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Gisèle Halimi, Simone Veil: les statues féminines de la cérémonie des JO bientôt installées au nord de Paris

Dix statues de femmes illustres, dont Gisèle Halimi, visibles lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024, sont en cours d’installation rue de la Chapelle, un quartier du nord de la capitale actuellement en cours de réaménagement.Sur la promenade nouvellement aménagée rue de la Chapelle, la statue dorée de Gisèle Halimi, mesurant quatre mètres de haut, a déjà été installée vendredi matin, attirant les regards curieux des passants. Elle sera rejointe par neuf autres statues, surgies de la Seine lors de la cérémonie des Jeux, le long de l’avenue du 18e arrondissement. L’inauguration est prévue le 26 juillet, un an après le coup d’envoi des JO de Paris. Ces dix statues de femmes illustres comprenant Christine de Pizan, Jeanne Barret, Olympe de Gouges, Louise Michel, Alice Guy, Alice Milliat, Paulette Nardal, Simone de Beauvoir, Simone Veil et Gisèle Halimi avaient auparavant été exposées à l’Assemblée nationale.Couleur or et en acier, elles ont dû être recouvertes d’une résine ultra-résistante pour “les préparer à la vie en extérieur”, explique Michèle Zaoui, architecte au secrétariat général de la ville de Paris.”C’est bien qu’ils les recyclent et qu’ils les posent quelque part”, témoigne Thomas Marcel, 29 ans, un artisan qui travaille depuis 6 ans dans le quartier. Il déplore toutefois “un pansement sur la précarité qu’il y a dans le quartier”. “Ça donne de la vie”, tempère Youssef El Gouhari, 18 ans, étudiant en prépa de commerce, habitant du quartier depuis toujours. Le quartier de la porte de la Chapelle, l’un des plus défavorisés de Paris, a été réaménagé à l’occasion des JO, avec l’ouverture de l’Adidas Arena, salle de concerts et d’événements sportifs, où se sont déroulées plusieurs épreuves olympiques et paralympiques.La voirie de la rue de la Chapelle a ainsi été rénovée, avec un espace de promenade, des pistes cyclables, et une végétalisation de l’espace. “On cherchait le lien entre un quartier très positivement impacté par l’accueil des Jeux à Paris et aussi un message de féminisation de l’espace public”, explique à l’AFP Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la maire de Paris.Les statues vont rester dans le quartier encore plusieurs années, d’après Michèle Zaoui. “On a pour l’instant une date fixée: celle des JO de Los Angeles en 2028”, explique Mme Zaoui, qui anticipe un “relais symbolique” fait avec la ville de Paris. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

