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CBS says Stephen Colbert’s ‘The Late Show’ to end in May 2026

“The Late Show with Stephen Colbert,” a staple of late-night US television, will end in 2026, the CBS network said, days after the comedian blasted parent company Paramount’s $16 million settlement with President Donald Trump as “a big fat bribe.”CBS said in a statement the cancellation was “purely a financial decision against a challenging backdrop …

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Bébé mort à l’hôpital à Lille: sa famille lance un appel à témoins

Un appel à témoins face à une immense incompréhension: la famille de la petite Zayneb, nourrisson prématuré retrouvé blessé au sol dans un service de néonatalogie du CHU de Lille et décédé quelques jours plus tard, cherche à comprendre ce qui a mené au drame.Un enfant qui déambule sans surveillance dans le service et entre dans la chambre de bébés très fragiles, un service insuffisamment sécurisé, une surveillance trop distante… La famille de la petite fille, qui avait cinq jours lors des faits, dit avoir constaté des anomalies “concernant la sécurité de l’hôpital Jeanne de Flandre”, la maternité du CHU.Elle appelle donc toute famille ayant constaté des éléments similaires à témoigner, a expliqué à l’AFP Karima Farhi, cousine du père, devenue la porte-parole de la famille qui habite Tourcoing. Les personnes souhaitant témoigner sont invitées à contacter le parquet de Lille.Vendredi, une semaine après la découverte du bébé au sol, la procureure Carole Étienne a indiqué qu’elle était morte d’un traumatisme “compatible avec une chute” et confirmé qu’un enfant avait été vu près du berceau au moment des faits.Les faits se sont déroulés le 11 juillet, en fin de matinée, au sein du service de néonatologie de l’hôpital Jeanne de Flandre, l’une des principales maternités de la région. La petite fille, née à 7 mois en demi de grossesse, est décédée mardi.La procureure a confirmé les déclarations de la famille du nourrisson, qui a pointé le comportement perturbateur du frère d’un autre bébé hospitalisé dans le service, et indiqué qu’un “enfant de six ans, membre d’une autre famille, a effectivement été vu à proximité du berceau et de l’enfant au sol”.L’enquête ouverte pour “recherche des causes de la mort” se poursuit.Les jours précédents, “le grand-père maternel (de Zayneb) est allé voir la maman du petit garçon à deux reprises pour lui indiquer qu’il fallait qu’elle surveille son enfant”, rapporte Mme Farhi. La veille du drame, la mère de Zayneb l’avait retrouvée sans sa couche ni son matériel médical, mais le personnel avait répondu à ses interrogations qu’elle avait dû les enlever toute seule, ajoute-t-elle.- “Plus jamais” -Elle souligne que “le personnel médical avait été prévenu” du “comportement anormal depuis plusieurs jours” du garçonnet, déjà vu à proximité de la petite Zayneb, “qu’il appelait +ma poupée+”.”Ce que ne veut pas la maman”, une jeune femme de 23 ans dont Zayneb était le premier enfant, “c’est qu’on pense qu’elle a laissé son enfant sans surveillance” alors qu'”elle l’a confié au personnel hospitalier” pendant qu’elle réalisait les formalités pour sa propre sortie de l’hôpital, dans un autre service, insiste la cousine. Le centre hospitalier, évoquant dans un communiqué de presse mercredi “un événement exceptionnel particulièrement grave et bouleversant”, a strictement limité les visites en néonatologie.Désormais, seuls les parents peuvent rendre visite aux bébés qui y sont hospitalisés, des mesures “maintenues tant que nécessaire” a précisé l’hôpital à l’AFP vendredi. Une enquête administrative interne est également en cours, qui devrait aboutir d’ici deux semaines. La famille du nourrisson, qui ne sait pas encore si elle portera plainte, a appelé l’hôpital à “assumer sa responsabilité” pour que “cela n’arrive plus jamais”.Le livret d’accueil du CHU stipule que dans l’unité de néonatalogie, “les frères et sœurs sont admis mais doivent être accompagnés et surveillés”.”On ne peut pas accepter que (…) ça devienne un enfant livré à lui-même et que ni le personnel soignant ni l’hôpital n’est responsable”, estime Mme Farhi, évoquant la possibilité d’un système de garde.La famille a, selon elle, également été choquée qu’un membre de la direction réponde à ses questions sur l’état de vétusté du service en indiquant que des travaux auraient lieu en 2030. Des délégués syndicaux ont réclamé une réunion extraordinaire de la commission santé, sécurité et conditions de travail (CSSCT) de l’hôpital “pour parler du contexte du service à ce moment-là et pendant les semaines qui précédaient”, a indiqué une source syndicale, ajoutant: “on attend toujours”.

Affaire Le Scouarnec: information judiciaire ouverte pour non-empêchement de crime

Ceux qui ont fermé les yeux sur les agissements du pédocriminel Joël Le Scouarnec vont-ils être inquiétés ? Le parquet de Lorient a annoncé vendredi l’ouverture d’une information judiciaire contre X pour abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits.”Je vous confirme avoir requis en juin 2025 (…) l’ouverture d’une information judiciaire contre X des chefs d’abstentions volontaires d’empêcher des crimes et délits contre l’intégrité physique des personnes”, a indiqué Stéphane Kellenberger, procureur de Lorient, confirmant une information du quotidien Ouest-France.Cette annonce intervient moins de deux mois après la condamnation de l’ex-chirurgien, âgé de 74 ans, par la cour criminelle du Morbihan à 20 ans de réclusion pour des violences sexuelles sur 298 victimes, la plupart mineures et en “état d’endormissement” au moment des faits.”A la suite de l’enquête préliminaire initiée par mes soins en 2020 sur ces mêmes qualifications, cette saisine va permettre au magistrat instructeur de diligenter, dans ce cadre, tous actes utiles complémentaires, notamment aussi à la lumière des éléments issus du procès” qui s’est tenu de fin février à fin mai, a ajouté le magistrat.Pour Me Thibaut Kurzawa, avocat de la défense, cette ouverture d’une information judiciaire est “logique” et “n’est pas une surprise”.Joël Le Scouarnec “a toujours reconnu ses actes, il les a même avoués cette année, donc, après (…) si on estime que d’autres personnes ont une part de responsabilité dans la survenance, voire la poursuite des actes de Monsieur le Scouarnec, c’est à la justice de le dire”, a-t-il ajouté.Joël Le Scouarnec, pourtant condamné dès 2005 pour détention d’images pédopornographiques à quatre mois de prison avec sursis, avait continué à exercer sans encombre en tant que chirurgien dans différents établissements de l’ouest de la France, multipliant les victimes jusqu’à son arrestation.Ni les autorités sanitaires, ni les institutions hospitalières ni les différentes instances de l’Ordre des médecins n’avaient agi pour encadrer sa pratique médicale.Lors du procès, le Conseil national de l’Ordre des médecins (CNOM), qui s’était constitué partie civile, avait notamment dit “regretter” les “dysfonctionnements” ayant permis au chirurgien de poursuivre sa carrière pendant plus d’une décennie après une première condamnation pour pédocriminalité en 2005.- Se renvoyer “la balle” -Selon Stéphane Kellenberger, cité par Ouest-France, il faut distinguer “ce qui pourrait relever de la responsabilité civile ou administrative et de la responsabilité pénale. Il y a ceux qui savaient mais qui, peut-être pas sciemment, ont fait preuve de négligence”. Lors de ses réquisitions, M. Kellenberger, qui officiait comme avocat général, s’était interrogé : “Joël Le Scouarnec devait-il être seul dans le box?””Il aurait pu être fait mieux, être fait autrement, même au milieu du fameux mille-feuille administratif français, chacun se renvoyant allègrement la balle jusqu’à ce que cette balle soit perdue et percute des innocents”, avait lancé le magistrat.Une ancienne responsable d’un des hôpitaux dans lesquels avait exercé le praticien a admis “un loupé”, quand une autre avait justifié l’embauche du pédocriminel en raison d’un criant “besoin de chirurgiens”.”C’est vrai qu’il manquait de toute façon toutes les responsabilités (…) secondaires”, a estimé vendredi auprès de l’AFP Me Marie Grimaud, qui représentait une quarantaine de parties civiles lors du procès à Vannes.Pendant le procès, une enquête préliminaire concernant “des victimes éventuellement non identifiées ou nouvellement déclarées” du pédocriminel avait été ouverte après des aveux de l’accusé.Le 28 février, Joël Le Scouarnec avait notamment reconnu “des actes d’abus sexuels” sur sa petite-fille, face à l’un de ses fils venu témoigner à la barre et père de l’enfant.Après l’arrestation du chirurgien en mai 2017, les forces de l’ordre avaient découvert chez lui des journaux intimes dans lesquels il consignait les noms de patients et les descriptions des agressions. Selon Joël Le Scouarnec, certains auraient été détruits.

Val-d’Oise: quatre policiers mis en examen, accusés de violences sur un adolescent

Quatre policiers ont été mis en examen vendredi et placés sous contrôle judiciaire pour violences et faux en écriture, après la dénonciation d’un adolescent les accusant de passage à tabac dans la nuit du 14 juillet, a indiqué le parquet de Pontoise à l’AFP.Conformément aux réquisitions du procureur, les agents ont été mis en examen pour faux en écriture et violences avec les circonstances aggravantes que les faits ont été commis en réunion et par des personnes dépositaires de l’autorité publique. Une mesure d’interdiction d’exercer leur profession a également été prise contre eux par le juge des libertés et de la détention, a ajouté le ministère public.”À Garges-lès-Gonesse, le 14 juillet vers 23 heures, un mineur de 17 ans faisait appel à ses proches et à des pompiers en présentant des blessures au visage qu’il imputait à des fonctionnaires de police en affirmant avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups avant d’être relâché”, a détaillé le procureur Guirec Le Bras dans un communiqué diffusé vendredi après-midi. Les infractions dont ces agents sont suspectés sont punies de peines pouvant s’élever à 5 ans d’emprisonnement et 75.000 euros d’amende, a indiqué le procureur tout en rappelant le principe de présomption d’innocence.Une vidéo relayée sur les réseaux sociaux montre le jeune assis sur un banc, l’arcade sourcilière et la lèvre en sang.Après examen de l’adolescent, le médecin de l’unité médico-judiciaire de Pontoise-Gonesse a établi son incapacité totale de travail (ITT) à trois jours, selon les précisions apportées vendredi par le ministère public. D’après le récit du député LFI de la circonscription Carlos Martens Bilongo, qui s’est entretenu mercredi avec le mineur, le lycéen était en train de faire une commission dans un magasin lorsque des policiers l’ont accusé de les filmer.”Ils lui ont dit +on va te niquer+. Du coup, il a pris peur et est parti en courant (…) Il a subi une agression gratuite, il s’est fait tabasser par quatre policiers”, avait déclaré mercredi à l’AFP M. Bilongo.En fin d’après-midi vendredi, le ministre de l’Intérieur a réagi, via son compte X, en qualifiant de “graves” les accusations portées contre les policiers. “La justice devra faire toute la lumière sur ce qui s’est passé. L’exemplarité des forces de l’ordre n’est pas négociable,” a commenté Bruno Retailleau.Les policiers mis en cause contestent les accusations de violences, a indiqué à l’AFP leur conseil, Me Inès Davau. “Il est particulièrement inquiétant de voir ces fonctionnaires jetés en pâture, dans une polémique nourrie notamment par un député de la République”, a ajouté l’avocate.

Narcotrafic: Nîmes instaure un couvre-feu provisoire pour les mineurs

La Ville de Nîmes a annoncé l’instauration dès lundi soir d’un couvre-feu pour les mineurs de moins de 16 ans et le préfet renforce les moyens policiers, après une succession d’actes criminels liés au narcotrafic. Ce couvre-feu, instauré de 21H00 à 06H00, dans les secteurs les plus sensibles de la ville pour une durée de 15 jours “renouvelable si nécessaire”, est “une mesure préventive destinée à protéger les mineurs (non accompagnés, ndlr), éviter qu’ils soient exposés aux violences en cours et contenir les tensions”, écrit la mairie dans un communiqué.cette décision intervient après une succession de “fusillades, règlements de comptes, tensions entre bandes”, énumère la collectivité.Dernier incident en date: jeudi soir, une fusillade a éclaté sur l’une des places principales du quartier Pissevin, ne faisant aucun blessé mais avec, selon le parquet, “des impacts de balles sur un mur d’immeuble voisin et une porte d’ascenseur”.Mardi, c’est le corps d’un jeune de 19 ans, tué par balles et partiellement calciné, qui avait été retrouvé dans un village proche de Nîmes. Ce meurtre, pour lequel une enquête a été ouverte, pourrait “être en lien avec une succession de faits de nature criminelle survenus ces dernières semaines dans les quartiers nîmois” de Pissevin, Valdegour et Mas de Mingue, selon la procureure de Nîmes, Cécile Gensac. D’après une source proche du dossier, le jeune homme était originaire de Seine-saint-Denis. Le procédé fait penser aux pratiques, déjà courantes à Marseille, où les trafiquants attirent, par le mirage de l’argent, une  main d’oeuvre très jeune venue d’autres régions de France, souvent fragile et plus facilement sacrifiable. Le 10 juillet, dans le quartier prioritaire du Mas de Mingue, un homme a été tué par balles et un autre blessé par des assaillants en voiture qui ont pris la fuite. Le 27 juin, une fusillade avait fait six blessés, dont quatre mineurs, au pied des immeubles de Valdegour, en pleine journée.Dans ce contexte, le préfet du Gard Jérôme Bonet a également annoncé l’arrivée d’une seconde compagnie républicaine de sécurité (CRS) et la mise à disposition de services spécialisés nationaux “afin de renforcer les enquêteurs nîmois”. Des représentants de la ville, de l’agglomération, des sapeurs-pompiers, de la Poste – dont un bureau est présent au coeur du quartier -, ont été réunis vendredi par le préfet “afin de convenir des modalités de sécurisation des différents agents et services publics de ces quartiers”. D’autres réunions suivront avec les bailleurs et le tissu associatif de ces quartiers. “Depuis quelques jours la situation est devenue intenable à cause de l’action armée des narcoterroristes, créant ainsi un climat de peur et de terreur, s’est ému le maire Les Républicains de Nîmes, Jean-Paul Fournier.

Questions autour du don de 180.300 euros de Mbappé à cinq policiers

Kylian Mbappé pouvait-il le faire ? Quelle était la mission des policiers ? De nombreuses interrogations entourent le don de 180.300 euros du capitaine de l’équipe de France à cinq fonctionnaires chargés de la sécurité des Bleus, à l’origine de l’ouverture d’une enquête préliminaire par le parquet de Paris.. Le don qui a déclenché l’affaireUn don de 60.300 euros de Kylian Mbappé au CRS chargé de la sécurité des Bleus, provenant de sa prime du Mondial-2022, a déclenché l’affaire car il a été signalé par un banquier à Tracfin, la cellule de renseignement financier de Bercy, en juillet 2024, selon une source ayant connaissance du dossier.Quatre brigadiers-chefs ont eux reçu 30.000 euros chacun dans ce même cadre, ce qui fait un total de 180.300 euros.”Le don reçu pour le Mondial-2022 était licite, fait par chèque et n’avait pas besoin d’être déclaré. Cela n’a aucun sens de faire un lien a posteriori entre ce don et les interventions réalisées par mon client en 2023 auprès de Kylian Mbappé dans le cadre de déplacements publics”, a assuré vendredi à l’AFP l’avocat du commandant, Jean-Baptiste Soufron.”Ces interventions qui n’ont bénéficié d’aucune contrepartie relevaient de son rôle normal de responsable de la sécurité, et ce d’autant plus qu’il l’avait déjà fait pour d’autres joueurs par le passé au cours de ses 21 ans de mise à disposition auprès de la FFF”, a précisé l’avocat.L’entourage de Kylian Mbappé a transmis un communiqué dans lequel il assure que “tout a été fait dans le respect des règles”, “sans aucune contrepartie”, ajoutant que “depuis ses débuts en équipe de France, il a toujours choisi de reverser l’intégralité de ses primes de sélection”.. L’enquête judiciaireSur cette affaire révélée par le Canard enchaîné, le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale sur ces soupçons de prestations privées irrégulières.Ce signalement fait “état d’opérations financières atypiques au profit de cinq fonctionnaires de police” affectés à la protection des équipes de France, selon le parquet qui ajoute que “trois agents de sécurité privée” ont également été rétribués.La Fédération française de football (FFF) “ne fera aucun commentaire sur une enquête en cours, de surcroît s’agissant de faits extérieurs à son périmètre de responsabilité”, a-t-elle dit dans une déclaration envoyée à l’AFP.. L’enquête de l’IGPN, le voyage au CamerounSelon une source proche du dossier, à la suite du signalement de Tracfin, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative visant le responsable de la sécurité.Celle-ci ne vise pas le don reçu de Mbappé mais l’éventualité que le CRS ait débordé le cadre de ses missions.L’un des déplacements de la star en juillet 2023 au Cameroun, pays d’origine de son père, où il était accompagné par le policier, est notamment visé par l’enquête.Les chèques correspondant au don de l’attaquant des Bleus sont antérieurs à ce voyage. Le commandant de police “n’a jamais été rémunéré pour sa présence auprès de Kylian” en Afrique, assure le camp Mbappé.Selon le Canard Enchaîné, qui a révélé l’affaire, il lui est demandé de rembourser 1,2 million d’euros, correspondant à ses salaires depuis 2011, une somme qu’une source a confirmé à l’AFP.. Une convention au cœur du problèmeLa mission exacte des forces de l’ordre auprès de l’équipe de France est régie par une convention que l’AFP n’a pas pu consulter mais que deux sources en ayant connaissance estiment “mal adaptée” à la réalité du travail des forces de l’ordre, excédant largement toujours selon ces mêmes sources ce qui est prévu par le texte.Il prévoirait notamment que le policier assure 80 jours par an de mission pour l’équipe de France, ce qui est bien en-dessous de son travail effectif selon les mêmes sources.Cette convention a été signée en 2011, pour cadrer une mission que le policier incriminé effectuait depuis 2004 auprès des Bleus.La FFF souligne pour sa part “la très grande qualité des services et le professionnalisme de l’équipe de fonctionnaires de police mise à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour la sécurisation de l’équipe de France”.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

‘Mass grave’: Medics appeal for aid at last working hospital in Syria’s Sweida

In the last barely-functional hospital in Sweida, bodies are overflowing from the morgue, staff said, amid violence that has wracked the Druze-majority southern Syrian city for nearly a week.”It’s not a hospital anymore, it’s a mass grave,” said Rouba, a member of the medical staff at the city’s sole government hospital, weeping as she appealed …

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Over 11 mn refugees risk losing aid because of funding cuts: UN

Massive cuts to humanitarian budgets risk leaving more than 11 million refugees without desperately needed aid, the United Nations warned Friday.That corresponds to a full third of the number reached last year by the UN refugee agency, UNHCR.In a new report, the agency highlighted a deadly confluence of factors pummelling millions of refugees and displaced …

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Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges

Plusieurs associations lorraines ont annoncé vendredi faire appel de la décision du tribunal administratif de Nancy qui avait validé en juin le programme de réintroduction du grand tétras porté par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges et l’Etat.SOS Massif des Vosges, Avenir et Patrimoine 88, Paysage Nature et Patrimoine de la Montagne Vosgienne contestent la poursuite du programme de réintroduction du grand tétras, plus gros oiseau sauvage d’Europe, également connu sous le nom de coq de bruyère, quasiment éteint dans les Vosges, à partir d’individus capturés en Norvège. Ce nouveau recours “est déposé dans un contexte où les doutes scientifiques, éthiques et environnementaux entourant ce projet s’accumulent”, soulignent les associations dans un communiqué. “Ne pas faire appel reviendrait à entériner une décision que nous considérons juridiquement contestable et scientifiquement infondée”.Sur les neuf oiseaux réintroduits au printemps 2024, seuls deux étaient encore en vie en mai, les autres ayant semble-t-il été dévorés par des prédateurs, selon le PNR. La dernière opération de capture en Norvège, au printemps, n’a permis le lâcher que de sept nouveaux individus, contre 40 à 50 espérés par le parc naturel. Sur ces sept oiseaux, “trois sont aujourd’hui confirmés morts, et un quatrième ne donne plus aucun signe de vie depuis plus d’un mois”, affirment les associations. “Il ne reste selon toute vraisemblance, à ce jour, que trois oiseaux vivants sur les sept relâchés, soit plus de 50 % de pertes en quelques semaines”.Les associations ont également relevé que “les avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, et du Conseil national de la protection de la nature, n’ont jamais été levés ni contredits par une expertise indépendante”.Le Conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur “le risque d’échec très important” des réintroductions.Fin mai, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, avait déclaré à la presse que la réintroduction du grand tétras constituait un “enjeu fort”, sa déclinaison dans les Vosges résultant d’une politique nationale. Elle avait souligné que “beaucoup d’énergie était mise” en œuvre en faveur de cette réintroduction.Le coût du projet est évalué à 230.000 euros par an.