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Liverpool stunned by Forest, Newcastle damage Man City title push

Troubled Liverpool’s woeful season hit a new low with a shocking 3-0 home defeat against Nottingham Forest, while Newcastle dented Manchester City’s Premier League title challenge as Harvey Barnes’ brace sealed a controversial 2-1 victory on Saturday.The spluttering champions fell behind in the 33rd minute when Murillo’s fierce strike punished their failure to deal with …

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Le gouvernement veut croire à un compromis malgré le rejet quasi unanime du budget

Le gouvernement de Sébastien Lecornu a affirmé samedi qu’un compromis reste possible au Parlement malgré le rejet à plate couture dans la nuit par l’Assemblée nationale du budget 2026, sans convaincre les oppositions qui envisagent de plus en plus clairement une loi spéciale pour maintenir le fonctionnement de l’Etat.”Nous n’en sommes qu’à la moitié du parcours parlementaire, et je reste convaincu qu’un compromis peut se construire”, a commenté le ministre de l’Economie Roland Lescure, rejetant la responsabilité de cet échec sur “l’extrême droite et l’extrême gauche” qui “ont voté ensemble des mesures inopérantes pour un budget insincère”.Fait inédit dans la Ve République, la quasi-totalité de l’Assemblée s’est opposée dans la nuit de vendredi à samedi au projet de budget de l’Etat, un vote sans surprise mais qui augure mal de son adoption avant la fin de l’année, dans les délais constitutionnels.Après 125 heures de débats parfois houleux sur la fiscalité du patrimoine, ou celle des grandes entreprises, 404 députés ont rejeté la partie “recettes” du texte (un pour, 84 abstentions), emportant ainsi l’ensemble du projet de loi, sans même étudier la partie “dépenses”.Les groupes de gauche et le RN ont voté contre, ceux du camp gouvernemental se sont divisés entre votes contre et abstentions. Seul à voter pour, le député du groupe centriste Liot Harold Huwart (Eure-et-Loir).L’Assemblée avait déjà rejeté en 2024 le budget de l’État, de manière inédite sous la Ve République. Mais c’est une première qu’il le soit avec une telle ampleur.Le camp gouvernemental a largement invoqué les mesures fiscales votées par les oppositions – “des horreurs économiques”, selon Paul Midy (Renaissance) – pour justifier son absence de soutien au texte de l’exécutif. Le PS, qui a accepté de ne pas censurer le Premier ministre en échange de la suspension de la réforme des retraites et d’un abandon du 49.3, espérait que les débats permettent d’arracher une mesure de justice fiscale, “taxe Zucman” ou succédané.Des propositions repoussées. Un cocktail d’autres taxes a cependant été approuvé, sur la fortune improductive, les grandes entreprises, les multinationales ou les géants du numérique.- “Le compte n’y est pas” -Mais “le compte n’y est pas”, a lancé Boris Vallaud (PS), estimant les “recettes” insuffisantes pour “effacer” des économies irritantes sur les politiques publiques. Le PS continuera toutefois à “chercher le compromis”, a promis le socialiste, dont le groupe avait permis l’adoption de la partie recettes du budget de la sécurité sociale contenant, il est vrai, la suspension de la réforme de 2023 sur les retraites.Sans surprise, l’attitude des socialistes a été fustigée par le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon. “Incohérents et bordélisateurs, même la macronie et les socialistes n’ont pas défendu leur œuvre”, a-t-il dit. Pour sa part, Marine Le Pen a estimé que le vote des députés “ne peut avoir qu’une conclusion : la démission du gouvernement et la dissolution afin que le peuple se choisisse une majorité d’alternance”.Les deux textes budgétaires – sécurité sociale et Etat – ont devant eux un parcours d’obstacles qui rend leur adoption plus qu’hypothétique. Le premier a commencé d’être examiné au Sénat, le second suivra dans la semaine.Le rapporteur général du budget Philippe Juvin (LR) suggère au gouvernement de recourir finalement à l’article 49.3 de la Constitution, pour faire passer un budget avant le 31 décembre. Mais Sébastien Lecornu s’est engagé à ne pas l’utiliser, et une telle manoeuvre serait politiquement difficile.Pour beaucoup, le gouvernement n’échappera pas à une “loi spéciale”, sorte de reconduction du budget 2025 qui permettrait de percevoir les impôts existants, de faire fonctionner l’Etat avant de reprendre les débats parlementaires en début d’année.C’est l’hypothèse la “plus probable”, a estimé samedi matin sur France 2 Eric Coquerel, président de la commission des finances de l’Assemblée nationale.”Il vaut mieux une loi spéciale plutôt qu’un budget qui continuera à déclasser la France et à appauvrir les Français”, a asséné de son côté le président des Républicains (LR) Bruno Retailleau dans le Parisien.A ce stade, le gouvernement écarte le scénario des ordonnances, ces textes qui permettent à l’exécutif d’imposer un budget sans passer par le Parlement.sl-are-sac-hr/dch   

