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Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens ont perdu la vie vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, dans l’est de la Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic des ferries au pic de la saison touristique, tandis que des feux de forêt ont fait un mort.Les corps de deux personnes ont été retrouvés dans la matinée au large de la plage de Sarakiniko, sur l’île de Milos, dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisiéristes. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver”, a déclaré à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Selon la télévision publique Ert, il s’agit de sexagénaires : la femme est tombée dans l’eau pendant qu’elle marchait sur des rochers près de la plage avant d’être emportée par les vagues. L’homme est mort en tentant de la sauver.- Fortes rafales -Des rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée, et des températures qui ont atteint 35°C dans certaines régions, sont en outre à l’origine de nombreux incendies à travers le territoire grec dont l’un très violent à Keratea, une commune à 43 km au sud-est d’Athènes, selon les autorités.”Malheureusement, une personne âgée a été retrouvée morte” dans sa maison détruite par le feu à Keratea, a annoncé vendredi soir Vassilis Vathrakoyannis, le porte-parole des pompiers, au cours d’un point de presse diffusé en direct par l’Ert.Le ministère grec de la Protection civile a placé certaines régions, surtout l’Attique – où est située Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète (sud) “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Au moins trois maisons ont brûlé, selon l’Ert, à Keratea que la population avait été appelée à évacuer par le ministère de la Protection civile.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre les flammes à Keratea, tandis qu’un épais nuage de fumée couvrait la région.Le front du feu à Keratea “fait sept kilomètres”, a déclaré son maire Dimitris Loukas à l’ERT, ajoutant que le vent compliquait les tentatives des bombardiers d’eau d’éteindre le feu.Cet incendie s’est propagé dans la soirée à la commune proche de Palea Fokaia, selon les pompiers.D’autres feux se sont déclarés à travers la Grèce, à Aspropyrgos, une zone industrielle à 50 km de la capitale, ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie en mer Ionienne (ouest).Dans l’est, en raison de forts vents en mer Egée, le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles des Cyclades ou du Dodécanèse ont été contraints de rester à quai au Pirée, le grand port près d’Athènes. En fin de matinée, au moins trois ferries sont finalement partis pour Paros et Santorin, dans les Cyclades, ainsi que pour la Crète, selon la police portuaire.- “Manque d’informations” -Dans l’attente d’un bateau pour Paros et Naxos, dans le même archipel, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et passaient des appels désespérés au téléphone dans le but de réorganiser leur périple en pleine saison estivale.Sergi Gros, un fonctionnaire espagnol de 51 ans, a raconté à l’AFP qu’il s’efforçait de trouver un hébergement de dernière minute dans la capitale grecque pour deux nuits, ayant déjà perdu sa réservation sur l’île d’Astypaléa. “Nous sommes arrivés tôt le matin au Pirée où on a été informé que le ferry était annulé”, a-t-il dit, déplorant “un manque total d’informations”.Très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves feux de forêt. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans ce pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares et un dans l’ouest de Péloponnèse en juillet sur plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée, avec des températures ayant dépassé les 45°C, un feu près d’Athènes avait entraîné des évacuations et endommagé des habitations. 

Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

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Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu’à 41°C attendus ce week-end

