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A huit jours de sa probable chute, Bayrou refuse de faire ses adieux et continue le combat

“Continuons le combat”, a-t-il dit, en béarnais, en conclusion: François Bayrou a une nouvelle fois défendu ses choix budgétaires dimanche, n’entendant pas dire “au revoir” aux Français, comme l’y invitent la gauche et le RN, pressés de tourner la page de son gouvernement à la faveur du vote de confiance du 8 septembre.”Les jours qui vont venir sont cruciaux. Si vous imaginez que je peux abandonner les combats que je mène depuis des années et que je continuerai à mener après, vous vous trompez”, a-t-il lancé lors d’une interview assez décousue de près d’une heure et demi, depuis son bureau à Matignon, et retransmise sur les quatre chaînes d’information en continu. Le Premier ministre, qui a annoncé en début de semaine sa volonté de solliciter un vote de confiance de l’Assemblée sur la nécessité de désendetter le pays et multiplie les interventions depuis pour prendre à témoin les Français, a estimé que la “question” en jeu n’était pas “le destin du Premier ministre” mais celle du “destin de la France”.”Il n’y a aucune politique courageuse possible” sans “l’assentiment minimal des Français et de ceux qui les représentent” sur la dette, a-t-il plaidé, pour justifier le vote de confiance, se réjouissant “qu’on n’ait jamais parlé de ce sujet comme on en parle depuis huit jours”.Si le gouvernement tombe, ça veut dire qu’on abandonnera la politique pour moi vitale pour le pays” pour une “autre” politique “plus laxiste”, “plus à la dérive”, a mis en garde le Premier ministre.- “Bagarre” -Alors que M. Bayrou recevra à partir de lundi les chefs de parti qui le souhaitent, il s’est dit une nouvelle fois ouvert à la négociation “s’ils le veulent” sur les mesures les plus impopulaires de son plan d’économies de 44 milliards, comme la suppression des deux jours fériés.Mais il n’a pas fait d’ouverture précise. Et il a écarté les pistes mises sur la table par le Parti socialiste, “volontaire” pour lui succéder à Matignon, et qui a proposé un effort budgétaire deux fois moins important en 2026, passant par une hausse des recettes et une taxation des hauts patrimoines.”Les propositions du PS, ça veut dire qu’on ne fait rien” pour réduire la dette, a-t-il balayé.L’annonce d’un vote de confiance du Premier ministre a surpris lundi, beaucoup soupçonnant le maire de Pau de vouloir prendre les devants d’une censure de son budget à l’automne et de choisir sa sortie.”Le Premier ministre ne fera pas changer d’avis le groupe du Rassemblement national que préside Marine Le Pen à l’Assemblée nationale (…) Nous voterons contre sa demande de confiance”, a martelé le vice-président du RN Sébastien Chenu dimanche.”Le 8 septembre il devra partir. Il fait sa tournée d’adieux (…) Le seul mot que j’attends de lui maintenant, c’est de dire au revoir”, a de son côté affirmé le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qualifiant cet entretien de “pathétique et crépusculaire”.”Olivier Faure qu’est-ce qu’il veut ? il veut être à Matignon”, a rétorqué M. Bayrou, disant que son entretien n’est “sûrement pas un au revoir”.S’il est renversé, le maire de Pau, âgé de 74 ans, n’a pas l’intention de disparaître du paysage. “Quand vous êtes renversé (…) commence le militantisme, commence la bagarre (…) commence la rencontre avec les Français”, a-t-il déclaré en  refusant d’exclure une nouvelle candidature à la présidentielle. – “Suicide collectif” -Le vote, qui devrait avoir lieu lundi 8 dans l’après-midi, ouvre une nouvelle période d’incertitude, avec Emmanuel Macron en première ligne, dans un contexte social éruptif.Le chef de l’Etat, sommé par le RN et LFI de démissionner ou de dissoudre l’Assemblée nationale, va sans doute devoir dans l’immédiat se mettre en quête d’un nouveau Premier ministre. Les noms de Catherine Vautrin, Sébastien Lecornu, Gérald Darmanin ou Xavier Bertrand circulent à nouveau.Plusieurs ténors du gouvernement se sont alarmés de la situation politique dimanche. “Voulons-nous d’un suicide collectif, pas pour le gouvernement, mais pour le pays?”, a ainsi demandé l’ancien Premier ministre Manuel Valls, invitant chacun à “trouver la voie du dialogue et du compromis”.Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a de son côté appelé les partis de gouvernement à la responsabilité, à l’heure où la “stabilité” des institutions est en jeu. “Je pense que nous sommes capables de tendre la main et qu’eux mêmes sont capables de tendre la main pour sauver l’essentiel, c’est-à-dire nos institutions”, a-t-il dit à l’occasion de sa rentrée politique à Tourcoing, citant LR et le PS, “un grand parti de gouvernement”. “La France a besoin d’un budget dans les temps”, face à une situation financière qui n’est “pas critique, mais tout de même préoccupante”, a souligné dimanche le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici.

