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Trump envoy to inspect Gaza aid as pressure mounts on Israel

President Donald Trump’s envoy met Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu on Thursday ahead of a visit to inspect aid distribution in Gaza, as a deadly food crisis drove mounting international pressure for a ceasefire.Steve Witkoff, who has been involved in months of stalled negotiations for a ceasefire and hostage release deal, met Netanyahu shortly after …

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Trump’s global trade policy faces test, hours from tariff deadline

President Donald Trump’s dream of a new world trade order faced a crucial test Thursday, with dozens of economies –- including key commercial partners like Canada — yet to secure US tariff deals ahead of a midnight deadline.The last-gasp scramble to strike bilateral accords came as an appeals court in Washington considered the legality behind …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d’analyses de l’eau

Des analyses portant sur la présence des PFAS ou “polluants éternels” dans l’eau sont désormais librement consultables sur une carte en ligne, a annoncé jeudi soir le ministère de la Transition écologique.”2,3 millions d’analyses portant sur les rejets de PFAS dans l’eau sont aujourd’hui mises en ligne et rassemblées sur une seule plateforme. En totale transparence, cette publication en open data est un geste inédit en France et en Europe”, indique le ministère dans un communiqué.La permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels. Cette publication fait suite à un plan d’action annoncé par le gouvernement en avril 2024.Les PFAS, pour substances per- et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc.Massivement utilisés dans l’industrie depuis le milieu du 20e siècle, par exemple pour fabriquer des poêles antiadhésives, des vêtements imperméables ou des cosmétiques, ils sont extrêmement difficiles à éliminer une fois présents dans l’eau ou les sols.Leur présence conduit parfois à interdire la consommation d’eau du robinet, comme récemment dans certaines communes de la Meuse et des Ardennes après la détection de taux anormaux.Le gouvernement a aussi annoncé “le lancement à venir d’une consultation du public sur deux projets de décrets”. L’un concerne l’interdiction des PFAS dans des objets de la vie courante (farts pour ski, textiles et cosmétiques) et l’autre l’adoption d’une trajectoire de réduction des émissions industrielles de PFAS. Ces textes feront suite à la loi promulgué en février 2025.”Ces projets de décrets précisent le champ de l’interdiction de ces produits à partir du 1er janvier 2026, ainsi que la trajectoire de réduction des rejets industriels de PFAS d’ici 2030″, a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.”L’objectif est de réduire la présence des PFAS dans l’environnement et de réduire notre exposition directe à ces produits dans notre quotidien”, assure-t-elle.

Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d’analyses de l’eau

Des analyses portant sur la présence des PFAS ou “polluants éternels” dans l’eau sont désormais librement consultables sur une carte en ligne, a annoncé jeudi soir le ministère de la Transition écologique.”2,3 millions d’analyses portant sur les rejets de PFAS dans l’eau sont aujourd’hui mises en ligne et rassemblées sur une seule plateforme. En totale transparence, cette publication en open data est un geste inédit en France et en Europe”, indique le ministère dans un communiqué.La permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels. Cette publication fait suite à un plan d’action annoncé par le gouvernement en avril 2024.Les PFAS, pour substances per- et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc.Massivement utilisés dans l’industrie depuis le milieu du 20e siècle, par exemple pour fabriquer des poêles antiadhésives, des vêtements imperméables ou des cosmétiques, ils sont extrêmement difficiles à éliminer une fois présents dans l’eau ou les sols.Leur présence conduit parfois à interdire la consommation d’eau du robinet, comme récemment dans certaines communes de la Meuse et des Ardennes après la détection de taux anormaux.Le gouvernement a aussi annoncé “le lancement à venir d’une consultation du public sur deux projets de décrets”. L’un concerne l’interdiction des PFAS dans des objets de la vie courante (farts pour ski, textiles et cosmétiques) et l’autre l’adoption d’une trajectoire de réduction des émissions industrielles de PFAS. Ces textes feront suite à la loi promulgué en février 2025.”Ces projets de décrets précisent le champ de l’interdiction de ces produits à partir du 1er janvier 2026, ainsi que la trajectoire de réduction des rejets industriels de PFAS d’ici 2030″, a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.”L’objectif est de réduire la présence des PFAS dans l’environnement et de réduire notre exposition directe à ces produits dans notre quotidien”, assure-t-elle.

Maltraitance animale: plainte de L214 contre l’abattoir de Porto-Vecchio

Une enquête a été ouverte mercredi par le parquet d’Ajaccio après le dépôt d’une plainte contre l’abattoir de Porto-Vecchio (Corse-du-Sud) pour “sévices graves et mauvais traitements”, plainte déposée par l’association animaliste L214.L’enquête, confiée à la gendarmerie de Porto-Vecchio, a été ouverte “à ce stade pour des manquements supposés aux règles de l’abattage et des non-conformités aux règles d’étourdissement des animaux”, a précisé le procureur d’Ajaccio, Nicolas Septe, à l’AFP.En rendant publiques des vidéos filmées dans cet abattoir les 7 mai et 7 juillet, L214 a dénoncé dans un communiqué des “dysfonctionnements graves” dans l’abattage des vaches et veaux, “saignés encore conscients après des étourdissements ratés”, et dans l’abattage rituel de vaches, veaux et moutons, qui “subissent des mouvements de cisaillement lors de la saignée à vif”.L214 assure que “les animaux sont tués dans d’immenses souffrances” et que la viande produite est distribuée “partout en Corse, en supermarchés, en vente directe chez les éleveurs et chez les artisans-bouchers”. L’association déclare également que son enquête a révélé “la complicité des services de l’État, dont la DDPP (Direction départementale de la protection des populations) de Corse-du-Sud, dans les pratiques d’abattages illégales et des installations non-conformes de cet abattoir”, en demandant à la préfecture sa “fermeture immédiate”.Dans une vidéo filmée par l’association et consultée par l’AFP, L214 montre ainsi une supposée vétérinaire-inspectrice indiquant à un employé de l’abattoir: “On va faire comme ça car je comprends qu’il y a une commande qu’il faut respecter, mais ce n’est pas conforme à la réglementation”.Réagissant à ces “accusations graves” et regrettant “la mise en cause de l’intégrité professionnelle de plusieurs agents de l’État”, la préfecture de Corse-du-Sud a indiqué dans un communiqué que le “montage vidéo” de L214 reprenait “de manière trompeuse les propos d’une fonctionnaire” et que la communication de l’association “éludait volontairement l’intervention de l’inspectrice qui a conduit à suspendre l’abattage compte tenu des dysfonctionnements qu’elle observait”.”Les procédures de contrôle ont été respectées lors des inspections ciblées par l’association”, assure la préfecture, reconnaissant que “les vidéos diffusées par L214 permettent cependant d’observer des non-conformités non constatées lors des inspections”.Des “investigations approfondies” ont donc été “engagées dès aujourd’hui”, précise la préfecture, selon qui “aucun élément constaté lors des contrôles réguliers (…) ne justifie à ce jour une fermeture immédiate de l’établissement”.En réaction, L214 a annoncé jeudi soir “engager un recours en responsabilité contre l’État auprès du tribunal administratif de Bastia pour manquements à sa mission de contrôle vétérinaire à l’abattoir de Porto-Vecchio”.”La communication de la préfecture est un écran de fumée pour éviter de s’expliquer sur les graves dysfonctionnements qu’elle couvre”, a déclaré Sébastien Arsac, responsable des enquêtes de L214.L’association, qui indique “avoir déjà fait condamner cinq fois l’État pour des faits similaires”, appelle à un “rassemblement pacifique” le 7 août à 10h00 devant la préfecture.Propriété de la Collectivité de Corse, cet abattoir est géré par le Syndicat mixte de l’abattage en Corse (Smac).En mars, L214 avait porté plainte contre un abattoir de Charlieu (Loire), le troisième de la région Auvergne-Rhône-Alpes visé par une enquête de l’association. Les deux premiers avaient vu leur activité suspendue.Plusieurs organisations de défense des animaux, dont les fondations 30 millions d’amis et Brigitte Bardot, ont appelé fin avril la ministre de l’Agriculture, Annie Genevard, à ordonner une inspection généralisée sur la protection animale dans les abattoirs, après les révélations de L214.