L’incendie de Martigues contenu mais toujours 350 pompiers engagés

L’incendie qui a dévoré près de 250 hectares de pinède depuis jeudi à Martigues, au nord-ouest de Marseille, est désormais contenu, malgré une réactivation vendredi après-midi, et 350 pompiers toujours déployés, avec des moyens aériens conséquents.Le sinistre est “contenu” mais il n’est pas pour autant circonscrit ni fixé, a expliqué la préfecture en début de soirée, dans son dernier point de situation, précisant que la “réactivation” du feu dans l’après-midi a emporté huit hectares de plus, portant à 248 hectares au total la surface totale touchée selon le dernier point de situation.Plus de 350 pompiers restent engagés sur ce sinistre qui a mobilisé, au plus fort, plus de 1.000 soldats du feu. Appuyés par 130 engins terrestres, ils sont également soutenus par d’importants moyens aériens, quatre Canadair, un hélicoptère bombardier d’eau et un avion Dash pour larguer du retardant. Jeudi, avant la tombée de la nuit, jusqu’à neuf avions (sept Canadair et deux Dash) et deux hélicoptères bombardiers d’eau avaient été déployés face aux flammes. “Jamais un feu n’avait mobilisé autant de moyens” cette année dans le département, avait alors souligné Bruno Cassette, le sous-préfet de l’arrondissement d’Aix-en-Provence. Dans la soirée jeudi, des food-trucks étaient venus spontanément au poste de commandement pour ravitailler les secours. Sur Facebook, la ville de Martigues les recherchait activement vendredi pour les remercier.- “Le calvaire du 4 août 2020” -Côté bilan humain, aucune victime n’était à déplorer parmi la population vendredi soir, les trois seuls blessés légers étant des pompiers. M. Cassette avait annoncé dès le début de matinée vendredi la levée du confinement imposé aux habitants de la zone et notamment aux personnes vivant dans deux hameaux de la commune, Saint-Julien et Les Ventrons. Quant au bilan matériel et notamment sur les habitations, il est “très rassurant”, avait insisté le sous-préfet vendredi matin, “seule une dépendance d’une maison ayant été endommagée, ainsi qu’une exploitation agricole”, alors que 120 au total ont été “menacées”.”On revit le calvaire du 4 août 2020″, se lamentait une habitante, Sophie, sur la page Facebook de la mairie. Ce jour-là, il y a cinq ans, la commune de Martigues avait été frappée par un violent incendie qui avait parcouru 1.000 hectares et complètement ravagé deux villages-vacances. Des évacuations avaient alors été effectuées par la mer.Ce nouvel incendie est le second d’importance en quelques jours autour de Marseille, après le sinistre du 8 juillet, parti d’une voiture en feu sur le bord de l’autoroute, qui avait parcouru 750 hectares entre les Pennes-Mirabeau et Marseille. Il avait touché 91 bâtiments, dont 60 ont été détruits ou sont désormais inhabitables, principalement dans le quartier marseillais de L’Estaque.Venu sur place le jour-même, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau avait prévenu, face à ces feux très précoces, qu’on s’orientait “vers un été à haut risque”. Sous l’effet du changement climatique, ces événements météorologiques extrêmes devraient en effet se multiplier, alertent les scientifiques.D’ailleurs d’autres départs de feux ont été signalés vendredi dans les Bouches-du-Rhône, dont un à Bouc-Bel-Air où un feu a parcouru 1,5 hectare de champs. Dans le département voisin du Var, un feu, déclenché jeudi à la suite d’un problème sur un poids-lourd, a brûlé 30 hectares à Fréjus. Vendredi, les pompiers continuaient d’en noyer les points chauds, ravivés par les températures qui ont dépassé les 30°C.A l’autre bout de la France, en Bretagne, l’incendie dans la forêt de Brocéliande à Paimpont (Ille-et-Vilaine), déclenché jeudi après-midi, a été déclaré maîtrisé tôt vendredi matin par les pompiers. Le feu, d’origine encore indéterminée, a brûlé 120 hectares de végétation et 390 sapeurs-pompiers et 130 engins ont été mobilisés sur le terrain, appuyés par plusieurs  avions bombardiers d’eau (deux Air Tractor et un Dash).”En Brocéliande, à Martigues, à Fréjus, partout où les incendies frappent actuellement, nos pompiers livrent bataille”, a salué le président Emmanuel Macron sur X: “Ils protègent des vies, nos forêts, notre patrimoine. Je leur exprime notre reconnaissance et notre soutien”.

Grand tétras: les associations font appel contre le programme de réintroduction dans les Vosges

Plusieurs associations lorraines ont annoncé vendredi faire appel de la décision du tribunal administratif de Nancy qui avait validé en juin le programme de réintroduction du grand tétras porté par le Parc naturel régional (PNR) des Ballons des Vosges et l’Etat.SOS Massif des Vosges, Avenir et Patrimoine 88, Paysage Nature et Patrimoine de la Montagne Vosgienne contestent la poursuite du programme de réintroduction du grand tétras, plus gros oiseau sauvage d’Europe, également connu sous le nom de coq de bruyère, quasiment éteint dans les Vosges, à partir d’individus capturés en Norvège. Ce nouveau recours “est déposé dans un contexte où les doutes scientifiques, éthiques et environnementaux entourant ce projet s’accumulent”, soulignent les associations dans un communiqué. “Ne pas faire appel reviendrait à entériner une décision que nous considérons juridiquement contestable et scientifiquement infondée”.Sur les neuf oiseaux réintroduits au printemps 2024, seuls deux étaient encore en vie en mai, les autres ayant semble-t-il été dévorés par des prédateurs, selon le PNR. La dernière opération de capture en Norvège, au printemps, n’a permis le lâcher que de sept nouveaux individus, contre 40 à 50 espérés par le parc naturel. Sur ces sept oiseaux, “trois sont aujourd’hui confirmés morts, et un quatrième ne donne plus aucun signe de vie depuis plus d’un mois”, affirment les associations. “Il ne reste selon toute vraisemblance, à ce jour, que trois oiseaux vivants sur les sept relâchés, soit plus de 50 % de pertes en quelques semaines”.Les associations ont également relevé que “les avis défavorables du Conseil scientifique régional du patrimoine naturel, et du Conseil national de la protection de la nature, n’ont jamais été levés ni contredits par une expertise indépendante”.Le Conseil scientifique du PNR des Ballons des Vosges avait lui aussi alerté sur “le risque d’échec très important” des réintroductions.Fin mai, la préfète des Vosges, Valérie Michel-Moreaux, avait déclaré à la presse que la réintroduction du grand tétras constituait un “enjeu fort”, sa déclinaison dans les Vosges résultant d’une politique nationale. Elle avait souligné que “beaucoup d’énergie était mise” en œuvre en faveur de cette réintroduction.Le coût du projet est évalué à 230.000 euros par an.