Une nouvelle vague de chaleur estivale étouffante a débuté vendredi et va s’étendre samedi avec 28 départements du sud de la France désormais placés en vigilance orange “canicule”, et jusqu’à 41°C attendus localement.Le pic de chaleur est attendu en début de semaine prochaine sur une large partie du pays, après un week-end marqué par des températures comprises entre 34°C et 40°C dans le sud, pouvant atteindre les 41°C du pied des Cévennes à la basse vallée du Rhône, selon Météo-France.”Les très fortes températures devraient s’intensifier en début de semaine prochaine”, avec les journées les plus chaudes prévues lundi et mardi, avant de se maintenir au moins jusqu’en seconde partie de semaine, précise vendredi le service météorologique.Depuis midi vendredi, Météo-France a placé en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.L’organisme météo a déjà relevé dans l’après-midi des températures maximales de 39,5°C à Saint-Côme-d’Olt (Aveyron), 39,1°C à Tiranges (Haute-Loire), 38,9°C à Bélis (Landes), ou encore 38,3°C à Bretenoux (Lot).  A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.La journée de lundi pourrait ainsi être “la plus chaude à l’échelle nationale. La vague de chaleur devrait se poursuivre jusqu’en seconde partie de semaine prochaine sur le Sud-Est”. Après une première vague de chaleur du 19 juin au 4 juillet, cet épisode constitue la 51e vague de chaleur enregistrée en France depuis 1947, selon Météo-France.- “Irrespirable” -Au Bourget-du-Lac (Savoie), devant le vaste lac du Bourget, de nombreux visiteurs sont venus se rafraîchir.Assis sur un banc à l’ombre, Amar Houas, un Isérois de 57 ans, se veut philosophe. “On fait tout ce qu’il faut faire le matin”. Après, “je reste dans mon frigo” à savoir sa maison en pierres. “Et en hiver, dans les Caraïbes”, plaisante-t-il.Alors que le début de la semaine a été plus frais, Annabelle Gaudillere, 39 ans, découvre seulement l’inconfort lié à la chaleur pour ses premières vacances en camping-car. “Hier, on était à Chambéry et on a bougé. En ville, c’est irrespirable. On cherche des points en hauteur, à la fraîche”, constate-t-elle. A Lyon, métropole française la plus souvent placée en vigilance à la canicule, les habitants se préparent à cette nouvelle flambée de températures qui devraient frôler les 40°C ce week-end. Travailler sous la chaleur, Afi Bombakar, serveur, y est “habitué”. “On n’a pas le choix, on est là pour travailler”, dit le trentenaire en essuyant les tables d’une terrasse.Même constat pour Sophie, 29 ans, recruteuse de donateurs pour Médecins du Monde, un travail dans la rue “fait pour les vaillants” surtout lors des “températures extrêmes”. Habitant Lyon, elle a dû installer une climatisation à domicile, une “obligation” pour garder en vie son “chat malade”, malgré ses réserves écologiques. – Sécheresse et incendies -Météo-France a également alerté sur un danger “élevé” de feux de forêt sur le pourtour méditerranéen, alors que l’incendie d’une ampleur exceptionnelle dans l’Aude a été fixé jeudi soir après avoir parcouru 17.000 hectares de végétation et coûté la vie à une personne.Cette nouvelle vague de chaleur, conjuguée à de très faibles précipitations, va aggraver la sécheresse des sols, déjà très marquée dans le sud-ouest, où les viticulteurs s’inquiètent.”S’il fait chaud comme ça pendant trois semaines, tout va griller”, redoutait jeudi Emmanuelle Piovesan, dirigeante du domaine Clos Cavenac dans le Lot-et-Garonne.En Haute-Loire, la préfecture a placé vendredi certaines zones en alerte renforcée et imposé des restrictions sur l’usage de l’eau.Pour anticiper des “pannes potentielles de climatisation liées aux très hautes températures”, la SNCF a supprimé plusieurs allers-retours sur les lignes Bordeaux-Marseille et Paris-Clermont. “On note une accélération de la survenue des vagues de chaleur au fil du temps. Cette tendance est bien liée au changement climatique, qui a un impact fort sur les températures en France hexagonale”, a déclaré à l’AFP Lauriane Batté, climatologue à Météo-France.