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LGV Sud-Ouest: des collectivités poussent pour le maintien du financement du projet

Inquiètes d’un potentiel abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax sur fond de rigueur budgétaire, plusieurs collectivités du Sud Ouest ont appelé l’État jeudi à tenir “ses engagements financiers”.Cette nouvelle infrastructure, évaluée à 14,3 milliards d’euros en 2020, doit être financée à 40% par l’État, 40% par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et à 20% par l’Union européenne.Ce plan de financement a été validé la semaine dernière par la justice administrative après le recours d’opposants.Mais selon les journaux l’Humanité et les Echos, citant ces dernières semaines des sources au sein du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et du ministère de l’Économie, le gouvernement pourrait “réexaminer” son soutien au projet, figurant parmi “les plus fragiles” dans la liste d’infrastructures de transports à financer en temps de rigueur budgétaire.- “Aucune décision” – Sollicité jeudi par l’AFP, Bercy a renvoyé au ministère des Transports. “Aucune décision n’a été prise dans ce sens”, a réagi celui-ci, expliquant que le “projet avance à bon rythme” et que les travaux actuels “participent à libérer la capacité des nœuds de Bordeaux et Toulouse et sont indispensables”.Lancé il y a 18 mois au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, “le chantier ne peut être interrompu par une vision comptable et court-termiste”, alertent jeudi dans un communiqué commun ces deux métropoles, les régions d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et les départements de la Haute-Garonne et des Landes.Pour ces collectivités, qui pressent le gouvernement à tenir “ses engagements financiers”, ce projet financé sur 40 ans représenterait  pour l’Etat “un investissement dans l’avenir d’environ 140 millions d’euros par an” , soit “0,03% de son budget annuel”.- “Chantier du siècle” – “On a un chantier du siècle, pour un projet européen, de décarbonation massif. Si l’État sur 40 ans ne peut pas financer sa part de quelques milliards, où va-t-on?”, s’interroge le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.La LGV Sud-Ouest doit relier, en 2032, Toulouse à Paris en 3H10, gagnant une heure sur l’itinéraire actuel. Un embranchement doit rallier Dax à Bordeaux en 20 minutes de moins qu’actuellement et, un jour, permettre des liaisons directes avec l’Espagne.Selon ses partisans, la ligne devrait, en libérant des voies au fret ferroviaire, concurrencer les 10.000 camions de marchandises circulant quotidiennement entre l’Espagne et Bordeaux.Les 358 km de voies nouvelles permettront aussi de “doubler nos capacités ferroviaires, tant en faveur des TER que des Intercités, des trains de nuit et des TGV, et de mettre en service les RER métropolitains de Toulouse et Bordeaux”, parie la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans la Dépêche du Midi.Si le projet est largement soutenu en Occitanie, quelques collectivités de Nouvelle-Aquitaine s’y opposent, comme la mairie de Bordeaux ou la communauté d’agglomération Pays basque, et certaines ont renoncé à le financer ou voté une contribution plus faible qu’attendu.En cas de changement de position de l’État, “la question du maintien de notre engagement va se poser au regard de la situation financière du département”, s’est notamment inquiété jeudi le président du département des Pyrénées-Atlantiques Jean Jacques Lasserre, pro-LGV.- Alternative – Selon le collectif d’opposants LGV Non merci, qui rappelle que le chiffrage du projet date de 2020, avant plusieurs années de forte inflation, les dépenses engagées depuis le début du chantier ont déjà dépassé de 10% le budget initialement prévu sur cette phase de travaux.”Les collectivités peuvent encore dire stop”, a martelé le collectif, qui promet de nouvelles actions en justice contre le projet.Au premier rang des élus locaux anti-LGV, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic et le président Renaissance de l’agglomération basque et maire de Bayonne Jean-René Etchegaray ont appelé jeudi à une solution alternative de “moindre coût”, en modernisant la ligne existante entre Bordeaux, le Pays basque et l’Espagne.Mais pour Alain Rousset, cette alternative “bloquerait la seule ligne existante pendant au moins de 10 ans de travaux” pour “un coût sensiblement équivalent”. 