Disparition brutale du président du musée d’Orsay, Sylvain Amic

Le président des musées d’Orsay et de l’Orangerie, Sylvain Amic, est décédé brutalement à l’âge de 58 ans, après moins de 18 mois à occuper le poste qui était “le rêve de sa vie”.”Sa disparition est un choc”, a réagi dimanche sur X le président Emmanuel Macron. “A Montpellier, Rouen ou Paris, Sylvain Amic oeuvrait pour que chacun puisse accéder aux merveilles de l’art, de Soulages à Manet.”Selon une source proche du dossier, Sylvain Amic “se trouvait dans un petit village près de Bagnols-sur-Cèze, dans le Gard”. Il a appelé le Samu mais il est finalement décédé, a ajouté cette source, parlant d’une “mort naturelle”.”Avec sa disparition, la culture perd l’un de ses meilleurs connaisseurs et la France un grand serviteur de l’Etat”, a pour sa part regretté la ministre de la Culture, Rachida Dati, sur le même réseau social.”Esprit ouvert et créatif, Sylvain Amic était un homme chaleureux et attentif aux autres”, a-t-elle poursuivi.C’est Mme Dati qui avait proposé le nom de Sylvain Amic à Emmanuel Macron au printemps 2024 pour qu’il prenne la tête de l’Etablissement public du musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie.Auparavant, il avait été le conseiller d’une autre ministre de la Culture de M. Macron, Rima Abdul Malak.”J’avais repéré Sylvain Amic à Rouen, où il avait mené un travail extraordinaire à la tête des 11 musées de la métropole. Il avait accepté de tout quitter pour rejoindre mon cabinet où il a été un formidable conseiller. (…) Diriger le musée d’Orsay était le rêve de sa vie”, a souligné cette dernière dans une déclaration transmise à l’AFP.Aux manettes d’Orsay, M. Amic avait succédé à Christophe Leribault, nommé à la tête du château de Versailles.- Ancien instituteur -“Le musée d’Orsay, c’est un musée républicain, un bien commun de la nation qu’il faut restituer à l’ensemble de la nation”, déclarait-il au Monde en janvier dernier, voulant notamment “proposer aux 18-25 ans une programmation plus stimulante encore”. Il avait été aussi chargé d’accentuer la décentralisation du musée parisien en multipliant les prêts d’oeuvres dans les musées, pilier de la politique de la “ruralité” cher à la ministre.Installé le long de la Seine, le musée d’Orsay a connu des records de fréquentation depuis la fin de la crise sanitaire, avec notamment 3,2 millions de visiteurs en 2022. De grands travaux sont prévus pour moderniser son accueil.Situé près de la place de la Concorde, le musée de l’Orangerie abrite lui aussi des peintures impressionnistes, dont les “Nymphéas” de Claude Monet.Né à Dakar en 1967, conservateur général du patrimoine, spécialiste des périodes moderne et contemporaine, Sylvain Amic avait débuté sa carrière comme instituteur avant de réussir le concours de l’Institut national du patrimoine et d’embrasser la carrière de conservateur en 1997.Il a dirigé la Réunion des musées métropolitains de Rouen Normandie jusqu’à l’été 2022.Il s’était porté candidat à la direction du musée d’Orsay dès 2017 mais avait vu le poste lui échapper au profit de Laurence des Cars, qui avait ensuite pris la tête du musée du Louvre en 2021.Sylvain Amic avait par ailleurs été missionné en 2018, avec la conservatrice du patrimoine Olivia Voisin par la ministre de la Culture d’alors Françoise Nyssen, pour mettre sur pied un projet de circulation des oeuvres en régions.

Szoboszlai gem seals Liverpool win over Arsenal, Man City rocked by Brighton

Dominik Szoboszlai’s brilliant free-kick fired Liverpool to a dramatic 1-0 win over title rivals Arsenal, while Manchester City suffered a shock 2-1 defeat at Brighton that extended their troubled start to the season on Sunday.Szoboszlai curled a sublime set-piece past Arsenal keeper David Raya with seven minutes left at Anfield in a tense clash between …

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Piastri extends championship lead after Norris breakdown at Dutch Grand Prix

Oscar Piastri powered to victory at an incident-packed Dutch Formula One Grand Prix on Sunday, with home favourite Max Verstappen claiming second place as Piastri’s McLaren teammate Lando Norris suffered a dramatic breakdown late in the race.Piastri led from pole to chequered flag at the Zandvoort circuit in a race that saw the safety car …

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Une mère et ses deux enfants trouvés morts dans leur appartement près de Lyon

Une mère et ses deux enfants de 4 et 6 ans ont été découverts dimanche morts dans leur appartement de Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, et le début de l’enquête privilégie le drame à huis-clos sans intervention extérieure, ont indiqué des sources sécuritaires à l’AFP.La découverte macabre, révélée par le quotidien le Progrès en début d’après-midi, a été faite par une amie de la famille qui, appelée par les parents de la mère inquiets d’être sans nouvelles depuis vendredi, a ouvert l’appartement, précise à l’AFP l’une de ces deux sources, proches de l’enquête.Elle a immédiatement appelé la police.Il n’y avait ni traces d’effraction, ni autres traces suspectes dans l’appartement, selon l’une de ces sources précisant qu’il ne semble pas y avoir eu d’intervention d’une autre personne. Rien n’est totalement exclu mais, dans l’attente des résultats des autopsies, les enquêteurs privilégient, “pour l’heure”, l’hypothèse selon laquelle la mère aurait tué ses enfants avant de se suicider, selon cette source.Les dépouilles de la mère, de son fils de 4 ans et de sa fille de 6 ans ont été extraites de l’immeuble de ce quartier résidentiel du centre de Villeurbanne en fin d’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP.