AFP Top News

Le gérant du parc de loisirs ayant refusé des jeunes Israéliens mis en examen

Le gérant d’un parc de loisirs des Pyrénées-Orientales qui avait refusé l’accès à un groupe de 150 jeunes Israéliens a été mis en examen samedi pour “discrimination fondée sur l’origine, l’ethnie ou la nationalité” et laissé en liberté après 48 heures de garde à vue.Selon le parquet de Perpignan, cette “discrimination” dans le cadre d’un “refus d’un bien ou d’un service dans un lieu accueillant du public ou pour en interdire l’accès” le rend passible de cinq ans d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.Présenté devant un juge d’instruction samedi, l’homme de 52 ans, qui était en garde à vue depuis jeudi, jour où il a nié l’accès au groupe d’Israéliens, a assuré que son “refus (…) n’était pas lié à des considérations idéologiques, et invoqué des raisons de +sécurité+”, précise encore le parquet dans un communiqué.Inconnu de la justice, le gérant du centre de loisirs a été laissé libre à l’issue de son interrogatoire, alors que le parquet avait requis son placement sous contrôle judiciaire.L’enquête doit désormais permettre de vérifier sa version des faits, ainsi que, le cas échéant, d’éventuels dépôts de plaintes et constitutions de parties civiles des jeunes Israéliens.-“Sans le moindre incident”-Jeudi soir, après avoir été refusé par ce centre de loisirs de Porté-Puymorens, le groupe de 150 Israéliens, âgés de 8 à 16 ans, “a modifié son planning et s’est rendu, à bord de trois bus, sur un autre site en France, dont la sécurité est assurée par la gendarmerie, sans le moindre incident”, avait indiqué le parquet à l’AFP jeudi en fin de journée.Vendredi, trois gendarmes de l’Office central de lutte contre les crimes contre l’humanité et les crimes de haine (OCLCH), s’étaient rendus dans les Pyrénées-Orientales pour assister les enquêteurs de la brigade de recherches de Prades. Egalement vendredi, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait jugé “grave” la décision du gérant, ajoutant: “J’espère que la justice sera très ferme. On ne peut rien laisser passer”, alors que “les actes antisémites sont en train d’exploser”.”Ce n’est pas notre conception de la République, ce n’est pas notre conception de la dignité humaine”, a-t-il encore déclaré sur BFM TV.De son côté, la présidente du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) en Languedoc-Roussillon, Perla Danan, a aussi déploré auprès de l’AFP “un événement d’une gravité extrême” qu’elle a qualifié d'”antisémite”.”On attend une réponse judiciaire rapide et exemplaire, il faut que ce soit dissuasif, sinon, on ne s’en sortira jamais. Aujourd’hui, à l’université, les étudiants juifs rasent les murs”, a ajouté Mme Danan.Le maire de Porté-Puymorens, Jean-Philippe Augé, a quant à lui fait part vendredi à Ici Occitanie (ex-France Bleu) de sa “stupéfaction”, soulignant que cette commune d’une centaine d’habitants “a toujours été et restera une terre d’accueil, de partage, de fraternité”. Alors que la mairie recevait depuis jeudi, y compris la nuit, de nombreux messages téléphoniques “assez déplacés et assez haineux envers tout le village”, M. Augé a tenu à préciser que le parc de loisirs concerné est privé et “n’a aucun lien avec la municipalité”. 

Seoul says fired warning shots after North Korean troops crossed border

South Korea fired warning shots at North Korean soldiers that briefly crossed the heavily fortified border earlier this week, Seoul said Saturday after Pyongyang accused it of risking “uncontrollable” tensions.South Korea’s new leader Lee Jae Myung has sought warmer ties with the nuclear-armed North and vowed to build “military trust”, but Pyongyang has said it …

Seoul says fired warning shots after North Korean troops crossed border Read More »

Bosnia’s Serb statelet calls referendum on verdict against leader

Bosnia’s Serbian entity faced international criticism Saturday for ordering a referendum on whether it accepts a federal court verdict banning its president Milorad Dodik from public office.Lawmakers in Republika Srpska’s (RS) regional assembly voted late Friday to hold a referendum on October 25 that would be a new challenge to the state’s weak central government.The …

Bosnia’s Serb statelet calls referendum on verdict against leader Read More »

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Amélioration sur le front des incendies en Espagne, un pompier décède au Portugal

La fin des incendies qui ravagent l’Espagne depuis deux semaines – faisant quatre morts et détruisant plus de 350.000 hectares –  “se rapproche”, a jugé samedi la directrice des secours espagnols, mais le Portugal voisin a aussi annoncé une quatrième victime, un pompier de 45 ans.”Il ne reste plus grand-chose et la fin se rapproche”, a estimé Virginia Barcones, la directrice générale de la Protection civile, s’exprimant samedi à la télévision publique TVE.Il s’agit d’incendies très “traîtres” et “il faut faire un dernier effort pour mettre fin à cette terrible situation”, a-t-elle toutefois ajouté.”Le sentiment général est celui d’une amélioration, d’une évolution favorable, que le pire est passé”, a-t-elle insisté.Plus de 350.000 hectares ont brûlé en Espagne au cours des deux dernières semaines, selon le Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS), soit la grande majorité des 406.000 hectares qui ont flambé depuis le début de l’année dans le pays, un record annuel depuis le début de telles statistiques en 2006.Des centaines de personnes et de nombreux villages sont toujours évacués en raison de la menace des incendies, mais de nombreux habitants ont pu regagner leurs maisons au cours des dernières 24 heures.Ces grands incendies ont particulièrement touché toute la moitié ouest du pays, les régions de Galice, Castille-et-León et Estrémadure. Ils ont débuté au milieu d’une vague de chaleur qui a duré 16 jours, avec des températures de 40°C dans tout le pays, voire 45°C dans plusieurs régions du sud.Avec la fin de cette vague, une humidité plus élevée et des vents moins forts, “les conditions sont plus favorables” pour éteindre les incendies, a observé Mme Barcones.- Des avions italiens sont rentrés chez eux -Signe des progrès accomplis, les autorités de Galice ont réussi à fixer le pire incendie enregistré dans la région, celui de la foret de Larouco-Seadur, qui a embrasé environ 30.000 hectares, a indiqué le gouvernement régional galicien dans un communiqué.L’immense incendie de Jarilla, qui a ravagé une partie de la province de Cáceres, a également été circonscrit.Certains renforts européens ont donc commencé à regagner leur pays. “Les Canadair sont partis ce matin pour l’Italie”, a indiqué Virginia Barcones lors d’une conférence de presse, en remerciant ce partenaire européen qui a envoyé deux avions bombardiers d’eau en Espagne.Des renforts aériens et terrestres de neuf pays – dont la France, l’Allemagne et la Finlande- sont toutefois toujours présents en Espagne.- Un pompier décède au Portugal -Au Portugal voisin, un pompier est mort des suites de ses blessures en combattant l’un des incendies forestiers qui sévissent à travers le pays. Il s’agit de la quatrième victime.Dans un communiqué, la présidence portugaise a exprimé ses condoléances à la famille du pompier “qui a tragiquement perdu la vie après avoir combattu directement les incendies de forêt dans la commune de Sabugal”, dans le nord du pays. Il s’agit de la quatrième victime des incendies cet été au Portugal. Selon des médias portugais, le pompier âgé de 45 ans travaillait pour une entreprise privée de lutte anti-incendies.Le Portugal fait face à des incendies ravageurs qui ont brûlé plus de 60.000 hectares malgré une baisse des températures qui a amélioré la situation, selon la Protection civile.D’après des données de l’EFFIS, près de 278.000 hectares de terres ont brûlé depuis le début de l’année au Portugal.En 2017, plus de 563.000 hectares avaient brûlé dans des incendies qui ont fait 119 morts, une année record depuis que l’EFFIS a commencé l’enregistrement de ces données en 2006.La péninsule ibérique est fortement touchée par le changement climatique qui provoque des vagues de chaleur et des sécheresses plus longues, asséchant la végétation et favorisant ainsi les incendies de forêt, selon les experts.  

Bayrou lance lundi une rentrée politique à haut risque pour l’exécutif

François Bayrou donnera lundi une conférence de presse, prologue d’une rentrée politique périlleuse pour le gouvernement et son projet de budget à 43,8 milliards d’euros d’économies, sur fond d’appels à bloquer le pays le 10 septembre soutenus par la gauche, La France insoumise en tête.Le Premier ministre s’exprimera lundi à 16H00, quatre jours après avoir été reçu par Emmanuel Macron à Brégançon (Var), jeudi soir.Sur le pont à Matignon cet été, François Bayrou aborde une nouvelle étape de son entreprise de persuasion de l’opinion du bien-fondé de son plan budgétaire annoncé le 15 juillet.Ce projet, qui comprend notamment une “année blanche” fiscale et la suppression de deux jours fériés, lui vaut déjà des menaces de censure à l’Assemblée de la part de la gauche, Parti socialiste compris, mais aussi du Rassemblement national.”Il n’est pas possible que cette politique cruelle s’applique. C’est pourquoi j’ai la quasi-certitude que la motion de censure sera votée (…) dès le mois de septembre”, a déclaré samedi sur TF1 Jean-Luc Mélenchon depuis l’université d’été de LFI à Châteauneuf-sur-Isère (Drôme).Le leader Insoumis a par ailleurs apporté son soutien au mouvement, né sur internet, appelant à “bloquer” le pays le 10 septembre, et prôné la “grève générale”.”Le gouvernement doit reculer faute de quoi il sera censuré”, a renchéri le premier secrétaire du PS Olivier Faure, qui a par ailleurs expliqué vouloir “accompagner” le mouvement du 10 septembre.Quant au RN, il va présenter “un contre-budget” et si François Bayrou “ne nous entend pas, nous n’aurons pas peur d’appuyer sur le bouton de la censure”, a prévenu samedi sur BFMTV la députée de Gironde Edwige Diaz.De quoi faire reculer le Premier ministre, qui plaide sa cause depuis plusieurs semaines via une série de vidéos Youtube ? “A la rentrée, il y aura forcément une confrontation entre le réel et les idéologies”, a-t-il déclaré à l’AFP.- Les 44 milliards “intangibles” -Si le montant de 44 milliards d’euros est “intangible”, “les mesures peuvent toutes être discutées”, a insisté le Premier ministre.”C’est d’ailleurs la fonction du débat parlementaire comme des négociations sociales. J’ai dit que j’étais prêt à entendre d’autres propositions (…) Mais la seule chose pour moi qui n’est pas possible, c’est qu’on renonce à la prise de conscience et à la volonté de sortir du piège infernal dans lequel nous sommes, celui du surendettement”, a-t-il ajouté.Le 15 juillet, M. Bayrou avait évoqué une “contribution des plus fortunés”, à définir avec les parlementaires. De quoi arracher le soutien du PS ? “La justice est la condition de l’acceptation de cet effort. Autrement, je manquerais à mes engagements et à mes devoirs”, a-t-il expliqué.M. Bayrou a été reçu jeudi soir à Brégançon par le chef de l’Etat, qui lui a apporté un franc soutien cette semaine dans les colonnes de Paris Match, disant “espérer” qu’il puisse rester à Matignon jusqu’en 2027.Mais l’exécutif ne dissimule pas la difficulté de la tâche. Au printemps, M. Bayrou avait même soutenu l’idée d’un référendum, dont la prérogative revient au président.Le chef du gouvernement est attendu mardi à l’événement de rentrée de la CFDT, puis jeudi à celui du Medef. Il devrait se rendre vendredi à la foire de Châlons-en-Champagne (Marne).Ses ministres doivent entamer “au cours des deux semaines qui viennent” les discussions avec les groupes parlementaires, selon le ministre des Relations avec le Parlement, Patrick Mignola.Le gouvernement a par ailleurs d’autres ouvrages sur le métier, dont certains à hauts risques, comme le projet d’autonomie de la Corse, auquel s’oppose le ministre de l’Intérieur et nouveau patron des Républicains (LR) Bruno Retailleau.Le ministre des Outre-mer Manuel Valls tente de maintenir en vie l’accord de Bougival sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, rejeté par les indépendantistes du FLNKS.Le gouvernement entend par ailleurs présenter une nouvelle réforme de l’Assurance-chômage, qui suscite déjà l’opposition des syndicats. Il doit également publier prochainement le décret sur la programmation pluriannuelle énergétique (PPE).Et M. Bayrou est résolu à mener à bien quelques combats historiques comme la proportionnelle aux législatives ou la “banque de la démocratie” pour financer les partis politiques.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés

Laurent Bachevillier a perdu toute sa récolte lors de l’incendie géant qui a ravagé les Corbières, dans l’Aude, mais il peut compter sur la solidarité d’autres viticulteurs prêts à lui fournir du raisin pour le sauver d’une année blanche.Situés entre les villages de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et Tournissan, ses six hectares de syrah, grenache, carignan et mourvèdre n’ont pas résisté aux flammes de dix mètres de haut qui se sont abattues sur ses vignes d’AOC Corbières, plantées en 2010, pendant l’incendie qui a parcouru quelque 16.000 hectares entre le 5 et le 12 août.Devant ce paysage de désolation, où l’on reconnaît à peine la carcasse de son tracteur totalement calcinée, ou des pieds de vigne qui ont aussi largement brûlé, il s’arrête pour donner à manger à ses ânes qui ont miraculeusement survécu.”Ils sont restés en plein milieu du pré”, explique-t-il. “Le pré était en surpâturage, sans aucune herbe. Donc, du coup, le feu l’a contourné”, ajoute-t-il.-belle surprise-Cependant, dans ce moment si difficile, il a eu une belle surprise: d’autres viticulteurs vont lui offrir du raisin pour qu’il puisse vinifier.”On ne s’attendait vraiment pas à cet élan de générosité, ce soutien. Et c’est vrai que j’en ai encore la larme aux yeux, parce que vraiment, c’est vraiment super”, dit-il, retenant son émotion.Ce vendredi, avant le lever du jour, accompagné d’un ancien apprenti, il se rend à La Palme, près de la station balnéaire de Port-la-Nouvelle, pour vendanger dans les vignes de Marc Castan, qui a proposé de lui céder gratuitement une partie de sa récolte.A charge pour lui de cueillir le raisin. En deux heures, les grappes de syrah sont dans les bacs, chargées dans une remorque.”Chez Marc, on récupère 500 kg. D’autres viticulteurs vont également nous donner du raisin, et puis on en achètera pour compléter. C’est une année un peu bizarre d’un point de vue oenologique”, témoigne Laurent Bachevillier.-“soutien”-“Je pense que si j’étais dans cette situation, j’aimerais bien recevoir, que ce soit de l’aide, du soutien physique ou moral”, explique de son côté Marc Castan. “Il faut être solidaire et puis, à un moment donné, il faut que les Corbières continuent à vivre”, poursuit-il.Certes, “il y a une perte, mais je pense qu’à l’heure actuelle, c’est pas 500 kilos à l’un, à l’autre” qui feront une différence, souligne encore Marc Castan.Bacs à raisin remplis, Laurent Bachevillier retourne dans sa cave située dans le village de Ribaute, d’où est parti le feu le 5 août dernier. Les Cascades, l’exploitation agricole qu’il partage avec son épouse compte également deux hectares d’oliviers et deux autres de chênes truffiers, également partis en fumée. Trois chambres d’hôtes viennent compléter les revenus agricoles.”On va essayer d’assembler tout ça pour rester dans l’esprit de nos cuvées”, dit-il, alors que les caisses de raisin sont versées dans une cuve. “On fera donc des Petites cascades. Une cuvée très sur le fruit, plutôt légère”, ajoute-t-il.Par ailleurs, Laurent Bachevillier ne sait pas encore s’il touchera des aides de l’Etat après avoir été affecté par le pire incendie dans le pourtour méditerranéen français depuis au moins 50 ans.Venue sur place le 14 août, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé “un fonds d’urgence de huit millions d’euros, qui servira à indemniser à la fois les pertes de récoltes, les pertes de fonds, quand la vigne par exemple est détruite, et la destruction de bâtiments et de matériels agricoles”. Mais, Laurent Bachevillier n’est pas sûr d’y avoir droit.

Dans les Corbières, des vendanges solidaires pour viticulteurs sinistrés

Laurent Bachevillier a perdu toute sa récolte lors de l’incendie géant qui a ravagé les Corbières, dans l’Aude, mais il peut compter sur la solidarité d’autres viticulteurs prêts à lui fournir du raisin pour le sauver d’une année blanche.Situés entre les villages de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse et Tournissan, ses six hectares de syrah, grenache, carignan et mourvèdre n’ont pas résisté aux flammes de dix mètres de haut qui se sont abattues sur ses vignes d’AOC Corbières, plantées en 2010, pendant l’incendie qui a parcouru quelque 16.000 hectares entre le 5 et le 12 août.Devant ce paysage de désolation, où l’on reconnaît à peine la carcasse de son tracteur totalement calcinée, ou des pieds de vigne qui ont aussi largement brûlé, il s’arrête pour donner à manger à ses ânes qui ont miraculeusement survécu.”Ils sont restés en plein milieu du pré”, explique-t-il. “Le pré était en surpâturage, sans aucune herbe. Donc, du coup, le feu l’a contourné”, ajoute-t-il.-belle surprise-Cependant, dans ce moment si difficile, il a eu une belle surprise: d’autres viticulteurs vont lui offrir du raisin pour qu’il puisse vinifier.”On ne s’attendait vraiment pas à cet élan de générosité, ce soutien. Et c’est vrai que j’en ai encore la larme aux yeux, parce que vraiment, c’est vraiment super”, dit-il, retenant son émotion.Ce vendredi, avant le lever du jour, accompagné d’un ancien apprenti, il se rend à La Palme, près de la station balnéaire de Port-la-Nouvelle, pour vendanger dans les vignes de Marc Castan, qui a proposé de lui céder gratuitement une partie de sa récolte.A charge pour lui de cueillir le raisin. En deux heures, les grappes de syrah sont dans les bacs, chargées dans une remorque.”Chez Marc, on récupère 500 kg. D’autres viticulteurs vont également nous donner du raisin, et puis on en achètera pour compléter. C’est une année un peu bizarre d’un point de vue oenologique”, témoigne Laurent Bachevillier.-“soutien”-“Je pense que si j’étais dans cette situation, j’aimerais bien recevoir, que ce soit de l’aide, du soutien physique ou moral”, explique de son côté Marc Castan. “Il faut être solidaire et puis, à un moment donné, il faut que les Corbières continuent à vivre”, poursuit-il.Certes, “il y a une perte, mais je pense qu’à l’heure actuelle, c’est pas 500 kilos à l’un, à l’autre” qui feront une différence, souligne encore Marc Castan.Bacs à raisin remplis, Laurent Bachevillier retourne dans sa cave située dans le village de Ribaute, d’où est parti le feu le 5 août dernier. Les Cascades, l’exploitation agricole qu’il partage avec son épouse compte également deux hectares d’oliviers et deux autres de chênes truffiers, également partis en fumée. Trois chambres d’hôtes viennent compléter les revenus agricoles.”On va essayer d’assembler tout ça pour rester dans l’esprit de nos cuvées”, dit-il, alors que les caisses de raisin sont versées dans une cuve. “On fera donc des Petites cascades. Une cuvée très sur le fruit, plutôt légère”, ajoute-t-il.Par ailleurs, Laurent Bachevillier ne sait pas encore s’il touchera des aides de l’Etat après avoir été affecté par le pire incendie dans le pourtour méditerranéen français depuis au moins 50 ans.Venue sur place le 14 août, la ministre de l’Agriculture Annie Genevard a annoncé “un fonds d’urgence de huit millions d’euros, qui servira à indemniser à la fois les pertes de récoltes, les pertes de fonds, quand la vigne par exemple est détruite, et la destruction de bâtiments et de matériels agricoles”. Mais, Laurent Bachevillier n’est pas sûr d’y avoir droit.

Budget, rentrée politique: Bayrou tiendra une conférence de presse lundi à 16H00

Le premier ministre François Bayrou tiendra une conférence de presse lundi à 16H00, a annoncé samedi Matignon, alors que le chef du gouvernement aborde une rentrée politique très délicate, marquée par la préparation du budget 2026 et les appels à bloquer le pays le 10 septembre.François Bayrou est notamment menacé d’une motion de censure depuis la présentation à la mi-juillet d’orientations budgétaires prévoyant près de 44 milliards d’euros d’économies l’an prochain.”A la rentrée, il y aura forcément une confrontation entre le réel et les idéologies”, a-t-il déclaré cette semaine à l’AFP après avoir passé un été studieux à Paris.Le Premier ministre a préparé cette rentrée politique lors d’un dîner avec Emmanuel Macron, jeudi dernier dans la résidence présidentielle de vacances du fort de Brégançon.Le chef de l’Etat lui a publiquement exprimé son soutien, dans une interview publiée par Paris Match.François Bayrou “est mon ami… mon compagnon de route. Il a les capacités pour tenir ce gouvernement qui n’est pas habituel”, a-t-il expliqué, jugeant son plan d’économies budgétaires “lucide et courageux”.Mais la France insoumise (LFI) a fait savoir qu’elle déposerait une motion de censure dès le 23 septembre, à reprise des débats à l’Asemblée nationale. Les autres partis de gauche, en particulier les socialistes, semblent prêt à la voter si les propositions de François Bayrou n’évoluent pas, et le Rassemblement national en fait aussi planer la menace.Le leader insoumis Jean-Luc Mélenchon a appelé vendredi à transformer en “grève générale” les appels à bloquer le pays le 10 septembre, lancés au départ sur les réseaux sociaux.”Il nous faut la grève générale le 10 septembre parce que le 23 septembre, nous déposerons la motion de censure pour faire tomber le gouvernement de M.Bayrou”, a-t-il lancé.Le gouvernement de son côté va relancer les concertations lundi avec les partenaires sociaux, dans un premier temps, puis avec les forces politiques représentées au Parlement.La ministre du Travail Astrid Panosyan-Bouvet recevra à partir de lundi les organisations syndicales et patronales avant l’ouverture d’une négociation sur la “modernisation du marché du travail” et la “qualité du travail”, selon son ministère.Cette négociation est la troisième à laquelle François Bayrou veut inviter les partenaires sociaux, après celle sur une nouvelle réforme de l’assurance chômage et une autre sur la suppression de deux jours fériés, l’une de ses propositions budgétaires les plus contestées.Par ailleurs, plusieurs ministres reprendront les discussions avec les groupes parlementaires de la coalition soutenant le gouvernement et ceux de l’opposition “au cours des deux semaines qui viennent”, a indiqué à l’AFP le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola.