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France: le PIB a progressé de 0,3% au deuxième trimestre, mieux qu’anticipé

La croissance économique de la France a atteint 0,3% au deuxième trimestre, tirée par les stocks et un léger rebond de la consommation des ménages, a indiqué mercredi l’Insee en publiant sa première estimation pour la période.Cette hausse modérée du produit intérieur brut (PIB) entre avril et juin, dans un contexte national et international très incertain, est supérieure à la prévision de l’Institut national de la statistique, qui anticipait une croissance de 0,2% après +0,1% au premier trimestre. Comme en début d’année, ce sont donc les stocks qui ont tiré la croissance avec une contribution positive de 0,5 point, après +0,7 point au premier trimestre. Les stocks représentent les biens produits mais pas encore vendus à la fin d’une période donnée, dans le cas présent des matériels aéronautiques et automobiles. Une hausse des stocks peut signifier qu’on fabrique en prévision d’un boum de la demande. Ou, moins favorablement, que les produits fabriqués n’ont pas trouvé preneur.Hors stocks toutefois, la demande intérieure finale a stagné. Pilier traditionnel de la croissance, la consommation des ménages a légèrement rebondi, de 0,1% après un recul de 0,3% au premier trimestre, portée par une consommation accrue de produits alimentaires. “Ce redressement peut s’expliquer notamment du fait du positionnement des fêtes de Pâques fin avril et d’une météo favorable en avril et mai”, a expliqué l’Insee.Les ménages ont également consommé davantage de services, tandis que les températures clémentes ont en revanche pesé sur la consommation d’énergie, qui a baissé de 2,4% (après +0,8%). En avril et juin, les investissements se sont enfoncés dans le rouge (-0,3% après -0,1%), pénalisés notamment par la construction. Dans un environnement marqué par la guerre commerciale initiée par les Etats-Unis en avril, la contribution du commerce extérieur à la croissance est restée négative, de -0,2 point après -0,5 point, le léger rebond des exportations ayant été contrebalancé par une accélération des importations. 

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Les Etats-Unis et l’Inde vont lancer un puissant satellite d’observation terrestre

Un puissant satellite, développé par l’Inde et les Etats-Unis, doit être lancé mercredi pour répertorier les changements terrestres et glaciers infimes afin d’anticiper les risques naturels et ceux causés par l’homme.Baptisé NISAR, le satellite, qui a la taille d’une camionnette, doit décoller à 17H40 heure locale (12H10 GMT) du centre spatial de Satish Dhawan, sur la côte sud-est de l’Inde.Très attendue par les scientifiques, cette mission est considérée comme une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Inde de Narendra Modi et les Etats-Unis de Donald Trump. Elle a pour objectif de cartographier “la surface de notre planète” et “ses changements constants et significatifs”, a déclaré Karen St. Germain, à la tête du département des sciences de la Terre de la Nasa, l’agence spatiale américaine.”Certains changements se font lentement. D’autres brusquement. Certains sont conséquents, quand d’autres sont subtils”, a-t-elle souligné.Avec la capacité de détecter ces changements infimes, de l’ordre d’un centimètre, les scientifiques seront en mesure de détecter les signes avant-coureurs de catastrophes naturelles et d’origine humaine, comme des tremblements de terre, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou encore le vieillissement d’infrastructures comme des barrages ou des ponts.- “Radar le plus sophistiqué” -“Nous observerons la formation de la terre et le mouvement, le gonflement, la transformation et la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l’Antarctique. Et, bien sûr, nous verrons aussi les feux de forêts”, a souligné Karen St. Germain, qualifiant le NISAR de “radar le plus sophistiqué” que les Etats-Unis aient jamais construit.Equipé d’une antenne parabolique de 12 mètres qui se déploiera dans l’espace, le satellite photographiera près de la totalité de la surface terrestre et ses surfaces glaciaires deux fois tous les 12 jours, depuis ses 747 kilomètres d’altitude.La Nasa et l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont partagé la charge de travail, construisant chacun des composants du satellite, avant de le tester dans le sud de l’Inde.La Nasa a contribué au projet à hauteur de 1,2 milliard de dollars, quand l’ISRO a dépensé environ 90 millions de dollars.Le programme spatial indien a considérablement évolué ces dernières années, en plaçant notamment une sonde en orbite autour de Mars en 2014 et en posant un robot et un rover sur la Lune en 2023.L’Inde a aussi envoyé pour la première fois un astronaute, Shubhanshu Shukla, séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”).

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Alertes au tsunami dans le Pacifique après un séisme de magnitude 8,8 près des côtes russes

Un séisme de magnitude 8,8, le plus puissant dans la région en près de 73 ans, a frappé mardi au large de la péninsule russe du Kamtchatka, provoquant des tsunamis en Russie et au Japon et déclenchant des alertes dans presque tout le Pacifique.Un tsunami dans l’océan Pacifique a provoqué des inondations à Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, a annoncé le ministère des Situations d’urgence.Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des immeubles envahis par l’eau dans cette ville d’environ 2.000 habitants, dont la population a été évacuée.Dans le même temps, des images en direct à la télévision japonaise montraient des personnes évacuant en voiture ou à pied vers des zones plus élevées, notamment dans l’île septentrionale de Hokkaido, où un premier tsunami haut de 30 cm a été observé.L’Institut américain de géophysique (USGS) avait initialement fait état d’un tremblement de terre d’une magnitude de 8,7, avant de relever sa puissance à 8,8. Il est survenu vers 23H25 GMT mardi à 20,7 km de profondeur, à environ 126 km de la capitale de la région du Kamtchatka, dans l’extrême-orient russe.Cette magnitude est la plus forte enregistrée depuis 1952 dans la région du Kamtchatka, selon les services sismologiques locaux.- “Evacuez immédiatement!” -La télévision japonaise NHK diffusait une couverture spéciale avec un présentateur demandant aux habitants des côtes d’évacuer: “Évacuez immédiatement pour sauver vos vies”.Les employés de la centrale nucléaire de Fukushima (nord du Japon), détruite par un puissant séisme et un tsunami en mars 2011, ont été évacués, a indiqué son opérateur.”Des tsunamis frapperont à répétition. Ne vous aventurez pas en mer et ne vous approchez pas des côtes tant que l’alerte n’est pas levée”, a averti l’Agence météorologique japonaise (JMA).Celle-ci avait initialement annoncé un tsunami pouvant atteindre 1 m, mais cette prévision a ensuite été portée à 3 m.Certaines lignes ferroviaires ont été suspendues. “Les habitants des régions où des alertes ont été émises doivent immédiatement évacuer vers des endroits sûrs, zones surélevées ou bâtiments d’évacuation”, a insisté le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi.L’alerte japonaise porte sur toute la côte nord et est de l’archipel, jusqu’au sud d’Osaka, ainsi que sur les petites îles périphériques. Au-delà, ainsi que dans les baies de Tokyo et d’Osaka, le tsunami pourrait atteindre 1 m.Le centre américain des tsunamis (PTWC), qualifiant l’impact potentiel de “dangereux”, alerte de son côté sur un risque de vagues de plus de 3 m le long de certaines côtes de l’Équateur, du nord-ouest des îles hawaïennes et de la Russie.Des tsunamis hauts de un à trois mètres au-dessus du niveau des marées sont par ailleurs possibles le long de certaines côtes du Chili, du Costa Rica, de la Polynésie française, de Guam, d’Hawaï, du Japon et d’autres îles et archipels du Pacifique, ajoute-t-il.Enfin, des tsunamis jusqu’à 1 m peuvent être attendues ailleurs, notamment en Australie, en Colombie, au Mexique, en Nouvelle-Zélande, aux Tonga et à Taïwan.Au Mexique, les autorités ont ordonné aux habitants de toute la côte Pacifique, de la Basse-Californie jusqu’au Chiapas, de se tenir éloignés de l’océan.Les Philippines ont elles aussi exhorté les habitants de la côte est à se déplacer vers l’intérieur des terres, prévoyant un tsunami jusqu’à 1 m entre 05h20 et 06h40 GMT, et ont conseillé aux pêcheurs déjà en mer de rester au large en eaux profondes.Les États-Unis ont émis une série d’alertes de différents niveaux le long de la côte ouest nord-américaine de l’Alaska jusqu’à toute la côte californienne. Des alertes au tsunami ont été diffusées sur les téléphones portables en Californie, selon des journalistes de l’AFP.- Répliques -Au moins six répliques ont secoué la région, dont une de magnitude 6,9 et une autre de magnitude 6,3, selon l’USGS. Le service sismologique du Kamtchatka a prévenu que des répliques de jusqu’à 7,5 sont attendues dans les prochains jours.Le 20 juillet, un séisme de magnitude 7,4, suivi de nombreuses répliques, s’était également produit au large des côtes du Kamtchatka, sans faire de dégâts majeurs.L’épicentre du séisme de mardi est à peu près le même que celui d’une secousse massive de magnitude 9,0 survenue en novembre 1952, qui avait provoqué un tsunami dévastateur dans tout le Pacifique, a précisé l’USGS.La péninsule du Kamtchatka est le point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine, ce qui fait de la région l’une des zones sismiques les plus actives de la planète.Depuis 1900, sept séismes de grande ampleur, d’une magnitude supérieure ou égale à 8,3, sont survenus le long de cette péninsule.

