AFP Top News

UK spy agency warns MPs over Chinese ‘headhunters’

Britain’s domestic intelligence agency MI5 warned on Tuesday that China was using spies disguised as headhunters to recruit parliamentarians, amid concern over Beijing’s activities in the UK.The allegations were promptly denied by a spokesperson at the Chinese embassy in London who said they were “pure fabrication and malicious slander”, adding Beijing had “lodged stern representations” with …

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US Congress orders Epstein files release after Trump U-turn

US lawmakers voted overwhelmingly Tuesday for releasing government files on sex offender Jeffrey Epstein, after President Donald Trump dropped his opposition to opening the books on a scandal that has roiled politics, law enforcement and the country’s elite.The president had put allies in Congress under intense pressure not to make the material public, but the …

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Médecin jugé pour viols sur de jeunes patients: à la barre, des témoignages accablants

Jugé pour viols et agressions sexuelles sur 13 jeunes patients, dont certains porteurs de handicaps, le médecin qui se prétendait spécialiste de la sexualité des adolescents a présenté ses excuses mardi à la cour, après des témoignages accablants de ses victimes.”Je présente mes excuses, mais à l’époque je passais par un moment compliqué avec mon compagnon”, a affirmé le quinquagénaire qui encourt jusqu’à 20 ans de prison, s’exprimant d’une voix aussi monacale que la veille à l’ouverture du procès devant la cour criminelle de l’Hérault.À la barre, l’une des 13 victimes, un garçon âgé de 14 ans lors des premiers faits, atteint d’autisme, a détaillé le contenu “immonde et aberrant” des 37 séances subies durant trois années.”Le dr. Philippe Moulin appliquait de la pommade sur mon gland car il disait que j’avais un problème de décalottage”, témoigne le jeune homme aujourd’hui âgé de 21 ans, qui avait consulté le médecin lorsqu’il fréquentait un établissement spécialisé.”Puis, il m’a astiqué et m’a demandé de mettre un chronomètre sur son téléphone. Au début, ça durait cinq minutes puis c’est passé à dix minutes vers les dernières séances. À chaque séance, c’était pareil”, a-t-il détaillé, relatant une “confiance” installée par le médecin, qui le ramenait chez lui après chaque consultation.- “Obstination, inapproprié” -Dans son expertise détaillée devant la cour, le docteur Antoine Faix, chirurgien urologue, andrologue et sexologue, s’est montré catégorique: “la masturbation n’est pas un acte médical. Il n’y a aucune justification à faire ces examens répétés”, a-t-il insisté, parlant d’une “obstination” du dr Moulin.”C’est inapproprié”, a-t-il insisté. Des propos confortés plus tard par une pédiatre, spécialisée en gynécologie adolescente, rappelant que “le toucher rectal n’est pas indiqué” avant l’âge adulte.Face à la cour, cette pédiatre en activité, intervenant en tant que témoin, a révélé avoir refusé en 2020 que le dr. Moulin s’installe dans son cabinet “car il n’avait pas la compétence pédiatrique”. L’accusé avait lui affirmé, lors de l’enquête, avoir obtenu son accord.Avant de prendre la parole au micro, la mère d’une autre victime, s’est effondrée. “Excusez-moi”, a-t-elle prononcé dans un sanglot, sous le regard impassible de l’accusé.Sur les conseils d’une association, elle avait consulté le docteur Moulin pour ses enfants dont l’un d’eux, autiste, avait selon elle des “comportements problématiques vis-à-vis de sa sexualité”.”Il était hors de question que notre enfant reste seul avec le médecin. Mais il nous a mis dans une situation de dissonance cognitive. Il nous a mis en confiance. J’ai honte”, a-t-elle témoigné.Dans le box des accusés, Philippe Moulin n’a cessé de prendre des notes durant toute l’audience. À toutes les questions d’ordre sexuel posées par la cour, il a répondu par l’explication de protocoles médicaux, tous contredits plus tôt par les experts.Il a affirmé ne pas avoir “d’attirance physique” pour ses patients.”Avez-vous obtenu le consentement du patient?”, a demandé une magistrate. “Je n’ai peut-être pas eu de discernement à ce moment-là”, a-t-il concédé, avant de justifier le caractère “novateur” de ses pratiques.Le Dr Moulin, après avoir exercé une quinzaine d’années en gériatrie, s’était tourné vers la santé sexuelle des adolescents. Il se prétendait “andrologue pédiatrique”, une spécialité qui n’existe pas en France.Lors de dizaines de consultations, dont certaines à son domicile ou dans sa voiture, le médecin demandait à ses patients de se masturber devant lui, les masturbait lui-même avec ses mains non-gantées, et recueillait leur sperme.Parmi ces patients, au moins trois ont été diagnostiqués comme atteints de troubles du spectre de l’autisme et d’autres sont en situation de handicap.Le verdict est attendu vendredi, après l’audition prévue de 11 autres victimes présumées ou de leurs parents. 

