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Syrian forces accused of ‘executions’ in Druze area as Israel launches strikes

Syrian authorities were accused on Tuesday of carrying out summary executions of civilians in the predominantly Druze province of Sweida, where Israel said it had launched strikes against government forces in defence of the religious minority.Damascus deployed troops to the area after clashes between Druze fighters and Bedouin tribes killed scores of people, with Syria’s …

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“Année blanche” et deux jours fériés supprimés: Bayrou dévoile sa potion budgétaire, déjà rejetée par les oppositions

François Bayrou a présenté mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec la suppression de deux jours fériés et le gel des prestations sociales et des retraites, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse.Depuis des mois, le dirigeant centriste, qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique, a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, préparer les Français à un effort considérable.”Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- “Année noire” -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable qui a conduit Emmanuel Macron à demander une enveloppe additionnelle de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort réclamé atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau de 2025, à l’exception de la charge de la dette et du budget des armées, a énoncé François Bayrou. Il a aussi édicté “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.L’Etat prévoit de supprimer 3.000 postes d’emplois publics dès 2026, ou encore de “supprimer des agences improductives qui dispersent l’action de l’Etat”.François Bayrou a aussi décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront gelées sans revalorisation au rythme de l’inflation. Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui revient pour les détracteurs de cette mesure à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour les partis qui soutiennent le gouvernement.L’abattement de 10% pour frais professionnels dont bénéficient actuellement les retraités pour l’impôt sur le revenu sera remplacé par un forfait de 2.000 euros, a indiqué le ministre de l’Economie Eric Lombard.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments.- “Provocation” et “censure” -Parallèlement, le Premier ministre a proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour économiser “plusieurs milliards”.Dans le même but de doper l’activité qu’il juge insuffisante en France, François Bayrou va proposer aux partenaires sociaux de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et le droit du travail.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre pour son prédécesseur Michel Barnier, justement sur des textes budgétaires. Or les premières réactions sont très négatives.La suppression de jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.Le leader de LFI Jean-Luc Mélenchon a exhorté le RN et le Parti socialiste à se joindre à “une censure sans illusions ni palabres”.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra mathématiquement du PS.Mais “sur les bases actuelles (…) la seule perspective possible est la censure”, a prévenu mardi soir le patron du PS Olivier Faure sur BFMTV.”Nous ferons nos propres propositions et nous verrons comment réagira le gouvernement”, a ajouté M. Faure, qui déplore que la taxe Zucman, qui vise à prélever 2% par an du patrimoine des “ultra-riches”, ne soit “même pas évoquée” dans le plan gouvernemental.François Bayrou s’est borné pour l’instant à promettre une “contribution de solidarité” pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous.Le ministre de l’Economie a évoqué par la suite le maintien d’une contribution sur les hauts revenus mise en place en 2025 devant assurer que les personnes aux “revenus importants paient au moins 20% d’impôts”.De la macronie au parti Les Républicains de Bruno Retailleau, les alliés de François Bayrou, eux, sont restés extrêmement discrets.are-fff-bur-sac/sde/dch   

