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Pays-Bas: des navires fluviaux électriques voguent vers l’objectif zéro émission

Dans un parc à conteneurs balayé par le vent à proximité du port tentaculaire de Rotterdam, une grue déplace une batterie blanche de 30 tonnes pour la fixer sur un navire transporteur, auquel elle assurera huit heures de fret sans émissions.Le navire, le MS Den Bosch Max Groen, naviguera entre les ports néerlandais de Rotterdam et de Den Bosch (Bois-le-Duc) en utilisant un système pionnier de batteries interchangeables, le premier déploiement commercial de cette technologie au monde. Selon ses responsables, le projet pourrait bien changer la donne pour le secteur du transport fluvial, même si la route reste encore longue pour le rendre compétitif en termes de coûts. Le système est simple et rapide : pendant que le navire décharge sa cargaison à l’un des trois emplacements dédiés près de Rotterdam, une grue extirpe du bateau la batterie déchargée et la remplace par une batterie chargée. “Le propriétaire du navire, ou l’expéditeur, ne perd pas de temps pour la recharge”, explique à l’AFP Michael Beemer, directeur général de Zero Emission Services (ZES), qui fabrique les batteries. Appelée Zespack (“six pack”), la batterie prend environ trois heures à se recharger et seulement 15 minutes à être hissée par grue dans le navire, poursuit M. Beemer.Avec ce système, aucune émission de CO2, d’azote ou de particules n’est générée pour le transport : les batteries sont chargées à l’aide d’électricité 100 % verte, et les transporteurs paient pour le temps durant lequel la batterie est à bord et la quantité d’énergie utilisée.Ce dispositif permet d’éviter quelque 800 tonnes de CO2 par an et par navire équipé, selon Eduard Backer, directeur général de l’entreprise de logistiques Inland Terminals Group (ITG). Trois des 17 terminaux ITG sont actuellement équipés d’installations d’échange de batteries,  et selon M. Backer trois autres seront pourvus prochainement, le réseau se développant rapidement. Cette solution revêt une importance particulière aux Pays-Bas, où la densité de population est l’une des plus élevées au monde et où les routes sont très encombrées, en particulier autour de Rotterdam.- Un air plus pur, une eau plus propre -Aux Pays-Bas, pays leader en matière de transport fluvial de marchandises au niveau européen, 18,5 tonnes de marchandises par habitant ont transité via les voies navigables intérieures en 2024, soit près de 17 fois la moyenne de l’UE, d’après les données européennes. Et sur quelque 10.000 bateaux de navigation intérieure en Europe, environ la moitié sont néerlandais, d’après Michael Beemer, qui salue les bénéfices environnementaux apportés par les navires à batterie.”Nous avons un air plus pur, une eau plus propre, donc un cadre de vie plus sain”, explique-t-il. Il voit un énorme potentiel dans ce système, auquel de grandes entreprises comme Heineken ont apporté leur soutien. “L’objectif est d’avoir environ huit à dix sites opérationnels d’ici la fin 2026”, a-t-il déclaré, avec à terme jusqu’à 50 navires utilisant le système de batteries interchangeables.Il est en pourparlers avec des clients dans l’espoir de les convaincre de devenir des “précurseurs” dans ce secteur et ainsi garder une longueur d’avance sur les réglementations environnementales plus strictes qui limiteront encore davantage les émissions à l’avenir. “Nous avons besoin que le marché adopte ce système afin de pouvoir le développer à plus grande échelle”, confie Michael Beemer. “L’échelle est la clé pour réduire les coûts et le rendre plus fiable pour les armateurs”, poursuit-il, en reconnaissant que la technologie a encore du chemin à parcourir pour rivaliser financièrement avec les navires fonctionnant au diesel. “Ce n’est pas beaucoup plus cher. Ce n’est pas encore compétitif, mais ça le deviendra”, promet-il.Un projet pilote similaire a été mené sur le fleuve Yangtsé en Chine et au Vietnam, mais les Pays-Bas ont l’ambition de devenir le leader mondial du secteur, en s’appuyant sur leur héritage maritime et des siècles d’expérience de la vie et du travail sur l’eau. Une expérimentation que Michael Beemer ne considère pas comme concurrente, mais comme un apprentissage mutuel.”Sommes-nous en concurrence pour atteindre les objectifs climatiques ? Ou voulons-nous atteindre ces objectifs tous ensemble ?”, interroge-t-il.

