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Air Canada suspends plan to resume flights as union vows to continue strike

Air Canada on Sunday suspended its plan to resume flights over a strike by flight attendants that has effectively shut down the airline and snarled summer travel for its passengers around the world.The announcement came despite the country’s industrial relations board ordering an end to the strike by around 10,000 flight attendants, which had prompted …

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L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude

L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.

L’épisode caniculaire en déclin, risque “extrême” d’incendie dans l’Aude

L’épisode caniculaire a régressé dimanche et les fortes chaleurs se concentrent désormais au sud du pays mais le risque incendie reste très élevé sur le pourtour méditerranéen, au dixième jour de la vague de chaleur qui devrait toucher à sa fin lundi soir.Quelque 25 départements restent placés en vigilance orange par Météo-France. L’ouest et le sud de la France ont encore subi de très fortes chaleurs dimanche après-midi.A Canet-en-Roussillon (Pyrénées-Orientales), le thermomètre a affiché une température maximale de 40,6 °C tandis que Brest pointait à 30,5 °C , d’après les données de l’institut météorologique.Le Mistral et la tramontane continuent de souffler modérément, ce qui conduit à un danger de niveau “très élevé” de feux de forêt dans l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales et le Vaucluse.Près de 1.200 pompiers sont toujours “en alerte” dans l’Aude, selon la préfecture, dont 330 toujours mobilisés pour la surveillance de l’incendie parti, le 5 août, entre les communes de Ribaute et Lagrasse et qui n’est toujours éteint.- “Je cuis” -La France connaît son deuxième épisode caniculaire depuis le début de l’été et le 51e depuis 1947, des phénomènes rendus plus fréquents et plus intenses par le changement climatique.À Marseille, “on connaît la chaleur depuis toujours mais celle-ci est différente: je n’avais jamais eu de coup de chaud avant qui m’empêche de marcher et qui me donne mal à la tête comme ces derniers jours”, confie Agathe Ramsamy, qui se rend avec son ami à la plage de Corbières à l’Estaque, au nord de la cité phocéenne.”Je dois me lever plus tôt pour profiter et sortir plus tard. Chez moi, malgré les volets fermés, je cuis. Une canicule occasionnelle c’est une chose, mais là l’enchaînement de plusieurs jours est pesant. On manque d’espaces verts et d’îlots de fraîcheur à Marseille, la ville est encore très minérale”, déplore la jeune femme.Ce long épisode caniculaire doit prendre fin entre lundi soir et mardi matin.L’air plus frais présent au nord-est du pays gagne progressivement du terrain vers le sud et va faire descendre les températures partout en France. Les maximales ne dépasseront plus les 28 à 32°C dans toute la partie centre et nord.Seuls 13 départements du pourtour méditerranéen seront maintenus en vigilance orange lundi après 6H00, selon les prévisionnistes.Dimanche soir, les départements restants des Pays-de-la-Loire, de la Nouvelle-Aquitaine ainsi que le Lot ne seront plus placés en vigilance orange, selon l’institut.La vague de chaleur a débuté le 8 août en France. D’abord cantonnée au Sud, avec des températures particulièrement élevées sur le Midi méditerranéen, elle a atteint un niveau exceptionnel entre lundi et mercredi du Sud-Ouest au Centre-Est, où de nombreux records ont été battus. Une nouvelle accentuation notable de la chaleur s’est opérée par le Sud-Ouest vendredi. Dans l’Hexagone, 266 stations météo ont enregistré au moins une fois une température de 40°C ou plus entre le 9 et le 12 août 2025 inclus. Soit plus que sur toute la seconde moitié du XXème siècle (235). Le sud de l’Europe n’est pas en reste avec notamment l’Espagne qui entre dans sa troisième semaine d’alerte vague de chaleur et n’en finit pas de combattre les incendies qui se concentrent dans le nord-ouest et l’ouest du pays.

Drought, dams and diplomacy: Afghanistan’s water crisis goes regional

Over four decades of war, Afghanistan wielded limited control over five major river basins that flow across its borders into downstream neighbouring nations. But as Taliban authorities swept to power and tightened their grip on the country, they have pushed for Afghanistan’s water sovereignty, launching infrastructure projects to harness precious resources in the arid territory.  Dams …

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Mousson au Pakistan : l’espoir s’amenuise de retrouver des survivants parmi les 150 disparus