Germany presses ahead with deportations to Afghanistan

Germany said Friday it had deported 81 Afghan men convicted of crimes to their Taliban-controlled homeland, as Chancellor Friedrich Merz’s government looks to signal a hard line on immigration.Europe’s top economy had stopped deportations to Afghanistan and closed its embassy in Kabul following the Taliban movement’s return to power in 2021.But Berlin resumed expulsions last …

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André Vingt-Trois, ancien archevêque de Paris, est mort, annonce l’actuel archevêque

Le cardinal André Vingt-Trois, qui fut archevêque de Paris entre 2005 et 2017, est mort vendredi à l’âge de 82 ans, a annoncé l’actuel archevêque de Paris Laurent Ulrich.”Aujourd’hui, en début d’après-midi, le Cardinal André Vingt-Trois est retourné auprès de Dieu”, a annoncé dans un communiqué Mgr Ulrich en annonçant le décès de celui qui fut président de la Conférence des évêques de France.Né le 7 novembre 1942 à Paris dans une famille catholique mais pas pratiquante, ordonné prêtre en 1969, André Vingt-Trois est nommé archevêque de Tours en 1999.Il succède en 2005 à Jean-Marie Lustiger comme archevêque de Paris, et est créé cardinal en 2007 par le pape Benoît XVI.La même année il devient président de la Conférence des évêques de France (CEF), pour deux mandats où il n’hésitera pas à descendre dans l’arène sur les sujets de société.”Pour beaucoup d’entre nous, prêtres, diacres, fidèles de Paris, il fut bien plus que notre archevêque, mais un pasteur, un père, un exemple”, a souligné Mgr Ulrich, en rendant hommage à l’archevêque émérite de Paris qui souffrait depuis plusieurs années du syndrome neurologique de Guillain-Barré.La Conférence des évêques de France (CEF), en s’associant dans un communiqué “à la peine de Mgr Laurent Ulrich et de tout le diocèse de Paris”, a “fait mémoire avec gratitude de son ancien président”.”Son intelligence de stratège, son humour en toute situation, et sa discrétion, ont accompagné la vie des Parisiens et des catholiques orientaux pendant de nombreuses années”, a pour sa part affirmé l’Oeuvre d’Orient dans un communiqué. Mgr Ulrich a demandé “qu’à 17 heures aujourd’hui (vendredi), le bourdon de notre cathédrale Notre-Dame de Paris et les cloches de toutes les églises paroissiales de notre diocèse sonnent en glas un coup pour chacune de ses 82 années”.La messe de 18 heures à Notre-Dame sera célébrée à son intention, et d’autres le seront dans les églises parisiennes samedi et les jours suivant, a également annoncé l’archevêque. Un livre de condoléances sera également ouvert sur le site internet du diocèse de Paris

