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Indigenous communities plead for action at plastic pollution talks

Indigenous communities from North America are at talks on a global treaty on plastic pollution in Geneva, pleading the case for the environment they depend upon, which is slowly being choked by microplastics.In the grounds of the United Nations headquarters, overlooking Lake Geneva and the Alps beyond, a chant suddenly drifted through the humid summer …

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Maire agressé en Isère: le suspect mis en examen pour tentative de meurtre

Un sexagénaire a été en examen dimanche pour tentative de meurtre sur personne dépositaire de l’autorité publique, après avoir admis avoir frappé à l’arme blanche le maire de son village isérois dans le cadre d’un litige “enkysté”, tout en niant avoir voulu le tuer.Cet habitant de Villeneuve-de-Marc, âgé de 60 ans et sans antécédent judiciaire, “a été placé en détention provisoire”, a précisé le procureur de la République de Grenoble Etienne Manteaux dans un communiqué.Interpellé vendredi, il a déclaré lors de sa garde à vue avoir “pété un plomb” à cause d’un conflit lié à l’effondrement du toit d’un bâtiment municipal sur son abri de jardin en 2022. Le litige s’est “enkysté” et a “manifestement généré chez cet homme un sentiment d’injustice”, a expliqué le magistrat lors d’une conférence de presse.  Le maire Gilles Dussault, à la tête depuis 2014 de cette commune de 1.171 habitants située entre Lyon et Grenoble, avait été agressé mercredi en pleine journée devant chez lui, alors qu’il arrachait du lierre de son mur. Après lui avoir porté plusieurs coups à l’arme blanche, lui transperçant un poumon et un bras, son assaillant était revenu quelques instants après en voiture et avait tenté de le renverser, lui et son fils venu à son secours.”Ses jours ne sont plus en danger aujourd’hui et on peut espérer qu’il sorte de l’hôpital dans les jours à venir”, a indiqué M. Manteaux.Son agresseur avait pris la fuite dans les bois, non sans avoir pris la précaution de se mettre en “tenue commando”, selon les gendarmes. Repéré par une connaissance, il sera arrêté sans résistance 36 heures plus tard dans un village voisin.Né en Algérie mais de nationalité française, dépeint comme “très intelligent”, le suspect fait preuve d’un “vécu persécutif, une tendance à la réinterprétation de ce qu’il vit”, a rapporté Etienne Manteaux. Lors de ses auditions, il a déclaré que le maire exerçait une “surveillance” sur lui et voulait “racheter” son terrain. Deux couteaux ont par ailleurs été retrouvés sous son oreiller, ce qu’il a expliqué par une volonté de “se défendre”, au motif que sa soeur, décédée en avril 2025, aurait été selon lui “assassinée”.- “Sourire sadique” -Juste avant son acte, le maire l’aurait regardé “avec un sourire sadique”, a-t-il avancé. “C’est l’accumulation des choses qui m’a fait péter un plomb”, a-t-il aussi dit aux enquêteurs, expliquant avoir saisi “une ferraille dans son atelier” et avoir frappé le maire, sans intention de toucher un organe vital. S’il était revenu en voiture sur les lieux quelques instants après l’agression, c’était “pour voir ce qu’il avait fait”, a-t-il poursuivi, affirmant que le maire et son fils s’étaient “jetés” sur son véhicule, a rapporté le magistrat. Il s’agit d’un homme qui avait “plutôt réussi dans la vie”, propriétaire de quatre appartements, ayant travaillé jusqu’à son licenciement en 2021 et auteur de deux livres, dont l’un portant sur l’intelligence artificielle, a souligné le procureur.Sa mise en examen pour une double tentative de meurtre sur le maire, mais aussi de tentative de meurtre sur le fils de l’élu ouvre désormais une période d’instruction qui pourrait affiner son analyse psychologique. Pour Etienne Manteaux, “on n’est a priori pas dans un tableau d’abolition du discernement” puisqu’il est conscient” de la gravité de son acte, mais plutôt “d’altération du discernement”.L’agression du maire avait été suivie de nombreuses réactions. “Quand un élu est attaqué, c’est la Nation qui est à ses côtés. Quand on s’attaque à ses représentants, la République se doit d’être sévère et intraitable”, avait réagi le président de la République Emmanuel MacronLes agressions d’élus ont augmenté de 13,5% en 2023 avant de baisser de 9,3% en 2024 avec 2.501 faits recensés, soit 48 par semaine, selon le rapport 2023-2025 publié en mai par le Centre d’analyse et de lutte contre les atteintes aux élus (Calae).

Pour sauver l’accord sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, Valls annonce s’y rendre

Alors que le Front de libération nationale Kanak socialiste (FLNKS), réuni samedi en congrès, doit officialiser mardi son rejet de l’accord signé en juillet avec l’État et les non-indépendantistes sur l’avenir de l’archipel, le ministre des Outre-mer a annoncé dimanche qu’il s’y rendrait la semaine suivante.”Je ne me résigne pas”, écrit Manuel Valls sur les réseaux sociaux au lendemain du congrès extraordinaire. Si la position du mouvement indépendantiste sur l’accord signé le 12 juillet à Bougival (Yvelines) ne sera communiquée que mardi, les déclarations de son président Christian Tein appelant à  un rejet “clair et sans ambiguïté” du texte et les décisions déjà prises par les composantes du FLNKS ne laissent guère de doute. “Tout porte à croire qu’il aurait été décidé un rejet de l’accord” sur un nouveau statut du territoire, regrette le ministre qui se rendra en Nouvelle-Calédonie durant “la semaine du 18 août”.”L’accord de Bougival n’est pas tombé du ciel. Il est un compromis historique, fruit de mois de travail (…) avec toutes les délégations y compris celle du FLNKS. Chacun y a apposé sa signature”, insiste-t-il.  La délégation du FLNKS s’était félicité de la signature du texte, mais avait rappelé deux jours plus tard dans un communiqué que “l’ensemble des éléments transcrits dans le projet d’accord ser(aie)nt portés à l’approbation de (leurs) structures en vue d’en débattre collectivement sur les suites à lui donner”. Or, le texte avait aussitôt suscité une levée de bouclier du côté des militants indépendantistes, notamment sur la question du droit à l’autodétermination et de la reconnaissance du peuple Kanak.- “Rassembler” et “écouter” -Dès l’apparition des premières critiques officielles émanant du camp indépendantiste mi-juillet, Manuel Valls a proposé la création d’un “comité de rédaction”, afin de finaliser les textes constitutionnels découlant de l’accord. Ce dernier “doit être éclairé, approfondi, précisé, complété”. “C’est l’objet du comité de rédaction que j’ai proposé. C’est dans ce cadre que pourra être clarifié l’esprit de l’accord, en particulier sur l’identité, la place et le rôle fondateur du peuple kanak dans l’histoire et l’avenir du territoire”, plaide le ministre des Outre-mer, assurant qu’il rencontrera l’ensemble des parties prenantes à Nouméa. “Pour rassembler. Pour écouter. Pour réunir tous ceux qui refusent l’affrontement stérile. Et qui veulent avancer, ensemble, sur le seul chemin possible: celui du consensus.”L’accord de Bougival continue en effet d’être défendu localement par l’ensemble du camp non-indépendantiste, l’Eveil océanien, parti “ni-ni” (ni indépendantiste, ni loyaliste), ainsi que par le Parti de libération kanak (Palika) et l’Union progressiste en Mélanésie (UPM), deux mouvements indépendantistes modérés qui ont quitté le FLNKS en août 2024.Mais amender l’accord de Bougival ne sera peut-être pas le choix retenu par le FLNKS. Lors de l’ouverture du congrès du mouvement samedi, son président, Christian Tein a prôné la “poursuite du dialogue”, mais “uniquement sur les modalités d’accession à la pleine souveraineté”, “en format bilatéral” avec l’État et ce “jusqu’au 24 septembre”, comme en avait décidé le précédent congrès du mouvement, tenu en janvier. “Nous devons capitaliser sur nos atouts et les valoriser au mieux afin d’accéder à la pleine souveraineté au plus tard avant les élections présidentielles de 2027″, avait conclu M. Tein.”Refuser l’accord, c’est faire le choix du pourrissement et de la confrontation. Et ce sera l’échec pour tous. Sans compromis, pas de reconstruction durable, pas de véritable reprise économique”, estime pour sa part Manuel Valls. La Nouvelle-Calédonie, où les violences de 2024 ont fait 14 morts et plusieurs milliards de dégâts, traverse une crise sans précédent, qui s’est traduite notamment par une chute de 10 à 15% de son PIB l’an passé et plus de 10.000 emplois détruits, selon les chiffres de l’Institut d’émission d’Outre-mer, la banque centrale des collectivités françaises du Pacifique.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Canicule: le Sud-Ouest voit rouge et le reste du pays suffoque

La vague de chaleur s’intensifiera encore lundi, avec des températures “d’un niveau exceptionnel” dans le Sud-Ouest où 12 départements sont classés en vigilance canicule rouge par Météo-France, tandis que l’épisode va “progresser” dans le reste du pays.”Un pic, bref, mais extrêmement intense”, avec des températures “très fréquemment supérieures” à 40°C localement et de “probables” records, a indiqué le prévisionniste pour la zone concernée par son alerte maximale, le mercure devant aussi repartir à la hausse dans le Centre-Est.Il devrait grimper jusqu’à 41°C à Toulouse et Montélimar, 40°C à Bordeaux, 39°C à Montpellier, 38°C à Lyon et 37°C à Bourges, selon le dernier bulletin actualisé dimanche. En Bretagne, épargnée jusque-là par l’épisode, il fera jusqu’à 36°C à Rennes, avec des averses orageuses annoncées.Outre les douze départements en vigilance rouge à partir de lundi midi, de la Charente-Maritime à l’Aude, 41 autres (situés principalement au-dessous d’une ligne allant de la Vendée jusqu’au Doubs) ont été placés en vigilance orange pour cette nouvelle vague de chaleur qui, venue du sud, s’est étendue progressivement aux deux tiers du pays depuis vendredi.Lundi, seuls 13 départements seront épargnés par l’épisode, dans une frange allant de la Normandie à l’Alsace en passant par le Nord, les autres étant en vigilance jaune.- “Plus fréquentes et intenses” -Dimanche, sur les rives d’un lac dans le nord de Bordeaux, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins ont pique-niqué à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confie Valérie, 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.””Si ça continue ainsi, faudra peut-être réfléchir un jour à rejoindre mon fils qui vit dans le Nord”, a ajouté, songeuse, cette auxiliaire de vie.C’est la deuxième vague de chaleur qui touche le pays cet été après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947, selon Météo-France.Fin juin, jusqu’à 16 départements, principalement dans le centre du pays et en Ile-de-France, avait été classés en vigilance rouge canicule.Selon le climatologue Jean Jouzel, interrogé par La Tribune Dimanche, “le risque de canicule est deux fois plus élevé en France qu’il y a trente ans. De plus en plus fréquentes et intenses, ces vagues de chaleur sont aussi de plus en plus précoces et tardives dans la saison”.”Nous sommes dans un contexte de réchauffement climatique documenté depuis quarante ans, ne soyons donc pas surpris par ce que nous vivons”, ajoute l’ancien vice-président du Giec, le groupe d’experts internationaux mandatés par l’ONU sur le sujet.- Risque d’incendies -Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne ont apprécié dimanche matin l’air frais en bord de mer.”C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignent Philippe et Chantal Colliou.Dans le centre de Bordeaux, une vingtaine de petits ventilateurs sur pied bon marché trônent devant l’entrée d’un magasin de bricolage avant sa fermeture à la mi-journée.”Après la canicule de juin, on était en rupture de stock, même chez les fournisseurs. Vu les températures annoncées, ça va partir très vite, même si les gens réclament de gros ventilateurs, plus puissants”, a dit à l’AFP une vendeuse dimanche matin.Selon Météo-France, le pays n’a connu que deux étés sans vague de chaleur au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé vingt départements en risque élevé pour les incendies lundi.Dans l’Aude, les conditions météo (des températures caniculaires et un vent sec) ont compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine.