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Le sud de la Chine à l’heure du nettoyage après le passage du typhon Ragasa

Des centaines de milliers d’habitants du sud de la Chine entreprennent jeudi de nettoyer les dégâts causés par le puissant typhon Ragasa qui a laissé derrière lui arbres et panneaux arrachés.Ragasa s’est abattu mercredi sur la province du Guangdong, où vivent des dizaines de millions d’habitants, avec des vents atteignant 145 kilomètres par heure, après avoir balayé Hong Kong et fait au moins 14 morts à Taïwan.Le typhon a laissé dans son sillage des arbres abattus et des débris jonchant les rues de la ville côtière chinoise de Yangjiang, dans la zone où Ragasa a touché terre, ont constaté les journalistes de l’AFP. Un vent léger et une pluie fine persistaient jeudi matin tandis que les habitants nettoyaient les rues.L’électricité était toujours coupée dans un quartier résidentiel, a déclaré le patron d’un restaurant dont le toit s’est partiellement effondré. A Hailing, une île administrée par les autorités de Yangjiang, les secours s’employaient à dégager un énorme arbre tombé en travers de la route.Ragasa a fait au moins 14 morts et des dizaines de blessés à Taïwan en provoquant la rupture d’une digue d’un lac de barrage dont les eaux ont déferlé sur des habitations à Hualien, dans l’est, selon les autorités régionales. Elles ont révisé à la baisse mercredi soir un bilan initial de 17 morts, après avoir éliminé des doublons.- Commerces fermés -Après avoir annoncé 152 disparus, les autorités taïwannaises ont indiqué avoir réussi à établir le contact avec plus d’une centaine d’entre eux.Elles essaient toujours de consolider le nombre de disparus.Quand le typhon a touché terre près de l’île de Hailing mercredi vers 17 heures, les autorités chinoises avaient déjà ordonné la fermeture des commerces et des écoles dans une dizaine de villes du sud où vivent des dizaines de millions de personnes.Près de 2,2 millions de personnes du Guangdong avaient été évacuées préventivement. Mais les autorités locales ont ensuite indiqué que plusieurs villes avaient commencé à lever les restrictions.La chaîne de télévision publique chinoise CCTV a rapporté que Ragasa avait touché terre une seconde fois jeudi à 6H30 locales (mercredi 22H30 GMT) à Beihai, dans le Guangxi, sous forme de tempête tropicale.Les autorités chinoises ont débloqué l’équivalent d’environ 49,2 millions de dollars (41,8 millions d’euros) pour soutenir les opérations de secours, a indiqué l’agence de presse Chine nouvelle.- Arbres arrachés -A Hong Kong, 101 personnes avaient été soignées dans les hôpitaux publics mercredi soir, et plus de 900 avaient trouvé refuge dans 50 abris temporaires à travers la ville, ont indiqué les autorités.En dehors des centaines d’arbres arrachés et des inondations dans plusieurs quartiers, environ un millier de vols ont été affectés par Ragasa, a indiqué l’autorité aéroportuaire mercredi soir. Les opérations aériennes devraient revenir à la normale dans les deux prochains jours, a-t-elle dit.L’alerte typhon maximale a été abaissée à Hong Kong mercredi après-midi après avoir été en vigueur pendant 10 heures et 40 minutes, soit la deuxième plus longue durée jamais enregistrée dans la ville. Le service météorologique de Hong Kong a classé la tempête comme la plus forte jamais enregistrée dans le nord-ouest du Pacifique cette année.Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.

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Climat: Xi défend le solaire et l’éolien, en contre-pied de Trump

