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Meurtre de Louise: les parents du suspect mis en examen pour non-dénonciation de crime

Les deux parents de l’homme suspecté d’avoir poignardé à mort Louise, onze ans, début février à Epinay-sur-Orge (Essonne), ont été mis en examen mercredi pour non-dénonciation de crime, destruction de document ou objet et subornation de témoin, a indiqué dans un communiqué le procureur de la République d’Évry Grégoire Dulin. “Les deux magistrats instructeurs ont procédé ce jour à la mise en examen des parents âgés de 49 et 48 ans de l’auteur présumé des faits”, a indiqué M. Dulin, précisant que “les intéressés, qui ont choisi de garder le silence lors de leur interrogatoire de première comparution, ont été placés sous contrôle judiciaire”. Disparue à la sortie de ses cours le 7 février, Louise avait été retrouvée assassinée dans un bois à Longjumeau, à quelques centaines de mètres de son collège d’Epinay-sur-Orge. Le principal suspect, un homme de 23 ans, avait été mis en examen pour meurtre sur mineure de moins de 15 ans et placé en détention provisoire.Les deux parents, qui avaient été placés en garde à vue en février pour non-dénonciation de crime, avaient alors assuré ne jamais avoir eu connaissance de l’implication de leur fils dans la mort de Louise. Leur fils avait lui reconnu les faits lors de sa garde à vue, après avoir nié pendant les 24 premières heures. Le suspect avait expliqué avoir croisé en début d’après-midi Louise, élève au collège d’Epinay-sur-Orge qui portait son portable autour du cou, et avoir décidé de la suivre. Il l’avait attirée dans le bois des Templiers, en prétextant avoir perdu un objet.”Arrivé dans un coin tranquille”, il lui avait dit qu’il allait “fouiller ses affaires pour lui voler de l’argent en la menaçant avec un couteau”, avait détaillé M. Dulin lors d’une conférence de presse. Elle s’était mise “à crier” alors qu’il voulait fouiller son sac, avait poursuivi le magistrat. “Paniqué par ses cris”, le jeune homme l’a fait “tomber à terre” et lui a porté “plusieurs coups de couteau”.Le 4 février, le suspect, étudiant en BTS informatique, avait déjà abordé une collégienne dans le même secteur, tentant de “se calmer” après une altercation lors d’une partie du jeu vidéo en ligne “Fortnite”. Sa petite amie, également âgée de 23 ans, a également été mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire. 

Taxe aérienne: Ryanair supprime trois dessertes régionales en France pour l’hiver

