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Déçu par Bayrou, le PS veut continuer à négocier à la veille de la censure

Déçus par les annonces de François Bayrou sur les retraites et le budget, les socialistes exhortent mercredi le gouvernement à continuer de négocier, à la veille d’une motion de censure qu’ils hésitent à voter.”Le compte n’y est pas”, mais ils continuent d’espérer un accord. Mardi pourtant, le Premier ministre a douché leurs espoirs en annonçant une négociation, mais sans suspension de la réforme des retraites.”La condition minimale qu’on demandait n’est plus remplie”, a constaté le député PS Arthur Delaporte mercredi, réclamant “un retour au Parlement” de ce dossier explosif, même en cas d’échec des discussions entre syndicats et patronat.”On attend une réponse du Premier ministre extrêmement claire”, a ajouté le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée, qui “ne voi(t) pas en l’état comment nous ne censurons pas” le gouvernement.Les 66 élus PS doivent justement se réunir mercredi pour arrêter leur position sur la motion de censure déposée par leurs alliés de gauche, LFI en tête.- Première réunion bien vendredi -Mais le gouvernement s’est voulu apaisant. Sa porte-parole, Sophie Primas, a affirmé lors du compte-rendu du conseil des ministres à la mi-journée que les socialistes auraient “toutes les raisons d’être rassurés” en écoutant la déclaration de politique générale que François Bayrou prononcera au Sénat à 15H00. “Sur une dizaine de sujets” soulevés par le PS, “il y a au moins huit sujets sur lesquels il aura une réponse qui va lui convenir”, a-t-elle insisté. Tout en répétant que si les partenaires sociaux ne trouvaient pas d’accord au bout de trois mois de discussions pour revenir sur la réforme des retraites de 2023, cette dernière “continuera à s’appliquer”, sans nouveau passage au Parlement. Comme Matignon, elle s’est en outre dite confiante dans la capacité des partenaires sociaux à trouver cet accord dans le délai fixé. Encore faudrait-il que les discussions démarrent. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans un premier temps, la première réunion du “conclave” promis par le Premier ministre aura bien lieu vendredi, à 11H00, a confirmé Matignon.A l’instar d’autres syndicats, la patronne de la CGT, Sophie Binet, avait précédemment rapporté que ce rendez-vous “n’aurait pas lieu” vendredi. Le chef du gouvernement a balisé le chemin dans sa déclaration de politique générale, mardi à l’Assemblée: d’abord une “mission flash” de la Cour des comptes pour travailler sur “des chiffres indiscutables”, puis un trimestre de négociation “sans aucun totem (ni) tabou” même sur les 64 ans, sous réserve de ne pas “dégrader l’équilibre financier” du système de retraites.Une “humiliation totale” pour les socialistes, qui “n’ont rien obtenu, même pas des miettes”, a fustigé la députée écologiste Sandrine Rousseau, déterminée à censurer un Premier ministre qu’elle juge “indigne de sa fonction”.”Ce que propose François Bayrou est une comédie” et “il y a une possibilité qu’il parte très vite”, a renchéri la cheffe des députés LFI Mathilde Panot, appelant le PS à “revenir à la raison” car “ceux qui vont à l’encontre du programme” du Nouveau Front populaire “s’excluent de fait” de l’alliance de gauche.- “Flou” et “généralités” -Les soutiens de l’exécutif ne brillent pas non plus par leur cohésion. L’homme fort des Républicains, Laurent Wauquiez, a ainsi estimé sur Cnews et Europe 1 que le projet de M. Bayrou “reste très flou”, en dépit de “bonnes intentions”.Imprécision en revanche excusée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, qui a affirmé sur RTL que “faire un catalogue de mesures précises serait voué à l’échec”, tout en se disant “extrêmement déçue” par l’absence d’engagement sur la reprise du projet de loi sur la fin de vie.Même au MoDem, le parti de M. Bayrou, le chef des députés Marc Fesneau a reconnu sur France Inter que le discours du Premier ministre “peut donner le sentiment (d’être) trop dans des généralités”. Mais, “l’important c’est d’essayer de trouver une méthode”.Le tout sous la tutelle d’Emmanuel Macron, qui a reçu mercredi matin le président du Sénat Gérard Larcher, quelques heures avant une nouvelle allocution du Premier ministre devant la chambre haute.Et si possible en évitant les couacs, comme le ministre de l’Aménagement du territoire François Rebsamen assumant mardi soir de “respecter toutes les forces politiques sauf le RN”. Une “insulte” aussitôt relevée par le président du parti d’extrême droite Jordan Bardella, qui détient toujours la clé d’une potentielle censure. La déclaration du ministre “n’est pas la position du gouvernement”, a tranché Sophie Primas.  