Après le discours pro-pétrole et énergies fossiles de Donald Trump la veille, le président chinois Xi Jinping a dit au monde mercredi que l’avenir appartenait aux énergies renouvelables, dévoilant le premier objectif chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine à l’horizon 2035.Intervenant dans un message vidéo à un mini-sommet spécial de l’ONU à New York, Xi Jinping s’est engagé à ce que la Chine réduise ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 7 à 10% d’ici 2035, par rapport à son pic qui pourrait intervenir dès cette année, “en faisant tous les efforts pour faire mieux”. Jusqu’à présent, elle s’était engagée seulement à un pic avant 2030, et à la neutralité carbone en 2060.Le chiffre est beaucoup moins ambitieux que les quelque 30% que les experts estiment nécessaire pour freiner plus rapidement le réchauffement mondial, mais la déclaration démontre l’attachement de Pékin au multilatéralisme climatique.”Cette approche pragmatique reflète une longue tradition de choix politiques prévisibles”, a commenté pour l’AFP Li Shuo, expert de l’Asia Society Policy Institute.L’Union européenne est en retard pour sa propre feuille de route, et les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial, vont se retirer de l’accord de Paris qui charpente toute la diplomatie climatique actuelle.”La transition verte et bas carbone est la tendance de notre époque”, a défendu le président chinois, évoquant le solaire et l’éolien, selon une traduction officielle. “Bien qu’un certain pays agisse contre elle, la communauté internationale doit maintenir le cap”.Les propos contrastent avec ceux de Donald Trump, qui, la veille à l’ONU, a ridiculisé la science climatique, la qualifiant de “plus grande arnaque jamais menée contre le monde”.”La fréquence et l’intensité des ouragans est réelle, pas un canular, pas une arnaque”, a répondu mercredi Philip Davis, Premier ministre des Bahamas, régulièrement balayés par les vents.- “Menace” -Les réactions d’experts et d’ONG au nouvel objectif chinois se retrouvent sur le fait qu’il est “trop timide”, selon les mots de Juan Manuel Santos, ancien président colombien et président du groupe des “Sages” (“The Elders”), réunissant plusieurs ex-personnalités internationales.Mais la plupart, même chez les militants, disent s’attendre à ce que la Chine continue d’accélérer, et sont réconfortés par la promotion des énergies renouvelables par le président Xi.”L’espoir est que la décarbonation réelle de l’économie chinoise ira sans doute plus vite que cet objectif sur le papier”, a commenté Yao Zhe, de Greenpeace en Asie.L’objectif doit être vu “comme un plancher et non un plafond”, commente l’un des meilleurs experts des émissions chinoises, Lauri Myllyvirta, du centre de réflexion CREA. Au rythme actuel de croissance des renouvelables, l’objectif 2035 sera largement dépassé, selon lui.”L’annonce est un signal clair que l’économie mondiale du futur marchera aux énergies propres”, a salué le patron de l’ONU Climat, Simon Stiell.Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait convié au sommet les pays prêts à présenter un nouvel engagement pour 2035, à moins de deux mois de la COP30 de Belem, au Brésil. Mais à part la Chine, les annonces capables de faire la différence ont manqué. Les nouvelles feuilles de route sont indispensables pour calculer la trajectoire actuelle du réchauffement pour la planète.Elles sont une obligation de l’accord de Paris de 2015: les pays membres, soit la quasi-totalité de la planète sauf une poignée, dont l’Iran, la Libye, le Yémen et bientôt les Etats-Unis, fixent librement leurs objectifs mais doivent les rehausser tous les cinq ans. “L’accord de Paris a fait la différence”, a défendu Antonio Guterres. “Depuis dix ans, les projections pour l’augmentation des températures mondiales sont passées de 4°C à moins de 3°C, si les feuilles de route actuelles sont pleinement mises en place.” Le climat actuel est réchauffé d’environ 1,4°C déjà par rapport au 19e siècle, et le monde vise 1,5°C.Parmi les quelque 120 pays invités au sommet de mercredi, beaucoup restent de grands producteurs ou consommateurs de pétrole et de charbon.La plupart des feuilles de route ont du retard, le plus spectaculaire étant celui de l’Union européenne.”Je vous l’assure: l’Europe maintiendra le cap de l’ambition climatique”, est venue défendre la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, qui n’a pu présenter que la fourchette non contraignante approuvée in extremis la semaine dernière entre les Vingt-Sept, soit une réduction des émissions de 66,25 à 72,5% d’ici 2035, par rapport à 1990.

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Chasse à l’alouette: le Conseil d’État désavoue encore le gouvernement

Le Conseil d’État, saisi au sujet de la chasse à l’alouette des champs, a désavoué mercredi une fois de plus le gouvernement, qui tentait de nouveau d’autoriser la méthode des filets dits “pantes”.Saisie par deux associations de défense des animaux, la plus haute juridiction administrative s’est appuyée sur la directive européenne “oiseaux” de 2009.Elle a suspendu l’exécution d’un arrêté ministériel pris fin août qui autorisait cette chasse, une tradition du Sud-Ouest, “dans les départements de la Gironde, des Landes, du Lot-et-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques du 1er octobre au 20 novembre”.L’arrêté affirmait que “l’objectif des chasses traditionnelles” est aussi “culturel”.Mais pour le Conseil d’État, “l’objectif de préserver l’utilisation d’un mode de chasse constituant une pratique traditionnelle” ne justifie pas une dérogation à la directive européenne transposée dans le Code de l’environnement.”La justice rappelle une nouvelle fois au gouvernement que la préservation de la biodiversité doit prévaloir sur un loisir mortifère, fût-il traditionnel”, a affirmé dans un communiqué le président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), Allain Bougrain-Dubourg.”Cette décision est un désaveu cinglant”, a-t-il ajouté.Depuis 2021, le Conseil d’État a dû se prononcer plusieurs fois sur des méthodes traditionnelles de chasses d’oiseaux que les associations de défense des animaux estiment illicites.Cette fois, le ministère de la Transition écologique estimait qu’un soin avait été accordé à la méthode des “pantes” pour ne capturer que “de petites quantités d’oiseaux” en respectant certaines règles.Pour la LPO et l’autre association requérante, One Voice, c’est encore trop. Ils y voyaient “une atteinte grave et immédiate à une espèce en déclin dont les effectifs en France ont chuté de près de 25% en vingt ans”.”La LPO dénonce depuis plusieurs années l’acharnement du gouvernement à réintroduire des pratiques de piégeage archaïques déjà jugées non conformes au droit européen”, a ajouté l’association.Pour le ministère, qui défendra son arrêté devant une juridiction chargée de trancher sur le fond, “la chasse au filet facilite le suivi des animaux réellement attrapés, en limitant le nombre d’individus blessés mais non prélevés, et ne perturbe pas le milieu naturel”.”Les arrêtés qui avaient été proposés ne concernaient pas les alouettes qui nichent en France mais les seules alouettes qui traversent notre pays à la faveur de migrations et dont l’état de conservation n’est pas problématique”, a-t-il ajouté, dans un communiqué transmis à l’AFP.La chasse au tir reste autorisée.