“Il faut que ça s’arrête”: à Marseille une foule compacte face au narcobanditisme

Une foule de Marseillais, soutenus par une kyrielle de politiques, a rendu un hommage poignant à Mehdi Kessaci samedi, sa famille appelant à “prendre la mesure” de “ce monstre” du narcotrafic “qui s’est infiltré partout” et leur a enlevé un 2e fils.Son frère Amine Kessaci, militant anti-drogue et écologiste désormais placé sous protection policière, est arrivé avec sa mère sous les applaudissements des plus de 6.200 personnes réunies. Elle avait déjà perdu Brahim, dans un narchomicide en 2020.”Assassins, vous m’avez déjà tuée. Mais vous ne tuerez jamais mon amour”, a lancé Ouassila Benhamdi, tout en blanc, avec la photo de Mehdi sur son tee-shit. “On parle de vous comme des bêtes sauvages, sans coeur” mais “vous avez pensé à vos mères? Sont-elles fières de vous?”S’adressant au gouvernement, elle a demandé “de prendre la mesure de tout ce qui se passe” car “il faut que ça s’arrête”. Brisée par l’émotion, c’est l’ex-secrétaire d’Etat et proche du couple Macron, Sabrina Agresti-Roubache, qui a repris sa feuille pour finir son texte à sa place.”Nous parlons parce que nous savons que le silence tue. Chacun des reculs des institutions a favorisé l’avancée du narcotrafic”, a expliqué Amine, 22 ans, juste avant elle, dans une allocution enregistrée et diffusée à la foule.”Nous avons besoin de justice sociale, d’engagement de l’État et des collectivités, de soutien aux associations qui font le boulot” face à “un monstre qui s’est infiltré partout”, a-t-il poursuivi.Le reste de cet hommage s’est déroulé dans un silence seulement interrompu par les cris des mouettes ou des “Justice pour Mehdi”. Une dame avait accroché à sa doudoune un coeur qui pleure. Beaucoup portaient des tee-shirts blancs distribués par les organisateurs.- “on a peur mais on vient” -“La peur ne peut pas nous gagner”: “nous devons leur résister et les combattre, mener une guerre face à ceux qui tuent pour de l’argent”, a martelé le maire de Marseille (divers gauche) Benoît Payan, conscient que cet assassinat visait peut-être aussi à “faire peur” aux magistrats, aux policiers, aux journalistes ou aux élus.”On a besoin d’être soudés, mobilisés”, a-t-il plaidé, refusant que l’on parle de Marseille comme d’une “narcoville”.”On a peur mais on vient il le faut, c’est pour nous cette mobilisation”, lance Aïcha, 20 ans, qui vit à Frais-Vallon, la cité où a grandi la famille Kessaci.Une impressionnante foule d’élus, souvent vêtus de blanc et portant, comme l’a demandé la famille, leur écharpe tricolore avait fait le déplacement. Beaucoup ont déposé des fleurs blanches à l’endroit même où le jeune Mehdi, 20 ans, qui voulait devenir policier, a été assassiné par deux hommes à moto, toujours en fuite, le 13 novembre.Marine Tondelier, cheffe des Ecologistes, le parti d’Amine Kessaci, le patron du parti socialiste, Olivier Faure, les députés François Ruffin (Debout!), Manuel Bompard (LFI) ou Sébastien Delogu (LFI), également candidats aux municipales marseillaises, étaient présents.La porte-parole du gouvernement Maud Brégeon, comme d’autres, a été bloquée à Paris après l’annulation de son vol. Le député RN Franck Allisio, candidat à la mairie de Marseille, était lui parmi la foule.Alors que souvent les narchomicides s’affichent à la Une des journaux dans une sorte d’indifférence à Marseille, cet assassinat a tétanisé la 2e ville de France tant ici la violence a franchi un nouveau cap.Les enquêteurs envisagent la piste du crime d’avertissement, adressé à Amine qui s’est lancé dans le militantisme, après la mort d’un premier frère en 2020, tombé dans le trafic de drogue.Signe du symbole qu’il est en train de devenir, l’ex-sénateur socialiste Jérôme Durain, un des initiateurs de la loi contre le narcotrafic, a demandé à Emmanuel Macron de décorer Amine Kessaci de la Légion d’honneur.”Je ne cherche aucun honneur. Je cherche la justice pour mon frère Mehdi” et “ce sont les mamans des quartiers qui méritent une décoration”, a répondu Amine. – Marseille “mérite mieux” -“Marseille c’est pas ça. C’est une ville qui mérite mieux”, explique Anis Chelbi, 50 ans. “On a des enfants et c’est pour eux aussi qu’on est là”, renchérit-il, réclamant “de vraies solutions à ce fléau” du narcotrafic.D’autres rassemblements se sont tenus en France comme à Rennes où 250 personnes étaient mobilisées, contre quelques dizaines seulement à Clermont-Ferrand.”Nous sommes ici en signe de solidarité avec Marseille, pour Mehdi Kessaci et contre le narcotrafic”, glisse Maryme Biffaud, 68 ans.”C’est important mais je m’étonne qu’il y ait si peu de monde. Il faut montrer qu’on n’a pas peur, plus on est nombreux plus on est forts”.tgg-we-jp-rl-cca/san/swi