Allongement de la rétention des étrangers: Retailleau promet un nouveau texte

Le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau est revenu à la charge vendredi en promettant un nouveau texte pour allonger la durée de rétention des étrangers présumés dangereux, après le camouflet infligé par le Conseil constitutionnel.Au lendemain de la censure d’une mesure qu’il avait défendue depuis son arrivée place Beauvau, le ministre a fait part de son “extrême préoccupation” dans un inhabituel communiqué de presse.  Jeudi, le Conseil constitutionnel a retoqué une large partie d’une loi prévoyant notamment d’allonger le maintien en centre de rétention administrative (CRA) de 90 (trois mois) à 210 jours (sept mois) de certains étrangers présumés dangereux.La mesure visait les étrangers, en instance d’expulsion, condamnés pour certains faits graves ou présentant une menace d’une “particulière gravité” à l’ordre public, ou ayant été condamnés pour certains crimes ou délits graves (meurtre, viol, trafic de stupéfiants, vol aggravé avec violences…).Défendant un texte “efficace” et “de bon sens”, qui avait été proposé par une sénatrice LR, Bruno Retailleau ne se résigne pas et annonce un “texte modifié” pour lequel il demandera son avis au Conseil d’Etat – sans préciser comment la loi largement censurée pourrait être retravaillée.”Je présenterai cette nouvelle version au plus tôt devant le parlement”, promet le ministre qui avait porté cette mesure après le meurtre près de Paris en septembre 2024 d’une étudiante, à son arrivée au gouvernement.Le meurtrier présumé, un Marocain faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF), venait de sortir d’un centre de rétention après plusieurs années en prison.- Etat de droit -Après ce désaveu, Bruno Retailleau relance aussi son idée d’un référendum sur les questions migratoires: “C’est au peuple souverain qu’il revient de se prononcer sur les questions essentielles de la sécurité et de l’immigration, par référendum. Le moment venu”, poursuit le nouvel homme fort des Républicains à moins de deux ans de la présidentielle. La décision du Conseil constitutionnel, “sonne comme un camouflet pour le ministre de l’Intérieur et les parlementaires ayant voté le texte, en venant leur rappeler que dans un Etat de droit on ne peut pas agir impunément avec la privation de liberté”, avait réagi jeudi Fanélie Carrey-Conte, secrétaire générale de la Cimade, association de défense des droits des migrants, auprès de l’AFP.Ce n’est pas la première fois que Bruno Retailleau, qui a fait de la lutte contre l’immigration son cheval de bataille, se heurte à la Constitution. Lorsqu’il était à la tête de groupe LR au Sénat, il avait tenté d’introduire dans la dernière la loi immigration de janvier 2024, des mesures également censurées par les Sages (conditionnement de l’octroi de certaines prestations sociales aux étrangers à une durée de résidence en France, instauration des quotas migratoires).A son arrivée au gouvernement à l’automne, le Vendéen avait essayé d’imposer une nouvelle loi sur le sujet, mais il avait alors reçu un fin de non-recevoir de l’ancien Premier ministre, Michel Barnier.Le nouveau chef de file des Républicains avait suscité une vive polémique en déclarant que l’Etat de droit n’est ni “intangible, ni sacré”. “Lorsque les textes en vigueur ne garantissent plus tous les droits – à commencer par le premier d’entre eux, le droit d’être protégé -, ils doivent évoluer, dans le plein respect des institutions de notre République”, s’était-il ensuite défendu.

Un hôtel désaffecté s’effondre à Amiens, aucune victime recensée

Une énorme masse de débris ensevelit le trottoir, sur une quinzaine de mètres de large: dans le centre-ville d’Amiens, un ancien hôtel désaffecté s’est brutalement effondré à la mi-journée vendredi, laissant un décor chaotique, mais sans faire de victime. Les raisons de l’effondrement de ce bâtiment de deux étages avec combles restent pour le moment inconnues.L’immeuble s’est effondré “vers midi”, selon le service départemental d’incendie et de secours (Sdis) de la Somme. Des équipes spécialisées de sauvetage, dont une équipe cynophile et une équipe drones, ont afflué sur les lieux, à la recherche d’éventuelles victimes. Une quarantaine de sapeurs-pompiers ont été mobilisés.Quelques heures plus tard, le Sdis a fait savoir que “tout le nécessaire” avait été effectué pour détecter d’éventuelles victimes, mais que ces recherches n’avaient rien donné. Selon la préfecture de la Somme, le bâtiment était a priori “inoccupé”. Vendredi après-midi, le trottoir devant l’immeuble était recouvert de plusieurs mètres de débris, où se mêlaient éléments de toiture, matériau isolant, poutres et vieux cartons, a constaté sur place une équipe de l’AFP. Deux voitures, garées devant l’ancien hôtel, ont été partiellement recouvertes par des débris et la poussière. Vers 18H00, à peine quelques véhicules de pompiers et de la police stationnaient encore dans les rues environnantes, et des habitants d’Amiens arrivaient continuellement pour observer la scène en silence. – A l’abandon depuis des années -“Ça a été très vite (…), j’ai entendu du bruit, un gros +pfouf+, de la fumée, et en fait, tout de suite on a été évacués. On a été très bien pris en charge”, a témoigné auprès de l’AFP Céline Coulon, une artiste de 50 ans. Elle figure parmi la trentaine de personnes habitant à proximité de l’immeuble effondré qui ont été évacuées par précaution. La mairie avait ouvert un gymnase pour les accueillir si besoin.”C’est un vieux bâtiment (…), ça fait un moment qu’il était à l’abandon”, a ajouté Mme Coulon, qui a pu rentrer chez elle au bout de quelques heures. “C’est dommage parce que c’était un très bel hôtel”. L’immeuble où elle réside n’est “pas du tout”, touché, mais “c’est toujours particulier d’être évacué en urgence de chez soi (…), ça fait peur”, a-t-elle confié. “Je suis très étonnée qu’il se soit effondré, dans le sens où, pour moi, il n’y avait pas de dangerosité pour ce bâtiment”, a commenté une autre habitante du quartier, Mélanie, 34 ans, conseillère jeunesse qui habite en face de l’ancien hôtel.Lorsqu’elle a emménagé en 2019, “il était déjà condamné” se souvient-elle.”Je me réjouis qu’à cet instant aucune victime ne soit à déplorer et salue la réactivité des secours”, a réagi le maire d’Amiens, Hubert de Jenlis, dans un communiqué de presse publié vers 15H00. Il a aussi fait part de son “soutien” aux riverains et commerçants affectés. 