Les principales annonces de François Bayrou sur le budget

Le Premier ministre François Bayrou a annoncé mardi des mesures drastiques pour réduire le déficit public et faire 43,8 milliards d’euros d’économies en 2026. Voici les principales annonces.- Suppression de deux jours fériés -Le chef du gouvernement a proposé la suppression de deux jours fériés, citant comme exemples le “lundi de Pâques” et “le 8-Mai” tout en se disant “prêt à en accepter ou en examiner d’autres”.”Le lundi de Pâques n’a aucune signification religieuse”, a relevé le chef du gouvernement, alors que cette date est fériée dans plus d’une centaine de pays dans le monde.Quant au mois de mai, il est “devenu un véritable gruyère, où l’on saute de ponts en viaducs de congés”.- Gel des dépenses de l’Etat -Les dépenses de l’Etat seront gelées en 2026 au niveau de 2025, hors défense et charge de la dette.L’Etat va réduire le nombre d’emplois publics de 3.000 postes dès 2026. Certaines agences de l’Etat vont être supprimées, d’autres vont voir leurs effectifs baisser pour un total de 1.000 à 1.500 suppression de postes. François Bayrou veut aussi instaurer “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite (…) pour les années qui viennent”.- Année blanche -Il a également annoncé un gel du barème des impôts, des prestations sociales et des retraites en 2026 afin de limiter la progression des dépenses de “sept milliards d’euros”.”On aura exactement le même montant des retraites pour chaque pensionné que celles qu’on avait en 2025″, a-t-il indiqué. “L’ensemble des prestations sociales seront maintenues en 2026 à leur niveau de 2025 et il n’y aura pas d’exception”, a-t-il ajouté.- Fiscalité -Le Premier ministre a annoncé la création d’une “contribution de solidarité” pour les Français “les plus fortunés”.Elle “devra faire participer à l’effort national les plus hauts revenus”, a-t-il dit, en rappelant aussi sa volonté de “lutter contre l’optimisation abusive des patrimoines non productifs”.”Nous ferons la chasse aux niches fiscales inutiles, inefficaces”, a-t-il ajouté.François Bayrou entend également réformer l’exemption fiscale pour frais professionnels des retraités. Ils bénéficient actuellement d’un abattement de 10%, qui sera transformé en forfait annuel dans le but de mettre à contribution les retraites les plus importantes. Un projet de loi sera déposé “à l’automne” contre la fraude sociale et fiscale.- 5,3 mds d’euros d’économies pour les collectivités -L’Etat va demander 5,3 milliards d’euros d’économies aux collectivités en 2026, selon un document transmis par Matignon à la presse.Ces 5,3 milliards d’économies, “c’est 13% de l’effort global”, a précisé à la presse François Rebsamen, ministre de l’Aménagement du territoire.- Négociations avec les partenaires sociaux -Six mois après la dernière loi sur l’assurance chômage, le Premier ministre a annoncé son intention de vouloir à nouveau réformer et débattre avec les partenaires sociaux sur les indemnisations des demandeurs d’emploi.Il va aussi leur proposer d’ouvrir des négociations sur le droit du travail afin notamment de “faciliter les recrutements” et augmenter les offres d’emploi.- Médicaments et affection longue durée -Il a annoncé le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, dans le cadre d’un plan de réduction de 5 milliards d’euros des dépenses sociales annuelles.Parmi les autres mesures d’économie figure également une révision du statut des affections longue durée, avec un déremboursement des médicaments “sans lien” avec la maladie et la “sortie du statut” dans certains cas qui ne sont plus justifiés.- Allocation sociale unifiée -François Bayrou va proposer avant la fin de l’année un projet de loi pour créer “une allocation sociale unifiée”.Le versement social unique, qui fusionnerait plusieurs prestations sociales (RSA, prime d’activité…), est une ancienne promesse de campagne d’Emmanuel Macron pour faciliter le recours à certaines de ces aides. 

Renault désigne un directeur par intérim et revoit ses objectifs en baisse

Renault a revu en baisse ses objectifs annuels à cause de la “détérioration de la dynamique du marché automobile”, a indiqué mardi le directeur financier du groupe, Duncan Minto, nommé directeur général par intérim le temps de trouver un remplacant à Luca de Meo.Le constructeur automobile français vise désormais une marge opérationnelle autour de 6,5% de son chiffre d’affaires, contre une marge supérieure ou égale à 7% ciblée précédemment. Il vise aussi des flux de trésorerie disponibles (free cash flow) compris entre 1 et 1,5 milliard d’euros, contre 2 milliards d’euros ou plus prévus auparavant.En juin, Renault a enregistré des volumes de vente “légèrement en deçà des attentes” et rencontré “une pression commerciale accrue liée à la poursuite de la baisse du marché” des particuliers. Une “sous-performance” des ventes d’utilitaires sur un marché en fort repli en Europe a également gâché le tableau. Le chiffre d’affaires du groupe a atteint 27,6 milliards d’euros au premier semestre, tout de même en croissance de 2,5%. Mais la marge opérationnelle n’a atteint que 6% du chiffre d’affaires et les flux de trésorerie disponibles sont tombés à 47 millions d’euros à cause de hauts niveaux de production et de stocks de voitures “en hausse” sur six mois.Renault va “renforcer” son plan de réduction des coûts, qui comprend notamment une baisse des frais généraux et administratifs mais aussi une diminution des coûts de production et recherche et développement, a indiqué Duncan Minto. Directeur financier du groupe, cet Ecossais âgé de 50 ans a été nommé mardi à la tête du constructeur automobile français par intérim, le temps que Renault remplace son précédent directeur général Luca de Meo.Ces annonces ne sont pas liées au départ de ce dernier pour rejoindre le géant du luxe Kering, ce mardi même, a assuré Duncan Minto.Le processus de nomination du nouveau directeur général “se déroule très normalement” et “ne devrait pas durer longtemps”, a souligné lors d’une conférence de presse Duncan Minto, qui a fait toute sa carrière dans le groupe Renault.Prise de court mi-juin par l’annonce du départ surprise de Muca de Meo, la direction de Renault avait immédiatement lancé le processus de désignation d’un nouveau directeur général.Mais un mois n’aura pas suffi pour départager les candidats pressentis, dont le patron de Dacia Denis Le Vot et l’ex-figure de Stellantis Maxime Picat.