Canicule: le Sud-Ouest voit rouge et le reste du pays suffoque

La vague de chaleur s’intensifiera encore lundi, avec des températures “d’un niveau exceptionnel” dans le Sud-Ouest où 12 départements sont classés en vigilance canicule rouge par Météo-France, tandis que l’épisode va “progresser” dans le reste du pays.”Un pic, bref, mais extrêmement intense”, avec des températures “très fréquemment supérieures” à 40°C localement et de “probables” records, a indiqué le prévisionniste pour la zone concernée par son alerte maximale, le mercure devant aussi repartir à la hausse dans le Centre-Est.Il devrait grimper jusqu’à 41°C à Toulouse et Montélimar, 40°C à Bordeaux, 39°C à Montpellier, 38°C à Lyon et 37°C à Bourges, selon le dernier bulletin actualisé dimanche. En Bretagne, épargnée jusque-là par l’épisode, il fera jusqu’à 36°C à Rennes, avec des averses orageuses annoncées.Outre les douze départements en vigilance rouge à partir de lundi midi, de la Charente-Maritime à l’Aude, 41 autres (situés principalement au-dessous d’une ligne allant de la Vendée jusqu’au Doubs) ont été placés en vigilance orange pour cette nouvelle vague de chaleur qui, venue du sud, s’est étendue progressivement aux deux tiers du pays depuis vendredi.Lundi, seuls 13 départements seront épargnés par l’épisode, dans une frange allant de la Normandie à l’Alsace en passant par le Nord, les autres étant en vigilance jaune.- “Plus fréquentes et intenses” -Dimanche, sur les rives d’un lac dans le nord de Bordeaux, des dizaines d’habitants des quartiers HLM voisins ont pique-niqué à l’ombre des arbres, se rafraîchissaient dans une eau à 27 degrés.”Ça chauffe vite dans l’appartement, même si j’ai descendu les stores pour que ce soit supportable”, confie Valérie, 59 ans, qui n’a pas souhaité donner son nom. “C’est super d’avoir un coin comme ça parce que l’océan c’est à une heure de route, plus les bouchons… et la journée est très longue au soleil à la plage.””Si ça continue ainsi, faudra peut-être réfléchir un jour à rejoindre mon fils qui vit dans le Nord”, a ajouté, songeuse, cette auxiliaire de vie.C’est la deuxième vague de chaleur qui touche le pays cet été après l’épisode du 19 juin au 4 juillet, et la 51e enregistrée depuis 1947, selon Météo-France.Fin juin, jusqu’à 16 départements, principalement dans le centre du pays et en Ile-de-France, avait été classés en vigilance rouge canicule.Selon le climatologue Jean Jouzel, interrogé par La Tribune Dimanche, “le risque de canicule est deux fois plus élevé en France qu’il y a trente ans. De plus en plus fréquentes et intenses, ces vagues de chaleur sont aussi de plus en plus précoces et tardives dans la saison”.”Nous sommes dans un contexte de réchauffement climatique documenté depuis quarante ans, ne soyons donc pas surpris par ce que nous vivons”, ajoute l’ancien vice-président du Giec, le groupe d’experts internationaux mandatés par l’ONU sur le sujet.- Risque d’incendies -Sur le sentier du littoral à Saint-Raphaël (Var), un couple de retraités originaire de Saint-Étienne ont apprécié dimanche matin l’air frais en bord de mer.”C’est bien plus supportable que chez nous (…) Mais dans la journée on évite d’aller à la plage en plein soleil, on ferme les volets et surtout on boit beaucoup”, soulignent Philippe et Chantal Colliou.Dans le centre de Bordeaux, une vingtaine de petits ventilateurs sur pied bon marché trônent devant l’entrée d’un magasin de bricolage avant sa fermeture à la mi-journée.”Après la canicule de juin, on était en rupture de stock, même chez les fournisseurs. Vu les températures annoncées, ça va partir très vite, même si les gens réclament de gros ventilateurs, plus puissants”, a dit à l’AFP une vendeuse dimanche matin.Selon Météo-France, le pays n’a connu que deux étés sans vague de chaleur au cours des 16 dernières années.L’institut a parallèlement classé vingt départements en risque élevé pour les incendies lundi.Dans l’Aude, les conditions météo (des températures caniculaires et un vent sec) ont compliqué l’action des pompiers dimanche pour maîtriser le gigantesque feu qui a parcouru 16.000 hectares cette semaine.

Vent, canicule, une journée “compliquée” face au feu dans l’Aude

Des températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h: la journée de dimanche sera “compliquée”, dans les Corbières, où le feu ne progresse plus mais n’est toujours pas maîtrisé. Dans la nuit et dimanche matin, les 1.300 pompiers ont dû intervenir pour noyer “quelques réactivations de faible importance”, a précisé le préfet de l’Aude Christian Pouget lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.”On a eu une reprise de la tramontane pendant la nuit (…). C’est une journée qui est compliquée, également, compte tenu du fait que l’on devrait vraisemblablement passer en vigilance rouge canicule à partir de 16H00, ce qui ne va pas faciliter les choses”, a-t-il ajouté.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeur d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice président du conseil départemental. En tout début d’après-midi un vent chaud souffle sur les Corbières, rendant l’air brûlant, tandis que les températures atteignent les 37°C.Le préfet a pris, jeudi, l’arrêté d’interdiction d’intervenir dans les massifs des Corbières, en vigueur jusqu’à dimanche. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. Afin d’intervenir avec célérité en cas de feu naissant, depuis la mi-journée, “un guet aérien (assuré) par un Dash” a été mis en place, susceptible de procéder à des largages. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracées dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Samedi, le colonel Christophe Magny, qui dirige les opérations des pompiers, avait estimé que “jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé” et qu’il ne serait “pas éteint avant plusieurs semaines”.Samedi, quatre reprises de feu, rapidement contenues, ont nécessité l’action des pompiers, sans avoir besoin de solliciter des moyens aériens.Météo-France a placé l’Aude sous vigilance orange canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales jusqu’à 55 km/h dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.