En riposte à l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, la compagnie irlandaise Ryanair réduit la voilure en France, désertant trois aéroports régionaux pour l’hiver, et menace de continuer de rediriger ses flux vers les destinations plus “compétitives” comme la Suède, la Hongrie ou l’Italie.La première compagnie à bas prix européenne a annoncé mercredi “l’arrêt de ses activités” à Strasbourg (est), Bergerac et Brive (sud-ouest), d’où elle desservait notamment Londres, Edimbourg, Bristol, Charleroi (Belgique), Porto (Portugal) ou Agadir (Maroc).Pour l’hiver 2025, Ryanair prévoit une réduction de 13% de sa capacité en France, soit 750.000 sièges en moins, l’annulation de 25 lignes et l’interruption de la desserte de ces trois aéroports.”Cette décision fait suite à l’échec du gouvernement français à annuler l’augmentation excessive de la taxe aérienne, qui a été augmentée de 180% en mars 2025″, a expliqué la société irlandaise dans un communiqué .La taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) est passée à 7,4 euros contre 2,63 euros auparavant pour les vols intérieurs ou vers l’Europe.”Cette taxe astronomique rend la France moins compétitive par rapport à d’autres pays de l’UE comme l’Irlande, l’Espagne ou la Pologne, qui n’imposent aucune taxe aérienne”, a poursuivi Ryanair.- Mauvaise nouvelle pour les retraités britanniques -A l’aéroport de Bergerac en Dordogne, où vivent beaucoup de retraités britanniques, certains passagers interrogés par l’AFP ne se disent pas opposés à cette taxe. “Cela ne me dérage pas de payer un supplément. Je n’ai pas de problème si c’est pour des raisons écologiques”, a déclaré à l’AFP Melany Sullivan, une retraitée de 71 ans. “Pour la famille, on prend souvent Ryanair, c’est très pratique et les prix sont raisonnables alors j’espère qu’ils peuvent continuer. Et on paie encore un peu plus de taxes si nécessaires”, dit Robert, un vacancier anglais de 63 ans. Mais pour Derrick, retraité de 76 ans, “ce n’est pas une bonne nouvelle”. De nombreuses personnes âgées “pourraient arrêter de voyager” car venir en voiture est compliqué pour elles.  Le président socialiste du conseil départemental de la Dordogne, Germinal Peiro, prend cette décision “au sérieux puisque Ryanair assure les deux tiers des vols sur la plateforme de Bergerac” qui a vu transiter en 2024 240.000 passagers.A Strasbourg,  le président du directoire de l’aéroport, Gilles Tellier relativise, lui, l’annonce de Ryanair, qui ne concerne que deux destinations (Agadir et Porto) desservies deux fois par semaine par la compagnie, sur les 36 destinations atteignables depuis la capitale alsacienne.”J’espère que d’autres compagnies vont regarder la possibilité de reprendre ces deux destinations”, a-t-il déclaré à l’AFP.Pour Julien Bounie, président du syndicat mixte gérant de l’aéroport de Brive, “ce qui est regrettable c’est que Ryanair ait choisi un petit aéroport d’aménagement du territoire… C’est encore une zone rurale qui trinque”.La fermeture hivernale de la ligne Brive-Porto, la plus fréquentée de l’aéroport corrézien, représente une perte de 15.000 passagers sur les 98.000 annuels de l’aéroport, selon ce dirigeant, qui travaille à une reprise de la liaison par des “partenaires fidèles”.- Taxes et frais excessifs -Le patron de la compagnie Michael O’Leary avait pourtant assuré fin mars qu’il ne supprimerait pas de desserte régionale.”Il est inacceptable qu’un pays européen majeur comme la France accuse un tel retard par rapport au reste de l’UE, avec un trafic toujours inférieur aux niveaux d’avant-Covid, à cause de taxes et de frais de sûreté excessifs imposés par le gouvernement”, a dénoncé Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair cité dans le communiqué.L’Union des aéroports français (UAF) a déploré cette décision “malheureusement prévisible” qui entraîne “une perte immédiate de revenus” pour les aéroports et “un isolement renforcé, une diminution de l’attractivité et une baisse significative de la fréquentation touristique” pour les territoires concernés. De son côté, la Fédéraion nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM) a appelé le gouvernement à “revenir à une fiscalité plus équilibrée, afin d’éviter d’autres fermetures de lignes qui isoleraient encore davantage la France et ses régions”.Interrogé par l’AFP, le ministre des Transports Philippe Tabarot a estimé que la France avait “atteint un plafond” avec cette taxe appliquée depuis mars 2025 sur un secteur aérien “essentiel à la connectivité du pays”. Ryanair s’est aussi fait menaçant pour l’été 2026, appelant de nouveau à supprimer cette taxe aérienne qu’il juge “néfaste”.”A moins que le gouvernement français change de cap, les investissements de Ryanair en France seront inévitablement redirigés vers des marchés européens plus compétitifs comme la Suède, la Hongrie ou certaines régions d’Italie, où les gouvernements suppriment activement les taxes aériennes”, a déclaré Jason McGuinness.L’Union des aéroports français (UAF) avait mis en garde contre le risque de voir les compagnies aériennes à bas coûts, qui pèsent plus de 99% de l’activité de Beauvais (au nord de Paris), Carcassonne, Béziers et Nîmes (sud) se détourner de la France en raison de l’augmentation de cette taxe.