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Amazonie, le monde adopte un accord a minima sur la coopération pour le climat

Près de 200 pays réunis en Amazonie brésilienne ont adopté samedi à la COP30 un modeste consensus sur l’action climatique, sans plan de sortie des énergies fossiles, un résultat décevant pour l’Europe mais jugé prévisible dans une année bouleversée par les rivalités géopolitiques.”La science a prévalu, le multilatéralisme à gagné”, a déclaré avant même l’adoption le président brésilien Lula depuis Johannesburg.Le président brésilien de la conférence André Correa do Lago a fait adopter le texte par consensus lors de la séance de clôture, au lendemain de la fin prévue du sommet.La décision célèbre l’accord de Paris et la coopération climatique. Mais il n’appelle à accélérer l’action que de façon “volontaire”, et ne fait qu’une référence indirecte à la sortie des énergies fossiles, en rappelant le consensus de la COP28 à Dubaï, et sans écrire les mots explicitement. Ce qui est loin du plan un temps réclamé par plus de 80 pays européens, latino-américains ou insulaires.”Nous devons le soutenir car, au moins, il nous emmène dans la bonne direction”, a déclaré auparavant le commissaire européen au climat Wopke Hoesktra après une nuit de négociations et une réunion de coordination avec les Vingt-Sept. “Nous n’allons pas cacher que nous aurions préféré davantage, et plus d’ambition sur tout”.La ministre française Monique Barbut a ajouté que les Européens avaient préféré accepter ce texte en raison du “procès qui était fait aux Européens, qui était de dire qu’une des raisons pour lesquelles on s’opposait à ce texte, c’était parce qu’on ne voulait pas payer de l’argent pour les pays les plus pauvres.”Le chef de la délégation chinoise, Li Gao, a salué un “succès dans une situation très difficile”.En 2023, les pays s’étaient engagés à “opérer une transition juste, ordonnée et équitable vers une sortie des combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques”, pour la première fois dans l’histoire des conférences sur le climat de l’ONU. Depuis, les pays qui produisent ou dépendent des énergies fossiles repoussent toutes les tentatives de répéter ce signal dans le cadre multilatéral.L’analyste Li Shuo, de l’Asia Society à Washington, voit dans ce résultat un nouveau “point d’inflexion dans la politique climatique mondiale”. “Alors que l’ambition climatique nationale ralentit, les négociations internationales sont désormais limitées par une volonté politique en déclin. Lorsque les États-Unis se retirent, les autres acteurs deviennent prudents et indécis”, déclare-t-il à Belem.La combustion du pétrole, du gaz et du charbon sont largement responsables du réchauffement planétaire.Des pays comme la Russie, l’Arabie saoudite ou l’Inde ont été désignés par la France comme menant le camp du refus, mais ils ne sont pas seuls.Une partie du monde en développement n’avait pas comme priorité la bataille contre les fossiles en arrivant au Brésil il y a deux semaines. Pour eux, les financements sont plus urgents, et la COP30 leur livre un petit gain.Le texte de compromis prévoit un triplement de l’aide financière pour l’adaptation des pays en développement à l’horizon 2035, par rapport à l’objectif actuel de 40 milliards par an.Ces pays expliquent que de nombreuses économies, pauvres ou émergentes, n’ont pas les moyens de passer aux énergies renouvelables demain, ou tout simplement d’adapter leurs villes ou leurs agricultures à un climat déréglé. Ils réclament des pays les plus riches des engagements financiers supplémentaires pour aider les nations qui le sont moins.Mais est-ce assez?”Pas vraiment. Mais les négociations intergouvernementales travaillent sur le plus petit dénominateur commun. Mais notre combat continue”, dit à l’AFP un négociateur du Bangladesh.- Européens isolés -L’accord prévoit d’instituer un “dialogue” sur le commerce mondial, une première dans les négociations climatiques. La Chine, qui mène la fronde des pays émergents contre les taxes carbone aux frontières, en avait fait sa priorité.La présidence brésilienne aura jusqu’au bout refusé d’inclure dans son texte la création d’une “feuille de route” sur la sortie des énergies fossiles, pourtant prônée par le président brésilien Lula lui-même sur place.L’UE avait brandi vendredi la perspective de partir de Belem “sans accord”. Cela aurait signé un échec retentissant pour l’hôte, le Brésil, et pour une conférence organisée dans l’une des régions emblématiques des questions environnementales posées à la planète, l’Amazonie.Mais les Européens se seraient retrouvés “isolés”, selon le membre d’une délégation d’un des 27.Ces derniers n’ont pas voulu apparaître comme responsables d’une catastrophe diplomatique au moment où ils cherchent à maintenir en vie le régime climatique mondial.”Ceux qui doutent que la coopération soit la meilleure chose à faire pour le climat seront absolument ravis de voir qu’on n’arrive pas à nous mettre d’accord”, avait prévenu le président de la COP30, le diplomate brésilien André Corrêa do Lago.Les pays doivent maintenant adopter lors d’une séance de clôture ce texte.