LGV Sud-Ouest: des collectivités poussent pour le maintien du financement du projet

Inquiètes d’un potentiel abandon du projet de ligne à grande vitesse entre Bordeaux, Toulouse et Dax sur fond de rigueur budgétaire, plusieurs collectivités du Sud Ouest ont appelé l’État jeudi à tenir “ses engagements financiers”.Cette nouvelle infrastructure, évaluée à 14,3 milliards d’euros en 2020, doit être financée à 40% par l’État, 40% par des collectivités locales d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine et à 20% par l’Union européenne.Ce plan de financement a été validé la semaine dernière par la justice administrative après le recours d’opposants.Mais selon les journaux l’Humanité et les Echos, citant ces dernières semaines des sources au sein du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) et du ministère de l’Économie, le gouvernement pourrait “réexaminer” son soutien au projet, figurant parmi “les plus fragiles” dans la liste d’infrastructures de transports à financer en temps de rigueur budgétaire.- “Aucune décision” – Sollicité jeudi par l’AFP, Bercy a renvoyé au ministère des Transports. “Aucune décision n’a été prise dans ce sens”, a réagi celui-ci, expliquant que le “projet avance à bon rythme” et que les travaux actuels “participent à libérer la capacité des nœuds de Bordeaux et Toulouse et sont indispensables”.Lancé il y a 18 mois au sud de Bordeaux et au nord de Toulouse, “le chantier ne peut être interrompu par une vision comptable et court-termiste”, alertent jeudi dans un communiqué commun ces deux métropoles, les régions d’Occitanie et de Nouvelle-Aquitaine, et les départements de la Haute-Garonne et des Landes.Pour ces collectivités, qui pressent le gouvernement à tenir “ses engagements financiers”, ce projet financé sur 40 ans représenterait  pour l’Etat “un investissement dans l’avenir d’environ 140 millions d’euros par an” , soit “0,03% de son budget annuel”.- “Chantier du siècle” – “On a un chantier du siècle, pour un projet européen, de décarbonation massif. Si l’État sur 40 ans ne peut pas financer sa part de quelques milliards, où va-t-on?”, s’interroge le président socialiste de la région Nouvelle-Aquitaine Alain Rousset.La LGV Sud-Ouest doit relier, en 2032, Toulouse à Paris en 3H10, gagnant une heure sur l’itinéraire actuel. Un embranchement doit rallier Dax à Bordeaux en 20 minutes de moins qu’actuellement et, un jour, permettre des liaisons directes avec l’Espagne.Selon ses partisans, la ligne devrait, en libérant des voies au fret ferroviaire, concurrencer les 10.000 camions de marchandises circulant quotidiennement entre l’Espagne et Bordeaux.Les 358 km de voies nouvelles permettront aussi de “doubler nos capacités ferroviaires, tant en faveur des TER que des Intercités, des trains de nuit et des TGV, et de mettre en service les RER métropolitains de Toulouse et Bordeaux”, parie la présidente socialiste de la région Occitanie Carole Delga, dans la Dépêche du Midi.Si le projet est largement soutenu en Occitanie, quelques collectivités de Nouvelle-Aquitaine s’y opposent, comme la mairie de Bordeaux ou la communauté d’agglomération Pays basque, et certaines ont renoncé à le financer ou voté une contribution plus faible qu’attendu.En cas de changement de position de l’État, “la question du maintien de notre engagement va se poser au regard de la situation financière du département”, s’est notamment inquiété jeudi le président du département des Pyrénées-Atlantiques Jean Jacques Lasserre, pro-LGV.- Alternative – Selon le collectif d’opposants LGV Non merci, qui rappelle que le chiffrage du projet date de 2020, avant plusieurs années de forte inflation, les dépenses engagées depuis le début du chantier ont déjà dépassé de 10% le budget initialement prévu sur cette phase de travaux.”Les collectivités peuvent encore dire stop”, a martelé le collectif, qui promet de nouvelles actions en justice contre le projet.Au premier rang des élus locaux anti-LGV, le maire écologiste de Bordeaux Pierre Hurmic et le président Renaissance de l’agglomération basque et maire de Bayonne Jean-René Etchegaray ont appelé jeudi à une solution alternative de “moindre coût”, en modernisant la ligne existante entre Bordeaux, le Pays basque et l’Espagne.Mais pour Alain Rousset, cette alternative “bloquerait la seule ligne existante pendant au moins de 10 ans de travaux” pour “un coût sensiblement équivalent”. 

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Plus d’un Français sur cinq jette des déchets sur l’autoroute, selon une étude

Baisser sa vitre pour lancer sa peau de banane ou son mégot de cigarette sur le bas-côté… Un geste passible de 135 euros d’amende mais qui reste une habitude sur l’autoroute pour plus d’un automobiliste sur cinq, selon une enquête publiée jeudi par la Fondation Vinci Autoroutes.Au total, 22% des personnes interrogées par l’institut de sondage Ipsos pour Vinci admettent se débarrasser de déchets par la fenêtre de leur voiture lorsqu’elles roulent sur l’autoroute, et 37% des répondants déclarent jeter des déchets sur la voie publique.Les incivilités restent donc “nombreuses”, souligne la Fondation Vinci Autoroutes, qui note néanmoins dans son communiqué que “les comportements des Français ont progressé” par rapport à l’année dernière. Selon le sondage, 36% des personnes qui avouent jeter des petits déchets sur l’autoroute pensent que “ce n’est pas grave car le déchet se décompose rapidement” et 19% sont persuadés que “personne ne sera gêné ou ne s’en rendra compte”.”En moyenne, 10,6 kg de déchets par kilomètre et par sens de circulation sont ramassés par les ouvriers autoroutiers à chaque campagne de nettoyage le long des autoroutes”, rappelle Vinci Autoroutes, s’appuyant sur des relevés effectués en 2024 sur une portion de l’autoroute A10.Les détritus les plus couramment balancés par-dessus la vitre sont les déchets organiques (19% des répondants), les mégots (18% des répondants fumeurs), puis les papiers et les emballages (6%) et les bouteilles en plastique et les canettes (6%).Dans le détail, les jeunes de moins de 35 ans sont particulièrement peu exemplaires puisque 28% d’entre eux ont déclaré jeter des déchets par leur fenêtre sur l’autoroute. Un taux toutefois en baisse de 12 points entre 2024 et 2025.Plus de la moitié des personnes interrogées (56%) se disent favorables à des mesures répressives face à ces comportements irrespectueux de l’environnement.Pour cette enquête menée entre le 6 et le 13 juin 2025, 2.256 personnes âgées de 16 ans à 75 ans ont été interrogées par internet, selon la méthode des quotas.

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Safran choisit la France pour une nouvelle usine de freins carbone

Bénéficiant de l’accès promis à une électricité abordable, le motoriste et équipementier aéronautique français Safran a annoncé jeudi choisir la France pour implanter une nouvelle usine de freins carbone dans l’Ain, un investissement “de plus de 450 millions d’euros à terme”.”Nous avons pris cette décision sur des critères totalement objectifs et économiques”, a déclaré le directeur général de Safran Olivier Andriès au cours d’une conférence téléphonique en rappelant que “l’énergie représente 30% des coûts de production des freins carbone”.”La garantie pour cette nouvelle usine d’un accès sécurisé à une électricité décarbonée à un prix stable et compétitif à long terme a permis ce choix d’implantation”, a expliqué le groupe dans un communiqué.Safran disait, fin 2024, hésiter à installer ce projet en Amérique du Nord en raison du coût de l’énergie.L’Ain a été choisi au détriment d’une localisation dans l’Oregon, aux Etats-Unis, et une autre au Québec, en prenant en considération “le coût d’acquisition du terrain, le coût de la connexion et les aides qu’on reçoit à ce niveau-là et le coût de l’électricité et de l’énergie”, a souligné M. Andriès. – “Merci à EDF” -“Le changement de leadership” chez EDF avec Bernard Fontana qui a remplacé Luc Rémont en mai a “beaucoup compté” dans cette décision, a-t-il fait valoir. Sous la présidence de M. Rémont, les relations d’EDF avec l’Etat-actionnaire et les industriels s’étaient envenimées sur fond de désaccords, principalement sur le financement du nouveau programme nucléaire et le tarif de l’électricité pour l’industrie.”On est entrés dans une nouvelle dynamique de discussions avec EDF depuis le mois de mai par rapport à la situation où l’on était en tout début d’année. Cela a beaucoup compté”, a détaillé M. Andriès. “Il y a une politique commerciale qui se déploie depuis quelques mois et notamment depuis le changement de gouvernance”, qui “se fait aujourd’hui au service de l’industrie française”, a confirmé l’Elysée. “Il y a une relation de travail avec les industriels pour avoir un modèle équilibré et rentable”.”Un choix de souveraineté et de réindustrialisation, de décarbonation et d’avenir ! Merci à EDF: notre électricité propre et compétitive attire les leaders mondiaux. L’industrie c’est ici!”, a réagi Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. L’annonce de la localisation de cette usine en France avait été faite par le président de la République en 2019 et les services de l’Etat, essentiellement à Bercy, se sont depuis mobilisés pour rendre ce projet compétitif pour Safran.L’Etat a annoncé une subvention à hauteur de 15 millions d’euros et la région a fait une promesse de subvention de 16 millions d’euros, indique-t-on au ministère de l’Economie.Le délai du raccordement aux réseaux de transport d’électricité RTE, point clé pour les implantations d’usines, a été raccourci à 45 mois pour ce projet contre 60 mois habituellement. – 200 emplois -Cette usine, dont l’entrée en service est prévue en 2030, complétera le dispositif mondial existant de Safran qui possède déjà des installations pour la fabrication de freins carbone à Villeurbanne (France), Walton (Etats-Unis) et Sendayan (Malaisie).Ce site permettra à Safran d’accroître progressivement sa production pour atteindre une augmentation de 25% en 2037 par rapport à ses capacités actuelles.Quelque 200 emplois “hautement qualifiés” vont être créés à horizon de 2040, a précisé M. Andriès.L’arrivée de Safran dans l’Ain “est le fruit d’un travail collectif, exigeant, conduit avec méthode et détermination par la région” Auvergne-Rhône-Alpes, a aussi souligné Fabrice Pannekoucke, président du conseil régional.Safran Landing Systems équipe à ce jour 55% des avions commerciaux de plus de 100 places et accompagne plus de 500 compagnies aériennes. Plus performants et plus légers, les freins carbone offrent une endurance trois fois supérieure à celle des freins acier tout en permettant aux exploitants de réduire leur consommation de carburant.