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UN chief condemns ‘endless’ Gaza horrors as Israel presses offensive

UN Secretary-General Antonio Guterres on Thursday condemned the “endless catalogue of horrors” in Gaza after nearly two years of war, while the territory’s civil defence reported dozens killed by Israel.Israel, whose military is preparing to conquer Gaza City, is under mounting pressure at home and abroad to end its offensive in the Palestinian territory, where …

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Macron et Merz scellent à Brégançon le “reset” franco-allemand

Un couple “parfaitement aligné”. Emmanuel Macron et le chancelier allemand Friedrich Merz se sont retrouvés jeudi soir au fort de Brégançon, résidence d’été des présidents français, pour sceller la relance du moteur franco-allemand, qui patinait depuis des années. Vue plongeante sur la Méditerranée, le dirigeant allemand a été accueilli par le chef de l’Etat français. Sourires et ambiance décontractée, sans cravate, autour d’une table en extérieur avec les conseillers, avant un dîner en tête-à-tête, étaient de la partie pour symboliser cette nouvelle phase des relations, à la veille d’un conseil des ministres conjoint vendredi à Toulon.”Le couple franco-allemand aujourd’hui est parfaitement aligné pour justement avoir une Europe plus forte en matière économique, commerciale, monétaire, mais aussi avoir une Europe qui tient sa position géopolitique”, a dit Emmanuel Macron, tandis que Friedrich Merz a souligné l’amitié entre les deux pays mais aussi entre les deux dirigeants.”La relation franco-allemande est un axe, un fondement de l’Europe mais 25 autres Etats-membres nous regardent. Ils peuvent compter sur notre détermination à agir ensemble car alors nous sommes vraiment fort”, a renchéri Friedrich Merz. Le lieu se veut à la hauteur de l’enjeu : seuls deux chanceliers y ont été reçus avant lui, Helmut Kohl par François Mitterrand en 1985 et Angela Merkel par Emmanuel Macron en 2020… un an après Vladimir Poutine, quand le rapprochement avec la Russie était encore à l’ordre du jour.Fini les temps maussades, voire tendus avec le chancelier Olaf Scholz, volontiers taiseux et peu familier de la France, face à un président au tempérament fonceur.Paris et Berlin mettent volontiers en avant le nouvel élan de leur relation depuis l’arrivée du conservateur Friedrich Merz à la chancellerie le 7 mai. Venu dès son investiture à Paris, il a depuis reçu Emmanuel Macron à Berlin en juillet. Tous deux ont aussi effectué plusieurs déplacements conjoints, à Kiev en juin, à Washington le 18 août ou encore en Moldavie mercredi. – “Alchimie” -La rencontre de Brégançon, ponctuée par un dîner, et le conseil des ministres franco-allemand vendredi, avec dix ministres de chaque côté, acteront, photos à l’appui, cette nouvelle dynamique.”Ca fonctionne vraiment bien parce qu’ils ont un peu en commun ce côté disruptif, qui peut s’enthousiasmer, foncer tête baissée”, explique à l’AFP Hélène Miard-Delacroix, spécialiste des relations franco-allemandes à La Sorbonne.Depuis le retour de Donald Trump, qui malmène ses alliés européens et tend à se rapprocher de la Russie, “il y a une déception à Berlin vis-à-vis des Etats-Unis qui provoque vraiment un aiguillon pour se rapprocher de la France”, note-t-elle.Les deux dirigeants vont évoquer les grands sujets diplomatiques du moment, qu’il s’agisse des garanties de sécurité à fournir à l’Ukraine dans le cadre d’un éventuel accord de paix avec la Russie, du nucléaire iranien ou de Gaza.La France et l’Allemagne ont vivement condamné les derniers bombardements russes en Ukraine qui ont fait jeudi 19 morts à Kiev, Friedrich Merz actant l’échec à ce stade de la médiation américaine.”Il est évident qu’il n’y aura pas de rencontre entre le président Zelensky et le président Poutine, contrairement à ce qui avait été convenu entre le président Trump et le président Poutine”, a-t-il reconnu.Compétitivité européenne, convergence des réformes économiques et sociales des deux pays et enjeux de défense et sécurité seront au coeur du conseil des ministres.Pour autant, “cette +alchimie+ suffira-t-elle à relever les défis du +reset+ (nouvel élan) franco-allemand et ses enjeux vitaux pour l’Europe ?”, s’interroge Paul Maurice, expert des sujets franco-allemands à l’Institut français des relations internationales (Ifri).- Crise politique -La nouvelle crise politique à Paris, avec la probable chute du gouvernement de François Bayrou sur son plan d’économies budgétaires de 44 milliards d’euros, complique sérieusement la donne pour Emmanuel Macron.”On part avec un petit boulet aux pieds comparé aux Allemands. Ils sont à 60% de PIB d’endettement. Nous on est à 113%”, déplore une ministre française. Friedrich Merz, déterminé à renforcer le poids de l’Allemagne sur la scène internationale, est aussi confronté à de premières turbulences au sein de sa coalition avec les sociaux-démocrates.D’un autre côté, le risque de voir l’extrême droite arriver au pouvoir en France en 2027 pousse aussi les Allemands à “vouloir faire bouger les choses” tant qu’il en est encore temps, ajoute l’universitaire.En attendant, les sujets qui fâchent, à commencer par le projet commun d’avion de combat du futur (Scaf), source de tensions récurrentes entre les industriels des deux pays, ont été relégués à plus tard.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Cantines scolaires: huit mairies suppriment temporairement le thon des menus