Narcotrafic: “Il faut que ça s’arrête” lance la mère de Mehdi Kessaci

“Il faut que ça s’arrête”, a lancé samedi à Marseille Ouassila Benhamdi, doublement endeuillée par les assassinats de ses fils, Mehdi Kessaci et Brahim, déjà tué dans un narchomicide il y a cinq ans.”Mon coeur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle”, a lancé cette femme toute vêtue de blanc, devant plus de 6.200 personnes rassemblées pour rendre hommage à Mehdi, tué le 13 novembre.”Je demande au gouvernement de prendre la mesure de tout ce qui se passe”, a-t-elle dit, arborant une photo de Mehdi sur son tee-shirt.”Il faut que ça s’arrête, pour toutes les familles frappées par ce fléau”, a-t-elle poursuivi.Elle s’exprimait peu après son arrivée au rassemblement, sur un rond-point de Marseille où son fils Mehdi, 20 ans, a été assassiné par deux hommes en moto. Elle était accompagnée de ses proches et notamment de l’un de ses autres enfants Amine, militant écologiste et anti-drogue de 22 ans.Placé depuis plusieurs mois sous protection policière, sa présence au rassemblement n’avait pas été confirmée jusqu’aux derniers instants.”Je demande la justice pour Mehdi. Je demande la justice pour Brahim, mon autre frère assassiné. Je demande la justice pour toutes les victimes. Je demande la sécurité pour ma famille”, a lancé Amine.En décembre 2020, Brahim avait été tué dans un triple homicide. Son corps avait été retrouvé calciné dans une voiture.Et alors que l’ex-sénateur socialiste Jérôme Durain –un des initiateurs de la loi contre le narcotrafic– a demandé qu’il soit décoré de la Légion d’honneur, Amine Kessaci a dit que sa “poitrine (était) trop lourde de douleur pour recevoir une quelconque décoration”.”Je ne cherche aucun honneur”, a-t-il dit. “Ce sont les mamans des quartiers qui méritent une décoration pour leur courage, leur dignité, leur combat de chaque jour.”Ces derniers jours le militant a enchaîné les interventions médiatiques, exprimant son sentiment de “culpabilité” vis-à-vis de la mort de Mehdi, appelant à plus d’action face au narcotrafic.”Depuis des années nous alertons, nous parlons parce que nous savons que le silence tue. Chacun des reculs des institutions a favorisé l’avancée du narcotrafic”, a-t-il dit samedi.”Bien sûr, nous avons besoin de policiers et de sécurité. Bien sûr, il faut renforcer les moyens de la lutte contre le narcotrafic. Mais nous avons besoin de justice sociale, d’engagement de l’État et des collectivités, de soutien aux associations qui font le boulot tous les jours avec très peu de moyens.”

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L’Ile-de-France et une partie du Massif central en vigilance neige-verglas

