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Un homme recherché aux Etats-Unis pour avoir décapité un lion de mer

Un homme était recherché mardi aux États-Unis pour avoir décapité un lion de mer sans vie, un acte illégal que la Californie a subi deux fois en moins d’un an.Les autorités offrent 20.000 dollars de récompense pour des informations permettant d’interpeller le suspect, qui a utilisé un couteau de chasse pour commettre son méfait en juillet.”Après avoir scié la tête du phoque, il a placé la tête dans un sac plastique zippé et a quitté la zone dans une Cadillac Escalade blanche modèle récent”, selon un communiqué de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA). Le suspect est décrit comme un homme blanc, chauve, avec une barbe fournie, qui a l’air d’avoir entre 50 et 60 ans. Il a commis son forfait sur la plage de Point Pinos, à environ 130 kilomètres au sud de San Francisco.Un autre lion de mer décédé avait déjà été décapité le jour de Noël 2024, cette fois-ci à une centaine de kilomètres au nord de San Francisco. Le suspect dans cette affaire aurait environ 20 ans de moins et a également placé la tête du pinnipède dans un sac plastique, selon les autorités.Il aurait pris la fuite sur un vélo électrique à pneus larges.Aux Etats-Unis, il est illégal de harceler, chasser, capturer ou tuer les lions de mer et autres espèces de faune marine.Les lions de mer sont emblématiques de la côte ouest de l’Amérique du Nord. Leurs aboiements distinctifs peuvent souvent être entendus à San Francisco, que ce soit le long des quais ou près du Golden Gate Bridge, le fameux pont. Connus pour leur intelligence, ils sont parfois entraînés à effectuer des tours dans les cirques et aquariums, et ont été utilisés par la marine américaine pour mener des opérations militaires.

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La banquise antarctique atteint son troisième plus bas niveau en un demi-siècle

La banquise d’hiver dans l’Antarctique a atteint son troisième plus bas niveau en près d’un demi-siècle d’observation par satellite, ont annoncé mardi des chercheurs, soulignant l’influence croissante du changement climatique sur le pôle Sud.A chaque hiver de l’hémisphère sud, l’océan autour de l’Antarctique gèle sur des centaines de kilomètres au-delà du continent, avec un pic généralement observé en septembre ou octobre, avant le début d’un cycle de dégel.Cette année, la surface de glace semble avoir atteint son maximum le 17 septembre avec 17,81 millions de kilomètres carrés, selon des chiffres préliminaires du Centre national américain des données sur la neige et la glace de l’université du Colorado à Boulder.Le maximum de 2025 se classe donc au troisième rang des plus bas niveaux enregistrés en 47 ans, derrière le record de 2023 et la deuxième place tenue par l’hiver 2024.Jusqu’en 2016, les mesures prises montraient “une augmentation irrégulière mais légère au fil du temps” de la surface de glace de mer (ou banquise) dans l’Antarctique, relève Ted Scambos, chercheur à l’université du Colorado à Boulder.Mais, ajoute-t-il à l’AFP, “ce qui semble se produire, c’est que la chaleur des océans se mêle désormais à l’eau la plus proche de l’Antarctique”, ce qui signifie que le changement climatique a finalement rattrapé les mers gelées du continent austral.La glace de mer n’augmente pas le niveau de la mer lorsqu’elle fond. Mais cette fonte a un impact sur le climat: le blanc de la glace réfléchit presque toute l’énergie solaire vers l’espace, leur remplacement par une surface d’eaux, plus sombre, participe au réchauffement climatique puisqu’elle absorbe cette même quantité d’énergie sans la renvoyer.La banquise agit également comme un tampon, en empêchant la calotte glaciaire antarctique (la glace installée sur le continent) de pénétrer dans l’océan et d’amplifier l’élévation du niveau de la mer.La fonte de la banquise pourrait aussi avoir un effet a priori paradoxal, souligne le scientifique Ted Scambos: “une augmentation des chutes de neige en Antarctique, car l’air humide au-dessus de l’océan serait plus proche de la côte” de l’Antarctique.Les données historiques montrent qu’à long terme, la calotte glaciaire se rétrécit inexorablement en cas de réchauffement climatique, précise néanmoins Ted Scambos.