Millions evacuate in face of Pacific tsunamis after Russia quake

One of the strongest earthquakes ever recorded struck Russia’s sparsely populated Far East Wednesday, causing tsunamis that forced millions to evacuate homes across the Pacific rim, from Japan to Ecuador.The magnitude 8.8 quake struck off Russia’s Kamchatka peninsula, rattling the earth and generating waves of up to four meters (12 feet) in height.The initial quake …

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Un projet de loi sur les rails pour faciliter les restitutions coloniales

Vers une loi-cadre pour faciliter la restitution d’objets coloniaux: le gouvernement français a présenté mercredi un projet de texte, très attendu, afin de répondre aux pays réclamant le retour de ces biens culturels.Exposé en conseil des ministres, il prévoit de faciliter la sortie des œuvres des collections françaises en dérogeant au principe de leur inaliénabilité sans passer par un fastidieux processus législatif.Sur le réseau social X, la ministre de la Culture, Rachida Dati, s’est félicitée d’un “acte fort”, “pour l’apaisement, pour la reconnaissance des mémoires, et pour le renouvellement de nos relations avec les pays qui en ont été victimes”.S’appliquant en priorité aux pays africains mais de “portée géographique universelle”, il vise à accélérer le retour de biens culturels réclamés par des “États qui, du fait d’une appropriation illicite, en ont été privés” entre 1815 et 1972, selon le ministère de la Culture.Sont concernés les biens culturels acquis “dans une situation de vol, de pillage, de cession ou de libéralité obtenue par contrainte ou violence ou d’une personne qui ne pouvait en disposer”, a-t-il précisé.Le texte, concrétisation d’une promesse du président Emmanuel Macron lancée à Ouagadougou en 2017, devrait être présenté en septembre au Sénat.Il prévoit qu’au lieu d’une loi spécifique pour chaque œuvre ou objet, seul un décret du Conseil d’État et la preuve documentée de son appropriation illicite suffisent. Une commission bilatérale associant des experts et des historiens français à ceux de l’État demandeur sera chargée de ce travail, si besoin, selon le ministère.Concernant la période historique retenue, 1815 correspond à la date d’un règlement des conquêtes napoléoniennes qui est dû à un premier mouvement de restitution d’œuvres à l’échelle européenne. 1972 est celle de l’entrée en application de la convention internationale de l’Unesco protégeant les biens culturels contre le trafic illicite.- “À la traîne” -Alors que des milliers de pièces ont déjà été restituées à l’Afrique de par le monde, la France est “à la traîne”, selon la chercheuse et anthropologue Saskia Cousin, spécialiste de la question.Jusqu’à présent, Paris n’a rendu que 26 objets du trésor royal d’Abomey au Bénin en 2021, ainsi que le tambour parleur Djidji Ayôkwé cette année à la Côte d’Ivoire. Un sabre, supposé avoir appartenu au chef de guerre El Hadj Oumar Tall, a également été rendu au Sénégal en 2019 mais des doutes demeurent quant à l’identité de son propriétaire, selon certaines sources.Une dizaine d’autres demandes lui ont été formulées officiellement, “certaines, très généralistes, pour lesquelles la ministre de la Culture, Rachida Dati, a demandé un resserrement du champ, comme pour l’Éthiopie qui réclamait il y a quelques années toutes les œuvres contenues dans les collections nationales”, a indiqué le ministère.L’Algérie réclame pour sa part des effets personnels de l’émir Abdel Kader et le Mali des pièces du trésor de Ségou qui avaient été saisies lors d’opérations militaires liées à la conquête coloniale. Le Bénin souhaite également que la France étudie d’autres demandes après les 26 objets déjà restitués, a-t-il détaillé.Les experts du ministère sont engagés dans un travail de recherche en provenance.Acquis durant la période coloniale souvent par la force ou la coercition, mais pas toujours, une grande partie des 72.000 objets africains du musée du Quai Branly à Paris font aussi l’objet d’un travail au long cours sur leur provenance en vue d’éventuelles restitutions.Un certain nombre de travaux scientifiques sont aussi conduits au musée de l’Homme, selon le ministère.- “Réparation” -Le projet de loi-cadre concentre “l’essentiel des attentes”, a récemment convenu Rachida Dati, qui avait été contrainte de retirer un premier texte de l’ordre du jour parlementaire.Il était jugé insuffisamment motivé par le Conseil d’État et attaqué par des sénateurs qui dénonçaient un “examen à marche forcée”.Le nouveau texte poursuit un objectif de “réappropriation”, par les États demandeurs, “d’éléments fondamentaux de leur patrimoine”, ainsi qu’une “réparation matérielle et symbolique du lien qui unit les États concernés à leur patrimoine et à leur mémoire”, a souligné le ministère.Il s’agit de la troisième et dernière étape d’un dispositif législatif visant à faciliter la sortie d’œuvres du domaine public.En 2023, la France a adopté deux autres lois-cadres: la première facilite la restitution des biens spoliés par les nazis. La seconde concerne celle des restes humains. Elle a trouvé une première application avec la restitution de trois crânes à Madagascar, qui devrait être officialisée fin août.