Huit mairies représentant plus de 3,5 millions d’habitants, dont Paris et Lyon, ont temporairement banni le thon des menus de leurs cantines scolaires pour “faire cesser l’exposition des enfants au mercure”, un métal neurotoxique, ont-elles annoncé jeudi.En octobre 2024, les ONG Bloom et Foodwatch avaient alerté sur la contamination du thon au mercure après avoir fait tester aléatoirement 148 boîtes de thon en conserve par un laboratoire indépendant.L’étude avait montré que 100% des boîtes testées étaient contaminées au mercure, classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique.Critiquant l’absence de mesures prises depuis cette étude, les villes signataires, dont font aussi partie Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Bègles (Gironde), Grenoble, Lille, Montpellier et Rennes, ont décidé “de ne pas servir de produits à base de thon dans les menus scolaires”. “Premières victimes de cette norme établie sans prendre en compte la santé des consommateurs, les enfants peuvent très vite dépasser la dose hebdomadaire tolérable (DHT), c’est-à-dire la quantité maximale ingérable régulièrement au cours d’une vie avant de s’exposer à un risque sanitaire”, alertent les huit collectivités signataires dans un communiqué.”Une fois ingéré, ce puissant neurotoxique peut se loger dans le cerveau et avoir des effets dévastateurs, en particulier sur le développement neuronal des plus jeunes (baisse de QI, troubles neuromoteurs, troubles du comportement, troubles de la mémoire, etc.)”, poursuit le communiqué.Selon Bloom, pour plus d’une boîte sur deux testée, la teneur en mercure dépasse la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons comme le cabillaud ou les anchois, soit 0,3 mg/kg.Pour le thon, la limite a été fixée à 1 mg/kg, mais ce seuil est calculé sur le “produit frais”. Or selon les calculs de l’ONG, cela revient à une teneur d’environ 2,7 mg/kg dans la conserve, car le mercure est plus concentré une fois le produit déshydraté.”Ce qui est assez surprenant, c’est que le thon ait droit à une dérogation de taux de mercure par rapport aux autres poissons. Nous, on souhaite appliquer le principe de précaution”, a expliqué à l’AFP Gilles Pérole,adjoint au maire de Mouans-Sartoux.L’absence du thon dans les menus “ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg”, précisent les collectivités.”Les entreprises respectent la règlementation en vigueur et aucun produit mis sur le marché ne dépasse le seuil réglementaire de 1 mg/kg”, a réagi dans un communiqué la Fédération des industries d’aliments conservés, estimant que le protocole utilisé par l’étude de Bloom “ne semble pas respecter les normes en vigueur, ce qui expliquerait de tels écarts”.La profession explique également avoir publié en janvier “tous les résultats des contrôles des huit dernières années”, qui montrent “des taux constatés en moyenne trois fois inférieurs au seuil réglementaire”.

