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Malik, vendangeur à cheval sur les pentes du vignoble alsacien

Sur les coteaux bucoliques du vignoble alsacien, Malik Oudni entame la vendange de ses grappes, comme la plupart des vignerons locaux, à un détail près: pas de tracteur mais un cheval et une charrue.Propriétaire d’un hectare et demi de vignes, dont un tiers de grands crus, cet autodidacte de 33 ans se flatte de fournir des restaurants étoilés avec ses vins naturels (bio et sans intrants ajoutés), issus de raisins écrasés au pressoir manuel, à l’ancienne.Originaire d’un petit bourg au sud de Colmar, Malik Oudni a “toujours été attiré par le monde agricole”. Employé jeune dans une porcherie, il s’est d’abord passionné pour les chevaux, époque à laquelle il fait l’acquisition de ses deux bêtes de trait à la belle robe marron, Vizir et Atalante, respectivement 16 et 14 ans en ce début septembre.De fil en aiguille, il en vient à proposer ses services et ceux de ses chevaux aux viticulteurs locaux. Les caractéristiques des terrains, souvent en pente et bordés de chemins étroits, rendent sa méthode à l’ancienne bien plus efficace que les tracteurs. “Cela leur prenait trois jours, moi en trois heures c’était torché”, dit-il comme une évidence.A Ammerschwihr, village viticole au pied des Vosges où il possède désormais quelques parcelles, “c’est un peu les vendanges de l’extrême!”, rigole-t-il.Mais la quête de ces terrains a duré: il a mis cinq ans à faire l’acquisition des premières parcelles. “S’appeler Malik, en Alsace, c’est pas le plus simple pour choper des vignes, et si tu n’es pas fils de vigneron, encore moins”. Mais la persévérance a payé. “Ils ont vu que je n’étais pas qu’un punk à cheval”.Le plus sérieusement du monde, il raconte avoir appris à produire du vin en regardant des vidéos de “C’est pas sorcier avec Jamy et Fred”. “Il faut regarder la vigne, comprendre les sols, avoir le feeling”, ajoute-t-il.Il parvient à vivre de son activité grâce à ses dépenses minimales: la charrue et les pressoirs “achetés sur Leboncoin”, et la petite ferme où il vit à Colmar avec sa compagne, baptisée “La ferme sans nom”.Une année sans aléa lui permet de produire 7.000 à 8.000 bouteilles de riesling ou pinot gris, qu’il vend principalement en France et dans les pays voisins, par conviction écologique. “Cela me paraissait complètement aberrant de faire du bio, de la traction animale, et après d’envoyer des palettes de bouteilles en avion ou en cargo à l’autre bout du monde.”

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Malik, vendangeur à cheval sur les pentes du vignoble alsacien

Sur les coteaux bucoliques du vignoble alsacien, Malik Oudni entame la vendange de ses grappes, comme la plupart des vignerons locaux, à un détail près: pas de tracteur mais un cheval et une charrue.Propriétaire d’un hectare et demi de vignes, dont un tiers de grands crus, cet autodidacte de 33 ans se flatte de fournir des restaurants étoilés avec ses vins naturels (bio et sans intrants ajoutés), issus de raisins écrasés au pressoir manuel, à l’ancienne.Originaire d’un petit bourg au sud de Colmar, Malik Oudni a “toujours été attiré par le monde agricole”. Employé jeune dans une porcherie, il s’est d’abord passionné pour les chevaux, époque à laquelle il fait l’acquisition de ses deux bêtes de trait à la belle robe marron, Vizir et Atalante, respectivement 16 et 14 ans en ce début septembre.De fil en aiguille, il en vient à proposer ses services et ceux de ses chevaux aux viticulteurs locaux. Les caractéristiques des terrains, souvent en pente et bordés de chemins étroits, rendent sa méthode à l’ancienne bien plus efficace que les tracteurs. “Cela leur prenait trois jours, moi en trois heures c’était torché”, dit-il comme une évidence.A Ammerschwihr, village viticole au pied des Vosges où il possède désormais quelques parcelles, “c’est un peu les vendanges de l’extrême!”, rigole-t-il.Mais la quête de ces terrains a duré: il a mis cinq ans à faire l’acquisition des premières parcelles. “S’appeler Malik, en Alsace, c’est pas le plus simple pour choper des vignes, et si tu n’es pas fils de vigneron, encore moins”. Mais la persévérance a payé. “Ils ont vu que je n’étais pas qu’un punk à cheval”.Le plus sérieusement du monde, il raconte avoir appris à produire du vin en regardant des vidéos de “C’est pas sorcier avec Jamy et Fred”. “Il faut regarder la vigne, comprendre les sols, avoir le feeling”, ajoute-t-il.Il parvient à vivre de son activité grâce à ses dépenses minimales: la charrue et les pressoirs “achetés sur Leboncoin”, et la petite ferme où il vit à Colmar avec sa compagne, baptisée “La ferme sans nom”.Une année sans aléa lui permet de produire 7.000 à 8.000 bouteilles de riesling ou pinot gris, qu’il vend principalement en France et dans les pays voisins, par conviction écologique. “Cela me paraissait complètement aberrant de faire du bio, de la traction animale, et après d’envoyer des palettes de bouteilles en avion ou en cargo à l’autre bout du monde.”