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Les Etats-Unis et l’Inde lancent un puissant satellite d’observation terrestre

Un puissant satellite, développé par l’Inde et les Etats-Unis, a été lancé mercredi pour répertorier les changements terrestres et glaciaires infimes afin d’anticiper les risques naturels et ceux causés par l’homme.Baptisé NISAR, le satellite a décollé à 17H40 heure locale (12H10 GMT) du centre spatial de Satish Dhawan, sur la côte sud-est de l’Inde.La retransmission en direct de l’événement a montré les membres de l’équipe applaudissant et se serrant dans les bras après le décollage. Des écoliers étaient également venus assister au lancement.Très attendue par les scientifiques, cette mission est considérée comme une étape importante dans le renforcement des relations entre l’Inde de Narendra Modi et les Etats-Unis de Donald Trump. “Félicitations à l’Inde!”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien de la Science et de la Technologie, assurant que cette mission “change la donne”. Elle a pour objectif de cartographier “la surface de notre planète” et “ses changements constants et significatifs”, a déclaré Karen St. Germain, à la tête du département des sciences de la Terre de la Nasa, l’agence spatiale américaine.”Certains changements se font lentement. D’autres brusquement. Certains sont conséquents, quand d’autres sont subtils”, a-t-elle souligné.Avec la capacité de détecter ces changements infimes, de l’ordre d’un centimètre, les scientifiques seront en mesure de déceler les signes avant-coureurs de catastrophes naturelles et d’origine humaine, comme des tremblements de terre, des glissements de terrain, des éruptions volcaniques ou encore le vieillissement d’infrastructures comme des barrages ou des ponts.- “Radar le plus sophistiqué” -“Nous observerons la formation de la terre et le mouvement, le gonflement, la transformation et la fonte des glaciers de montagne et des calottes glaciaires qui recouvrent le Groenland et l’Antarctique. Et, bien sûr, nous verrons aussi les feux de forêt”, a souligné Karen St. Germain, qualifiant le NISAR de “radar le plus sophistiqué” que les Etats-Unis aient jamais construit.Equipé d’une antenne parabolique de 12 mètres qui se déploiera dans l’espace, le satellite photographiera près de la totalité de la surface terrestre et ses surfaces glaciaires deux fois tous les 12 jours, depuis ses 747 kilomètres d’altitude.L’Inde souhaite notamment étudier ses zones côtières en suivant leur évolution annuelle. Les données permettront également d’orienter les politiques agricoles en cartographiant les cultures, en surveillant la santé des plantes et l’humidité des sols.La Nasa et l’Organisation indienne de recherche spatiale (ISRO) ont partagé la charge de travail, construisant chacun des composants du satellite, avant de le tester dans le sud de l’Inde.La Nasa a contribué au projet à hauteur de 1,2 milliard de dollars, quand l’ISRO a dépensé environ 90 millions de dollars.Le programme spatial indien a considérablement évolué ces dernières années, en plaçant notamment une sonde en orbite autour de Mars en 2014 et en posant un robot et un rover sur la Lune en 2023.L’Inde a aussi envoyé pour la première fois un astronaute, Shubhanshu Shukla, séjourner dans la Station spatiale internationale (ISS), une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”).

Tsunami dans le Pacifique: de premières vagues atteignent la Polynésie, mais l’alerte est levée

