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UN, media groups condemn Israel’s deadly strike on Al Jazeera team in Gaza

Condemnations poured in from the United Nations, the EU and media rights groups Monday after an Israeli strike killed an Al Jazeera news team in Gaza, as Palestinians mourned the journalists and Israel accused one of them of being a Hamas militant.Dozens of Gazans stood amid bombed-out buildings in the courtyard of Al-Shifa Hospital in …

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Canicule “exceptionnelle” dans le sud-ouest, vigilance rouge étendue à Rhône-Alpes

L’épisode de canicule en cours depuis vendredi se poursuivra mardi, avec 14 départements en vigilance rouge dont 10 maintenus à ce niveau par Météo-France dans le Sud-Ouest, où les températures ont atteint “un niveau exceptionnel” lundi.De la Charente-Maritime à l’Aude, sauf sur le littoral atlantique, la chaleur a été étouffante, le mercure dépassant fréquemment les 40°C selon l’institut national.Vers 16H00, il a relevé 41°C à Toulouse, Carcassonne et Montauban, et 41,6°C à Bordeaux, ville qui a battu son record de chaleur tous mois confondus, à l’instar de Bergerac (Dordogne, 41,4°C), Cognac (Charente, 40,6°C) et Saint-Girons (Ariège, 39,6°C).Mardi, le Rhône, l’Isère, l’Ardèche et la Drôme seront placés au même niveau d’alerte.La vigilance rouge, la plus élevée, correspond à une canicule “extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique”, avec un fort impact pour la santé et les activités humaines.Mardi, plus de 60 autres départements seront placés en vigilance orange, la vague de chaleur s’étandant vers le quart nord-est du pays, seuls neuf départements restent en jaune et huit en vert dans le quart nord-ouest.”La canicule remonte jusqu’au Centre, la région parisienne, Champagne, Bourgogne avec 35 à 37°C généralisés, localement 38 ou 39°C”, indique Météo-France dans son dernier bulletin. Face à cette situation, l’heure est à l’adaptation des rythmes de vie et de travail… ou des vacances.”On visite le matin, à l’ombre, en buvant beaucoup d’eau”, confiait lundi matin à Lyon Sébastien Hoet, un touriste belge venu en famille, avant de passer l’après-midi dans la piscine de leur maison de location.- Un épisode durable -“Aujourd’hui je fermerai à 18hH00 au lieu de 19H45, je ne peux pas laisser mes vendeurs travailler avec cette chaleur, près des fours à 200°C”, expliquait de l’autre côté de la France Élodie Rodrigues, cogérante de plusieurs boulangeries dans l’agglomération bordelaise.”Ce matin, on a commencé beaucoup plus tôt, à 06H00″, soulignait en matinée Jason Andrés, ouvrier sur un chantier de maison de retraite en cours à Roquefort (Landes). “L’entreprise nous fournit des bouteilles d’eau qui restent au congélateur toute la nuit et puis on nous laisse à disposition des locaux qui sont climatisés.”Cette vague de chaleur, la deuxième à toucher le pays cet été après celle du 19 juin au 4 juillet, est aussi la 51ème enregistrée depuis 1947 selon Météo-France.À Limoges, où le thermomètre indiquait 37°C vers 16H00, habitants et visiteurs ont pu se mettre au frais dans les musées municipaux, ouverts gratuitement pour l’occasion.Des communes ont également ouvert des salles climatisées pour accueillir leurs habitants, à l’instar de Montfort-en-Chalosse dans les Landes.”Dans mon appartement, il fait chaud ! J’ai un petit ventilateur mais bon… Ici, qu’est-ce qu’il fait frais ! J’ai envie d’y emmener mon matelas et d’y dormir cette nuit”, s’y exclamait en riant Amandine, 39 ans, lundi après-midi, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. “Si la mairie rouvre demain, je reviens avec ma gamelle et je mangerai ici !”- Risque d’incendies -L’agence Santé publique France appelle à s’hydrater régulièrement en évitant l’alcool et le café”, conseillant aussi de “réduire ses activités physiques”.Autour d’un plan d’eau de Saint-Yrieix (Charente) lundi matin, alors que le thermomètre tutoyait déjà les 30°C, tout le monde ne respectait pas la consigne.”On s’est levé tôt pour venir marcher, avec beaucoup d’eau, une casquette et un produit pour le soleil !”, racontait Christine Fontaine en rentrant à sa voiture vers 11H00. “C’est important de garder son rythme, tout en restant prudent ! Mais on souffre !”Le ministère de la Santé a activé le numéro vert Canicule info service au 0 800 06 66 66, joignable de 08H00 à 19H00 (appel gratuit depuis la France métropolitaine).En parallèle, Météo-France a classé 29 départements, principalement en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et sur le pourtour méditerranéen, en risque élevé pour les incendies mardi.Le préfet de la Gironde, Étienne Guyot, a décidé pour sa part de placer son département en vigilance rouge (risque très élevé) pour les journées de mardi et mercredi, “au vu des conditions météorologiques” et de “l’analyse de l’état de la végétation”.Dans l’Aude, un vent sec et chaud avait compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation.

