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Couvre-feux pour mineurs: une efficacité difficile à mesurer

Cet été, plusieurs communes ont instauré des couvre-feux pour mineurs après des violences urbaines. Mais sur le terrain, les maires peinent à en mesurer les effets, faute de sanctions rapides ou d’effectifs de police suffisants.A Triel-sur-Seine (Yvelines), comme dans d’autres villes de tous bords politiques, un couvre-feu a été instauré de 23h00 à 05h00 pour les moins de 18 ans, après une série de dégradations de mobilier urbain et de vols.  En patrouille dans la nuit de lundi à mardi, la police municipale surveille les points sensibles de la ville. Sur une des places souvent fréquentées, les agents interpellent un groupe de mineurs encore dehors 45 minutes après le début du couvre-feu, constate l’AFP.Certains adolescents disent ne pas être au courant. “On a fait beaucoup plus de prévention que de répression à ce niveau-là”, confie Anthony Rouet, chef de la police municipale de Triel-sur-Seine, qui assure que l’arrêté “permet de faire de la prévention avant que la dégradation ne soit faite”.Mais il reconnaît aussi les limites du dispositif pour certains mineurs verbalisés. “Ils n’ont pris aucune sanction et sont revenus, et ont recommencé les dégradations, les vols”, assure-t-il.Trois semaines après la mise en place du couvre-feu, “c’est devenu super calme”, affirme de son côté le maire sans étiquette Cédric Aoun.”Les parents font beaucoup plus attention (…), ils n’ont pas envie de faire partie des parents démissionnaires”, assure l’édile qui dit également avoir fait “cinq signalements à la protection de l’enfance” cette année pour des mineurs ayant récidivé.”Ici, la plupart des enfants qui traînent jusqu’à 02H00 du matin, leurs parents disent qu’il n’y a pas de souci. Et quand ils font des bêtises, ils disent que ce n’est pas leur fils”, constate un habitant engagé dans la vie de la commune préférant garder l’anonymat. D’autres habitants, comme Mickaël Chapparelli, 35 ans, père de famille, soutiennent néanmoins la mesure: “À 17 ans, on n’est pas dehors” la nuit, tranche-t-il. – “Efficacité psychologique” -À Nîmes (Gard), un arrêté interdit depuis le 21 juillet aux moins de 16 ans de circuler seuls la nuit dans six quartiers sensibles, après des violences urbaines liées au trafic de stupéfiants. Béziers (Hérault), Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) ou encore Villecresnes (Val-de-Marne) ont pris des arrêtés similaires. Mais dans nombre de ces communes, difficile d’évaluer l’efficacité du dispositif. À Villecresnes, la police municipale n’intervient pas la nuit en semaine. L’éclairage public est coupé dans certains secteurs pour limiter les regroupements. “Ce sont souvent les appels au 17 qui déclenchent des contrôles”, note le maire Patrick Farcy (SE), déplorant “un manque d’effectifs” de la police nationale.D’après lui, une quarantaine de verbalisations liées au couvre-feu ont été recensées depuis le début de l’été, mais il regrette “les lenteurs” du traitement judiciaire: “Entre la constatation et l’amende, il se passe trop de temps”. “Ce sera complètement efficace quand les parents auront reçu les verbalisations”, abonde une habitante qui préfère rester anonyme en raison de son engagement local.Ce n’est pas encore le cas d’après le maire qui anticipe lui aussi des améliorations. Le maire divers centre des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), Michel Amiel, avait instauré pendant quatre mois en 2024, de fin avril à fin août, un couvre-feu pour les mineurs de moins de 13 ans, de 23H00 à 06H00 du matin. Il n’a pas remis en place de couvre-feu cette année.”L’efficacité (de cette mesure), c’est difficile à quantifier. C’est une efficacité surtout psychologique”, relève l’édile de cette ville de 22.000 habitants limitrophe de Marseille, qui toutefois “ne regrette pas” d’avoir pris cette décision l’an dernier.À Carpentras (Vaucluse), le maire Serge Andrieu (DVG) estime que l’arrêté permet surtout “à la police (municipale) de demander les papiers et d’intervenir”, ce qu’elle ne pourrait pas faire sans infraction constatée.Sur le fond, la mesure reste très contestée. La section des Yvelines de la Ligue des droits de l’homme a notamment attaqué l’arrêté de Triel-sur-Seine en justice.”Ce n’est pas la réponse efficace”, dit à l’AFP Nathalie Tehio, présidente de la LDH, qui appelle à développer le “volet éducatif” plutôt que “répressif”.elt-jra-vxm-bdq/asl/ab

Terrified by Trump raids, LA’s undocument migrants hide at home

For over a month, Alberto has hardly dared to leave the small room he rents in someone’s backyard for fear of encountering the masked police who have been rounding up immigrants in Los Angeles.”It’s terrible,” sighed the 60-year-old Salvadoran, who does not have a US visa.”It’s a confinement I wouldn’t wish upon anyone.” To survive, Alberto — …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Des millions de riverains du Pacifique évacués après un très fort séisme au large de la Russie