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Le gouvernement Trump recule sur la régulation des émissions de gaz à effet de serre

Le gouvernement de Donald Trump a annoncé mardi revenir sur une décision clé pour la régulation des émissions de gaz à effet de serre, mettant encore un peu plus à mal la lutte contre le changement climatique aux Etats-Unis.  “Si elle est finalisée, l’annonce d’aujourd’hui serait la plus grande mesure de dérégulation de l’histoire des Etats-Unis”, s’est félicité Lee Zeldin, le patron de l’Agence fédérale de protection de l’environnement (EPA), depuis une concession automobile d’Indianapolis, dans le nord du pays.Soutenu par les industries fossiles, le président américain a depuis son retour au pouvoir en janvier multiplié les mesures hostiles à la lutte contre le réchauffement climatique.Les Etats-Unis sont le deuxième plus gros émetteur mondial et le plus important de l’histoire.L’annonce de mardi, qui doit encore passer par une consultation publique de 45 jours, s’attaque à une décision prise pendant le premier mandat de l’ex-président Barack Obama.Cet “Endangerment Finding” de 2009 constitue la base légale de très nombreuses régulations fédérales. Poussée par un jugement de la Cour suprême, l’EPA s’était déclarée compétente pour réguler les émissions de gaz à effets de serre.Mais mardi, sous la présidence Trump, l’agence s’est attaquée à cette décision dans un document de 302 pages. Elle affirme, contre le large consensus scientifique global, que “les phénomènes météorologiques extrêmes n’ont pas augmenté de manière incontestable par rapport aux records historiques”, saluant même les “effets bénéfiques” des émissions de gaz à effet de serre, notamment sur la productivité agricole.- “Ruiner le pays” -Selon l’actuel patron de l’EPA, l’agence avait fait à l’époque des “raccourcis intellectuels”.”Les conservateurs aiment l’environnement”, a assuré mardi Lee Zeldin sur le podcast “Ruthless Podcast.” Mais “il y a des personnes qui (…) sont prêtes à ruiner le pays au nom de la justice environnementale.”Sa décision devrait notamment permettre une vaste dérégulation pour le secteur automobile en assouplissant les règles sur les émissions des véhicules.Lee Zeldin lui-même a reconnu qu’il souhaite ainsi s’en prendre aux mesures imposées sous le mandat de Joe Biden incitant les Américains à se tourner vers les véhicules électriques.Le secteur des transports constitue aux Etats-Unis la première source d’émissions de gaz à effet de serre, l’essentiel des Américains utilisant la voiture pour leurs trajets quotidiens.Si le secteur américain des transports était un pays, il serait le quatrième plus gros émetteur de gaz à effet de serre du monde, selon l’ONG Natural Resources Defense Council.La décision de mardi devrait aussi toucher les règles concernant les émissions des centrales à gaz ou à charbon. Environ 60% de l’électricité américaine est tirée des combustibles fossiles.Dan Becker, de l’association environnementale Center for Biological Diversity, a assuré à l’AFP que la décision de 2009 avait résisté à plusieurs assauts juridiques. “Mais cette fois-ci, c’est le gouvernement lui-même qui mène l’attaque”, a-t-il déploré.- “Des choses insensées” -Ce retour en arrière sera probablement contesté devant la justice, jusqu’à la Cour suprême. Et donner raison à l’administration Trump équivaudrait à un revirement de jurisprudence: c’est une décision de la Haute cour, en 2007, qui est à l’origine même de l'”Endangerment Finding”.”J’espère que (les juges) vont reconnaître qu’il s’agit là de science et non de politique”, a ajouté Dan Beckern, observant toutefois que la Cour suprême est “très politisée”.Elle est aujourd’hui constituée de six juges conservateurs contre trois progressistes.Pour Camille Pannu, spécialiste en droit de l’environnement à l’université Columbia, l’administration Trump n’a pas présenté d’arguments juridiques solides.”Ils espèrent simplement pouvoir ne pas réguler pendant quatre ans (durée du mandat présidentiel, ndlr) et faire des choses insensées”, à la faveur de procédures interminables devant les tribunaux, a-t-elle dit à l’AFP.Depuis son retour, Donald Trump a quitté l’Accord de Paris sur le climat et favorisé l’exploitation du gaz et du pétrole, notamment dans des régions sauvages de l’Alaska.L’annonce de mardi intervient en pleine vague de chaleur sur la côte est du pays, de plus en plus confronté à des catastrophes climatiques d’ampleur, comme les inondations dévastatrices au Texas ayant fait plus de 100 morts au début du mois.

Trump says fell out with Epstein because he was taking Mar-a-Lago spa staff

US President Donald Trump said Tuesday that he fell out with Jeffrey Epstein because the convicted sex offender had poached staff from his club’s spa, including the woman at the center of an underage sex scandal involving Prince Andrew.The White House has said previously that Trump threw Epstein out of his Mar-a-Lago club two decades …

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