What are the ‘Epstein Files?’

The “Epstein Files,” sealed for years and the object of frenzied speculation, are one step closer to being released to the public.The US House of Representatives voted overwhelmingly Tuesday to order the release of government files related to the investigation of convicted sex offender Jeffrey Epstein.The wealthy and well-connected financier died in prison in 2019 …

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Radio France et France TV portent plainte contre CNews, Europe 1 et le JDD

Nouvelle escalade dans le conflit entre les médias privés de la galaxie de Vincent Bolloré et l’audiovisuel public: Radio France et France Télévisions ont assigné en justice les médias CNews, Europe 1 et le JDD.Des plaintes ont été déposées pour “dénigrement”, a-t-on appris mardi de source proche, confirmant une information du Figaro.Les deux groupes publics n’ont pas fait de commentaire sur cette action en justice engagée séparément auprès du tribunal des activités économiques.Dans un article publié sur son site, Le Figaro indique que la plainte a été déposée “la semaine dernière” pour “dénigrement”, qui “est un grief constitutif de la concurrence déloyale”. Il précise que Radio France et France Télévisions “se sont concertés” mais qu’ils ont “agi séparément”.Contactée, la direction de la radio Europe 1 a indiqué “ne pas commenter” ces informations.Le présentateur vedette de CNews Pascal Praud a réagi dans son émission du soir, “L’Heure des pros 2”, en affirmant que si CNews et Europe 1 disent “du mal de l’audiovisuel public”, c’est “bien souvent en réponse” à des attaques contre cette chaîne d’info et cette radio.”S’ils attaquent, on va attaquer (…) Et, je vous dis, on va s’amuser sur le dénigrement”, a-t-il ajouté. Il a en particulier ciblé un récent billet, qu’il a qualifié de “dégueulasse”, du chroniqueur Bertrand Chameroy se moquant de CNews sur la radio publique France Inter.- “extrême droite” -Le conflit entre ces deux blocs médiatiques a explosé en septembre dans le sillage de l’affaire Legrand-Cohen, deux journalistes du service public accusés de connivence avec le Parti socialiste.Ces hostilités ont été déclenchées avec une vidéo diffusée début septembre par le média L’Incorrect, source d’une vive polémique politico-médiatique.Cette affaire a été amplement commentée sur CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD), qui y ont vu un signe de partialité politique du service public.France Télévisions et Radio France ont contre-attaqué en saisissant l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel auprès duquel ils ont dénoncé “une campagne de dénigrement”, dont le “caractère outrancier et déséquilibré” dépasse “le simple débat d’opinions”.”La galaxie médiatique de Vincent Bolloré veut la peau de l’audiovisuel public, réclame sa privatisation”, avait déclaré Delphine Ernotte Cunci, la présidente de France Télévisions, dans une interview au Monde mi-septembre. “Il faut admettre que CNews est un média d’opinion. Qu’ils assument d’être une chaîne d’extrême droite!”, avait-elle ajouté.Le patron de CNews, Serge Nedjar, avait réagi en dénonçant un “manque de mesure et de responsabilité de la part de la présidente de France Télévisions”. Après avoir entendu Mmes Ernotte Cunci et Sibyle Veil, présidente de Radio France, sur l’affaire Legrand-Cohen, l’Arcom avait indiqué vouloir “approfondir ses travaux sur l’impartialité du service public”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Perrier: la vente de la célèbre eau gazeuse reste autorisée par la justice

Un tribunal français a autorisé mardi la poursuite de la commercialisation de la célèbre eau gazeuse Perrier, dont une association de consommateurs contestait la vente comme “eau minérale naturelle” en jugeant que la marque de Nestlé Waters était coupable de “tromperies”.”L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées +eaux minérales naturelles+ n’est nullement établie”, a décidé le tribunal de Nanterre, en région parisienne. En concluant “qu’aucun dommage imminent n’est démontré”.L’association de consommateurs UFC-Que Choisir arguait que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux faisait que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”. Et demandait en conséquence à la justice une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”.Le tribunal a débouté l’association et l’a condamnée à verser 5.000 euros au groupe Nestlé Waters Premium Beverages pour couvrir ses frais de justice. “Nous sommes en colère”, a réagi sa présidente, Marie-Amandine Stévenin.Nestlé Waters, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, a pour sa part salué une décision qui “confirme que la sécurité alimentaire des eaux minérales naturelles Source Perrier a toujours été garantie”.Il s’agit du enième rebondissement d’un feuilleton de deux ans. Qui a trouvé sa source quand le groupe suisse a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.L’avocat d’UFC-Que Choisir, Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters avait contesté “fermement” les demandes de l’association, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.- Commercialisation “trompeuse”? -Le groupe utilise depuis 2024 une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement français en 2023.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir soutient que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse, affirmant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, souligne l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide. “Nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.

Perrier: la vente de la célèbre eau gazeuse reste autorisée par la justice

Un tribunal français a autorisé mardi la poursuite de la commercialisation de la célèbre eau gazeuse Perrier, dont une association de consommateurs contestait la vente comme “eau minérale naturelle” en jugeant que la marque de Nestlé Waters était coupable de “tromperies”.”L’existence d’un risque sanitaire pour le consommateur lié aux eaux Perrier étiquetées +eaux minérales naturelles+ n’est nullement établie”, a décidé le tribunal de Nanterre, en région parisienne. En concluant “qu’aucun dommage imminent n’est démontré”.L’association de consommateurs UFC-Que Choisir arguait que la microfiltration utilisée par le groupe sur ses eaux faisait que celles-ci ne pouvaient plus prétendre à l’appellation “eau minérale naturelle”. Et demandait en conséquence à la justice une “interdiction de commercialisation” et “la cessation des tromperies”.Le tribunal a débouté l’association et l’a condamnée à verser 5.000 euros au groupe Nestlé Waters Premium Beverages pour couvrir ses frais de justice. “Nous sommes en colère”, a réagi sa présidente, Marie-Amandine Stévenin.Nestlé Waters, qui produit en France les eaux Perrier, Vittel, Contrex ou encore Hépar, a pour sa part salué une décision qui “confirme que la sécurité alimentaire des eaux minérales naturelles Source Perrier a toujours été garantie”.Il s’agit du enième rebondissement d’un feuilleton de deux ans. Qui a trouvé sa source quand le groupe suisse a admis, début 2024 sous le coup de plusieurs enquêtes de presse, avoir utilisé par le passé des traitements interdits (charbon, UV) pour ses eaux.L’avocat d’UFC-Que Choisir, Alexis Macchetto, était allé jusqu’à dire qu’il existait “un risque réel pour le consommateur”.Nestlé Waters avait contesté “fermement” les demandes de l’association, “notamment les allégations mettant en cause la sécurité alimentaire des produits”.- Commercialisation “trompeuse”? -Le groupe utilise depuis 2024 une microfiltration à 0,2 micron dont la légalité a été contestée, l’eau minérale naturelle ne pouvant faire l’objet de désinfection ou traitement de nature à modifier ses caractéristiques, sauf exception pour retirer du fer ou du manganèse considérés comme nocifs.Le groupe affirme l’avoir fait dans le cadre d’un plan de transformation validé par le gouvernement français en 2023.Depuis, les autorités sanitaires ont estimé que cette microfiltration à 0,2 micron modifiait le microbisme de l’eau, poussant le groupe, sous injonction préfectorale, à la remplacer par une microfiltration à 0,45 micron.Si Nestlé Waters affirme que ce degré de microfiltration a été validé par les autorités, il a dû déposer de nouvelles demandes d’autorisation préfectorale pour exploiter ses forages et commercialiser sous l’appellation eau minérale naturelle.Alors que les préfets n’ont toujours pas rendu leur décision, UFC-Que Choisir soutient que la commercialisation actuelle est “trompeuse”.Nestlé Waters s’en défend, soulignant la mise en place depuis juin, indépendamment de la procédure judiciaire, d’une “vaste” campagne de communication dans les supermarchés et la presse, affirmant bien que les eaux Perrier, Contrex et Hépar “sont susceptibles” de ne pas être minérales naturelles selon “l’analyse par l’Etat de leur microfiltration”.- Pas d’impact sur les ventes -Dans l’immédiat, cette campagne ne semble pas avoir eu d’impact sur les ventes. Sur les bouteilles Perrier classiques, “le nombre de foyers acheteurs est resté stable”, souligne l’entreprise à l’AFP, précisant qu’elle vend toute sa production. Sur le dernier trimestre, avec une météo propice à la consommation d’eau, les ventes sont “même en croissance”.En revanche, la production des bouteilles bleues de Perrier fines bulles a reculé puisque des forages ont été suspendus depuis le début du scandale, et le groupe reconnaît que les ventes ont mécaniquement baissé.Une autre campagne de communication a été lancée ces dernières semaines, cette fois par les concurrents français de Nestlé Waters réunis dans la Maison des eaux minérales naturelles.”L’appellation eau minérale naturelle se mérite”, affirme le syndicat qui rassemble Danone (Evian, Badoit, Salvetat, Volvic) avec des plus petits acteurs (Wattwiller, Mont-Roucous, Eau neuve, Bonneval).Pour eux, la réglementation, dont Nestlé Waters a demandé une clarification, est limpide. “Nous partageons une responsabilité commune: protéger la pureté originelle. Sans traitement. Sans compromis”. C’est-à-dire avec une microfiltration à 0,45 micron réservée au retrait du fer ou du manganèse, ce qui n’est pas le cas pour les filtres utilisés par Nestlé Waters dans le cadre des demandes d’autorisation en cours.