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Huit morts dans un violent séisme au centre des Philippines

Au moins huit personnes ont été tuées lorsqu’un séisme de magnitude 6,9 a frappé mardi la côte centrale des Philippines, détruisant des routes et des bâtiments et provoquant des coupures d’électricité, ont indiqué les autorités locales.Trois personnes ont été tuées lorsqu’un glissement de terrain provoqué par le séisme a entraîné leurs maisons à Bogo, dans le nord de l’île de Cebu, a indiqué le responsable des secours Rexan Ygot à l’AFP. Cinq autres décès ont été confirmés par la police locale dans la municipalité voisine de San Remigio. La chaîne de télévision ABS-CBN de Manille a rapporté que quatre corps ont été retirés d’un centre sportif et qu’un enfant est mort écrasé par des débris dans un autre quartier de la ville.Le séisme s’est produit au large de la ville de Bogo, près de Cebu, à 21H59 (13H59 GMT), endommageant des bâtiments et des routes et déclenchant une opération de sauvetage dans tout le nord de l’île, a affirmé Wilson Ramos, un responsable provincial des secours.”Il pourrait y avoir des personnes coincées sous les décombres”, a-t-il dit à l’AFP. Des opérations de sauvetage, rendues difficiles par l’obscurité et des répliques, sont en cours dans la ville de San Remigio et à Bogo, une ville de 90.000 habitants.Selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS), quatre répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 5 ont été enregistrées dans la région.Le bureau local de sismologie a mis en garde contre une possible “légère perturbation du niveau de la mer” et a exhorté les habitants des îles de Leyte, Cebu et Biliran à “rester loin de la plage et à ne pas se rendre sur la côte”.Le gouvernement provincial de Cebu a indiqué qu’un bâtiment commercial et une école à Bantayan se sont effondrés.Plusieurs routes de campagne ont également été endommagées.Le séisme a provoqué des coupures de courant, entraînant des pannes à Cebu et dans les îles voisines, ont indiqué les autorités philippines dans un communiqué.- “Rester vigilants” -“J’avais l’impression que nous allions tous tomber. C’est la première fois que je vis ça”, a témoigné Agnes Merza, aide-soignante à Bantayan. “Les voisins sont tous partis en courant. Mes deux assistants adolescents se sont cachés sous une table, car c’est ce qu’on leur avait appris chez les scouts”, a raconté à l’AFP cette femme de 65 ans.En Indonésie, l’épicentre du tremblement de terre, survenu vers 23H49 (16H49 GMT), a été localisé à environ 150 km à l’est de Surabaya, la deuxième ville du pays, à une profondeur de 13,9 km, selon l’USGS.”J’ai pris peur et j’ai couru dehors. Je suis traumatisée par les tremblements de terre, car j’en ai vécu un de grande ampleur il y a quelques années à Jakarta”, a-t-elle confié.Les Philippines et l’Indonésie connaissent une activité sismique fréquente en raison de leur position sur la Ceinture de feu du Pacifique.Cet arc d’intense activité sismique, où les plaques tectoniques entrent en collision, s’étend du Japon à l’Asie du Sud-Est et à travers le bassin Pacifique.

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Cinq morts dans un violent séisme au centre des Philippines

Cinq personnes ont été tuées lorsqu’un séisme de magnitude 6,9 a frappé mardi la côte centrale des Philippines, détruisant des routes et des bâtiments et provoquant des coupures d’électricité, ont indiqué les autorités locales.Les cinq décès ont été enregistrés dans la municipalité de San Remigio, au nord de l’île de Cebu, a indiqué à l’AFP la police locale.Les sauveteurs avaient précédemment indiqué qu’un bâtiment public s’était effondré. La chaîne de télévision ABS-CBN de Manille a rapporté que quatre corps avaient été retirés d’un centre sportif de San Remigio. Un enfant est mort écrasé par des débris dans un autre quartier de la ville, selon la même source.Le séisme s’est produit au large de la ville de Bogo, près de Cebu, à 21H59 (13H59 GMT), endommageant des bâtiments et des routes et déclenchant une opération de sauvetage dans tout le nord de l’île, a affirmé Wilson Ramos, un responsable provincial des secours.”Il pourrait y avoir des personnes coincées sous les décombres”, a-t-il dit à l’AFP. Des opérations de sauvetage sont en cours dans la ville de San Remigio et à Bogo, une ville de 90.000 habitants.Selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis (USGS), quatre répliques d’une magnitude supérieure ou égale à 5 ont été enregistrées dans la région.Le bureau local de sismologie a mis en garde contre une possible “légère perturbation du niveau de la mer” et a exhorté les habitants des îles de Leyte, Cebu et Biliran à “rester loin de la plage et à ne pas se rendre sur la côte”.Le gouvernement provincial de Cebu a indiqué qu’un bâtiment commercial et une école à Bantayan se sont effondrés.Plusieurs routes de campagne ont également été endommagées.Le séisme a provoqué des coupures de courant, entraînant des pannes à Cebu et dans les îles voisines, ont indiqué les autorités philippines dans un communiqué.- “Rester vigilants” -“J’avais l’impression que nous allions tous tomber. C’est la première fois que je vis ça”, a témoigné Agnes Merza, aide-soignante à Bantayan. “Les voisins sont tous partis en courant. Mes deux assistants adolescents se sont cachés sous une table, car c’est ce qu’on leur avait appris chez les scouts”, a raconté à l’AFP cette femme de 65 ans.En Indonésie, l’épicentre du tremblement de terre, survenu vers 23H49 (16H49 GMT), a été localisé à environ 150 km à l’est de Surabaya, la deuxième ville du pays, à une profondeur de 13,9 km, selon l’USGS.”J’ai pris peur et j’ai couru dehors. Je suis traumatisée par les tremblements de terre, car j’en ai vécu un de grande ampleur il y a quelques années à Jakarta”, a-t-elle confié.Les Philippines et l’Indonésie connaissent une activité sismique fréquente en raison de leur position sur la Ceinture de feu du Pacifique.Cet arc d’intense activité sismique, où les plaques tectoniques entrent en collision, s’étend du Japon à l’Asie du Sud-Est et à travers le bassin Pacifique.

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La réouverture de MaPrimeRénov’ perturbée par un bug

Après trois mois de fermeture, le guichet MaPrimeRénov’ pour les aides à la rénovation énergétique d’ampleur dans son logement a rouvert mardi, mais un problème technique de la plateforme a ralenti le dépôt des nouveaux dossiers. Face à un important afflux de dossiers depuis fin 2024, l’Etat avait décrété une pause estivale du dispositif de subventions aux particuliers pour leurs projets de rénovation cumulant plusieurs types de travaux d’amélioration de la performance énergétique dans leur logement. Rouverte à 13H00, la plateforme a été “en rade pendant l’après-midi”, rapporte à l’AFP Hugues Sartre, co-fondateur de l’entreprise de rénovation Homyos, dont les équipes n’ont déposé aucun des 12 dossiers qu’elles tenaient prêts. L’Agence nationale de l’habitat (Anah), qui gère MaPrimeRénov’, a indiqué à l’AFP avoir rencontré une anomalie technique et avoir dû mettre la plateforme en maintenance, avant de la rouvrir en début de soirée. Celle-ci “a fait l’objet d’un très fort pic de fréquentation, avec près de 150.000 visites en quelques heures et le dépôt de premiers dossiers. Face à cet afflux de connexion, la plateforme a du être placée en maintenance technique”, a expliqué l’agence dans la soirée.Les conditions d’octroi des subventions ont été restreintes: seuls les logements classés E, F ou G au diagnostic de performance sont éligibles, les plafonds de travaux sont abaissés à 40.000 euros maximum (contre 70.000 euros avant) et les ménages aux revenus très modestes sont prioritaires.La subvention maximale d’un ménage très modeste est divisée par deux, passant de 63.000 euros à 32.000 euros. Faute de budget, seuls 13.000 dossiers pourront être acceptés jusqu’à la fin de l’année et ne seront financés qu’en 2026, l’enveloppe 2025 étant assurément consommée par les dossiers déposés avant juin. Ces conditions sont si restreintes qu’elles risquent de détourner les ménages. “Entre le montant des subventions et le calendrier annoncé, les gens font sans” MaPrimeRénov’ et “retournent sur des projets de monogestes”, c’est-à-dire uniquement le changement d’une chaudière ou autres travaux isolés, selon M. Sartre.- “Fausse ouverture” -Pour éviter la surchauffe et une liste d’attente ingérable, l’Etat a fixé des “objectifs par territoire” et mis en place “un suivi hebdomadaire accessible aux acteurs de la rénovation”. “La note sur les modalités de suivi des objectifs est arrivée aujourd’hui”, a indiqué à l’AFP Suzanne Brolly, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg chargée de l’habitat, qui déplore un quota de 66 dossiers maximum pour son agglomération. “C’est une fausse ouverture” selon elle, “il n’y a plus rien pour cette année”, les conditions d’octroi sont “très limitées”, avec une “enveloppe ridicule” et “seulement pour les ménages les plus fragiles”. En revanche en Loire-Atlantique, le président du conseil départemental Michel Ménard n’a “pas les éléments” sur ces objectifs ni “les moyens financiers” supplémentaires et la réouverture reste donc “très floue”.La jauge de 13.000 dossiers est basse et “certains pensent que le guichet va fermer à la fin de la journée” après que tous les dossiers peaufinés depuis juin auront été déposés, selon Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France. – “Détricotage” -Egalement député LR de Saône-et-Loire, il a déposé une proposition de loi pour confier la politique de rénovation énergétique des logements aux intercommunalités et aux départements volontaires pour participer à une expérimentation de deux ans.Depuis le début de l’année, 71.828 dossiers de rénovations d’ampleur ont été acceptés, près du double par rapport à 2024, période perturbée par des changements de règles.Ces nouveaux critères ont été critiqués par nombre d’élus et associations qui assurent que les subventions ne sont plus suffisantes pour les ménages à faibles revenus et qui craignent un coup d’arrêt de la dynamique de rénovation énergétique en France. Le collectif Rénovons, d’entreprises et associations du secteur, dénonce dans une lettre adressée au Premier ministre un “abandon” de l’Etat de sa politique de rénovation énergétique qui a subi un “détricotage” au fil des années. 