Commission d’enquête sur le dérapage budgétaire: Alexis Kohler sera convoqué à l’Assemblée

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, ont annoncé des sources parlementaires à l’AFP mercredi.A l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances avait obtenu pour six mois les pouvoirs d’une commission d’enquête (convocations avec obligation pour la personne de l’honorer, pouvoirs d’investigation, auditions sous serment, etc…), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur “les causes” de “la variation” et des “écarts des prévisions fiscales et budgétaires” constatés sur les années 2023 et 2024.”On dénonce un détournement de procédure” qui “est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution”, a réagi auprès de l’AFP après le vote le député Renaissance Mathieu Lefèvre. Le co-rapporteur de cette commission d’enquête a également regretté qu’il n’y ait “pas eu de débat” et accusé le président de la commission des finances d’avoir cherché à “l’étouffer”.L’article 67 de la Constitution “concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclue pas ses collaborateurs”, a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP. Il a également affirmé que des “jurisprudences” existaient, notamment dans “les affaires Benalla et Cahuzac”, où des collaborateurs du chef de l’Etat avaient été interrogés.Plusieurs personnes questionnées pendant cette commission d’enquête ont évoqué “des réunions qui ont été organisées à l’Elysée, et dans ce contexte c’est normal de pouvoir interroger les collaborateurs” du président de la République, a-t-il poursuivi.Une position partagée par le groupe Rassemblement national (RN) à l’Assemblée nationale qui a jugé dans un communiqué “indispensable d’auditionner un responsable de l’Elysée dans le cadre de cette commission d’enquête”, et accusé les députés macronistes qui s’y sont opposés de chercher “à saboter les travaux de cette commission”.Des personnalités politiques et de la haute administration ont été entendues ces dernières semaines dans l’objectif de faire la lumière sur des erreurs de prévisions sur le déficit public, finalement attendu à 6,1% du PIB (produit intérieur brut) en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% prévu à l’automne 2023 et des 5,1% anticipés au printemps, après réévaluation sous le gouvernement de Gabriel Attal. Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant à trois reprises “d’hypocrisie” dans son propos liminaire, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales. Le président LFI de la Commission des Finances, Éric Coquerel, avait considéré pour sa part que ces écarts tenaient surtout à “une surestimation des résultats des politiques menées depuis 2017”.