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En Alaska, les ours rempilent pour leur concours de poids lourds

Pour les Américains épuisés par le flot incessant d’actualités de 2025, la saison du divertissement est arrivée: la “Fat Bear Week”, où des centaines de milliers d’internautes élisent l’ours brun le plus gros d’Alaska, a débuté cette semaine.Lancée comme une blague en 2014 par le parc national de Katmai, qui souhaite sensibiliser le public à la protection des animaux, la compétition est désormais un rendez-vous annuel suivi dans le monde entier.Via une webcam plantée le long d’une rivière du parc, les internautes observent les ours se gaver de saumons – jusqu’à 45 kilos par jour – afin de se faire le plus gras possible pour hiberner.Sur la base de ces observations et de photos prises plus tôt dans la saison, ils élisent ensuite le glouton qui semble avoir pris le plus de poids, dans un tournoi où les ours s’affrontent en duel.L’an dernier, le concours a enregistré environ 1,2 million de votes venus d’une centaine de pays – contre quelques milliers en 2014.”Comme la masse corporelle d’un ours en fin d’été, l’anticipation pour le tournoi continue de croître”, s’est réjoui le parc de Katmai dans un communiqué.Lors de la précédente édition, la femelle “128 Grazer” était devenue la première maman ours à remporter le titre. Sera-t-elle capable de rempiler ?Le tournoi est l’occasion d’en apprendre un peu plus sur les ours bruns et leur incroyable métabolisme. Car l'”ursus arctos” ne conserve pas en permanence sa carrure de catcheur. Au printemps, il est famélique et sa silhouette semble plutôt taillée pour la Fashion week. Mais pendant l’été et l’automne, les ours du parc gagnent jusqu’à 50% de leur poids. Une prise de masse cruciale avant leur hibernation. Pendant cinq mois, les ours se terrent et ne se réveillent jamais, pas même pour boire ou rejeter quoi que ce soit. Grâce au gras accumulé, ils se nourrissent des protéines recyclées de leur propre urée, et conservent leur masse musculaire.

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Le président Xi dévoile un nouvel objectif climatique prudent pour la Chine