Canicule “exceptionnelle” dans le sud-ouest, vigilance rouge étendue à Rhône-Alpes

L’épisode de canicule en cours depuis vendredi se poursuivra mardi, avec 14 départements en vigilance rouge dont 10 maintenus à ce niveau par Météo-France dans le Sud-Ouest, où les températures ont atteint “un niveau exceptionnel” lundi.De la Charente-Maritime à l’Aude, sauf sur le littoral atlantique, la chaleur a été étouffante, le mercure dépassant fréquemment les 40°C selon l’institut national.Vers 16H00, il a relevé 41°C à Toulouse, Carcassonne et Montauban, et 41,6°C à Bordeaux, ville qui a battu son record de chaleur tous mois confondus, à l’instar de Bergerac (Dordogne, 41,4°C), Cognac (Charente, 40,6°C) et Saint-Girons (Ariège, 39,6°C).Mardi, le Rhône, l’Isère, l’Ardèche et la Drôme seront placés au même niveau d’alerte.La vigilance rouge, la plus élevée, correspond à une canicule “extrême, exceptionnelle par sa durée, son intensité, son extension géographique”, avec un fort impact pour la santé et les activités humaines.Mardi, plus de 60 autres départements seront placés en vigilance orange, la vague de chaleur s’étandant vers le quart nord-est du pays, seuls neuf départements restent en jaune et huit en vert dans le quart nord-ouest.”La canicule remonte jusqu’au Centre, la région parisienne, Champagne, Bourgogne avec 35 à 37°C généralisés, localement 38 ou 39°C”, indique Météo-France dans son dernier bulletin. Face à cette situation, l’heure est à l’adaptation des rythmes de vie et de travail… ou des vacances.”On visite le matin, à l’ombre, en buvant beaucoup d’eau”, confiait lundi matin à Lyon Sébastien Hoet, un touriste belge venu en famille, avant de passer l’après-midi dans la piscine de leur maison de location.- Un épisode durable -“Aujourd’hui je fermerai à 18hH00 au lieu de 19H45, je ne peux pas laisser mes vendeurs travailler avec cette chaleur, près des fours à 200°C”, expliquait de l’autre côté de la France Élodie Rodrigues, cogérante de plusieurs boulangeries dans l’agglomération bordelaise.”Ce matin, on a commencé beaucoup plus tôt, à 06H00″, soulignait en matinée Jason Andrés, ouvrier sur un chantier de maison de retraite en cours à Roquefort (Landes). “L’entreprise nous fournit des bouteilles d’eau qui restent au congélateur toute la nuit et puis on nous laisse à disposition des locaux qui sont climatisés.”Cette vague de chaleur, la deuxième à toucher le pays cet été après celle du 19 juin au 4 juillet, est aussi la 51ème enregistrée depuis 1947 selon Météo-France.À Limoges, où le thermomètre indiquait 37°C vers 16H00, habitants et visiteurs ont pu se mettre au frais dans les musées municipaux, ouverts gratuitement pour l’occasion.Des communes ont également ouvert des salles climatisées pour accueillir leurs habitants, à l’instar de Montfort-en-Chalosse dans les Landes.”Dans mon appartement, il fait chaud ! J’ai un petit ventilateur mais bon… Ici, qu’est-ce qu’il fait frais ! J’ai envie d’y emmener mon matelas et d’y dormir cette nuit”, s’y exclamait en riant Amandine, 39 ans, lundi après-midi, qui n’a pas souhaité donner son nom de famille. “Si la mairie rouvre demain, je reviens avec ma gamelle et je mangerai ici !”- Risque d’incendies -L’agence Santé publique France appelle à s’hydrater régulièrement en évitant l’alcool et le café”, conseillant aussi de “réduire ses activités physiques”.Autour d’un plan d’eau de Saint-Yrieix (Charente) lundi matin, alors que le thermomètre tutoyait déjà les 30°C, tout le monde ne respectait pas la consigne.”On s’est levé tôt pour venir marcher, avec beaucoup d’eau, une casquette et un produit pour le soleil !”, racontait Christine Fontaine en rentrant à sa voiture vers 11H00. “C’est important de garder son rythme, tout en restant prudent ! Mais on souffre !”Le ministère de la Santé a activé le numéro vert Canicule info service au 0 800 06 66 66, joignable de 08H00 à 19H00 (appel gratuit depuis la France métropolitaine).En parallèle, Météo-France a classé 29 départements, principalement en Nouvelle-Aquitaine, Occitanie et sur le pourtour méditerranéen, en risque élevé pour les incendies mardi.Le préfet de la Gironde, Étienne Guyot, a décidé pour sa part de placer son département en vigilance rouge (risque très élevé) pour les journées de mardi et mercredi, “au vu des conditions météorologiques” et de “l’analyse de l’état de la végétation”.Dans l’Aude, un vent sec et chaud avait compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares de végétation.