De premières vagues ont touché dans la nuit de mardi à mercredi l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte a été levée par les autorités, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.Plusieurs vagues d’une hauteur de 1,5 mètre ont commencé à toucher l’île de Nuku Hiva (3.000 habitants) entre 2H00 et 5H00 heure locale, dans l’archipel des Marquises, a indiqué le Haut-Commissariat de Polynésie lors de son dernier point d’information.”On n’a eu aucun dégât, aucune victime et une bonne organisation grâce à l’activation efficace des plans de sauvegarde”, a souligné sur place auprès de l’AFP Anny Pietri, cheffe de la subdivision des Marquises, après un point avec les mairies des trois îles les plus touchées, où 700 des 6.119 habitants avaient été mis en sécurité. “Ils ont bien suivi les consignes”, a-t-elle précisé.Depuis ces premiers impacts de l’onde océanique, le Laboratoire de géophysique (LDG) aux Marquises observe une “atténuation des oscillations”, ce qui justifie “la levée de l’alerte sur terre”, a indiqué le Haut-Commissariat dans un communiqué.”La population peut regagner son lieu de vie habituel, tout en évitant les côtes ainsi que les rivières et vallées, et en faisant preuve de précaution”, a souligné le représentant de l’Etat sur l’archipel, qui maintient toutefois l’interdiction des activités nautiques dans les Marquises.Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et avaient pu évacuer leurs maisons.Plus tôt, le Haut-Commissariat avait prédit des vagues qui pouvaient mesurer jusqu’à 4 mètres, avant de revoir ses estimations à la baisse avec une onde oscillant entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva.  – Population en sécurité -Dans les prochaines heures, a désormais affirmé le Haut-Commissariat, une seconde lame doit apporter des vagues “d’une hauteur moindre”, estimées à “50 cm”.Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse.”Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.ml-sha-lad-bla/cal/sp

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Tsunami dans le Pacifique: de premières vagues atteignent la Polynésie, mais l’alerte est levée

De premières vagues ont touché dans la nuit de mardi à mercredi l’archipel des Marquises, en Polynésie française, mais l’alerte a été levée par les autorités, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.Plusieurs vagues d’une hauteur de 1,5 mètre ont commencé à toucher l’île de Nuku Hiva (3.000 habitants) entre 2H00 et 5H00 heure locale, dans l’archipel des Marquises, a indiqué le Haut-Commissariat de Polynésie lors de son dernier point d’information.”On n’a eu aucun dégât, aucune victime et une bonne organisation grâce à l’activation efficace des plans de sauvegarde”, a souligné sur place auprès de l’AFP Anny Pietri, cheffe de la subdivision des Marquises, après un point avec les mairies des trois îles les plus touchées, où 700 des 6.119 habitants avaient été mis en sécurité. “Ils ont bien suivi les consignes”, a-t-elle précisé.Depuis ces premiers impacts de l’onde océanique, le Laboratoire de géophysique (LDG) aux Marquises observe une “atténuation des oscillations”, ce qui justifie “la levée de l’alerte sur terre”, a indiqué le Haut-Commissariat dans un communiqué.”La population peut regagner son lieu de vie habituel, tout en évitant les côtes ainsi que les rivières et vallées, et en faisant preuve de précaution”, a souligné le représentant de l’Etat sur l’archipel, qui maintient toutefois l’interdiction des activités nautiques dans les Marquises.Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et avaient pu évacuer leurs maisons.Plus tôt, le Haut-Commissariat avait prédit des vagues qui pouvaient mesurer jusqu’à 4 mètres, avant de revoir ses estimations à la baisse avec une onde oscillant entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva.  – Population en sécurité -Dans les prochaines heures, a désormais affirmé le Haut-Commissariat, une seconde lame doit apporter des vagues “d’une hauteur moindre”, estimées à “50 cm”.Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse.”Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.ml-sha-lad-bla/cal/sp

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Tsunami dans le Pacifique: des vagues jusqu’à 2,50 m attendues en Polynésie, la population préparée

Des vagues pouvant atteindre plus de deux mètres sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi aux Marquises, en Polynésie française, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.”A ce stade, le phénomène semble long. Les premières remontées de l’eau sont observées à Nuku Hiva (3.000 habitants)”, indique le Haut-Commissariat de Polynésie dans un nouveau communiqué. “Entre 5 à 10 ondes océaniques devraient encore toucher les territoires concernés”, poursuit le communiqué, précisant que les prévisions de hauteur maximale de l’onde oscillent entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva et que “la plus grande hauteur d’eau est attendue dans les prochaines heures”.  A ce stade, aucun dégât majeur n’a été constaté dans l’archipel. Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et ont pu évacuer leurs maisons.Le Haut-Commissariat avait dans un premier temps indiqué que la vague mesurerait entre “1,10 m et 2,20 m” de hauteur, puis avait revu cette prévision à la hausse annonçant cette fois l’approche d’une vague de 4 m avant de revoir à nouveau ses estimations.- Population en sécurité -Les autres îles des Marquises seront quant à elles touchées par des vagues d’une hauteur comprise entre 0,60 et 0,90 m, précise-t-il.Les autres archipels de Polynésie française devraient être touchés par une “hauteur d’eau inférieure à 30 cm”. Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï, où l’alerte a par la suite été rétrogradée en “appel à la vigilance”.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse retransmise en direct sur les réseaux sociaux.Ce phénomène “peut durer 4 à 6 heures. Il y aura peut-être une deuxième, voire une troisième vague. C’est un phénomène qui est classique donc il faut se mettre à l’abri dans la durée et ne pas penser qu’après la première vague, c’est terminé”, a-t-il prévenu.”Ce sont des situations qui sont malheureusement déjà connues. Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.lad-bla-ml-bur/cal/sp

Tsunami dans le Pacifique: des vagues jusqu’à 2,50 m attendues en Polynésie, la population préparée

Des vagues pouvant atteindre plus de deux mètres sont attendues dans la nuit de mardi à mercredi aux Marquises, en Polynésie française, plusieurs heures après le puissant séisme survenu dans le Pacifique au large de la Russie.”Un tsunami arrive en Polynésie française. Tous les services de l’État sont mobilisés pour protéger nos concitoyens. J’en appelle à la vigilance : suivez les consignes des autorités locales. Tout mon soutien aux Marquisiens et à l’ensemble de nos compatriotes du Pacifique”, a réagi sur X Emmanuel Macron.”A ce stade, le phénomène semble long. Les premières remontées de l’eau sont observées à Nuku Hiva (3.000 habitants)”, indique le Haut-Commissariat de Polynésie dans un nouveau communiqué. “Entre 5 à 10 ondes océaniques devraient encore toucher les territoires concernés”, poursuit le communiqué, précisant que les prévisions de hauteur maximale de l’onde oscillent entre “1,10 m” et “2,50 m” pour Ua Huka, Hiva Oa et Nuku Hiva et que “la plus grande hauteur d’eau est attendue dans les prochaines heures”.  A ce stade, aucun dégât majeur n’a été constaté dans l’archipel. Les habitants des zones menacées avaient été prévenus en amont et ont pu évacuer leurs maisons.Le Haut-Commissariat avait dans un premier temps indiqué que la vague mesurerait entre “1,10 m et 2,20 m” de hauteur, puis avait revu cette prévision à la hausse annonçant cette fois l’approche d’une vague de 4 m avant de revoir à nouveau ses estimations.- Population en sécurité -Les autres îles des Marquises seront quant à elles touchées par des vagues d’une hauteur comprise entre 0,60 et 0,90 m, précise-t-il.Les autres archipels de Polynésie française devraient être touchés par une “hauteur d’eau inférieure à 30 cm”. Le séisme de magnitude 8,8 a eu lieu mardi vers 23H24 GMT à environ 126 km de Petropavlovsk-Kamtchatski, capitale de la région du Kamtchatka, dans l’est de la Russie, selon l’institut géophysique américain (USGS).Il a provoqué des alertes au tsunami dans tout le Pacifique et des évacuations au Japon ou encore à Hawaï, où l’alerte a par la suite été rétrogradée en “appel à la vigilance”.Aux Marquises, la population menacée a été “mise en sécurité dans des lieux de repli prédéterminés à l’avance” pour “passer la nuit à l’abri”, avait expliqué Xavier Marotel, secrétaire général du Haut-Commissariat, lors d’une conférence de presse retransmise en direct sur les réseaux sociaux.Ce phénomène “peut durer 4 à 6 heures. Il y aura peut-être une deuxième, voire une troisième vague. C’est un phénomène qui est classique donc il faut se mettre à l’abri dans la durée et ne pas penser qu’après la première vague, c’est terminé”, a-t-il prévenu.”Ce sont des situations qui sont malheureusement déjà connues. Il y avait déjà eu une vague similaire en 2015 sans dégât humain et il y a eu un exercice identique – ils sont réguliers – aux îles Marquises il y a six semaines, donc la population est préparée”, a pour sa part indiqué sur BFMTV le ministre des Outre-mer Manuel Valls.”Nos forces armées en Polynésie française sont mises en alerte à titre préventif, pour être en mesure d’assister nos concitoyens et les services de l’État dans d’éventuelles opérations de recherche et sauvetage ou d’évacuations sanitaires”, a réagi sur X le ministre des Armées Sébastien Lecornu.lad-bla-ml-bur/cal/sp