A Papeete, des milliers de manifestants marchent contre la méthamphétamine, un “fléau” en Polynésie

Quelque 6.500 personnes, selon les forces de l’ordre, se sont rassemblées samedi dans les rues de Papeete pour une marche contre la méthamphétamine dont la consommation “gangrène” la Polynésie française depuis deux décennies.Initiée par la Fédération citoyenne polynésienne de lutte contre les drogues et la toxicomanie, la manifestation a réuni diverses associations et confessions religieuses, des anonymes et quelques élus, a constaté un correspondant de l’AFP. “On souhaite que la population prenne conscience de l’ampleur de ce fléau et alerter les autorités. Le problème de l’+ice+ (nom donné à la méthamphétamine en Polynésie, NDLR) a plus de 20 ans. A l’époque, on n’a rien fait et, aujourd’hui, on voit le résultat sur le terrain”, a déclaré à l’AFP la présidente de la Fédération, Kathy Gaudot.Selon la police, 6.500 personnes étaient rassemblées à Papeete, auxquelles il faut ajouter un millier de manifestants dans les différentes autres îles polynésiennes.Très addictive, cette drogue est réputée pour stimuler la concentration, retarder le sommeil ou renforcer les performances sexuelles mais elle a des effets destructeurs sur le corps et la santé mentale.Charles Renvoyé, membre actif de la Fédération et ancien consommateur, a dit être “appelé tous les jours” par des familles confrontées à l’addiction d’un proche.”Ce matin, je suis encore allé voir une personne qui a arrêté il y a trois semaines. Elle est en pleine descente et elle explose. On parle de ceux qui sont addicts, mais on oublie les familles qui souffrent (…) Notre belle Polynésie est gangrénée”, a-t-il déploré.”On dit même qu’il neige à Tahiti tellement il y en a !”, a abondé Kathy Gaudot, qui souhaite que les autorités, au niveau local comme national, mènent des “actions concrètes” pour endiguer le phénomène.Elle a notamment appelé de ses vœux des moyens supplémentaires “pour la surveillance maritime” et le “service des douanes”, mais aussi des réponses médicales. “Un centre de désintoxication est une véritable priorité aujourd’hui. La situation est dramatique. Toutes les classes sociales sont concernées, même les personnes bien insérées”, a-t-elle indiqué.Selon la responsable, la Polynésie compterait quelque “30.000 consommateurs” pour une population d’environ 280.000 habitants. “De ce que l’on voit sur le terrain, on est même au-delà”, a-t-elle estimé.La procureure de la République à Papeete, Solène Belaouar, a toutefois dit à l’AFP ne disposer “d’aucun indicateur” lui permettant de confirmer ce chiffre. “Mais la consommation d’+ice+ figure en toile de fond de nombre d’affaires pénales”, a-t-elle souligné.Depuis le début de l’année, 265 kilos de méthamphétamine ont été saisis sur le territoire, selon la magistrate, dont 181 à bord d’un voilier intercepté dans l’archipel des îles Marquises en juillet. La drogue n’était cependant pas destinée au marché polynésien.