Narcotrafic: les commandos, “dernier rempart” en mer contre la cocaïne

“Toper la cargaison et se dire que cette drogue n’ira pas dans nos rues, au final, c’est ça notre satisfaction”. Les commandos de marine prêtent main forte à la frégate de surveillance française Ventôse basée aux Antilles pour lutter contre le narcotrafic (Narcops).Ces bérets verts, rompus aux missions rudes et secrètes, chassent la nuit, à bord de leur rapide semi-rigide (un Etraco), des bateaux chargés de cocaïne en mer des Caraïbes.”On part en pleine nuit, au milieu de l’océan, c’est impressionnant. C’est une sensation complètement différente, on est comme des aveugles, nos sens se développent plus, on se sent décuplés”, raconte Jo, chef de la mission commandos. Avec sa voix légèrement cassée le quadragénaire, fort de ses 24 années de service, évoque “une petite meute de loups toujours aux aguets”.Deux à trois fois par an, la marine française mène des opérations Carib Royal en haute mer sur l’arc antillais pour empêcher la cocaïne d’entrer sur le marché européen. Avec en appui un commando basé à Lanester (Morbihan), chargé d’immobiliser un bateau (voilier, go fast) et de monter à bord, dans un cadre juridique strict.Les membres des forces spéciales, cagoulés, en treillis vert kaki et lourdement armés, se préparent, avec leur équipement de 30 kilos sur le dos, aux pires scénarios, y compris celui de tirs de riposte de trafiquants.  “Le but du commando, c’est de faire des missions que les autres ne sont pas capables de faire. Ce sont des missions assez hostiles. Personne n’a envie de sortir dans une tempête avec mer 5 ou 6, en zodiac! On est peut-être les dernières personnes à pouvoir le faire et ça aussi, c’est le côté exaltant: se dire qu’on est le dernier rempart à ce niveau-là”, explique le second maître Brieuc.Son collègue, le second maître Brice, venu rechercher chez les marines “de la rusticité, de la force mentale” et de la confrontation face “à la mer qui peut être très tranchante”, ne s’enorgueillit pas de ces missions hors norme et trouve toujours du sens à ce qu’il fait, même si les saisies de cocaïne sont infimes par rapport aux quantités produites.”Je préfère faire un tout petit peu que rien du tout. Si on n’était pas là, qu’est-ce que les trafiquants se diraient? +Y a personne pour nous arrêter+. C’est l’autoroute de la drogue! Ca a au moins un côté dissuasif et ça suffit à nous satisfaire”, appuie-t-il.- Convivialité et corvées -Dans leur mini espace commun à bord du Ventôse, des drapeaux et autres écussons témoignent de leur appartenance à l’un des sept commandos marine en France spécialisés dans l’assaut par la mer, le contre-terrorisme maritime, la libération d’otages et l’extraction de ressortissants, pour lesquels ils mènent des missions délicates et périlleuses dont ils ne disent mot. Mais loin de s’isoler, ils partagent des moments de convivialité – et aussi les corvées – avec les marins de la frégate.”Il y a une super bonne ambiance à bord. C’est super important d’avoir cette cohésion entre ce qu’on appelle la marine en vert, donc souvent déployée au sol, et la marine en bleu, donc embarquée. On est vachement épaulés, c’est l’esprit d’équipage”, explique Nono.Lui est tireur d’élite. Sa mission? Protéger, depuis un hélicoptère, le groupe qui va aborder un éventuel narcotrafiquant, et effectuer “des tirs de sommation, des tirs d’arrêt et d’enchaînement”.Une lourde responsabilité assumée sur ses dix missions opérationnelles, dont deux en mer pour des opérations de lutte contre le narcotrafic.”Sur certaine missions, il y a plus de résonance que sur d’autres. Par exemple, dans les conflits contre Daech, il y avait une très forte résonance par rapport aux attentats de 2015. Là, pour la +coke+, il y a aussi une résonance, parce que toutes les semaines il se passe quelque chose en France par rapport à ça”, confie le tireur.”Alors si jamais on chope, je me dis qu’il y aura peut-être la fille d’un ami, ou le fils d’un ami qui ne sera peut-être pas confronté à ça en soirée”, espère Nono. 

German economy shrinks again amid political crisis

Germany’s economy shrank for a second straight year in 2024, official figures showed Wednesday, with little hope of a speedy recovery as Europe’s traditional powerhouse is also mired in political crisis.Gross domestic product in Europe’s largest economy fell 0.2 percent last year, according to preliminary figures from federal statistics agency Destatis, after a 0.3 percent contraction …

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Fire-hit LA faces new peril as dangerous gusts forecast

Powerful winds forecast for Wednesday threatened to whip up massive fires still burning around Los Angeles, possibly worsening an inferno that has killed at least 25 people.A week after blazes erupted and spread uncontained, forecasters predicted “particularly dangerous” Santa Ana winds would spike.”Stay aware of your surroundings. Be ready to evacuate. Avoid anything that can …

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Lancement de la phase de voeux sur Parcoursup