Le président Xi Jinping a révélé mercredi lui-même l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre de la Chine à l’horizon 2035, la première fois que le premier pollueur mondial s’engage sur une réduction chiffrée à moyen terme, contrastant avec le recul américain.Intervenant dans un message vidéo à un mini-sommet spécial de l’ONU à New York, Xi Jinping s’est engagé à ce que la Chine réduise ses émissions nettes de gaz à effet de serre de 7 à 10% d’ici 2035, par rapport à son pic qui pourrait intervenir dès cette année, “en faisant tous les efforts pour faire mieux”.C’est conforme à la tradition chinoise de se donner des objectifs très prudents. Le chiffre est en effet beaucoup moins ambitieux que ce que les experts estiment nécessaire pour freiner plus rapidement le réchauffement mondial, mais la déclaration démontre l’attachement de Pékin au multilatéralisme climatique. “Ses dirigeants ont choisi la prudence à un moment turbulent pour le monde”, a commenté pour l’AFP Li Shuo, expert de l’Asia Society Policy Institute. “Cette approche pragmatique reflète une longue tradition de choix politiques prévisibles”.L’Union européenne est en retard pour sa propre feuille de route, et les Etats-Unis, deuxième pollueur mondial, vont se retirer de l’accord de Paris qui charpente toute la diplomatie climatique actuelle et fêtera ses dix ans en décembre.”La transition verte et bas carbone est la tendance de notre époque”, a défendu le président chinois. “Bien que certains pays agissent contre elle, la communauté internationale doit maintenir le cap”.Les propos du dirigeant chinois, qui n’était pas nommément prévu au programme, contrastent avec ceux de Donald Trump, qui, la veille dans son discours à l’ONU, a ridiculisé la science climatique, déclarant: “C’est la plus grande arnaque jamais menée contre le monde”. Les prévisions climatiques viennent de “gens stupides qui ont fait dépenser des fortunes à leurs pays”, avait-il dit.- “Menace” -Quelque 120 dirigeants mondiaux sont annoncés à ce sommet climatique de mercredi pour une défense de la science et de la diplomatie climatique.”L’accord de Paris a fait la différence”, a défendu le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. “Depuis dix ans, les projections pour l’augmentation des températures mondiales sont passées de 4°C à moins de 3°C, si les feuilles de route actuelles sont pleinement mises en place.” Le climat actuel est réchauffé d’environ 1,4°C déjà par rapport au 19e siècle, et le monde vise 1,5°C, un seuil probablement atteint dans la décennie.La plupart des pays riches ont passé leur pic d’émissions depuis des décennies mais n’ont pas de plan crédible pour aller jusqu’à zéro dans 25 ans.Des dizaines de pays vulnérables sont au programme du sommet convoqué par M. Guterres, dont l’Etat antillais de Saint-Christophe-et-Niévès.Son Premier ministre, Terrance Michael Drew, a déclaré à l’AFP profiterait de la tribune pour montrer que le changement climatique est bien une réalité, répondant respectueusement à Donald Trump: les algues qui prolifèrent, les tempêtes qui arrivent plus tôt…”Tout cela est causé par un changement climatique accéléré, qui menace notre pilier économique le plus important: le tourisme”, a expliqué le dirigeant.- Européens “traînards” -Antonio Guterres n’a convié au sommet que les pays prêts à présenter un engagement pour 2035. C’est une obligation de l’accord de Paris de 2015: les pays membres, soit la quasi-totalité de la planète sauf une poignée, dont l’Iran, la Libye, le Yémen et bientôt les Etats-Unis, fixent librement leurs objectifs mais doivent les rehausser tous les cinq ans. L’Inde est l’autre grande absente du sommet, avec les Etats-Unis.Même parmi les invités, beaucoup restent de grands producteurs ou consommateurs de pétrole et de charbon, et les engagements s’annoncent peu ambitieux.La plupart des feuilles de route ont du retard, le plus spectaculaire étant celui de l’Union européenne, où France et Allemagne négocient des garanties financières pour la transition de leur industrie.”Il y a un défaut d’ambition de la part des pays qui sont traditionnellement des leaders, et qui deviennent des traînards sur le climat”, a déclaré Ilana Seid, diplomate des îles Palaos qui représente un groupe de petites îles.

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Le typhon Ragasa s’abat sur le sud de la Chine, après avoir fait 14 morts à Taïwan