Cantines scolaires: huit mairies suppriment temporairement le thon des menus

Huit mairies représentant plus de 3,5 millions d’habitants, dont Paris et Lyon, ont temporairement banni le thon des menus de leurs cantines scolaires pour “faire cesser l’exposition des enfants au mercure”, un métal neurotoxique, ont-elles annoncé jeudi.En octobre 2024, les ONG Bloom et Foodwatch avaient alerté sur la contamination du thon au mercure après avoir fait tester aléatoirement 148 boîtes de thon en conserve par un laboratoire indépendant.L’étude avait montré que 100% des boîtes testées étaient contaminées au mercure, classé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parmi les dix substances les plus préoccupantes pour la santé publique.Critiquant l’absence de mesures prises depuis cette étude, les villes signataires, dont font aussi partie Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes), Bègles (Gironde), Grenoble, Lille, Montpellier et Rennes, ont décidé “de ne pas servir de produits à base de thon dans les menus scolaires”. “Premières victimes de cette norme établie sans prendre en compte la santé des consommateurs, les enfants peuvent très vite dépasser la dose hebdomadaire tolérable (DHT), c’est-à-dire la quantité maximale ingérable régulièrement au cours d’une vie avant de s’exposer à un risque sanitaire”, alertent les huit collectivités signataires dans un communiqué.”Une fois ingéré, ce puissant neurotoxique peut se loger dans le cerveau et avoir des effets dévastateurs, en particulier sur le développement neuronal des plus jeunes (baisse de QI, troubles neuromoteurs, troubles du comportement, troubles de la mémoire, etc.)”, poursuit le communiqué.Selon Bloom, pour plus d’une boîte sur deux testée, la teneur en mercure dépasse la limite maximale fixée pour d’autres espèces de poissons comme le cabillaud ou les anchois, soit 0,3 mg/kg.Pour le thon, la limite a été fixée à 1 mg/kg, mais ce seuil est calculé sur le “produit frais”. Or selon les calculs de l’ONG, cela revient à une teneur d’environ 2,7 mg/kg dans la conserve, car le mercure est plus concentré une fois le produit déshydraté.”Ce qui est assez surprenant, c’est que le thon ait droit à une dérogation de taux de mercure par rapport aux autres poissons. Nous, on souhaite appliquer le principe de précaution”, a expliqué à l’AFP Gilles Pérole,adjoint au maire de Mouans-Sartoux.L’absence du thon dans les menus “ne pourra être revue sans que la limite maximale de mercure autorisée dans le thon ne soit abaissée à la teneur la plus stricte existant pour le poisson, à savoir 0,3 mg/kg”, précisent les collectivités.”Les entreprises respectent la règlementation en vigueur et aucun produit mis sur le marché ne dépasse le seuil réglementaire de 1 mg/kg”, a réagi dans un communiqué la Fédération des industries d’aliments conservés, estimant que le protocole utilisé par l’étude de Bloom “ne semble pas respecter les normes en vigueur, ce qui expliquerait de tels écarts”.La profession explique également avoir publié en janvier “tous les résultats des contrôles des huit dernières années”, qui montrent “des taux constatés en moyenne trois fois inférieurs au seuil réglementaire”.

Liverpool and Man City face Real Madrid in Champions League, PSG get tough draw

Liverpool and Manchester City will both come up against Real Madrid in this season’s Champions League while title-holders Paris Saint-Germain were handed a tough list of opponents in Thursday’s draw, including Barcelona and Bayern Munich.Xabi Alonso’s Real will play City at home and take on Premier League champions Liverpool at Anfield in what will be …

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Paul Leterrier, le dernier de Bir Hakeim

“Ce n’était pas drôle mais on avait un moral du tonnerre”, se souvenait Paul Leterrier. L’ex-fusilier marin des Forces françaises libres, dont le décès a été annoncé jeudi par la préfecture de la Manche, était le dernier survivant de la bataille de Bir Hakeim (1942), décisive face aux Allemands.”C’était une vraie sarabande mais on a tenu le coup (…) On avait peur bien sûr. Il faudrait être idiot pour dire qu’on n’a jamais eu peur, ou alors cinglé”, racontait-il en mai 2022 dans “Cols bleus”, la revue de la Marine nationale.Sérieusement blessé à plusieurs reprises pendant la guerre, l’ancien combattant a toujours martelé qu’il n’avait fait que “son devoir”. Il prenait soin aussi, à chaque cérémonie, d’associer tous ses frères d’armes morts pour la France.Né le 21 décembre 1921 au Havre, dans une famille de marins, Paul Leterrier est plutôt un adolescent timide quand il devient, à 15 ans, garçon de cabine pour la Compagnie générale transatlantique.Ce ne doit être qu’un boulot d’été mais traverser l’océan Atlantique à bord de prestigieux paquebots comme “Le Normandie” ou “Le Paris” lui plaît. “Je voyais du pays”. Et il croise des célébrités comme Marlène Dietrich.Quand la guerre éclate, il est à New York. “Nous avons été débarqués et j’ai fait partie du tout premier convoi pour rejoindre l’Europe”.Très vite, il s’engage dans la marine du nouveau régime collaborateur dans l’espoir de déserter et de rallier les forces françaises libres du Général de Gaulle.C’est chose faite lors d’une escale à Beyrouth en 1941 où il parvient à rejoindre les troupes anglaises et à intégrer la 1e brigade française libre.Il sera dès lors de tous les combats. A commencer par la bataille de Bir Hakeim en mai-juin 1942 où, en plein désert libyen, 3.700 autres Français libres se retrouvent encerclés, sans aucun ravitaillement mais résistent à 32.000 soldats allemands et italiens du général Rommel.- “Nous nous retrouverons au paradis” -“Sur le coup, c’était une bataille comme une autre (…) Une colonne blindée qui vous fonce dessus, c’est un sacré spectacle mais on était tous optimistes et on les a arrêtés”, disait-il.Ce succès militaire retarde l’offensive du “Renard du désert” vers l’Égypte, marque le début de la reconquête militaire face aux Allemands et redore le blason de l’armée française, humiliée en 1940.Paul Leterrier y est blessé à deux reprises. “La première fois, j’ai cru que j’avais mon compte”. Il est blessé par un Messerschmitt 108 en rase-mottes et reçoit des éclats dans les jambes, le dos, l’abdomen et les poumons.Quelques semaines plus tard, il est blessé à la cuisse. “Ca faisait comme un morceau de beurre dans une poêle à frire sauf que là, c’est dans ma cuisse que ça grésillait”. Il arrachera lui-même l’éclat en se brûlant les doigts.Malgré les blessures et la dysenterie, il continue à se battre: Tunisie, Italie, Débarquement de Provence…A la fin de la guerre, de retour en Normandie, il rend visite à la famille de son meilleur ami, Charles Régereau, tué par un officier allemand. Il rencontre notamment sa soeur cadette, Marianne, qu’il épouse en 1946 !Il poursuit son engagement pour la France mais au sein du contre-espionnage. “Je trouvais la navigation un peu monotone”.En décembre 2021, à l’occasion de son centième anniversaire, il se voit remettre les insignes de commandeur de la Légion d’honneur sur la place d’armes de la compagnie de fusiliers marins Le Goffic de Cherbourg.Au terme de sa vie, qu’évoquait encore pour lui Bir Hakeim où il est retourné en 1955 puis en 2012 ? “Des amis morts au combat”, répondait inlassablement le centenaire. “Nous nous retrouverons au paradis, si Dieu veut”, comme il l’écrivait en préambule de son autobiographie, publiée en 2018.

Bayrou perçoit un frémissement de l’opinion sur la dette, le RN et la gauche considèrent sa “page tournée”

François Bayrou s’est dit “persuadé” que la question de l’endettement “commence à travailler dans l’opinion”, en marge de son intervention devant le Medef, tandis que les oppositions, conviées à Matignon la semaine prochaine, considèrent que “la page est tournée” et que son gouvernement tombera.La France insoumise, puis les Ecologistes, ont du reste refusé l’invitation du Premier ministre qui espère engager lundi de nouvelles consultations.”Je suis persuadé que cette question (de la dette) commence à travailler dans l’esprit de beaucoup de nos compatriotes”, a déclaré le Premier ministre. En conséquence, il s’est dit “certain que tout peut bouger” d’ici au vote de confiance du 8 septembre à l’Assemblée.Devant le Medef, M. Bayrou a invoqué “l’impératif de justice”, “condition” de “l’acceptation” de “l’effort” budgétaire qu’il souhaite porter à 44 milliards d’euros en 2026. Ce qui passe selon lui par une “contribution” des “plus favorisés” dont il n’a pas précisé les contours, si ce n’est qu’elle devra épargner “l’outil de travail” des entreprises.Mais le ministre de l’Economie Eric Lombard a assuré jeudi matin qu’un retour de l’impôt sur la fortune (ISF), fortement rejeté par le patron du Medef Patrick Martin, était “complètement écarté”.M. Bayrou a surpris tout le monde lundi en annonçant qu’il se soumettrait à un vote de confiance à l’Assemblée nationale le 8 septembre.Le décret convoquant le Parlement en session extraordinaire a été publié au Journal Officiel jeudi, avec un ordre du jour en un seul point : “une déclaration de politique générale”, en application de l’article 49, alinéa premier de la Constitution.Les oppositions ayant annoncé qu’elles voteraient contre, M. Bayrou a annoncé qu’il recevrait les responsables de partis à partir de lundi, répétant qu’il était prêt à “ouvrir toutes les négociations nécessaires” à la “condition préalable” d’un accord sur “l’importance de l’effort” à consentir.Après La France insoumise, les Ecologistes ont fait savoir jeudi qu’ils ne se rendraient pas à Matignon, considérant qu’il n’y a “plus rien à attendre de ce Premier ministre”.Cette tentative de négociation semble perdue d’avance, d’autant que le chef du gouvernement n’a pas arrangé ses relations avec les leaders de l’opposition en affirmant qu’ils étaient en “vacances” cet été alors que ceux-ci soulignent qu’il n’a jamais cherché à les joindre.”En quoi est-ce un reproche ? (…) Il n’y a aucune polémique sur le fait que tout le monde a le droit d’être en vacances”, a répliqué François Bayrou.”Si on était en vacances cet été, il devait faire la sieste”, a répliqué Jordan Bardella, pour qui “le retour aux urnes, par la dissolution ou la démission, demeure l’unique solution pour sortir de l’impasse politique”.S’il se rendra bien avec Marine Le Pen à Matignon, le RN considère que la page Bayrou “est tournée”, selon son vice-président Sébastien Chenu.Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro, 60% des Français approuvent la décision de M. Bayrou de solliciter un vote de confiance… Mais 73% la lui refuseraient s’ils étaient députés. En cas de chute, 54% des Français se disent pour une dissolution de l’Assemblée.- “Alternative” – Les dirigeants socialistes n’ont pas encore donné leur réponse à l’invitation du Premier ministre qualifié de “démissionnaire” par Olivier Faure. Le PS, hostile à de nouvelles élections, a ouvert son université d’été jeudi après-midi à Blois et entend démontrer qu’il peut incarner une “alternative”. “Nous sommes la solution”, assure jeudi sur X le premier secrétaire du PS qui s’exprimera vendredi devant ses troupes.Mais à supposer qu’Emmanuel Macron appelle une personnalité de gauche à Matignon, la question reste entière sur la manière dont celle-ci pourrait gouverner sans accord avec le bloc central, faute de majorité à l’Assemblée.Assurant partager le diagnostic de gravité de la situation sur le niveau de la dette, mis en avant par François Bayrou pour justifier le vote de confiance, le PS doit présenter son contre-budget samedi, basé sur la recherche de recettes supplémentaires, avec un effort demandé aux plus aisés.Malgré toutes ces incertitudes, auxquelles les marchés et particulièrement la Bourse ont assez nettement réagi cette semaine, Eric Lombard a assuré “ne pas croire à la crise financière” en France.Au Medef, plusieurs chefs de parti – Marine Tondelier, Gabriel Attal, Jordan Bardella, Manuel Bompard, Bruno Retailleau, Fabien Roussel – ont débattu de la situation politique et économique jeudi après-midi. Bruno Retailleau, qui a cité Ronald Reagan, y a été particulièrement applaudi, de même que Gabriel Attal.

Tourisme : entre arbitrages budgétaires et météo, une saison estivale contrastée en France