L’un des séismes les plus importants jamais enregistrés, survenu mercredi au large de l’Extrême-Orient russe, a provoqué des tsunamis dans le Pacifique, du Japon à l’Equateur, obligeant des millions de personnes à évacuer le littoral.Selon l’institut géophysique américain (USGS), le tremblement de terre de magnitude 8,8 s’est produit à 11H24 locales (23H24 GMT mardi) à 20,7 km de profondeur, à 126 km au large de Petropavlovsk-Kamtchatsky, la capitale de la péninsule russe du Kamtchatka.Au moins six répliques, dont une de magnitude 6,9, ont ensuite secoué ce territoire.Peu peuplé, le Kamtchatka, où le volcan Klioutchevskoï est par ailleurs entré en éruption, est une des zones sismiques les plus actives de la planète, au point de rencontre entre les plaques tectoniques du Pacifique et nord-américaine.Il s’agit du plus important séisme depuis celui, de magnitude 9,1, qui s’est produit en mars 2011 au large du Japon et qui a provoqué un tsunami ayant causé la mort de plus de 15.000 personnes.- Séisme record depuis 1952 -Dans le port de Severo-Kourilsk, dans le nord de l’archipel russe des Kouriles, plusieurs vagues successives ont submergé les rues. L’une d’elles, sur la péninsule du Kamtchatka, a atteint 3 à 4 mètres.L’état d’urgence a été décrété et le chef l’administration territoriale, Alexandre Ovsiannikov, a assuré que “tout le monde” avait été évacué. “Tout est inondé, la côte entière est inondée”, a témoigné un habitant de la région. “Le port et les usines de la côte sont complètement détruits”, a-t-il affirmé.Les autorités russes ont cependant levé l’alerte tsunami dans la soirée.”Nous avons tous couru en sous-vêtements avec les enfants. Heureusement, nous avions préparé une valise”, a raconté une femme.La magnitude de 8,8 est la plus élevée enregistrée au Kamtchatka depuis le 5 novembre 1952, quand un tremblement de terre de magnitude 9 avait déclenché des tsunamis dévastateurs dans tout le Pacifique.Une seule victime a été signalée, une femme dont la voiture a chuté d’une falaise au Japon alors qu’elle tentait de fuir mercredi, ont rapporté les médias locaux.- Deux millions de Japonais -Au Japon, la télévision a montré des personnes partant en voiture ou à pied vers des lieux plus en hauteur, notamment sur l’île septentrionale d’Hokkaido.Plus de 2 millions de Japonais ont au total été appelés par les autorités à se mettre à l’abri en de tels endroits.Une vague de 1,30 m a atteint un port dans le département de Miyagi, dans le nord.Après avoir rétrogradé les alertes au tsunami dans la majeure partie de l’archipel, l’Agence météorologique japonaise a décidé de maintenir jeudi le niveau “avertissement” sur une grande partie de la cote pacifique.”Nous étions venues ici pour nager mais dès que nous avons entendu qu’une alerte au tsunami avait été émise, nous ne sommes pas du tout allées dans l’eau”, a confié Tomoyo Fujita, une femme de 35 ans accompagnée sa petite fille sur la plage d’Inage, dans la région de Chiba, proche de Tokyo.La Chine a également émis une alerte au tsunami dans plusieurs régions côtières.”Nous avons conseillé aux clients de rester prudents, et d’éviter d’aller sur la côte”, a pour sa part raconté à l’AFP Wilson Wang, un employé d’un hôtel de Taitung, dans le sud-est de Taïwan. Les Philippines ont quant à elles exhorté la population des côtes orientales à se rendre vers l’intérieur des terres.Les autorités des Palaos, à environ 800 kilomètres plus à l’est, ont ordonné de quitter “toutes les zones le long du littoral”.- “Une peur réelle” -Sur l’autre rive du Pacifique, le Mexique a aussi mis en garde contre un éventuel raz-de-marée, de même que la Colombie, le Pérou et l’Equateur, qui ont procédé à des évacuations.Au Chili, les autorités ont procédé à l’évacuation d’1,4 million de personnes du littoral, “peut-être la plus massive” jamais réalisée dans le pays selon les autorités. Aucun dégât n’a été signalé à ce stade.”On nous a avertis par haut-parleurs qu’il était préférable de ne pas s’approcher de la côte”, a indiqué de son côté une pêcheuse de l’archipel équatorien des Galapagos, à Puerto Ayora.”Nous ressentons une peur réelle: il y a un sentiment d’incertitude, nous ne savons vraiment pas ce qui va se passer”, a confié Patricia Espinosa, une habitante de l’île Isabela, dont la population a été déplacée vers des lieux en altitude.Les parcs nationaux des Galapagos ont été provisoirement interdits d’accès et les visiteurs ont dû débarquer des bateaux de tourisme pour se réfugier sur la terre ferme.Au Pérou, plus de la moitié des ports, 65 sur 121, ont été fermés et la suspension des activités de pêche a été recommandée, tandis que les habitants ont été incités à s’éloigner de l’océan.Plusieurs vagues mesurant 1,5 mètre ont touché l’île de Nuku Hiva, dans l’archipel des Marquises, en Polynésie française.Les Etats-Unis ont quant à eux émis une série d’alertes de différents niveaux en Alaska, en Californie et à Hawaï, où seul un appel à la vigilance reste en vigueur.

Millions return home as Pacific tsunami warnings lifted

Countries across the Pacific rim lifted tsunami warnings on Wednesday, allowing millions of temporary evacuees to return home.After one of the strongest earthquakes ever recorded rattled Russia’s sparsely populated Far East, more than a dozen nations — from Japan to the United States to Ecuador — warned citizens to stay away from coastal regions. Storm surges of …

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‘Silent killer’: the science of tracing climate deaths in heatwaves

A heatwave scorching Europe had barely subsided in early July when scientists published estimates that 2,300 people may have died across a dozen major cities during the extreme, climate-fuelled episode.The figure was supposed to “grab some attention” and sound a timely warning in the hope of avoiding more needless deaths, said Friederike Otto, one of …

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Trump punishes Brazil with tariffs, sanctions over trial of ally Bolsonaro

President Donald Trump ordered massive tariffs on Brazil Wednesday and sanctions against the judge overseeing a trial of his far-right ally Jair Bolsonaro, who is accused of attempting a coup in Latin America’s biggest economy.The announcement of 50 percent tariffs saw Trump make good on his threat to wield US economic might to punish Brazil …

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