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Pour dépasser les 10.000 mètres, l’avion SolarStratos devra encore attendre

Raphaël Domjan a fait une première tentative vendredi pour mener son avion entièrement propulsé par l’énergie solaire à l’altitude record de 10.000 mètres. Mais malgré un soleil de plomb et 30°C au sol, les indispensables courants d’air chaud ont joué les filles de l’air.L’immense incendie qui a frappé un massif forestier du sud de la France à des centaines de kilomètres de la Suisse et du canton du Valais, pourrait bien avoir perturbé ces “thermiques” qui doivent permettre au petit appareil à hélice, à l’envergure impressionnante, d’atteindre l’altitude où croisent les avions de ligne, explique le pilote chevronné à l’AFP.Le SolarStratos a décollé de l’aéroport de Sion, dans le sud-ouest de la Suisse, à 13H21 locales, dans l’espoir que les conditions en altitude lui soient favorables. Mais d’expérience, Raphaël Domjan s’est vite rendu compte que les conditions n’étaient pas réunies et il a fait demi-tour pour ménager ses batteries et réessayer dans les jours qui viennent.Le SolarStratos a atterri après 38 minutes de vol.”Le vol était bon mais nous n’avons pas trouvé de thermiques”, a lancé le pilote après avoir soulevé la verrière et retiré son casque, la sueur ruisselant sur son visage. “Nous devions vraiment trouver quelque chose pour monter… le soleil était là mais pas les activités thermiques” et donc il “était évident que cela ne fonctionnerait pas. Nous avons essayé”, analyse celui qui se veut un pionnier.- “Nous essayons parce que c’est difficile” -Après une campagne de vol en 2024, sans succès, le quinquagénaire reconnaît que “c’est plus difficile que prévu”. “C’est pourquoi nous sommes les premiers à y aller”, ajoute l’éco-explorateur engagé dans la protection du climat.  Et en écho à la célèbre phrase du président Kennedy annonçant le programme de conquête de la lune, il lance : “Nous essayons parce que c’est difficile”.Un vol d’échauffement le 31 juillet a atteint 6.589 mètres — l’altitude la plus élevée jamais atteinte par l’avion en fibre de carbone, qui fait 24,8 mètres d’envergure pour la carlingue de 9,6 mètres de long.Les ailes immenses sont couvertes par 22 m2 de panneaux solaires. L’actuel record d’altitude pour un avion solaire est de 9.235 mètres, établi en 2010 par l’avion expérimental Solar Impulse, déjà piloté par un Suisse, André Borschberg. “Nous allons essayer et essayer encore jusqu’à ce que nous atteignions 10.000 mètres, ou jusqu’à ce que l’hiver, quand il n’y aura plus de soleil, nous empêche d’essayer”, affirme le pilote.En attendant un nouveau vol, le SolarStratos va rester au soleil pour recharger ses batteries.- “Esprit pionnier” -“Bon, à tout de suite”, a lancé Raphaël Domjan sous les yeux de sa mère, serré dans une combinaison de vol orange vif, un parachute sur le dos, avant de décoller.L’avion a commencé à rouler sur la piste au son d’un cor des Alpes, dans un décor idyllique :  le château de Tourbillon et l’église fortifiée de Valère de Sion en toile de fonds. La lenteur de l’appareil donnait l’impression qu’il était suspendu dans les airs. Il a effectué plusieurs virages en montant progressivement au-dessus des vignobles en terrasse, mais il a fallu se rendre à l’évidence et rentrer.En 2012, Raphaël Domjan est devenu la première personne à faire le tour du monde à bord d’un bateau entièrement alimenté à l’énergie solaire. “Si vous voulez être un pionnier, quand vous commencez, vous ne saurez jamais si vous serez un pionnier de la réussite ou un pionnier de l’échec”, philosophe le pilote après son échec du jour.”Être un pionnier, un aventurier, cela signifie tenter quelque chose dont vous n’êtes pas sûr qu’il réussira”, et “pour moi, l’esprit pionnier, l’esprit d’aventure, c’est tenter quelque chose que personne n’a essayé auparavant, et peut-être que vous ne serez pas capable d’atteindre le succès”.