Au moins 14 personnes sont mortes à Taïwan des suites de la rupture d’une digue provoquée par le passage du super-typhon Ragasa, dont les pluies torrentielles et les vents violents ont balayé mercredi le sud de Chine.Ragasa s’est abattu sur le sud de la Chine, dans le Guangdong, une région où vivent plus de 125 millions de personnes. Les journalistes de l’AFP présents dans la ville de Yangjiang ont vu des débris voler et des rafales arracher les publicités des bâtiments.”A certains endroits, l’eau est montée jusqu’au deuxième étage d’une maison et elle a atteint environ un étage dans le centre-ville, où l’eau est en train de se retirer”, a déclaré mardi à l’AFP Lee Lung-sheng, chef adjoint du service d’incendie du comté.Pendant plusieurs heures, les vents ont secoué les bâtiments et d’intenses précipitations se sont abattues dans cette ville qui compte plus de deux millions d’habitants.Quelques heures plus tôt, le typhon avait balayé Hong Kong, et le service météorologique de cette ville densément peuplée avait classé cette tempête comme la plus forte enregistrée cette année dans le nord-ouest du Pacifique.Les eaux de la digue du lac de Mataian ont déferlé sur des habitations à Hualien, dans l’est de l’île de Taïwan. Selon un bilan revu à la baisse, au moins 14 personnes sont mortes, ont annoncé les autorités de l’île qui tentent encore de recenser le nombre de personnes disparues.L’Agence nationale des incendies à Taïwan avait initialement évalué le nombre de personnes disparues à 152, avant de préciser avoir pu entrer en contact avec plus d’une centaine d’entre elles.Environ 1.200 personnes se préparaient à passer une deuxième nuit dans des abris après les inondations.”C’est notre deuxième nuit ici. Que ce soit confortable ou non… être en sécurité suffit. Peu importe où nous dormons”, a dit à l’AFP Kaniw Looh, un ancien de l’église locale âgé de 64 ans. Plus de 7.600 personnes ont été évacuées en raison du passage de Ragasa et les images diffusées par les pompiers montraient des rues inondées, des voitures à moitié submergées et des arbres déracinés. “C’était comme l’éruption d’un volcan…. Les eaux boueuses de la crue ont déferlé directement sur le premier étage de ma maison”, a raconté à l’AFP Hsu Cheng-hsiung, 55 ans, un responsable de quartier de Kuang Fu, à Taïwan.”Le temps est compté” pour les secours, a déclaré la ministre de l’Intérieur Liu Shyh-fang lors d’une conférence de presse.- 2,2 millions d’évacués en Chine -La tempête a touché terre le long de la côte de l’île de Hailing, près de la ville de Yangjiang, vers 17 heures (9 heures GMT), ont indiqué les météorologues chinois. Les autorités de Chine continentale ont ordonné la fermeture des entreprises et des écoles dans au moins dix villes du sud du pays, touchant des dizaines de millions de personnes.Près de 2,2 millions de personnes dans différentes villes du Guangdong avaient été évacuées mercredi à 16 heures, selon l’agence de presse officielle Xinhua.Les autorités chinoises ont alloué l’équivalent d’environ 49,2 millions de dollars pour soutenir les opérations de sauvetage et de secours dans les régions touchées par le typhon Ragasa, a déclaré Xinhua. A Hong Kong, où Ragasa a frappé dans la nuit et la matinée de mercredi, les services météorologiques hongkongais ont rétrogradé leur niveau d’alerte, placé à son maximum jusqu’ici.Les autorités de Hong Kong ont déclaré mercredi midi que 90 personnes avaient été soignées dans les hôpitaux publics pour des blessures liées au passage du typhon.- Ecoles fermées -Le service météorologique a indiqué qu’au moment où le typhon a touché terre, la vitesse maximale du vent près du centre de la tempête était de 145 kilomètres à l’heure.Un journaliste de l’AFP a vu des vagues de près de cinq mètres de hauteur s’abattre sur une promenade en bord de mer.Hong Kong avait pris les devants, fermant les établissements scolaires dès mardi et suspendant les vols jusqu’à jeudi matin. Les services de transport de surface sont également interrompus jusqu’à nouvel ordre.Les autorités ont demandé aux habitants des zones basses d’être particulièrement vigilants face aux risques d’inondations et ont ouvert 50 centres temporaires où 810 personnes se sont réfugiées. Des rafales d’au moins 206 km/h ont été relevées à Ngong Ping, sur les hauteurs de l’île de Lantau (ouest).Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.

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Typhon Ragasa : la rupture d’une digue fait au moins 14 morts à Taïwan (nouveau bilan)

Au moins 14 personnes sont mortes après la rupture d’une digue naturelle formée sur une rivière par un glissement de terrain dans l’est de Taïwan, ont annoncé mercredi les autorités de l’île.Le précédent bilan de 17 morts dans le comté de Hualien, à l’est de l’île où a eu lieu la catastrophe, a été revu à la baisse, en raison de décès comptés deux fois. Les autorités locales tentent toujours de confirmer le nombre de personnes portées disparues.”C’était comme l’éruption d’un volcan…. Les eaux boueuses de la crue ont déferlé directement sur le premier étage de ma maison”, a raconté à l’AFP Hsu Cheng-hsiung, 55 ans, un responsable de quartier de Kuang Fu.La rupture, qui s’est produite mardi alors que le super typhon Ragasa frappait l’île, a libéré les eaux d’un lac qui s’était formé dans la partie supérieure de la rivière Mataian, emportant un pont, inondant une ville voisine et piégeant des centaines de personnes.”Le temps est compté” pour les secours, a déclaré la ministre de l’Intérieur Liu Shyh-fang lors d’une conférence de presse.Elle a précisé que le gouvernement taïwanais allait continuer de surveiller le lac, même s’il est prévu que la pluie se calme dans la soirée.Le niveau de l’eau dans le lac a baissé de 75%, a annoncé l’agence semi-officielle Central News Agency, citant le gouvernement.Dans la commune de Kuang Fu, des journalistes de l’AFP ont traversé des rues recouvertes d’une épaisse boue grise après les inondations, constatant que des arbres tombés bloquaient le passage.Des voitures et scooters accidentés gisaient au bord de la route ou étaient empilés les uns sur les autres, et certains portails métalliques et toits de maisons étaient détruits, avec des meubles éparpillés dans les rues.Les habitants ont confié qu’il y avait trop de boue pour nettoyer par eux-mêmes et que davantage d’aide pour le nettoyage était attendue demain.”J’avais très peur… À environ 500 mètres devant moi, le ruisseau s’est soudainement transformé en inondation”, a déclaré Shih Hui-mei, une personne venue volontairement en aide à la communauté.”J’ai entendu la police crier dans la rue a l’aide d’un haut parleur: ‘L’eau arrive, courez!’,” a-t-elle déclaré à l’AFP depuis un abri de fortune.Le premier ministre Cho Jung-tai s’est rendu sur place mercredi, promettant de venir en aide aux sinistrés.Les autorités devront, selon le ministre, enquêter sur la raison pour laquelle “les ordres d’évacuation n’ont pas été exécutés dans la zone affectée”, ce qui a entraîné des pertes humaines.Taïwan fait régulièrement face à des typhons entre juillet et octobre.Le changement climatique augmente toutefois leur intensité, avec de fortes précipitations, des crues soudaines et de puissantes rafales de vent, selon les scientifiques.