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Vent, canicule, une journée “compliquée” face au feu dans l’Aude

Des températures caniculaires, peu d’humidité, un vent chaud et sec soufflant à 50 km/h: la journée de dimanche sera “compliquée”, dans les Corbières, où le feu ne progresse plus mais n’est toujours pas maîtrisé. Dans la nuit et dimanche matin, les 1.300 pompiers ont dû intervenir pour noyer “quelques réactivations de faible importance”, a précisé le préfet de l’Aude Christian Pouget lors d’un point-presse à Lézignan-Corbières.”On a eu une reprise de la tramontane pendant la nuit (…). C’est une journée qui est compliquée, également, compte tenu du fait que l’on devrait vraisemblablement passer en vigilance rouge canicule à partir de 16H00, ce qui ne va pas faciliter les choses”, a-t-il ajouté.”Avec les températures qui avoisinent les 40°C, il y a des risques majeur d’incendie”, pointe Hervé Baro, vice président du conseil départemental. En tout début d’après-midi un vent chaud souffle sur les Corbières, rendant l’air brûlant, tandis que les températures atteignent les 37°C.Le préfet a pris, jeudi, l’arrêté d’interdiction d’intervenir dans les massifs des Corbières, en vigueur jusqu’à dimanche. “Car toute intervention humaine en dehors des routes dites classiques est un risque”, indique Hervé Baro.Dans un paysage habituellement verdoyant de maquis et de forêts de pins, maisons brûlées, grandes étendues calcinées, vignes en partie détruites par les flammes, témoignent de la violence du pire incendie sur le pourtour méditerranéen depuis un demi-siècle.Sur les collines de Ribaute, lieu de départ de l’incendie, les stigmates du feu marquent toujours le paysage encore cendré, tandis que la circulation de véhicules de pompiers dans cette zone s’intensifie au fil de l’après-midi. – “Guet aérien” -Le bilan de la Sécurité civile fait état de 16.000 hectares parcourus, dont 13.000 brûlés.Les réactivations se sont produites sur les lisières de cette superficie, qui s’étend sur 30 km de l’ouest vers la Méditerranée. L’incendie est contenu dans une zone où la densité de population est faible, et n’a pas atteint l’autoroute France-Espagne A9, fermée par précaution, avant de rouvrir mercredi. Afin d’intervenir avec célérité en cas de feu naissant, depuis la mi-journée, “un guet aérien (assuré) par un Dash” a été mis en place, susceptible de procéder à des largages. La préfecture appelle touristes et habitants à “éviter toute activité extérieure qui peut présenter un risque, comme les barbecues, il faut redoubler de vigilance”, selon les mots du préfet.L’électricité a été rétablie dans tous les foyers. Si le réseau est toujours endommagé, des groupes électrogènes assurent l’alimentation.  – Accès difficile – Grâce à des bulldozers, 10 km de pistes ont été tracées dans le massif des Corbières pour ouvrir de nouveaux accès et faciliter l’intervention des pompiers dans des zones escarpées, où la végétation est dense.Samedi, le colonel Christophe Magny, qui dirige les opérations des pompiers, avait estimé que “jusqu’à dimanche soir le feu ne sera pas maîtrisé” et qu’il ne serait “pas éteint avant plusieurs semaines”.Samedi, quatre reprises de feu, rapidement contenues, ont nécessité l’action des pompiers, sans avoir besoin de solliciter des moyens aériens.Météo-France a placé l’Aude sous vigilance orange canicule, avec des températures prévues entre 38 et 40°C et un vent soufflant en rafales jusqu’à 55 km/h dans le massif des Corbières.Trente-six maisons ont été détruites, d’autres endommagées, et plus d’une vingtaine de hangars agricoles brûlés, sur les 3.000 bâtis qui ont été défendus par les pompiers, selon la préfecture de l’Aude. Une femme de 65 ans est morte dans sa maison, tandis qu’une habitante a été grièvement brûlée. Quatre autres personnes ont été légèrement blessées. Au journal L’Indépendant, la fille de la victime décédée a affirmé que sa mère n’avait pas été invitée à évacuer son logement, comme l’affirment les autorités. Une enquête sur ce décès est en cours.Dans les rangs des pompiers, 19 ont été blessés, dont un a subi un traumatisme crânien.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route. Des investigations sont en cours pour déterminer les causes de l’incendie et d’établir d’éventuelles responsabilités.