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Chine: un typhon balaie Shanghai, 283.000 personnes évacuées

La mégapole chinoise de Shanghai a évacué près de 283.000 personnes de zones vulnérables alors que le typhon Co-May, responsable de fortes pluies et de vents violents, a atteint mercredi la capitale économique du pays. L’observatoire météorologique de la ville a lancé  mercredi après-midi une alerte orange pour les tempêtes de pluie, le deuxième niveau d’avertissement le plus élevé alors que des nappes d’eau inondaient la ville.Près d’un tiers des vols des deux aéroports internationaux de Shanghai ont été annulés, soit environ 640, a indiqué le service d’informations de la ville.Plus de 1.900 abris temporaires ont été installés à travers la ville, où s’abattent des trombes d’eau.”J’espère rentrer chez moi seulement après que le danger sera passé et que le typhon sera parti… Après tout, c’est beaucoup plus sûr ici”, a déclaré Yang Xiaoping, cultivateur de pastèques de 57 ans, à l’AFP dans un abri situé dans le district de Fengxian au sud. Ce grand hall, qui sert normalement de centre d’activités communautaire, se trouve à quatre kilomètres du littoral.Lorsque l’AFP a visité les lieux mercredi soir, environ 20 personnes, principalement âgées, étaient assises sur des lits en fer ou rassemblées autour de tables pour dîner, avec des membres du personnel de la communauté locale.”Nous organisons des exercices annuels, notamment pour la prévention des typhons et des inondations, de sorte que les procédures sont bien rodées et garanties pour fonctionner sans problème de haut en bas”, a expliqué une membre du personnel, Gong Huiyan.Alors qu’elle vit au Zhejiang depuis presque vingt ans, elle affirme avoir vécu des typhons chaque année. “Je n’ai pas pensé à quitter (cette partie de Shanghaï) parce que je trouve que c’est vraiment bien ici. Tout au moins, le gouvernement… donne la priorité à notre sécurité”, a-t-elle assuré.Le typhon Co-May a touché terre mercredi à 04H30 (20H30 GMT mardi) dans la province orientale de Zhejiang, au sud de Shanghai, avec des vents de 83 km/h. Sur des vidéos en direct du littoral chinois, des vagues recouvrent des promenades en bord de mer, tandis que des images de la ville de Ningbo montrent des habitants avec de l’eau jusqu’au cheville.- Transports perturbés -Sans rapport avec le typhon, la Chine a également émis une alerte au tsunami mercredi pour plusieurs zones de sa côte est après un violent séisme de magnitude 8,8 au large de la péninsule russe du Kamtchatka. Elle l’a ensuite levée, d’après CCTV. Le passage du typhon est indirectement lié aux conditions météorologiques extrêmes actuelles dans le nord de la Chine, a déclaré Chen Tao, prévisionniste au centre météorologique national, au quotidien d’État China Daily. “L’activité des typhons peut influencer la circulation atmosphérique, modifiant ainsi le transport d’humidité vers le nord,” a-t-il déclaré.Ce typhon a été rétrogradé au rang de tempête tropicale avant de quitter les Philippines, puis s’est de nouveau renforcé au-dessus de la mer de Chine méridionale.Les pluies diluviennes dans le nord du pays ont fait au moins 48 morts, provoqué des glissements de terrain meurtriers et entraîné l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, selon les médias d’Etat.Les catastrophes naturelles sont courantes en Chine, surtout pendant l’été, quand certaines régions sont submergées par des pluies diluviennes pendant que d’autres sont en proie à la sécheresse.La Chine est le plus gros émetteur mondial de gaz à effet de serre qui, selon les scientifiques, accélèrent le changement climatique et rendent plus fréquents et intenses les événements météorologiques extrêmes.Le géant asiatique est aussi un leader mondial des énergies renouvelables et vise la neutralité carbone d’ici 2060.