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Voitures électriques: le “leasing social” de retour, avec quelques changements

La location avec option d’achat – ou leasing – de véhicule électrique pour les ménages modestes via un soutien mis en place par l’Etat a fait son retour mardi, avec quelques différences par rapport au dispositif de 2024. La première édition du “leasing social”, lancée par le gouvernement début 2024, avait pris fin après six semaines, avec plus de 50.000 commandes validées pour 20.000 à 25.000 véhicules prévus initialement. Au vu de son succès, et des sommes à débourser, Bercy avait prématurément arrêté le dispositif.Cette fois, le dispositif est prévu d’emblée pour financer 50.000 voitures électriques, dont 5.000 réservées aux personnes vivant ou travaillant dans des zones à faibles émissions (ZFE).Au premier jour de ce nouveau millésime, le succès de ce dispositif ne s’est pas démenti: les concessionnaires ont déclaré près de 18.000 commandes sur la plateforme dédiée, dont 3.900 en zones à enjeu pour la qualité de l’air, selon un point à 18H00 communiqué à l’AFP par le ministère de la Transition écologique.Les chiffres donnés sont “sous réserve de la validation des dossiers transmis”, a précisé le ministère.Au total, le dispositif est doté d’une enveloppe d’environ 370 millions d’euros, qui, comme le bonus écologique, sera financée par des certificats d’économie d’énergie (CEE), sur le principe du pollueur-payeur visant les fournisseurs d’énergie. Toutes les offres proposées sont à moins de 200 euros par mois, 95 euros pour les moins chères, pour une durée d’au moins 3 ans.  Elles ne prennent pas en compte les options, les assurances ou encore les frais d’entretien.Concrètement, tout demandeur, majeur et domicilié en France, doit avoir un revenu fiscal de référence inférieur ou égal à 16.300 euros par part (c’était 15.400 euros en 2024) et aller travailler en voiture à plus de 15 km de chez lui, ou faire plus de 8.000 km par an avec sa voiture personnelle dans le cadre de son activité professionnelle.- “Une attente à combler” -Il ne faut pas avoir bénéficié du dispositif en 2024 et, cette fois, le dispositif sera ouvert à l’outre-mer.Un simulateur mis en ligne par le ministère de la Transition écologique permet aux potentiels acquéreurs de tester leur éligibilité. La liste des modèles concernés, d’une douzaine de marques (Peugeot, Citroën, Renault, Volkswagen, Fiat, Skoda, Ford…), est elle aussi disponible sur le site ecologie.gouv.fr. Le leasing social pourrait encore une fois connaître un grand succès, selon Renault, qui a déjà enregistré “plusieurs milliers” de dossiers pré-validés dans ses concessions. Autant de clients intéressés et remplissant les critères qui n’auront plus qu’à valider leur demande sur la plateforme du gouvernement, mise en ligne mardi, a expliqué le directeur général de Renault France, Guillaume Sicard, lundi lors d’un point téléphonique avec des journalistes. Environ 11.000 voitures du constructeur français avaient profité du dispositif en 2024. Guillaume Sicard table sur “cinq à dix jours ouvrables” pour atteindre la barre des 50.000 véhicules cette année. Seule inconnue, selon lui, “il peut y avoir un afflux important” sur le site dans les deux premiers jours et “il va falloir que le système du gouvernement tienne le coup”. Grégory Caret, directeur de l’observatoire de la consommation à l’UFC-Que choisir, salue quant à lui auprès de l’AFP “une attente qui était à combler”, au regard des prix “dissuasifs” des voitures neuves. Les opérateurs de recharge électrique se félicitent également du retour du dispositif, parmi lesquelles Fastned, qui “accueille très positivement” la nouvelle, dit à l’AFP Jean Baryla, son secrétaire général en charge des relations institutionnelles. Il souligne le gain de pouvoir d’achat du passage d’un véhicule thermique ou hybride à l’électrique: 1.600 euros par an, selon une étude publiée début septembre par Charge France, l’association des opérateurs de recharge. Toutefois, il n’est pas sûr que le leasing social soit reconduit à l’avenir. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a indiqué, lors d’une présentation du dispositif à la presse quelques jours avant son lancement, qu’il n’y avait “pas d’engagement sur le fait de reconduire l’opération chaque année”. 