La phase d’inscription et de formulation des vœux de formations dans l’enseignement supérieur s’ouvre mercredi sur Parcoursup pour les lycéens et étudiants qui veulent se réorienter.Le ministre de l’enseignement supérieur, Philippe Baptiste, a assuré mercredi à l’AFP que cette plateforme n’était pas remise en question après des propos du Premier ministre François Bayrou la veille qui semblaient en interroger le modèle.L’édition 2025 de Parcoursup a été lancée le mois dernier avec une phase d’information. Les élèves de terminale ont à présent jusqu’au 13 mars pour formuler dix vœux maximum et finaliser leur dossier jusqu’au 2 avril inclus.La phase principale d’admission débutera le 2 juin et le classement des vœux en attente interviendra entre le 6 et le 10 juin.Une phase complémentaire de formulation de vœux supplémentaires au regard des places encore disponibles ouvrira ensuite le 11 juin, avant le début des inscriptions le 4 juillet, après les résultats du baccalauréat.Dans un communiqué mercredi, le ministère de l’Enseignement supérieur rappelle que l’édition 2025 se dote de nouvelles fonctionnalités destinées à une meilleure information des élèves et des familles. Interpellé sur la plateforme lors de sa déclaration de politique générale, François Bayrou a affirmé mardi que “Parcoursup est une question”.Dans un entretien à l’AFP mercredi, Philippe Baptiste a toutefois assuré que cette plate-forme est “fiable” et “efficace”, mais “ça ne veut pas dire pour autant qu’elle ne doit pas évoluer” afin d’intégrer notamment “les besoins ou le ressenti aussi des élèves, des familles”. Il rappelle que la plateforme lancée en 2018 a déjà subi “des évolutions considérables”.Le ministre reconnait “la question du stress des (…) élèves de terminale pendant cette année d’orientation” dont une part est un peu “inéluctable” estime-t-il car liée à un “moment de transition majeure”. L’une “de nos préoccupations essentielles” est néanmoins de réduire tous les stress qui peuvent être générés par le calendrier”, insiste-t-il.Parcoursup est accusée par certains élèves d’accentuer la sélection et la pression scolaire, une revendication brandie notamment par des lycéens lors de blocages d’établissements scolaires.La plateforme s’en défend et dit se borner à la “transmission des candidatures” et “la prise en compte des priorités légales”, comme le “taux de boursiers décidés par les recteurs”, mais souligne que ce sont “les enseignants des établissements du supérieur qui organisent des commissions d’examen des vœux”.Le gouvernement a annoncé la semaine dernière renforcer la lutte contre les fraudes dans l’enseignement supérieur privé, avec la possibilité d’exclure de la plateforme “les formations aux pratiques commerciales mensongères ou frauduleuses”.M. Baptiste évoque “une quinzaine de formations qui ont été identifiées comme vraiment problématiques, qui ont été sorties de Parcoursup ou pour lesquelles il y a eu des échanges” avec le ministère.Un chiffre faible au regard des quelque 24.000 formations proposées sur la plateforme. L’an dernier, autour de 945.000 candidatures ont été déposées sur Parcoursup.

Livret A: la Banque de France propose de baisser le taux à 2,4%

Une baisse du taux du Livret A se profile, pour la première fois depuis 2020: le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a proposé mercredi au ministre de l’Economie de diminuer ce taux à partir du 1er février, pour passer de 3% actuellement à 2,4%.”Je propose ce (mercredi) matin même au ministre des Finances un taux du livret A ramené de 3% à 2,4% à compter du 1er février, ce qui est un taux encore nettement supérieur à l’inflation”, a déclaré M. Villeroy de Galhau lors d’une audition à la commission des Finances du Sénat.Il appartient désormais au nouveau ministre de l’Economie, Eric Lombard, d’avaliser cette baisse.Logique puisqu’elle reflète le recul de l’inflation des derniers mois, cette diminution serait une première depuis début 2020, lorsque le taux était passé de 0,75% à 0,50%, avant de remonter progressivement ensuite.Et il faut remonter à 2009 pour retrouver une baisse d’ampleur plus importante, supérieure à 0,6 point de pourcentage.Boussole du marché de l’épargne, le taux du Livret A, aussi valable pour le Livret de développement durable et solidaire (LDDS), est théoriquement révisé deux fois par an.- Consommer plutôt qu’épargner -La baisse du taux du Livret A est une mauvaise nouvelle pour les 57 millions de détenteurs d’un “petit livret rouge”.Elle offre cependant un bol d’air aux acteurs qui le rémunèrent: les établissements bancaires et la Caisse des dépôts (CDC), qu’Éric Lombard dirigeait jusqu’à sa nomination en tant que ministre fin décembre.Les sommes déposées sur les Livrets A et les LDDS sont pour 59,5% gérées par la CDC et destinées essentiellement au financement du logement social.Cette baisse du taux sera aussi vue d’un bon œil par les assureurs, qui proposent un produit d’épargne concurrent, l’assurance vie.Elle encourage également les Français à consommer plutôt qu’épargner. Le gouverneur a ainsi déploré un “taux d’épargne des ménages (…) élevé” devant les sénateurs. Les Livrets A et les LDDS se sont garnis de 17,5 milliards d’euros supplémentaires entre janvier et novembre 2024, pour atteindre un encours de 582,3 milliards d’euros, selon les dernières données de la CDC.- Coup de pouce pour le LEP -Si le gouverneur de la Banque de France a strictement appliqué la formule de calcul pour le taux du Livret A, il a souhaité y déroger pour le taux du Livret d’épargne populaire (LEP), qui passerait à 3,5%, contre 4% actuellement, au lieu des 2,9% théoriquement prévus.”Sur le Livret d’épargne populaire, qui est le produit le plus protecteur de l’épargne des plus modestes, je préconise que son taux soit fixé à 3,5%, soit très significativement au-dessus de la formule mécanique”, a déclaré M. Villeroy de Galhau devant les sénateurs.”Il est essentiel de poursuivre cet élan en faveur de l’épargne populaire”, insiste la Banque de France dans son communiqué. Le nombre de détenteurs de ce livret, accessible sous conditions de revenus, a tendance à plafonner: il s’élevait à 11,8 millions fin 2024, encore loin des 19 millions éligibles. “Les banques peuvent et doivent faire encore mieux” pour commercialiser ce produit, a souligné le gouverneur.Ne peuvent détenir un LEP que les personnes déclarant jusqu’à 22.419 euros de revenu fiscal pour une personne seule, ou 34.393 euros pour un couple (deux parts).D’eux-mêmes, les établissements bancaires ne participent que timidement à l’essor du LEP. Le produit n’est pas en tête de gondole des agences ou des sites internet des établissements bancaires.La page dédiée à l’épargne sur le site de la Banque populaire ne le propose pas. C’est le cas également pour celle de la Caisse d’épargne.Le LCL ne l’expose pas sur la page d’accueil de son site internet, et, plutôt que son taux avantageux, préfère mettre en avant sur sa page épargne les conditions de revenus nécessaire et le plafond d’épargne limité.

Mozambique inaugurates new president after deadly post-election unrest

Mozambique’s new president Daniel Chapo took the oath of office Wednesday in front of a heavily guarded audience of dignitaries in the capital Maputo following weeks of violent demonstrations over the fiercely disputed election results. Chapo, 48, extends his Frelimo party’s 50-year rule of the gas-rich African nation amid claims by opposition candidate Venancio Mondlane that …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Indonésie: des milliers d’évacuations après une nouvelle éruption du mont Ibu

Des milliers d’habitants vont devoir être évacués après une nouvelle éruption mercredi du mont Ibu, volcan situé dans la région des Moluques, à l’est de l’Indonésie, et dont le niveau d’alerte a été porté à son seuil maximal. Situé sur l’île de Halmahera, le volcan est de nouveau entré en éruption mercredi à 7H11, heure locale (22H11 GMT), envoyant une colonne enflammée de fumée et de cendres à une hauteur de quatre kilomètres.L’Agence géologique indonésienne a porté le niveau d’alerte du volcan au seuil le plus élevé de son système qui en compte quatre.”A la suite de l’élévation du niveau d’alerte du mont Ibu, nous allons aujourd’hui évacuer les habitants de cinq villages”, a déclaré Wawan Gunawan Ali, responsable local de la gestion des catastrophes.Environ 3.000 habitants des villages alentours, devaient commencer à être évacués à partir de 18H00 locales, a-t-il précisé. De nombreux résidents ont déjà commencé à se regrouper en vue de leur évacuation, a constaté un correspondant de l’AFP.Le mont Ibu est l’un des volcans les plus actifs d’Indonésie, avec plus de 21.000 éruptions enregistrées l’année dernière, à la suite d’une série de séismes. Montrant une activité accrue depuis juin, le volcan est entré en éruption mercredi pour la 5e fois depuis début janvier.La population et les touristes ont été appelés à respecter une zone d’exclusion de 5 à 6 kilomètres autour du cratère et à porter des masques pour se protéger des cendres.Selon des chiffres officiels datant de 2022, plus de 700.000 personnes vivent sur l’île d’Halmahera, la plus grande île de la région des Moluques, à l’est de l’Indonésie.Vaste archipel, l’Indonésie connaît une activité sismique et volcanique fréquente en raison de sa position sur la “ceinture de feu du Pacifique”.En novembre dernier, le mont Lewotobi Laki-Laki, sur l’île touristique de Flores, à environ 800 km de Bali, est entré en éruption plus d’une douzaine de fois en une semaine, faisant neuf morts et 31 blessés et obligeant 11.000 personnes à évacuer.

Syrian activists work to avoid return to dictatorship

In a Damascus courtyard, Syrian activists brainstormed strategies to ensure their country does not return to authoritarianism, in a scene unimaginable under president Bashar al-Assad’s rule.Since Islamist-led rebels ousted the longtime ruler last month, the Syrian capital’s public spaces have been abuzz with previously banned civil society meetings.Exiled activists have returned to the country for …

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