Panne géante d’électricité en Irak, à cause de la canicule et d’une surconsommation

L’Irak a été presque totalement privé d’électricité publique pendant plusieurs heures lundi à cause d’une panne géante provoquée, selon les autorités, par des températures record, atteignant 50°C à Bagdad et dans plusieurs provinces, et une hausse de la consommation.Dans ce pays de 46 millions d’habitants, où les canicules sont de plus en plus fréquentes, la plupart des foyers peuvent néanmoins s’alimenter grâce aux générateurs, alors que la vague de chaleur actuelle devrait encore durer pendant plus d’une semaine, selon les services météorologiques.Lundi encore, comme ces derniers jours, le thermomètre a atteint jusqu’à 50°C à Bagdad et dans 11 provinces du centre et du sud du pays.Selon le ministère de l’Electricité, sous l’effet des fortes chaleurs et de l’augmentation de la demande, deux lignes de transmission se sont arrêtées lundi après-midi, “provoquant une perte soudaine et accidentelle sur le réseau de plus de 6.000 mégawatts”, qui a entraîné l’arrêt des centrales électriques.La hausse de la demande concerne notamment la province de Kerbala, dans le centre du pays, alors que des millions de pèlerins affluent vers la ville sainte chiite à l’occasion de l’importante commémoration religieuse de l’Arbaïn.”Nos équipes sont actuellement mobilisées sur le terrain pour rétablir progressivement dans les prochaines heures” le réseau, a précisé le ministère de l’Electricité.La panne a été constatée à travers l’Irak aux alentours de 15H00 (12H00 GMT), selon le ministère, avant que le courant ne commence à être rétabli “de manière progressive” dans les provinces de Dhi Qar et Missane, dans sud.Pour la province côtière de Bassora, la situation devrait s’être stabilisée d’ici mardi à l’aube, a ajouté le ministère qui n’a pas donné de prévisions pour les autres provinces.La panne a épargné le Kurdistan autonome, une région du nord de l’Irak qui oeuvre à moderniser son propre secteur et arrive à fournir de l’électricité publique 24 heures sur 24 à un tiers de sa population.- “Sans électricité, pas de repos” -Le dossier de l’électricité est ultra-sensible en Irak, un pays extrêmement riche en hydrocarbures mais aux infrastructures en déliquescence, souffrant d’une corruption endémique et de politiques publiques défaillantes.En été, les coupures qui empirent provoquent régulièrement des manifestations et viennent exacerber la frustration de la population vis-à-vis des élites au pouvoir. Tout comme la sécheresse qui sévit depuis cinq ans aggrave les pénuries d’eau et frappe durement les agriculteurs.Même sans panne généralisée, les plus démunis des Irakiens doivent vivre au quotidien en supportant une chaleur infernale.”Il fait chaud, on n’a pas d’électricité, elle vient deux heures et on peut alors dormir un peu et nous reposer”, confiait dimanche à l’AFP, dans sa maison aux murs en béton, Haider Abbas, un travailleur journalier de 44 ans.Ses moyens modestes empêchent ce père de cinq enfants, originaire de la localité d’Al-Qassim dans la province de Babylone, dans le centre de l’Irak, d’acheter un climatiseur. Il doit se contenter d’un rafraîchisseur d’air qu’il remplit sans cesse de bouteilles d’eau.”Quand j’étais petit, on n’avait pas ces températures”, se souvient-il. “Moi, en tant qu’ouvrier, avec 52 degrés je ne peux pas travailler.”En Irak, les canicules sont “plus intenses et plus fréquentes” qu’au 20e siècle, en raison du changement climatique et de facteurs humains, a expliqué à l’AFP le porte-parole des services météorologiques, Amer al-Jaberi.Il a souligné que les émissions de gaz et les fumées dégagées par les générateurs privés “contribuaient à la hausse des températures”.M. Al-Jaberi plaide pour une “ceinture verte” autour de Bagdad, “pour que la ville respire un peu”.Si la vaste majorité des Irakiens a recours aux générateurs privés, cette source d’électricité ne suffit pas toujours à faire fonctionner tout l’électroménager, notamment les climatiseurs.Pour vivre sans coupures, l’Irak doit produire environ 55.000 MW durant les pics de consommation. Ce mois-ci, et pour la première fois, les centrales électriques irakiennes ont atteint le seuil des 28.000 MW.En juillet 2023, un incendie dans une station de transmission dans le sud du pays avait provoqué une panne de courant généralisée.

