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Une voiture percute accidentellement des piétons en Normandie: un mort et 3 blessés graves

Une voiture a percuté accidentellement des piétons samedi après-midi à Pirou, commune balnéaire de la Manche, tuant une personne et faisant trois blessés graves, a-t-on appris de sources concordantes.”Des premiers éléments recueillis, il semblerait que le conducteur du véhicule à boîte automatique ait fait un malaise. Le véhicule a poursuivi la route sur plusieurs mètres avant de percuter un groupe de personnes. Une femme est décédée, trois autres personnes sont en urgence absolue”, a indiqué le procureur de Coutances, Gauthier Poupeau.”La thèse volontaire est formellement exclue”, a-t-il souligné.Le conducteur, âgé de 81 ans, n’est que légèrement blessé, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.Les quatre piétons victimes sont âgés de 48 à 77 ans et le pronostic vital était engagé pour deux d’entre eux, a-t-on précisé de même source.D’après Ouest-France, le véhicule a percuté dans sa course la terrasse d’une pizzeria proche du front de mer de Pirou. Selon les images d’une webcam filmant la plage, la voiture a terminé couchée sur le flanc, sur la route longeant la plage.Les pompiers, arrivés sur place peu après 17h00 ont pris en charge six victimes au total, quatre piétons et les deux occupants de la voiture, a de son côté indiqué la préfecture de la Manche.Les secours ont mobilisé plus d’une trentaine de sapeurs-pompiers, des équipes du SMUR et trois hélicoptères.

Vote de confiance, J-2: projecteurs braqués sur l’après-Bayrou

A J-2 du vote de confiance, les jeux semblent faits: François Bayrou a poursuivi samedi son marathon médiatique, sans avoir réussi jusqu’ici à trouver les arguments pour éviter une défaite, et tous les regards se tournent déjà sur les jours d’après.Omniprésent dans les médias depuis qu’il a annoncé le 25 août, à la surprise générale, qu’il se soumettrait à un vote de confiance, le Premier ministre était encore l’invité samedi soir de “C à vous” sur France 5.Pour y matraquer à nouveau son message sur l’urgence face au “surendettement” de la France, et de l’ampleur de l’effort budgétaire à consentir, qu’il a chiffré à 44 milliards d’euros pour 2026. “Je prends toutes les occasions pour faire face à cette fatalité”, a-t-il expliqué.Dimanche midi, il répondra au média en ligne Brut. Dernier entretien avant le moment de vérité: lundi, le Premier ministre centriste, allié historique d’Emmanuel Macron, engagera devant l’Assemblée nationale la responsabilité de son gouvernement. Et sauf énorme surprise, il devrait être emporté par la convergence des votes contre des oppositions quasi unanimes, de gauche et d’extrême droite. Il fait encore mine d’y croire, “peut être une naïveté de (sa) part”. Mais déjà, il entérine son départ forcé, après moins de neuf mois à Matignon. “Il faudra bien trouver quelqu’un d’autre de toute façon”, a-t-il reconnu, brossant volontiers le portrait de son successeur idéal: “Quelqu’un qui peut rassembler, qui peut faire venir autour de la table des gens de droite, du centre, de gauche et qui peut leur donner un cap suffisamment clair pour que le combat que nous avons mené (…) soit porté, poursuivi et si possible imposé”.Une personnalité capable aussi d’éviter un risque d’emballement des marchés financiers en cas d’impasse politique, sur fond de colère sociale, dès mercredi avec le mouvement “Bloquons tout”, suivi d’une mobilisation syndicale le 18 septembre.- Pas de “chèque en blanc” -Jusqu’ici, ce plaidoyer aux airs de chant du cygne n’a eu aucun effet sur la classe politique, qui pense déjà à l’après.Le sujet a largement occupé le congrès des Républicains, qui font leur rentrée ce week-end à Port-Marly, dans les Yvelines. Avec l’espoir d’afficher une image d’unité, après la cacophonie des derniers jours.Le chef des députés LR Laurent Wauquiez a en effet semé le trouble jeudi en assurant que son groupe, au nom de la stabilité, ne censurerait pas a priori un gouvernement mené par le Parti socialiste, poussant Bruno Retailleau, patron de la droite, à le corriger en prévenant qu’il ne donnerait pas de “chèque en blanc” aux socialistes.”Si la gauche est à Matignon, la droite sera dans l’opposition”, a affirmé samedi le secrétaire général du parti, Othman Nasrou.Le ministre de l’Intérieur, qui appelle ses troupes à voter la confiance, prononcera un discours dimanche.Quelques heures avant, la dirigeante du Rassemblement national Marine Le Pen fera sa rentrée politique dans son fief d’Hénin-Beaumont, dans le Pas-de-Calais. Elle devrait réitérer la demande d’une nouvelle dissolution au nom de l’extrême droite, qui dit pouvoir être en mesure de gouverner en cas de législatives anticipées. – “L’heure est au combat” -A défaut, l’extrême droite souhaite la démission d’Emmanuel Macron, réclamée avec insistance également par La France insoumise, à l’autre bout de l’échiquier politique.”Seule la présidentielle peut clarifier” la situation, a tonné Jean-Luc Mélenchon depuis la braderie de Lille, confirmant que les députés LFI s’apprêtent à déposer une nouvelle “motion de destitution” du chef de l’Etat.Hors de question pour le triple candidat à l’élection suprême d’envisager un autre scénario: “Nous ne sommes candidats à aucune autre place, sinon à la première pour tout changer”.Dès lundi soir, la balle sera donc dans le camp du chef de l’Etat, qui bat lui aussi des records d’impopularité. Pour l’instant, il a plaidé la “mobilisation” de son camp en faveur du Premier ministre, et prôné “responsabilité” et “stabilité”.En public, il a refusé d’évoquer l’après-Bayrou avant l’heure, mais dans le huis clos de l’Elysée, il a demandé aux chefs du camp gouvernemental de “travailler avec les socialistes”.Jusqu’à envisager de nommer leur chef Olivier Faure à Matignon, alors que le PS fait ouvertement acte de candidature ? Les spéculations vont bon train, mais peu, dans l’entourage du président, imaginent ce scénario.”Il va avoir besoin d’un petit peu de rapport de force (…) pour comprendre” que “le prochain gouvernement sera de gauche et écologiste ou ne sera pas”, a néanmoins affirmé la patronne des Verts, Marine Tondelier.Depuis la Corrèze, François Hollande a, pour sa part, assuré qu’il ne convoitait pas Matignon, relevant que “le grand rendez-vous sera 2027”.fff-gbh-kau-jed/sde/dro

Municipales: à Lille, la braderie lance la campagne à l’ombre du gouvernement Bayrou

A six mois des élections municipales, la braderie de Lille a marqué un étrange début de campagne samedi, entre l’annonce d’une tête de liste, des ministres partageant des “moules-frites”…et la chute attendue du gouvernement Bayrou dans tous les esprits.La France insoumise (LFI), qui avait promis il y a quelques semaines une “surprise” pour les municipales à Lille, a finalement annoncé que la tête de liste serait une députée suppléante peu connue, Lahouaria Addouche. Cette annonce a vite été éclipsée par le discours fleuve du leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, dont les appels au départ d’Emmanuel Macron ont rencontré un fort écho parmi la foule venue l’écouter.Le coordinateur national de LFI, Manuel Bompard, a bien tenté de mettre en avant la candidature de Mme Addouche, “enfant des quartiers populaires de Lille”. Mais il a rapidement bifurqué vers le national: “l’heure est au combat”, a-t-il assuré, appelant les Français à “donner un petit coup de main” au président Emmanuel Macron pour “l’aider à partir”.Localement comme nationalement, ni Bompard ni Addouche n’ont retenu leurs coups contre les socialistes, accusés par l’un d’être “prêts à brader l’ensemble du programme” du Nouveau front populaire, par l’autre d’avoir “tourné le dos à la justice sociale” et aux quartiers populaires.”Ce sont des arguments de campagne, ils pourront prospérer de leur côté, mais ça ne résiste pas aux faits”, s’est offusqué le socialiste Arnaud Deslandes, dauphin de Martine Aubry, qui vit sa première braderie dans la peau de maire, quelques mois après lui avoir succédé.Lui-même a refusé de parler davantage de politique locale, estimant que “peu de gens aujourd’hui ont l’esprit aux élections municipales”, plus préoccupés “par la chute du gouvernement qui a proposé un budget parfaitement injuste.”- “Besoin” de l’Etat -La succession de Mme Aubry dans cette ville socialiste depuis plus d’un demi-siècle s’annonce pourtant épineuse, vu les dissensions à gauche. Au sein même de son camp, M. Deslandes est concurrencé par le député Roger Vicot, candidat à l’investiture socialiste, lors d’une primaire prévue le 6 novembre. Cela n’a pas empêché les deux hommes de déambuler ensemble samedi.Ce qui attend la France dans les prochains jours est “quand même beaucoup plus important que nos petits débats internes au Parti Socialiste”, a esquivé M. Deslandes interrogé sur le sujet.Ses affinités locales sont apparues en creux dans sa déambulation entre les stands des partis politiques : mains serrées auprès des communistes et du candidat de droite Louis Delemer, bises échangées avec des Ecologistes et de Génération.s…et contournement ostensible du stand de Renaissance et de sa candidate à la mairie, la députée macroniste Violette Spillebout, ancienne proche de Mme Aubry.Dans la matinée, il était également sorti saluer la cheffe des Ecologistes, Marine Tondelier.Celle-ci est venue en soutien à celui qu’elle assure être le “futur maire de Lille” Stéphane Baly, passé tout proche en 2020 de ravir le beffroi. Avant de passer elle aussi à la politique nationale, estimant qu’Emmanuel Macron “doit nommer quelqu’un du Nouveau Front populaire” à Matignon.Stéphane Baly lui-même, a souligné que “l’échelon local a besoin” de l’Etat, sans “coups de rabot” budgétaires.Un peu à l’écart des stands politiques et de la foule arpentant la plus grande braderie d’Europe, Violette Spillebout a choisi d’aller manger des moules-frites avec ses soutiens près de la gare, un choix qui pouvait paraître moins politique.C’était sans compter sur la présence de deux invités de marque: Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, et Gérald Darmanin, garde des Sceaux. Se gardant de tout commentaire sur la politique nationale, ils se sont davantage affichés samedi en amis de Violette Spillebout qu’en ministres d’un gouvernement dont les jours sont comptés.

88 postal operators suspend services to US over tariffs: UN

Postal traffic to the United States plunged more than 80 percent following Washington’s imposition of new tariffs, with 88 operators worldwide fully or partially suspending services, the Universal Postal Union said Saturday.The UPU, the United Nations’ postal cooperation agency, is working on “the rapid development of a new technical solution that will help get mail …

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