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Le monde répond à Trump sur le climat, la Chine en tête

Les dirigeants de 120 pays défendront mercredi lors d’un mini-sommet à New York la poursuite de la lutte contre le dérèglement du climat, un jour après la charge de Donald Trump, même si beaucoup sont eux-mêmes encore loin de dépenser assez face à l’effort requis.”C’est la plus grande arnaque jamais menée contre le monde”, a déclaré le président américain mardi à l’ONU. Les prévisions climatiques viennent de “gens stupides qui ont fait dépenser des fortunes à leurs pays”.Mercredi, le Premier ministre chinois Li Qiang sera le premier dirigeant à la tribune pour offrir un contrepoint. Son pays, dont les usines, les centrales, les véhicules et autres activités rejettent près de 30% des gaz à effet de serre de l’humanité, est attendu sur un chiffre crucial: son engagement de réduction des émissions d’ici 2035. Jamais la Chine ne s’est engagée à un chiffre précis à court ou moyen terme. Elle s’est fixé la neutralité carbone d’ici 2060 et promettait jusqu’à présent d’atteindre un pic avant 2030, ce qu’elle semble en voie de réaliser avec cinq ans d’avance grâce à l’essor formidable du solaire et des voitures électriques. La plupart des pays riches ont passé leur pic depuis des décennies mais n’ont pas de plan crédible pour aller jusqu’à zéro dans 25 ans.Les discours s’enchaîneront à partir de 14H00 (18H00 GMT). Des dizaines de pays vulnérables sont au programme, dont l’Etat antillais de Saint-Christophe-et-Niévès.Son Premier ministre, Terrance Michael Drew, déclare à l’AFP qu’il profitera de la tribune pour montrer que le changement climatique est bien une réalité, répondant respectueusement à Donald Trump: les algues qui prolifèrent, les tempêtes qui arrivent plus tôt…”Tout cela est causé par un changement climatique accéléré, qui menace notre pilier économique le plus important: le tourisme”, explique le dirigeant.”Tous les regards sont tournés vers la Chine”, dit à l’AFP Li Shuo, expert au centre de réflexion Asia Society Policy Institute, bien renseigné à Pékin.Lui s’attend à un objectif de réduction conservateur, autour voire en dessous de -10% sur les dix prochaines années. Une trajectoire qui décevra par rapport à l’effort général requis, mais aura le mérite de démontrer l’attachement de Pékin au multilatéralisme climatique.- COP30 difficile -Le secrétaire général Antonio Guterres n’a convié au sommet que les pays prêts à présenter un engagement pour 2035. C’est une obligation de l’accord de Paris de 2015: les pays membres, soit la quasi-totalité de la planète sauf une poignée dont l’Iran, la Libye, le Yémen et bientôt les Etats-Unis, fixent librement leurs objectifs mais doivent les rehausser tous les cinq ans. L’Inde est l’autre grande absente du sommet, avec les Etats-Unis.Même parmi les invités, beaucoup restent de grands producteurs ou consommateurs de pétrole et de charbon, et les engagements s’annoncent peu ambitieux.La plupart des feuilles de route ont du retard, le plus spectaculaire étant celui de l’Union européenne, où France et Allemagne négocient des garanties financières pour la transition de leur industrie.”Il y a un défaut d’ambition de la part des pays qui sont traditionnellement des leaders, et qui deviennent des traînards sur le climat”, a déclaré Ilana Seid, diplomate des îles Palaos qui représente un groupe de petites îles.Ce qui renforce l’attente pour la feuille de route chinoise. Elle permettra de recalculer la trajectoire mondiale avant la conférence de l’ONU en novembre au Brésil (COP30), qui s’annonce difficile.”Les COP ne sont pas des événements isolés. Elles reflètent les tensions géopolitiques”, dit à l’AFP la directrice générale de la COP30, Ana Toni.

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Le typhon Ragasa s’abat sur le sud de la Chine, après avoir fait 17 morts à Taïwan

Au moins 17 personnes sont mortes à Taïwan des suites de la rupture d’une digue provoquée par le passage du super-typhon Ragasa, dont les pluies torrentielles et les vents violents balaient mercredi après-midi le sud de Chine.Le eaux de la digue du lac de Mataian ont déferlé sur des habitations à Hualien, dans l’est de l’île de Taïwan. Au moins 17 personnes sont mortes et 18 autres blessées, ont annoncé les autorités de l’île.”Dix-sept personnes restent portées disparues. Le temps est compté,” a déclaré la ministre de l’Intérieur Liu Shyh-fang lors d’une conférence de presse.L’Agence nationale des incendies à Taïwan avait initialement évalué le nombre de personnes disparues à 152, avant de préciser avoir pu entrer en contact avec plus d’une centaine d’entre elles.Le super typhon Ragasa s’est ensuite abattu sur le sud de la Chine, dans le Guangdong, une région où vivent plus de 125 millions de personnes. Les journalistes de l’AFP présents dans la ville de Yangjiang ont vu des débris voler et des rafales arracher les publicités des bâtiments.”Ragasa a touché terre le long de la côte de l’île de Hailing, dans la ville de Yangjiang, dans la province du Guangdong, vers 17H00″ (09H00 GMT), a déclaré l’agence nationale météorologique dans un communiqué publié sur le réseau social chinois Weibo.- Arbres déracinés -“A certains endroits, l’eau est montée jusqu’au deuxième étage d’une maison et elle a atteint environ un étage dans le centre-ville, où l’eau est en train de se retirer”, a déclaré mardi à l’AFP Lee Lung-sheng, chef adjoint du service d’incendie du comté.A Yangjiang, sur la trajectoire du typhon, des vents puissants ont arraché des enseignes de bâtiments, déraciné des arbres et détruit des clôtures, ont constaté des journalistes de l’AFP.Pendant plusieurs heures, les vents produits par Ragasa ont secoué les bâtiments et d’intenses précipitations se sont abattues dans cette ville qui compte plus de deux millions d’habitants.Des journalistes de l’AFP ont vu des camions de pompiers circuler dans des rues quasi-désertes, avec des rafales de vent qui ont arraché des branches et renversé des motos garées au bord de la route.A Hong Kong, où Ragasa a frappé dans la nuit et la matinée de mercredi, les services météorologiques hongkongais ont rétrogradé un peu plus tard dans la journée leur niveau d’alerte, placé à son maximum jusqu’ici.Une vidéo publiée sur les réseaux sociaux et authentifiée par l’AFP montre les portes vitrées d’un hôtel situé sur le littoral sud du territoire brisées par les vagues et l’eau envahir sa réception.L’accident n’a pas fait de blessés, selon un porte-parole de l’hôtel.Les autorités de Hong Kong ont déclaré mercredi midi que 90 personnes avaient été soignées pour des blessures subies pendant la période du typhon dans les hôpitaux publics.- Ecoles fermées -Les camions de pompiers ont sillonné des rues presque désertes, tandis que les vents renversaient les motos garées sur les trottoirs. Le service météorologique a indiqué qu’au moment où le typhon a touché terre, la vitesse maximale du vent près du centre de la tempête était de 145 kilomètres à l’heure.Un journaliste de l’AFP a vu des vagues de près de cinq mètres de hauteur s’abattre sur une promenade en bord de mer.Hong Kong avait pris les devants, fermant les établissements scolaires dès mardi et suspendant les vols jusqu’à jeudi matin. Les services de transport de surface sont également interrompus jusqu’à nouvel ordre.Les autorités ont demandé aux habitants des zones basses d’être particulièrement vigilants face aux risques d’inondations et ont ouvert 50 centres temporaires où 810 personnes se sont réfugiées. Des rafales d’au moins 206 km/h ont été relevées à Ngong Ping, sur les hauteurs de l’île de Lantau (ouest).La Bourse de la ville a modifié ses règles cette année afin de maintenir les marchés ouverts pendant les typhons, son opérateur ayant déclaré à Bloomberg News qu’il “surveillait de près” la situation.Selon les scientifiques, le changement climatique provoque des phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus intenses partout dans le monde.