Les huit départements d’Ile-de-France et une partie du Massif central seront en vigilance orange neige/verglas dans la nuit de samedi à dimanche, le ministre des Transports appelant à “la prudence” en particulier sur les routes.Météo France s’attend à des chutes de neige dans la soirée sur l’ensemble de la région Ile-de-France, pour ce premier épisode de froid de la saison. La vigilance orange s’applique à partir de 20H00 jusqu’à dimanche matin, 08H00.L’organisme de prévisions météorologiques a également placé six autres départements en vigilance orange neige/ verglas à partir de 03H00 dimanche: Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Haute-Vienne et Puy-de-Dôme.”A partir du milieu de nuit de samedi à dimanche et jusqu’en fin de nuit, des pluies verglaçantes, en faibles quantités, sont prévues sur une partie du Massif central. Elles pourront y rendre les sols particulièrement glissants”, prévient Météo France.”Une perturbation pluvieuse rentre par la Bretagne”, qui “va progresser lentement vers l’est et (…) abordera une large bande centrale du pays”: “au contact de l’air plus froid, les précipitations se feront sous forme de neige ou localement de pluies verglaçantes”.”La tenue au sol est attendue avec 5 à 7 cm sur la moitié ouest de la région parisienne et 2 à 5 cm sur la moitié est. Pour Paris et la Petite-Couronne, 1 à 2 cm de neige au sol sont attendus,” selon le site de l’organisme, qui précise que la neige devrait “fondre à partir de la mi-journée à la faveur d’un net redoux”.”Les premiers épisodes quelquefois ne sont pas pris suffisamment au sérieux et il y a des difficultés suite à un manque de prudence. Nous avons donc voulu intervenir en amont pour informer” le public, a dit samedi le ministre, Philippe Tabarot, depuis le centre de crise réunissant les services de Météo France, des Infrastructures, de l’Aviation civile, des Routes, la Préfecture de police et les opérateurs de transport.”La question principale, c’est la question des routes”, a-t-il dit à la presse. “Les personnes ont compris que si leurs déplacements n’étaient pas indispensables, il valait mieux les reporter. Et pour celles qui sont dans l’obligation de se déplacer aujourd’hui, notamment à partir de 20h00 et jusqu’à demain 08h00, on leur demande de s’informer sur la situation du réseau, de s’équiper et d’équiper leur véhicule. Et puis bien sûr la prudence est le message principal que je souhaite faire passer”.La vitesse autorisée sur toute l’Ile-de-France sera réduite de 20 km/h pour tous les véhicules, et les dépassements interdits sur les grands axes pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes et véhicules de transport de personnes, a décidé la préfecture de police.En revanche, selon le ministre, “les trains ne seront pas particulièrement impactés, et les réseaux urbains et interurbains (…) sont opérés actuellement”. Du côté des aéroports, où les conditions affectent la visibilité, “il y a environ une heure de retard sur les vols de Roissy, ça risque d’être le cas également demain (dimanche), ce sont des épisodes qui arrivent malheureusement bien souvent tout au long de l’année”.Selon M. Tabarot, 7.500 agents des Routes seront mobilisés ce weekend sur toute la France.bur-alh-cho-cca/abl

L’Ile-de-France et une partie du Massif central en vigilance neige-verglas

Les huit départements d’Ile-de-France et une partie du Massif central seront en vigilance orange neige/verglas dans la nuit de samedi à dimanche, le ministre des Transports appelant à “la prudence” en particulier sur les routes.Météo France s’attend à des chutes de neige dans la soirée sur l’ensemble de la région Ile-de-France, pour ce premier épisode de froid de la saison. La vigilance orange s’applique à partir de 20H00 jusqu’à dimanche matin, 08H00.L’organisme de prévisions météorologiques a également placé six autres départements en vigilance orange neige/ verglas à partir de 03H00 dimanche: Aveyron, Cantal, Corrèze, Creuse, Haute-Vienne et Puy-de-Dôme.”A partir du milieu de nuit de samedi à dimanche et jusqu’en fin de nuit, des pluies verglaçantes, en faibles quantités, sont prévues sur une partie du Massif central. Elles pourront y rendre les sols particulièrement glissants”, prévient Météo France.”Une perturbation pluvieuse rentre par la Bretagne”, qui “va progresser lentement vers l’est et (…) abordera une large bande centrale du pays”: “au contact de l’air plus froid, les précipitations se feront sous forme de neige ou localement de pluies verglaçantes”.”La tenue au sol est attendue avec 5 à 7 cm sur la moitié ouest de la région parisienne et 2 à 5 cm sur la moitié est. Pour Paris et la Petite-Couronne, 1 à 2 cm de neige au sol sont attendus,” selon le site de l’organisme, qui précise que la neige devrait “fondre à partir de la mi-journée à la faveur d’un net redoux”.”Les premiers épisodes quelquefois ne sont pas pris suffisamment au sérieux et il y a des difficultés suite à un manque de prudence. Nous avons donc voulu intervenir en amont pour informer” le public, a dit samedi le ministre, Philippe Tabarot, depuis le centre de crise réunissant les services de Météo France, des Infrastructures, de l’Aviation civile, des Routes, la Préfecture de police et les opérateurs de transport.”La question principale, c’est la question des routes”, a-t-il dit à la presse. “Les personnes ont compris que si leurs déplacements n’étaient pas indispensables, il valait mieux les reporter. Et pour celles qui sont dans l’obligation de se déplacer aujourd’hui, notamment à partir de 20h00 et jusqu’à demain 08h00, on leur demande de s’informer sur la situation du réseau, de s’équiper et d’équiper leur véhicule. Et puis bien sûr la prudence est le message principal que je souhaite faire passer”.La vitesse autorisée sur toute l’Ile-de-France sera réduite de 20 km/h pour tous les véhicules, et les dépassements interdits sur les grands axes pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes et véhicules de transport de personnes, a décidé la préfecture de police.En revanche, selon le ministre, “les trains ne seront pas particulièrement impactés, et les réseaux urbains et interurbains (…) sont opérés actuellement”. Du côté des aéroports, où les conditions affectent la visibilité, “il y a environ une heure de retard sur les vols de Roissy, ça risque d’être le cas également demain (dimanche), ce sont des épisodes qui arrivent malheureusement bien souvent tout au long de l’année”.Selon M. Tabarot, 7.500 agents des Routes seront mobilisés ce weekend sur toute la France.bur-alh-cho-cca/abl