Canicule: d’un site espagnol classé par l’Unesco aux Balkans, les incendies font rage en Europe

La péninsule ibérique et des pays des Balkans luttent en pleine canicule lundi contre plusieurs incendies qui ont déjà ravagé une partie du site touristique espagnol de Las Médulas, classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. La vague de chaleur qui traverse l’Europe a conduit les instituts météorologiques de France, Italie et jusqu’en Albanie à déclencher des alertes rouge canicule. En France, Bordeaux (sud-ouest) a battu lundi son record de chaleur tous mois confondus, avec 41,6°C au thermomètre.  Ces températures élevées qui commencent “à atteindre le Royaume-Uni, est étonnamment puissante par rapport aux données historiques. Pourtant, des vagues de chaleur plus étendues, plus longues et plus fréquentes sont une conséquence prévisible de la hausse des concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère, principalement due à notre utilisation des combustibles fossiles”, explique Richard Allan, professeur à l’université britannique de Reading. “L’intensité des vagues de chaleur estivales, mais aussi les conditions météorologiques extrêmes, sèches ou humides, continueront de s’aggraver progressivement jusqu’à ce que nous maîtrisions nos émissions de gaz à effet de serre et stabilisions le réchauffement climatique”, ajoute-t-il, insistant sur la nécessité de se “préparer à un monde plus dangereux”. Le ministère italien de la Santé a émis lundi une alerte rouge pour sept grandes villes, dont Bologne et Florence, alors que les températures devraient encore augmenter dans les prochains jours. Onze villes sont en alerte rouge pour mardi et seize pour mercredi.Quelque 190 pompiers et l’armée continuent de lutter contre un incendie qui fait rage depuis samedi dans le parc entourant le Vésuve, dont l’accès est fermé aux touristes.Un garçon roumain de quatre ans est décédé d’un coup de chaleur, quelques jours après avoir été retrouvé inconscient dans la voiture familiale en Sardaigne.En Espagne, la canicule qui frappe depuis une semaine, avec des températures avoisinant les 40°C, devrait se prolonger jusqu’à dimanche, selon l’agence météorologique locale, et engendre de multiples incendies. La région de Castille-et-León, où se trouve Las Médulas, d’anciennes mines d’or romaines classées par l’Unesco en 1997, a enregistré 13 incendies en seulement trois jours, a déclaré à la presse Juan Carlos Suárez-Quiñones, conseiller pour l’Environnement de cette région du nord-ouest du pays, soulignant que beaucoup d’entre eux sont intentionnels.- Patrimoine -Les vents rendent “très difficile” la lutte contre le feu qui transforme en cendres les arbres centenaires qui recouvrent le site de Las Médulas, et qui a fait quatre blessés légers, selon cette même source. “Il faudra des années pour que (le paysage) se rétablisse”, a déploré Alfonso Fernández, maire de Carucedo, une localité proche, interrogé par la radio Cadena Ser.Un autre incendie, près de la ville touristique de Tarifa, dans le sud de l’Espagne, qui était maîtrisé vendredi, a repris de plus belle, obligeant à évacuer 2.000 personnes, dont certaines à l’hôtel ou à la plage.Le Portugal voisin lutte lundi contre trois grands incendies. Le plus préoccupant est situé à Trancoso, dans le centre, et mobilise encore plus de 650 pompiers. Il a causé six blessés légers, dont trois pompiers, selon un bilan de la Protection civile cité par l’agence Lusa, qui précise toutefois que la situation évolue favorablement.En France, 20 départements, principalement dans l’ouest et le sud, sont classés en risque élevé pour les incendies lundi par Météo-France, au lendemain de la maîtrise du gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude.En Turquie, plus de 2.000 personnes ont dû être évacuées lundi dans la province de Çanakkale (nord-ouest), où un violent feu a dévasté des habitations et intoxiqué des dizaines de résidents.- Les Balkans en surchauffe -L’alerte rouge canicule est également en vigueur dans plusieurs régions des Balkans occidentaux, avec 41°C atteints par endroits, dans le sud de la Bosnie, au Monténégro et en Albanie.En Albanie, environ 800 soldats ont été déployés pour aider les pompiers, 14 foyers étant toujours actifs lundi, a annoncé le ministère de la Défense.Ils sont assistés par sept hélicoptères et bombardiers d’eau émiratis, tchèques, slovaques, croate et grecs, précise-t-il.Dans ce pays, près de 34.000 hectares ont brûlé depuis juillet dans les feux de végétation quasiment quotidiens, selon le Système européen d’information sur les incendies forestiers (Effis).La police a évacué lundi les touristes, 500 selon les médias locaux, de la zone naturelle protégée Syri i Kaltër (Oeil bleu), une source d’eau très prisée par des touristes, à une vingtaine de kilomètres près de Saranda, une station balnéaire du sud du pays.Au Monténégro voisin, l’armée est également intervenue pour épauler les pompiers sur un important feu attisé par des rafales de vent qui s’est déclaré lundi au nord de Podgorica, la capitale, où plusieurs familles ont dû quitter leur maison, a rapporté la télévision nationale RTCG.En Croatie, un feu de forêt a ravagé environ 300 hectares dans la région de Jesenice, près du port de Split, dans le sud. 

Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Aude: “Intense mobilisation” des pompiers pour éviter les reprises de feu

La mobilisation des pompiers pour éviter toute reprise de l’incendie qui a parcouru 16.000 hectares dans l’Aude, avant d’être maîtrisé dimanche, reste “très intense” dans des conditions météo défavorables, a indiqué lundi soir la préfecture.L’incendie géant survenu mardi dernier dans le massif des Corbières, le pire sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle, a été “maîtrisé” dimanche, mais des centaines de pompiers (un peu moins d’un millier) restent déployés afin de l’éteindre totalement.”Le dispositif reste en place et la mobilisation reste évidemment très intense, compte tenu des conditions météo”, le département étant à nouveau placé en vigilance rouge canicule mardi, a déclaré à l’AFP la secrétaire générale de la préfecture Lucie Roesch.Cette “alerte va d’ailleurs durer une partie de la semaine. On aura donc un temps très sec et encore un petit peu de vent, donc on reste sur des conditions difficiles”, a encore expliqué Mme Roesch.Le feu maîtrisé dimanche soir a détruit 36 maisons et d’autres ont été endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées.Au journal L’Indépendant, la fille de la sexagénaire décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.

Des méduses forcent l’arrêt de la centrale nucléaire de Gravelines

La centrale nucléaire de Gravelines (Nord), la plus grande d’Europe occidentale, est complètement à l’arrêt depuis lundi matin en raison d’une “présence massive” de méduses dans les stations de pompage de l’eau servant au refroidissement de ses réacteurs, un incident rare.Les unités de production n°2, 3, 4 et 6 se sont automatiquement arrêtées entre la nuit de dimanche et lundi matin à cause de cette “présence massive et non prévisible” de méduses dans les tambours filtrants des stations de pompage, a annoncé EDF sur son site.Selon Elvire Antajan, chercheuse à l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), “plusieurs milliers de méduses” sont entrées dans le port de Dunkerque, où la centrale pompe ses eaux de refroidissement.Cela n’a “pas eu de conséquence sur la sûreté des installations, la sécurité du personnel ou sur l’environnement”, assure l’opérateur, rappelant que les stations de pompage se situent dans la partie non nucléaire de la centrale.Celle-ci se retrouve ainsi provisoirement complètement à l’arrêt, car ses deux autres unités de production, les n°1 et 5, sont actuellement en maintenance.L’incident “a interrompu la production d’électricité mais n’a pas affecté le refroidissement des équipements assurant la sûreté des réacteurs”, souligne l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), interrogée par l’AFP.”Ce risque est connu et la centrale de Gravelines dispose de procédures en cas d’afflux d’éléments marins (méduses, algues) susceptibles de colmater ses dispositifs de filtration”, relève encore l’ASNR.Située au bord de la mer du Nord, Gravelines est la plus grande centrale nucléaire d’Europe occidentale, par son nombre de réacteurs et sa capacité de production (6 réacteurs à eau pressurisée de 900 mégawatts chacun). Le site doit par ailleurs accueillir deux réacteurs de nouvelle génération (EPR2) de 1.600 MW chacun à l’horizon 2040.- Redémarrage dans les prochains jours -Selon EDF, les unités de production n°2, 3 et 4 se sont arrêtées automatiquement dimanche entre 23H00 et minuit, “conformément aux dispositifs de sûreté et de protection”, et “l’unité n°6 s’est arrêtée automatiquement à son tour” lundi à 06H20.”Les équipes de la centrale sont mobilisées et procèdent actuellement aux diagnostics et interventions nécessaires pour pouvoir redémarrer les unités de production en toute sûreté”, assure encore EDF.Leur redémarrage est prévu l’une après l’autre dans les prochains jours, a précisé ultérieurement EDF.”Il n’y a pas de risque de pénurie” pour le réseau électrique à cause de cet incident, a affirmé à l’AFP une porte-parole du groupe, car d’autres centrales nucléaires et d’autres sources d’énergie fonctionnent en ce moment, comme le solaire.Des réacteurs nucléaires paralysés à cause d’une invasion de méduses, c’est “assez rare”, mais EDF a déjà connu ça “dans les années 1990”, toujours selon cette porte-parole.Des cas similaires se sont déjà produits aux États-Unis, en Écosse, en Suède ou encore au Japon.Les méduses en cause à Gravelines sont des “Rhizostoma octopus”, selon Mme Antajan de l’Ifremer, des “organismes qui n’ont pas une capacité de nage suffisante pour décider dans quelle direction elles vont aller” et qui sont donc “transportées par les courants”.La prolifération dans le monde des méduses, animaux marins gélatineux et urticants, est due à plusieurs facteurs, dont le réchauffement des océans avec celui du climat, mais aussi la surpêche, qui élimine certains de leurs prédateurs directs comme le thon.La présence de méduses sur le littoral du nord de la France “est régulière et saisonnière”, explique à l’AFP Dominique Mallevoy, responsable aquariologie au centre national de la mer Nausicaá à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais).”Quasiment tous les étés maintenant il y a des signalements de grands bancs de méduses”, relève cet expert. Avec la raréfaction du poisson, elles ont moins de prédateurs et davantage de plancton disponible pour leur alimentation, donc “elles vont croître sans problème”.La hausse des températures de la mer peut aussi jouer un rôle dans leur prolifération accrue en été, car une eau qui se réchauffe plus vite au printemps facilite la naissance des bébés-méduses, toujours selon M. Mallevoy.