Dans l’Aude, météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Dans un paysage couleur cendre, les pompiers, qui ont fixé l’incendie géant de l’Aude et espèrent l’éteindre dans les prochains jours, profitent vendredi d’une météo favorable, avant une nouvelle hausse des températures et un renforcement du vent ce weekend.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, un village entouré de collines calcinées par les flammes, à l’exception de quelques vignobles.Sur une lisière sécurisée, à proximité du point de départ du feu, des pompiers s’évertuent à refroidir les dernières cendres, a constaté une journaliste de l’AFP.”On est dans une phase de surveillance pour vérifier qu’il n’y ait pas des réactivations du feu, des points chauds qui apparaissent. La météo nous aide parce qu’on a un couvert nuageux et une humidité qui est bien remontée”, a déclaré sur place le lieutenant-colonel Vincent Fabre, en charge des opérations à l’avant du feu.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations.Un hélicoptère bombardier d’eau a cependant été utilisé vendredi, ont précisé dans l’après-midi les pompiers à l’AFP. Quant aux avions, “ils ne sont pas adaptés à la phase actuelle”, ont-ils expliqué.”Les avions sont adaptés à une phase de lutte active quand il y a les flammes. Là, on n’est pas du tout dans cette configuration” depuis que le feu a été fixé jeudi soir, ont-ils encore dit.Par la suite, la météo devrait être moins favorable. “L’Aude sera placée en vigilance orange à la canicule” à partir de samedi, note la préfecture dans un communiqué.Et, selon Météo-France, le vent devrait s’intensifier aussi.- “Vigilance absolue”-“Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce week-end, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.L’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.  Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et 23 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 18 sapeurs-pompiers, dont un grave, selon la préfecture.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Les gendarmes font du porte à porte à Ribaute et dans les communes proches pour rassembler davantage d’éléments pour l’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.- “Mobilisation intense” -“La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi.M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un millier de pompiers restaient engagés vendredi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité. Des travaux sur le réseau devraient permettre de ramener ce nombre à 300 vendredi soir, selon la préfecture.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les événements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.

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Dans l’Aude, météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu

Dans un paysage couleur cendre, les pompiers, qui ont fixé l’incendie géant de l’Aude et espèrent l’éteindre dans les prochains jours, profitent vendredi d’une météo favorable, avant une nouvelle hausse des températures et un renforcement du vent ce weekend.”L’évolution de la météo nous est favorable”, a déclaré à la presse le sous-préfet de Narbonne, Rémi Recio, devant le poste de commandement de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse, un village entouré de collines calcinées par les flammes, à l’exception de quelques vignobles.Sur une lisière sécurisée, à proximité du point de départ du feu, des pompiers s’évertuent à refroidir les dernières cendres, a constaté une journaliste de l’AFP.”On est dans une phase de surveillance pour vérifier qu’il n’y ait pas des réactivations du feu, des points chauds qui apparaissent. La météo nous aide parce qu’on a un couvert nuageux et une humidité qui est bien remontée”, a déclaré sur place le lieutenant-colonel Vincent Fabre, en charge des opérations à l’avant du feu.Cependant, “le ciel bas”, qui rend plus facile le travail des pompiers au sol, est “défavorable pour les moyens aériens”, a déclaré le colonel Christophe Magny, à la tête des opérations.Un hélicoptère bombardier d’eau a cependant été utilisé vendredi, ont précisé dans l’après-midi les pompiers à l’AFP. Quant aux avions, “ils ne sont pas adaptés à la phase actuelle”, ont-ils expliqué.”Les avions sont adaptés à une phase de lutte active quand il y a les flammes. Là, on n’est pas du tout dans cette configuration” depuis que le feu a été fixé jeudi soir, ont-ils encore dit.Par la suite, la météo devrait être moins favorable. “L’Aude sera placée en vigilance orange à la canicule” à partir de samedi, note la préfecture dans un communiqué.Et, selon Météo-France, le vent devrait s’intensifier aussi.- “Vigilance absolue”-“Les pompiers vont faire le maximum, avant le retour de la tramontane” ce week-end, a déclaré à l’AFP la présidente du conseil départemental de l’Aude, Hélène Sandragné, ajoutant: “C’est un soulagement que le feu soit fixé mais une vigilance absolue reste de mise”.L’incendie a parcouru 17.000 hectares de végétation, dont 13.000 ont brûlé, depuis mardi après-midi, selon la sécurité civile.  Parti vers 16H00 de la commune de Ribaute, à une quarantaine de kilomètres de Narbonne et de Carcassonne, le sinistre a fait un mort, une femme de 65 ans, et 23 blessés: cinq habitants hospitalisés, dont un grièvement brûlé, et 18 sapeurs-pompiers, dont un grave, selon la préfecture.D’après les premiers éléments de l’enquête, l’incendie a démarré sur le bord d’une route à Ribaute, selon la gendarmerie.Le parquet de Carcassonne a indiqué à l’AFP ne pas connaître encore son origine.Les gendarmes font du porte à porte à Ribaute et dans les communes proches pour rassembler davantage d’éléments pour l’enquête, a constaté un photographe de l’AFP.- “Mobilisation intense” -“La mobilisation des sapeurs pompiers restera intense sur le terrain dans les jours à venir”, selon la préfecture qui a interdit l’accès aux massifs forestiers audois jusqu’à dimanche inclus.Pour elle, “les axes fermés à la circulation restent pour l’essentiel non reconnus et donc potentiellement encore dangereux, notamment du fait de la présence de câbles électriques sur les routes”.Le préfet de l’Aude, Christian Pouget, avait précisé jeudi que quelque 2.000 personnes évacuées n’avaient pas encore pu rentrer chez elles.”Des retours se font au cas par cas, mais il est trop tôt pour envisager une réintégration complète des habitants”, a indiqué la préfecture vendredi.M. Pouget a également affirmé que l’incendie ne serait pas “déclaré éteint avant plusieurs jours”, ajoutant qu'”il y a encore beaucoup de travail”.Un millier de pompiers restaient engagés vendredi, contre près de 2.000 la veille.Vendredi matin, 1.300 foyers étaient encore privés d’électricité. Des travaux sur le réseau devraient permettre de ramener ce nombre à 300 vendredi soir, selon la préfecture.”Au plus fort de la crise, 5.000 foyers ont été privés d’électricité”, selon la préfecture qui recommande d’annuler tous les événements publics et privés prévus ce weekend.Le sinistre géant a aussi détruit ou endommagé 36 habitations et brûlé 54 véhicules.C’est le pire incendie depuis au moins 50 ans sur le pourtour méditerranéen français, selon une base de données gouvernementale répertoriant les feux de forêt depuis 1973.

Canicule: 28 départements du sud en orange samedi, annonce Météo-France

Dix-sept départements de la moitié sud du pays vont s’ajouter pour la journée de samedi aux 11 déjà placés en vigilance orange “canicule”, a annoncé vendredi Météo-France.Samedi dans l’après-midi, sur une grande partie de la moitié sud, “les températures seront comprises entre 37 et 39°C, et localement on pourra atteindre les 40°C”, indique l’institution pour ce qui marque la deuxième vague de chaleur en France cet été.Météo-France avait déjà placé depuis vendredi midi en vigilance orange à la canicule le Rhône, la Loire, l’Isère, la Drôme, l’Ardèche, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, le Tarn, le Tarn-et-Garonne, ainsi que l’Aveyron et le Lot.A partir de samedi midi, la vigilance s’étendra à la Dordogne, l’Aude, le Puy-de-Dôme, l’Ain, la Savoie, la Haute-Savoie, l’Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les  Hautes-Alpes, l’Ariège, le Cantal, la Charente, la Corrèze, le Gers, la Haute-Loire, le Lot-et-Garonne et la Lozère.