Entre budget serré et météo capricieuse, la saison touristique a été contrastée cet été en France, avec des séjours plus courts et moins de dépenses de loisirs, mais les grands pôles touristiques comme Paris et la Côte d’Azur tirent leur épingle du jeu.Le Grand Paris a attiré 6,4 millions de touristes internationaux en juillet-août, selon les données de l’office du tourisme publiées jeudi, un niveau comparable à celui de 2023.”C’est plutôt positif, sans être la panacée”, commente auprès de l’AFP Corinne Menegaux, directrice générale de l’Office de tourisme de Paris, rappelant que l’été n’est traditionnellement pas la meilleure saison pour la capitale.En Provence-Alpes-Côte d’Azur, les hôtels voient leurs taux d’occupation progresser cet été, et la fréquentation des locations saisonnières a progressé (+2%) comme celle de l’hôtellerie de plein air (camping… +3%), selon le Comité Régional de Tourisme Provence-Alpes-Côte d’Azur.Le président de cet organisme, François de Canson, déplore toutefois une “moindre fréquentation des clientèles européennes majeures (Allemagne, Pays-Bas et Italie)” et “un contexte économique, géopolitique mais aussi climatique qui pèse sur les résultats de fréquentation et surtout sur la consommation”.Il note aussi “une demande plus forte sur la flexibilité des dates et des durées de séjours, des demandes de séjours plus courts” ainsi que des “arbitrages sur la restauration et sur les activités”.”A 7,5 euros la glace, c’est un peu le coup de bambou. Mais elles sont bonnes et pour la qualité, je veux bien payer”, explique à l’AFP Christian Dauphin, assis sur un banc face à la plage de Palavas-les-Flots, station balnéaire populaire de l’Hérault, à deux pas de Montpellier.”On a fait un compromis : on a pris un hôtel à cinq ou six kilomètres d’ici, à côté de l’aéroport. Je ne pense pas qu’on pourrait se payer une semaine ici”, ajoute cet ouvrier de 47 ans, venu d’Auvergne avec son fils adolescent.”La saison a été assez bizarre, en dents de scie”, relève Esteban Gonzalez, 21 ans, “responsable salle” du Bain de Soleil, une plage privée à Palavas-les-flots où “ça a démarré très doucement en juillet” avant un regain d’activité en août.- Arbitrages -Des arbitrages budgétaires dont les restaurateurs ont fait les frais : selon les estimations de la fédération professionnelle Umih, la fréquentation a reculé cet été de “25 à 30%”.Selon son président, le chef Thierry Marx, 25 restaurants ferment chaque jour, avec des charges de plus en plus lourdes et donc répercutées sur les prix de vente, et “des prix sur la carte un peu élevés”, faisant que “les étrangers se sont détournés un peu de la France”, indiquait-il sur TF1 la semaine dernière.Pour Vanguélis Panayotis, du cabinet spécialisé en tourisme MKG Consulting, interrogé sur BFMTV, “les vacanciers ont arbitré et sont peut-être allés sur des destinations moins chères et moins classiques. Certaines destinations qui ne profitaient pas vraiment de l’été auparavant, en profitent davantage aujourd’hui comme le milieu rural et la montagne”.Une analyse qui rejoint le bilan estival du groupe Pierre & Vacances (résidences de tourisme), avec des taux d’occupation en hausse à la montagne et à la campagne, et une durée moyenne des séjours en légère baisse.Ces destinations “alternatives” sont aussi plébiscitées en raison de la météo et notamment des épisodes de canicules, avec des vacanciers en quête de fraîcheur.Sur Airbnb, Paris reste la destination la plus réservée en France, mais le directeur général France, Clément Eulry, note “un fort intérêt pour les séjours en pleine nature” de la part des Allemands, voyageurs internationaux qui ont le plus réservé sur la plateforme, et ont plébiscité montagne, côte méditerranéenne et Bretagne.”Avec l’été indien et le maintien de températures clémentes, la saison des voyages ne s’arrête pas en août: septembre s’impose de plus en plus comme un moment privilégié pour partir, en profitant de tarifs attractifs et d’une affluence plus légère”, abonde Vanessa Heydorff, directrice générale du site Booking.com en France.

Trafic perturbé sur la LGV entre Paris et Lyon: retour au “trafic normal” prévu vendredi matin

Le retour au “trafic normal” est prévu “vendredi matin”, après des perturbations dues à un vol de câble sur la LGV entre Paris et Lyon, a indiqué à l’AFP SNCF Réseau.Depuis jeudi matin, la ligne à grande vitesse “Sud-Est” connaît de fortes perturbations, dans les deux sens, avec “des retards pouvant aller jusqu’à 2 heures”, affirme SNCF voyageurs sur son site internet.La gare Paris Gare de Lyon affiche cependant des retards de 4H20 pour un TGV Lausanne – Paris, ou encore 3H30 pour un train Lyon Part-Dieu – Paris, sur le site internet de la SNCF Gare et Connexions.”Le diagnostic technique a été réalisé et les travaux de rétablissement des installations vont durer plusieurs heures”, précise SNCF Voyageurs. Le vol de câbles a eu lieu en Bourgogne, indique SNCF Réseau auprès de l’AFP, qui précise que ses équipes travailleront dans la nuit de jeudi à vendredi afin de ne pas couper complètement de trafic de voyageurs.Afin d’éviter la zone de l’incident “certains trains empruntent un itinéraire alternatif via la ligne classique”, complète SNCF Voyageurs.