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Espagne: les îles d’Ibiza et Formentera sous des trombes d’eau

En alerte rouge face aux pluies, les touristiques îles d’Ibiza et de Formentera en Espagne ont fermé leurs plages et leurs écoles mardi, près d’un an après les inondations qui ont endeuillé la région de Valence, sur la côte en face de l’archipel des Baléares.Les services d’urgence des deux îles ont envoyé une alerte sur les téléphones des habitants, leur demandant d’éviter déplacements et activités en extérieur, ainsi que de rester près des cours d’eau ou en sous-sol.L’Aemet, l’agence météorologique nationale, a indiqué que des précipitations allant jusqu’à 200 litres de pluie par mètre carré se sont abattues sur Ibiza en raison du mouvement “très lent” de la tempête, a déclaré le gouvernement régional des îles Baléares dans un communiqué. Des images diffusées sur les réseaux sociaux montraient des piétons traversant de l’eau boueuse sur un front de mer d’Ibiza bordé de palmiers, de bars et de restaurants, tandis que les sirènes des véhicules d’urgence hurlaient en arrière-plan. Une eau brunâtre et trouble s’est également déversée dans les rues, emportant de grands conteneurs à déchets et obligeant les véhicules à avancer au ralenti. Le gouvernement des Baléares a signalé 132 incidents à Ibiza, principalement liés à des inondations au rez-de-chaussée, sur les routes, des chutes d’arbres et de matériel urbain, et ainsi que des débordements des rivières. Aucun blessé n’était toutefois à déplorer mardi après-midi.Les autorités régionales ont suspendu les cours à Ibiza et Formentera, demandant aux élèves de rester dans les écoles pour éviter les déplacements “jusqu’à nouvel ordre”, et ont ordonné la fermeture des plages. L’unité d’urgence de l’armée espagnole était en cours de déploiement avec des renforts provenant de l’île voisine de Majorque et du continent.L’Aemet a rétrogradé dans l’après-midi son alerte pour Ibiza et Formentera de rouge à orange, comme elle l’avait déjà fait dans la matinée pour Valence, où de fortes pluies ont entraîné la fermeture des écoles pour plus de 500.000 élèves lundi. L’alerte rouge de lundi à Valence a ravivé les souvenirs d’octobre 2024, lorsque des inondations ont tué plus de 230 personnes.Les scientifiques affirment que le changement climatique causé par l’activité humaine intensifie les phénomènes météorologiques extrêmes comme les fortes pluies qui provoquent des inondations. En réchauffant les mers, le changement climatique rend plus probable l’intensification rapide des tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