L’espoir s’amenuise dimanche soir de retrouver des survivants parmi les 150 disparus après les pluies de mousson dévastatrices qui ont fait près de 350 morts dans le nord du Pakistan, où secouristes et habitants fouillent les décombres depuis trois jours.Depuis jeudi, des pluies torrentielles s’abattent sur le pays et provoquent inondations, crues et glissements de terrain, emportant des villages entiers et laissant de nombreux habitants prisonniers des décombres.La plupart des victimes ont été emportées par des crues subites, sont mortes dans l’effondrement de leur maison ou ont été électrocutées.La province montagneuse du Khyber-Pakhtunkhwa, frontalière de l’Afghanistan, a enregistré à elle seule 317 décès en deux jours, soit la moitié des morts de cette saison de mousson, selon les autorités.Dans le seul district de Buner, “au moins 150 personnes sont portées disparues et pourraient être coincées sous les débris de leurs maisons ou avoir été emportées par les eaux”, a indiqué dimanche Asfandyar Khattak, directeur de l’Autorité de gestion des catastrophes de la province du Khyber-Pakhtunkhwa.”Leurs chances de survie sont désormais très minces”, assure Bilal Ahmed Faizi, porte-parole des secours de la province, précisant qu’au total, “une dizaine de villages ont été dévastés”.”Nos proches sont encore ensevelis sous la boue, les rochers, ou les ruines de leur maison, il faut que le gouvernement nous envoie des engins pour les secourir”, implore dimanche Bakht Rawan, un habitant de Buner.Les 2.000 secouristes déployés dans les villages les plus touchés fouillent inlassablement les débris aux côtés des habitants.”On a vu toutes les maisons, les bâtiments et les véhicules emportés d’un coup. On a pu se réfugier en haut d’une montagne, et c’est de là qu’on a réalisé que notre maison avait disparu”, raconte Suleman Khan, un professeur de Buner qui a perdu 25 membres de sa famille.Dans le district, qui recense au moins 208 morts, les survivants prêtent main forte et refusent d’évacuer.”Nous continuons à chercher nos proches, à chaque corps retrouvé, on ressent une profonde tristesse mais aussi un soulagement car on sait que la famille pourra récupérer la dépouille”, raconte Mohammed Khan, un habitant.Mais le travail des secouristes, qui peinent à accéder à des zones reculées, est entravé par “les fortes pluies, les glissements de terrain et les routes bloquées qui empêchent les ambulances d’accéder et les forcent à se déplacer à pied”, note M. Faizi. Pour tenter d’aider les secours, les habitants coupaient des arbres dimanche pour créer de nouvelles routes.Vendredi, un hélicoptère venu à la rescousse s’est écrasé, faisant cinq morts.- “Enterrer des enfants” -A Buner comme dans de nombreux districts, des obsèques collectives ont commencé samedi. Des dizaines d’habitants ont rendu hommage aux victimes dont les corps ont été enveloppés dans des linceuls blancs, selon la tradition  musulmane.”Ces deux derniers jours, j’ai creusé six tombes pour des enfants et à chaque fois, j’avais l’impression d’enterrer mon propre enfant”, raconte à l’AFP Qaiser Ali Shah, le fossoyeur du village.”Au cours de ma vie, j’ai préparé une soixantaine de fosses, mais les 15 et 16 août, j’en ai creusé 29. Aujourd’hui, j’ai dit que c’était au-dessus de mes forces d’en creuser de nouvelles”, poursuit-il.Les autorités ont déclaré plusieurs districts “sinistrés”, où maisons, magasins et véhicules ont été balayés par la boue.L’Iran voisin a proposé dimanche une aide logistique, tandis que le pape Léon XIV a adressé une prière “à toutes les victimes de la catastrophe”.- “La mousson va s’intensifier” -Depuis le début, fin juin, d’une mousson estivale qualifiée d'”inhabituellement” intense par les autorités, plus de 650 personnes, dont une centaine d’enfants, ont été tuées, et 920 blessées au Pakistan.Au moins 60 victimes ont aussi été recensées dans le Cachemire administré par l’Inde.Et les pluies devraient encore s’intensifier ces deux prochaines semaines, préviennent les autorités.”L’intensité de la mousson cette année est 50 à 60% supérieure à celle de l’année dernière”, a déclaré dimanche le lieutenant-général Inam Haider, président de l’Autorité nationale de gestion des catastrophes.Les autorités mettent en garde contre de nouvelles crues éclair et glissements de terrain dans le nord-ouest du pays et exhortent les habitants à éviter les zones vulnérables, notamment la région touristique du Gilgit-Baltistan, prisée l’été des alpinistes venus du monde entier.Les 255 millions de Pakistanais ont déjà subi ces dernières années des inondations massives et meurtrières, des explosions de lacs glaciaires et des sécheresses inédites, autant de phénomènes qui vont se multiplier avec le changement climatique, préviennent les scientifiques.