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L’Australie veut multiplier les zones refuges pour sauver les koalas

L’Etat le plus peuplé d’Australie a annoncé dimanche interdire l’exploitation forestière sur de vastes zones de la côte est pour créer des refuges pour les koalas et tenter d’enrayer le déclin de cette espèce emblématique du pays, désormais menacée d’extinction.Cette mesure du gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud, effective dès lundi, concerne 176.000 hectares au total, soit 15 fois la superficie de Paris intra-muros. Elle affecte directement six scieries qui emploient environ 300 personnes.Ces zones seront comprises dans une nouvelle réserve naturelle, le Great Koala National Park, dont la création avait déjà été révélée il y a deux ans mais de manière bien moins ambitieuse avec une surface protégée 20 fois inférieure.”Les koalas sont en danger d’extinction à l’état sauvage en Nouvelle-Galles du Sud, c’est impensable”, a justifié le Premier ministre de l’Etat, Chris Minns, dans un communiqué.”Le Great Koala National Park vise à inverser la tendance”, a-t-il ajouté, assurant que les professionnels affectés seraient soutenus par les autorités.Symboles dans le monde entier de l’écosystème unique de l’Australie, les koalas, qu’on ne trouve que dans ce pays, voient leur population décimée par les feux de brousse dévastateurs de ces dernières années ainsi que par la déforestation et les maladies.En 2022, le gouvernement a officiellement classé ces marsupiaux comme étant “en danger” – le plus haut niveau de protection – sur une grande partie de la côte orientale de l’Australie.En Nouvelle-Galles du Sud, où se trouve la ville de Sydney, autorités et scientifiques craignent que l’espèce ne s’éteigne en 2050 si rien n’est fait pour enrayer leur déclin.- Refuge climatique -Avec l’annonce de dimanche, le nouveau parc national pourra servir de refuge à plus de 12.000 koalas et 36.000 grands phalangers volants (des marsupiaux qui vivent la nuit et planent d’arbre en arbre), ainsi qu’à des représentants de plus de 100 espèces menacées, selon les autorités.Le programme national de suivi des koalas estime leur nombre actuel entre 95.000 et 238.000 en Nouvelle-Galles du Sud, dans le Territoire de la capitale australienne et dans le Queensland qui constituent la côte orientale australienne.Outre la préservation des marsupiaux, la nouvelle réserve “permettra de sauvegarder des bassins hydrographiques essentiels (…), de protéger les sites sacrés des peuples autochtones et d’ouvrir d’énormes opportunités économiques pour le tourisme vert régional”, a insisté Gary Dunnett, directeur de l’association des parcs nationaux de Nouvelle-Galles du Sud.L’exécutif de l’Etat a annoncé presque doubler, à environ 80 millions d’euros, le financement de ce projet dont la création finale doit être validée par le gouvernement fédéral dans le cadre de ses politiques environnementales.Combinée avec les parc nationaux voisins, cette réserve qui ne sera pas d’un seul tenant formera un ensemble protégé de 476.000 hectares, à environ 350 km au nord de Sydney.L’organisation de défense de la nature WWF s’est félicitée d’un projet susceptible de mettre fin à la “tragédie” que représente le déclin de la population de koalas, divisée par deux entre 2000 et 2020 en Nouvelle-Galles du Sud.Les forêts de la région, a souligné le directeur de sa branche australienne Dermot O’Gorman, sont constituées d’eucalyptus de grande taille qui constituent “un refuge climatique pour les koalas”: “L’Australie a besoin de telles aires protégées connectées entre elles pour se préparer à la possibilité d’un réchauffement de 2,5 à 3 degrés d’ici la fin de ce siècle”.

Trump escalates crackdown threats with Chicago ‘war’ warning

President Donald Trump threatened on Saturday to unleash his newly rebranded “Department of War” on Chicago, further heightening tensions over his push to deploy troops into Democratic-led US cities.The move seeks to replicate an operation in the US capital Washington, where Trump deployed National Guard troops and boosted numbers of federal agents, sparking a backlash …

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Vote de confiance: veillée d’armes pour Bayrou et ses opposants

A la veille du vote de confiance qu’il a convoqué et de sa chute plus que probable, François Bayrou achève dimanche sa tournée médiatique sans se faire d’illusion, alors qu’Emmanuel Macron est déjà en quête de son successeur, sous la pression des oppositions.Le compte à rebours est enclenché, les heures du gouvernement Bayrou sont comptées. Lundi à 15H00, le Premier ministre montera à la tribune de l’Assemblée pour demander la confiance des députés. Vers 19H00, leur verdict tombera.Sauf énorme surprise, la sentence est déjà connue: face aux vetos annoncés de la gauche et de l’extrême droite, le locataire de Matignon sait que la fin de son bail est imminente. Même s’il fait encore mine d’y croire.Comme samedi soir sur France 5: “Je crois toujours que la bonne foi, l’honnêteté, le sens de l’intérêt général peuvent l’emporter. Jusqu’au moment du vote, je plaiderai ça”.Le centriste défendra une nouvelle fois sa cause dimanche midi sur le média en ligne Brut. Sans doute pour insister une énième fois sur l’urgence du “surendettement” de la France, qui justifie à ses yeux l’effort budgétaire de 44 milliards d’euros qu’il a proposé pour 2026.Message qui parait de plus en plus adressé à son successeur, tant M. Bayrou semble s’être résolu à son départ forcé. “Il faudra bien trouver quelqu’un d’autre de toute façon”, admet-il, espérant “que le combat que nous avons mené (…) soit porté, poursuivi et si possible imposé”.Charge au chef de l’Etat de trouver le profil idoine. Pour l’heure, Emmanuel Macron “n’a pas tout à fait décidé” et “cherche encore la bonne solution sur le casting comme sur le fond”, glisse un visiteur de l’Elysée.- “La grande tambouille” -Dans l’entourage du président, peu envisagent toutefois qu’il nomme le socialiste Olivier Faure, qui a revendiqué en début de semaine “les places gouvernementales aujourd’hui occupées” par la droite et le centre.Sauf que pour Les Républicains, réunis en congrès ce weekend à Port-Marly (Yvelines), “si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l’opposition”. Le discours de clôture de leur chef, Bruno Retailleau, à 15H00, dira si des marges de manoeuvre existent néanmoins.Prétendant pour Matignon, le patron du PS aura, lui, l’occasion de préciser ses conditions sur France 3 à 12H00 – au moment même où M. Bayrou donnera son ultime entretien.Olivier Faure “a vocation à revendiquer le pouvoir”, a estimé François Hollande dans La Tribune Dimanche. L’ancien président pose les conditions qui doivent amener, selon lui, les socialistes à un accord de non-censure : revenir sur le plan d’économies de 44 milliards voulu par le président du MoDem, “faire contribuer les détenteurs des plus hauts patrimoines” et “les entreprises à l’effort global de maîtrise de notre dette”.Olivier Faure doit aussi tenir compte du refus farouche des Insoumis d’accompagner sa stratégie, qualifiée d'”escroquerie”.Dénonçant “la grande tambouille” de “la coalition de tout et n’importe quoi”, Jean-Luc Mélenchon a prévenu samedi: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Tourné vers l’élection suprême, le triple candidat malheureux à la présidentielle rêve d’en provoquer une autre avant 2027, grâce à la motion de destitution que les députés LFI s’apprêtent à déposer.Avec l’intention affichée de s’appuyer sur la colère sociale pour précipiter les événements, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, puis avec la mobilisation syndicale du 18 septembre.Un pari opposé à celui du Rassemblement national, qui pousse de toutes ses forces pour de nouvelles législatives anticipées, que le parti à la flamme pense pouvoir gagner cette fois-ci.Pour sa rentrée politique dimanche en fin de matinée dans son fief d’Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), Marine Le Pen devrait insister sur cette perspective de majorité absolue, gage de “stabilité”.

Indie favourite Jarmusch beats Gaza war film to Venice top prize

A gentle study of dysfunctional families by veteran American director Jim Jarmusch clinched the top prize at the Venice Film Festival Saturday, while a harrowing docudrama about the Gaza war took second.Jarmusch’s “Father Mother Sister Brother” starring Cate Blanchett, Adam Driver and Tom Waits, drew mostly positive reviews for its humorous portrayal of awkwardness and …

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Lisbon funicular cable disconnected before deadly crash: inspectors

A cable linking two cabins disconnected shortly before the funicular crash that killed 16 people in Lisbon this week, hours after the cable had passed a visual check, accident inspectors said Saturday.The information came in a note on Wednesday’s accident published by Portugal’s air and rail accident investigations bureau (GPIAAF).”According to the evidence observed so …

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