Orages et inondations: 9 départements en vigilance orange samedi

Météo-France a placé le Calvados, l’Ille-et-Vilaine et la Manche en vigilance orange pour risque de pluie-inondations à partir de 22H00 vendredi, ainsi que six départements du Centre-Est à partir de samedi matin pour risque d’orages.”Un premier axe pluvio-orageux concernera Bretagne/Normandie entre vendredi soir et samedi matin. Un second axe pluvio-orageux concernera le Centre-Est en journée de samedi”, indique le service météorologique dans son bulletin publié à 16H00.Les premiers orages vont se former au-dessus de la Normandie vendredi en fin d’après-midi, précise Météo-France. “Les pluies associées pourront être fortes ponctuellement accompagnées de rafales voisines de 80 km/h, de chutes de grêle occasionnelles, de taille petite à moyenne”, précise le bulletin.En soirée sont attendues “de fortes intensités pluvieuses (20 à 40 mm en une heure). Cet axe pluvieux devrait persister plusieurs heures et finir par donner des cumuls de l’ordre de 30 à 50 mm assez généralisés, et localement 60 à 80 mm. Des phénomènes de ruissellement sont donc probables par endroits”, avertit le bulletin.Six départements du Centre-Est (Rhône, Loire, Isère, Puy-de-Dôme, Allier, Ain) font par ailleurs l’objet d’une vigilance orange pour orages à partir de samedi 6H00.Un axe pluvio-orageux actif se mettra en place et “perdurera une grande partie de la journée. Les orages seront accompagnés de fortes précipitations, de bourrasques, de grêle ainsi que d’une activité électrique importante”, avec des cumuls de pluies “de l’ordre de 30 à 60 mm, très localement plus, en des laps de temps assez courts”.

Le don de Mbappé à des policiers “était licite”, assure un de leurs avocats

Le don de 180.300 euros de la star des Bleus Kylian Mbappé à cinq CRS chargés de la sécurité de l’équipe de France “était licite”, a assuré vendredi à l’AFP l’avocat de leur commandant, Jean-Baptiste Soufron.”Le don reçu pour le Mondial-2022 était licite, fait par chèque et n’avait pas besoin d’être déclaré. Cela n’a aucun sens de faire un lien a posteriori entre ce don et les interventions réalisées par mon client en 2023 auprès de Kylian Mbappé dans le cadre de déplacements publics”, a déclaré Me Soufron.”Ces interventions qui n’ont bénéficié d’aucune contrepartie relevaient de son rôle normal de responsable de la sécurité, et ce d’autant plus qu’il l’avait déjà fait pour d’autres joueurs par le passé au cours de ses 21 ans de mise à disposition auprès de la FFF”, la Fédération française de football, a précisé l’avocat, à propos du commandant qui a perçu 60.300 euros. Les quatre brigadiers-chefs ont eux reçu 30.000 euros chacun.Sur cette affaire révélée par le Canard enchaîné, le parquet de Paris a confirmé jeudi avoir ouvert une enquête préliminaire pour travail dissimulé et blanchiment de fraude fiscale pour des soupçons de prestations privées irrégulières, “à la suite d’un signalement Tracfin”, la cellule de renseignement financier de Bercy.”Datant de juillet 2024″, ce signalement fait “état d’opérations financières atypiques au profit de cinq fonctionnaires de police” affectés à la protection des équipes de France.Selon le parquet, “trois agents de sécurité privée” ont également été rétribués.L’entourage de Kylian Mbappé a transmis un communiqué dans lequel il assure que “tout a été fait dans le respect des règles” “et sans aucune contrepartie”, ajoutant que “depuis ses débuts en équipe de France, il a toujours choisi de reverser l’intégralité de ses primes de sélection”.Selon une source proche du dossier, à la suite du signalement de Tracfin, l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) a ouvert une enquête administrative visant le responsable de la sécurité et a signalé les faits au parquet de Paris.L’un des déplacements de Kylian Mbappé au Cameroun, pays d’origine de son père, où il était accompagné par le policier, est notamment visé par l’enquête.La Fédération française de football (FFF) “ne fera aucun commentaire sur une enquête en cours, de surcroît s’agissant de faits extérieurs à son périmètre de responsabilité”, a-t-elle dit dans une déclaration envoyée à l’AFP.La 3F “tient par ailleurs à souligner la très grande qualité des services et le professionnalisme de l’équipe de fonctionnaires de police mise à sa disposition par le ministère de l’Intérieur pour la sécurisation de l’équipe de France”.