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Vents violents en Grèce : mort de deux touristes, incendies, trafic maritime perturbé

Deux touristes vietnamiens sont morts vendredi sur l’île de Milos en mer Egée, en Grèce, où des vents violents ont fortement perturbé le trafic maritime des ferries vers les îles au pic de la saison touristique, tandis que des incendies de forêt se sont déclarés à travers le pays.Deux personnes ont été retrouvées dans la mer, près de la plage de Sarakininiko, sur l’île de Milos dans les Cyclades.”C’étaient des touristes vietnamiens faisant partie d’un groupe de croisière. La femme est tombée à l’eau et l’homme a apparemment essayé de la sauver, tous les deux sont morts”, a indiqué à l’AFP une responsable du bureau de presse de la police portuaire.Les accidents maritimes et les noyades sont fréquents pendant la saison tourstique en Grèce.En raison de rafales de 88 km/h, qui soufflent surtout en mer Egée et des températures qui vont atteindre 35°C dans certaines régions, le ministère de la Protection civile a placé certaines régions du pays, surtout l’Attique – agglomération d’Athènes -, l’est du Péloponnèse et la Crète, “en vigilance rouge” en raison d'”un très fort risque d’incendies”.Un feu de forêt s’est déclaré vendredi après-midi à Keratéa, une commune balnéaire à 43km dans le sud-est d’Athènes où les flammes attisées par les vents ravagent des broussailles et une pinède, selon les pompiers.- Ferries cloués au port -Dix-huit bombardiers d’eau, sept hélicoptères et plus de 200 pompiers luttaient contre cet incendie qui a provoqué un épais nuage gris de fumée.La télévision publique Ert a diffusé des images d’une maison entourée des flammes à Keratea alors que le ministère de la Protection civile avait auparavant envoyé des messages pour l’évacuation des habitants de Keratéa.Au moins trois autres incendies se sont également déclarés à Aspropyrgos, zone industrielle à 50km d’Athènes ainsi que dans l’ouest du Péloponnèse et sur l’île de Céphallonie, en mer Ionienne (ouest).En raison de forts vents en mer Egée (est) le trafic maritime a été perturbé et la plupart de ferries assurant des liaisons avec les îles de Cyclades ou de Dodécannèse, très prisées en été, ont été contraints de rester à quai au Pirée, grand port près d’Athènes empêchant les déplacements de nombreux touristes, au pic de la saison. En fin de matinée au moins trois ferries sont finalement partis pour les îles cycladiques de Paros et Santorin ainsi que pour la Crète tandis que les itinéraires vers les îles du Dodecannèse (sud-est) prévus en fin d’après-midi, seront effectués, a assuré la police portuaire.Des centaines de touristes impatients se sont rassemblés à devant un ferry à destination des îles des Cyclades, Paros et Naxos vendredi après-midi, attendant des nouvelles d’un éventuel départ. – “Enormes fils d’attente” -À proximité, des voyageurs bloqués formaient une immense file d’attente devant un guichet et se promenaient en passant des appels désespérés dans le but de réorganiser leurs trajets.”Il y a d’énormes files d’attente, un énorme vacarme, tout le monde attend sous le soleil et c’est un moment très difficile”, a déploré à l’AFP un touriste américain, Philip Elias. Le vent fort du nord, appelé “meltem”, est habituel en mer Egée surtout en août, entraînant souvent des annulations de liaisons maritimes. Située en Méditerranée orientale, très exposée au changement climatique, la Grèce est chaque année touchée par de graves incendies. De nombreux incendies ont eu lieu depuis juin dans le pays, dont un sur l’île de Chios (nord-est de l’Egée) qui avait dévasté plus de 4.000 hectares, et un autre dans l’ouest de Péloponnèse en juillet, plus de 1.000 hectares.Il y a deux semaines, à la suite d’une canicule prolongée avec des températures ayant dépassé les 45°C, de nombreux incendies s’étaient déclarés à travers le pays, dont l’un près d’Athènes, qui avait entraîné des évacuations d’habitants et endommagé des habitations.