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MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales rouvre en version limitée, les collectivités dans le flou

Après trois mois de fermeture, le guichet MaPrimeRénov’ pour les aides à la rénovation énergétique d’ampleur dans son logement a rouvert mardi dans des conditions plus retreintes.Pour les collectivités qui distribuent ces aides, le flou et la déception continuent de régner.  Face à un important afflux de dossiers depuis fin 2024, l’Etat avait décrété une pause estivale du dispositif de subventions aux particuliers pour leurs projets de travaux cumulant plusieurs types de travaux d’amélioration de la performance énergétique dans leur logement. Les ménages peuvent de nouveau déposer leurs dossiers mais les conditions d’octroi sont restreintes: seuls les logements classés E, F ou G au diagnostic de performance sont éligibles, les plafonds de travaux sont abaissés à 40.000 euros maximum (contre 70.000 euros avant) et les ménages aux revenus très modestes sont prioritaires.La subvention maximale d’un ménage très modeste est divisée par deux, passant de 63.000 euros à 32.000 euros. Le guichet rouvre mais sans budget puisque l’enveloppe de 3,6 milliards d’euros prévue pour 2025 devrait assurément être consommée par les dossiers déjà déposés avant juin.Pour mieux gérer son enveloppe, l’Etat a ainsi fixé à 13.000 le nombre de nouveaux qui pourront être acceptés d’ici fin 2025 mais il ne seront financés qu’en 2026, sous réserve de vote du budget. Des “objectifs par territoire” et “un suivi hebdomadaire accessible aux acteurs de la rénovation” seraient aussi mis en place. – “Fausse ouverture” -“La note sur les modalités de suivi des objectifs est arrivée aujourd’hui”, indique à l’AFP Suzanne Brolly, vice-présidente de l’Eurométropole de Strasbourg chargée de l’habitat, qui déplore un quota de 66 dossiers maximum pour son agglomération. “C’est une fausse ouverture” selon elle, “il n’y a plus rien pour cette année”, les conditions d’octroi sont “très limitées”, avec une “enveloppe ridicule” et “seulement pour les ménages les plus fragiles”. Se sentant “abandonnée”, elle craint une augmentation de la “vacance énergétique”, les logements laissés vides car hors des normes du logement digne.En revanche en Loire-Atlantique, le président du conseil départemental Michel Ménard n’a “pas les éléments” sur ces objectifs ni “d’indications sur les moyens financiers que l’Etat va accorder en plus”, et la réouverture reste donc “très floue”.”Au mois d’avril nous avions déjà assez de dossiers pour consommer l’enveloppe entière, il nous faudrait cinq millions d’euros de plus”, explique-t-il à l’AFP, ajoutant que 525 dossiers étaient déjà en attente à fin juin.  Il calcule que les 13.000 dossiers au niveau national correspondraient à 260 dossiers pour la Loire-Atlantique, proportionnellement au nombre d’habitants.La jauge de 13.000 est basse et “certains pensent que le guichet va fermer à la fin de la journée” après que tous les dossiers peaufinés depuis juin seront déposés, selon Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France. “Comme pour un concert des Rolling Stones, ça va partir en dix minutes”, ironise-t-il.- Abandon et détricotage -Egalement député LR de Saône-et-Loire, il a déposé une proposition de loi pour confier la politique de rénovation énergétique des logements aux intercommunalités et aux départements volontaires pour participer à une expérimentation de deux ans.Depuis le début de l’année, 71.828 dossiers de rénovations d’ampleur ont été acceptés, près du double par rapport à 2024, période perturbée par des changements de règles.Ces nouveaux critères ont été critiqués par nombre d’élus et associations qui assurent que les subventions ne sont plus suffisantes pour les ménages à faibles revenus et qui craignent un coup d’arrêt de la dynamique de rénovation énergétique en France. Le collectif Rénovons, d’entreprises et associations du secteur, dénonce dans une lettre adressée au Premier ministre un “abandon désormais limpide” de l’Etat de sa politique de rénovation énergétique qui a subi un “détricotage” au fil des années. Le secteur du bâtiment est pour sa part las et agacé des modifications de règles incessantes depuis la création du dispositif. Dernière en date, l’exclusion à partir de 2026 de l’isolation des murs et l’installation de chaudières biomasse (bois et granulés) de la liste des travaux éligibles à “MaPrimeRénov’ par geste”, pour les travaux isolés.

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Typhon Bualoi au Vietnam: le bilan monte à 26 morts et une trentaine de disparus

Le bilan du typhon Bualoi est désormais de 26 morts et plusieurs dizaines de personnes disparues au Vietnam où il est resté une douzaine d’heures sur les terres, causant de lourds dégâts et des inondations qui ont paralysé une grande partie de la capitale Hanoï.”Ce typhon, le dixième à frapper le Vietnam cette année, a été une grave catastrophe naturelle, combinant des vents violents, d’énormes crues soudaines et des inondations généralisées”, a déclaré mardi Mai Van Khiem, directeur du Centre national de prévisions hydrométéorologiques.Après avoir fait 37 morts aux Philippines, selon un nouveau bilan des autorités, et contraint 400.000 personnes à évacuer leurs habitations, Bualoi a touché terre dimanche soir dans le centre du Vietnam, avec des vents soufflant à 130 km/h. Il s’est attardé près de 12 heures sur les terres, une durée “très rare”, a précisé M. Khiem.Le typhon et ses conséquences — dont une tornade dans le nord du pays lundi — ont fait 26 morts et plus de 100 blessés, indique mardi un rapport du ministère de l’Environnement. Trente autres personnes sont portées disparues.Plus de 136.000 maisons ont été endommagées et plusieurs milliers de familles se sont retrouvées bloquées dans la province centrale de Ha Tinh, a ajouté le ministère.”Je n’ai pas connu de typhon aussi violent depuis plusieurs décennies”, a déclaré à l’AFP Le Hong Luyen, 62 ans, habitant de la province côtière de Nghe An (nord). “Ma maison et mon jardin sont complètement inondés.”- “Immense piscine” -Bualoi a également dévasté 225 kilomètres carrés de rizières et d’autres terres agricoles, déraciné des dizaines de milliers d’arbres et renversé des poteaux électriques, provoquant des coupures de courant dans plusieurs zones du centre du pays mardi.Les autorités vietnamiennes ont par ailleurs mis en garde contre la montée du niveau des rivières et les risques de glissements de terrain dans les zones montagneuses.De fortes pluies s’abattent également sur la capitale Hanoï depuis lundi soir, provoquant des inondations massives qui perturbent la circulation.”L’eau a presque atteint le haut de ma moto. Ca a été une matinée terrible”, a décrit Tran Thanh Huong, une habitante de Hanoï qui n’a pas pu se rendre au travail.Ces inondations sont les plus graves que la capitale ait connues depuis 2008 et ont transformé Hanoï en “une immense piscine”, a ajouté Nguyen Luu Tien, un habitant de la ville. “Des voitures et des motos flottaient partout, même dans le centre-ville”, a ajouté cet homme de 52 ans.Sur les réseaux sociaux, des images montrent des camions militaires transportant des enfants dans des rues inondées depuis une école secondaire à l’ouest de Hanoï, tandis que des parents d’autres quartiers réclamaient sur Facebook une aide similaire dans le nord de la ville. “Il y a de l’eau partout ici”, a écrit une mère.- Des dizaines de vols déroutés -D’autres écoles ont indiqué qu’elles restaient ouvertes pour les élèves et les enseignants ne pouvant pas rentrer chez eux.La mauvaise visibilité causée par les fortes pluies a contraint les autorités à dérouter des dizaines de vols à destination de l’aéroport de Hanoï.Le Vietnam est généralement touché par 10 tempêtes maximum par an, mais les prévisionnistes ont annoncé deux à trois tempêtes supplémentaires cette année.Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.Bualoi est la dixième tempête à frapper le Vietnam cette année, 175 personnes y ont été tuées ou portées disparues à la suite de catastrophes naturelles entre janvier et août 2025, selon le Bureau général des statistiques (GSO).Le montant total des dégâts s’élève à environ 316 millions d’euros, soit près du triple du montant enregistré pour la même période en 2024, a précisé le GSO.

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En Alsace, du béton souterrain pour confiner des déchets toxiques

A 524 mètres sous terre, une rivière de béton liquide inonde les cavités creusées dans le sel: en dépit des controverses, les salariés se relaient jour et nuit sur le site de Stocamine, en Alsace, pour confiner définitivement 42.000 mètres cubes de déchets toxiques, et empêcher une pollution en surface.Ce chantier titanesque, prévu jusque fin 2027, consiste à ériger 12 barrages souterrains de 500 m3 de béton chacun aux entrées de la zone de stockage, et à combler des kilomètres de galerie.  En tout, 100.000 m3 de béton doivent être injectés depuis la surface, puis malaxés et coulés dans les galeries. Celles-ci ont été creusées à la fin des années 1990 afin d’entreposer des déchets industriels hautement toxiques dans cette couche souterraine de sel, quelques mètres sous les gisements de potasse exploités ici au siècle dernier.Dans l’obscurité, que trouent seulement les lampes frontales et les phares des véhicules arpentant les tunnels, quelque 150 travailleurs des profondeurs bravent l’exiguïté, le bruit et la poussière de sel. Ils s’affairent par endroits à quelques mètres des fûts et sacs emplis de cyanure, d’amiante ou d’arsenic, entreposés ici entre 1999 et 2002, date à laquelle un incendie a mis fin au processus. Des déchets toutefois invisibles et inaccessibles: des bâches, puis des murs en parpaings, ont été installés pour isoler les zones de stockage des galeries de circulation.Ces déchets “inertes” ne dégagent aucune émanation toxique, assure Régis Fischer, directeur technique adjoint des Mines de potasse d’Alsace (MPDA), l’entreprise publique qui gère le projet. “S’il y avait un risque (…) pour le personnel qui travaille à proximité, on n’enverrait personne”, insiste le responsable.Pour les opposants au projet toutefois, c’est surtout l’impact de ce stockage souterrain sur la nappe phréatique, 500 mètres plus haut, qui cristallise les inquiétudes. Les “anti-Stocamine” craignent que l’eau de ruissellement s’infiltre en profondeur jusqu’aux déchets, et provoque ensuite, en remontant à la surface, une “pollution irréversible” de la nappe. – Affaissement naturel -Associations écologistes, riverains et collectivités locales ont mené une longue bataille devant la justice administrative. Ils plaident pour que les déchets soient retirés des profondeurs – seuls l’ont été 2.000 m3 de matériaux contenant du mercure, entre 2014 et 2017 – ou au moins qu’ils ne soient pas confinés.La justice leur a cependant donné tort: d’abord lors d’une procédure en urgence, puis sur le fond, dans une décision rendue en première instance, en juin. Les opposants ont fait appel, mais celui-ci n’est pas suspensif.Pour les responsables de Stocamine, le déstockage total des matériaux toxiques n’est de toute façon plus possible, du fait de l’affaissement naturel des cavités: sous le poids des couches géologiques supérieures, les galeries “se referment naturellement, et à très long terme vont finir par disparaître”, emprisonnant ainsi définitivement les déchets, explique M. Fischer, ingénieur géologue de formation. Cet affaissement a d’ailleurs pu être constaté par l’AFP dans certaines galeries, où le niveau du sol a bougé de plus d’un mètre en quelques années.Entamé en 2019, interrompu plusieurs fois, puis repris en continu depuis mars 2024, le chantier de confinement a été conçu sur la base de nombreuses expertises, et des hypothèses les plus pessimistes quant à la progression éventuelle des eaux de ruissellement, insiste la direction de Stocamine.Des arguments qui ne convainquent pas les opposants. Pour Yann Flory, du collectif “Déstocamine”, la remontée vers la surface des eaux polluées “ira bien plus vite que ce disent les experts”. L’efficacité et l’étanchéité des barrages en béton, “on n’y croit pas, c’est de la folie”, assène le militant. Pour l’heure, sur les 12 barrages prévus, quatre ont été réalisés, trois sont en chantier, et cinq restent à construire. Un kilomètre de galeries a été en outre obstrué, sur une dizaine au total.Le coût total du projet, financé par l’Etat, est évalué à 70 millions d’euros. Auxquels il faut ajouter, selon la Cour des comptes, 226 millions supplémentaires dus aux retards successifs du chantier depuis 2013, du fait des contestations.