Nvidia says it will resume sales of ‘H20’ AI chips to China

US tech giant Nvidia announced Tuesday it will resume sales of its H20 artificial intelligence chips to China after Washington pledged to remove licensing restrictions that had halted exports.The California-based company produces some of the world’s most advanced semiconductors but cannot ship its most cutting-edge chips to China due to concerns that Beijing could use …

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“Année blanche” et suppression de deux jours fériés : Bayrou annonce sa potion budgétaire amère

François Bayrou a dévoilé mardi une cure budgétaire draconienne de 43,8 milliards d’euros pour 2026, avec un gel des prestations sociales et des retraites et la suppression de deux jours fériés, immédiatement décriée par les oppositions qui le menacent de censure.”C’est notre moment de vérité”, a déclaré d’emblée le Premier ministre, la mine grave, lors d’une conférence de presse en présence de la plupart des membres de son gouvernement.Depuis des mois, le dirigeant centriste qui a fait de la lutte contre les déficits et la dette son ADN politique a multiplié les images esquissant un sombre tableau des finances publiques pour, dit-il, alerter les Français. “Le surendettement”, qui oblige le pays à “emprunter tous les mois pour payer les retraites ou payer les salaires des fonctionnaires”, “est une malédiction qui n’a pas d’issue”, a-t-il martelé mardi, soulignant qu’à “chaque seconde, la dette de la France augmente de 5.000 euros”.Dans ce contexte, et malgré un paysage politique fracturé qui présage d’une mission quasi-impossible pour faire adopter les budgets pour 2026 au Parlement à l’automne, François Bayrou a présenté “un plan pour dire stop à la dette et un plan pour dire en avant la production”.- Hausse d’impôts -Pour le premier, l’objectif est de ramener le déficit à 4,6% du PIB l’an prochain, contre 5,8% en 2024. Le tout dans un contexte international inflammable, entre tensions commerciales et militaires, ce qui a conduit Emmanuel Macron à demander dimanche un effort additionnel de 3,5 milliards d’euros en 2026 pour la défense.Résultat, l’effort à réaliser atteindra l’an prochain 43,8 milliards au lieu des 40 initialement évoqués, a annoncé le chef du gouvernement.Et la potion risque de paraître amère.L’Etat, pour “montrer l’exemple”, va geler ses dépenses en 2026 au niveau  de 2025, “à l’exception de l’augmentation de la charge de la dette et des dépenses supplémentaires pour le budget des armées”, a énoncé François Bayrou. Il a aussi mis en place “une règle de non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite”, tandis que 5,3 milliards d’économies sont demandés aux collectivités locales.De la même manière, il a décidé d’une “année blanche” pour toutes les prestations sociales, y compris les pensions de retraite, c’est-à-dire qu’elles seront aussi gelées et ne seront pas revalorisées au niveau de l’inflation. Les retraités verront également supprimée leur exemption fiscale pour frais professionnels.Même gel pour les barèmes de l’impôt sur le revenu et la contribution sociale généralisée – ce qui reviendra à augmenter ces prélèvements, alors même que la hausse des impôts est censée être une ligne rouge pour la plupart des partis qui soutiennent le gouvernement.Le plan prévoit par ailleurs le doublement à 100 euros de la franchise annuelle sur les remboursements de médicaments, et un durcissement du statut des affections longue durée.- “Provocation” et “guerre sociale” -Parallèlement, le Premier ministre a aussi proposé une mesure qui fait déjà grand bruit: la suppression de deux jours fériés, par “exemple” le “lundi de Pâques” et le “8-Mai”, pour doper l’activité qu’il juge insuffisante en France.Dans le même but, il va proposer aux partenaires sociaux d’ouvrir de nouvelles négociations sur l’assurance chômage et sur le droit du travail.François Bayrou a assuré avoir “tranché” pour faire participer “tout le monde”.Sans majorité, il a reconnu être “à la merci des oppositions”, qui, si elles joignent leurs voix de la gauche à l’extrême droite, peuvent le faire tomber comme ce fut le cas en décembre, justement sur des textes budgétaires, pour son prédécesseur Michel Barnier. Mais il a assuré vouloir “changer les choses”, “qu’importe le risque” de censure.Or les premières réactions laissent présager une bataille parlementaire épique.La suppression de deux jours fériés est une “provocation” et “une attaque directe contre notre histoire, contre nos racines, et contre la France du travail”, a protesté le président du Rassemblement national Jordan Bardella. “Si François Bayrou ne revoit pas sa copie, nous le censurerons”, a mis en garde Marine Le Pen.”Bayrou déclare la guerre sociale”, a lancé, à l’autre extrémité de l’échiquier politique, la cheffe des députés La France insoumise Mathilde Panot, tandis que son leader Jean-Luc Mélenchon exhortait à “faire partir Bayrou”.La gauche souhaite obtenir une taxe inspirée par l’économiste français Gabriel Zucman sur les “ultra-riches”, en prélevant 2% par an de leur patrimoine, pour un rendement annuel de 20 milliards d’euros.François Bayrou a annoncé une “contribution de solidarité pour “les plus hauts revenus” aux contours encore flous, dont on ne sait pas si elle suffira à garantir la non censure des troupes socialistes.Si LFI et le RN décident de renverser le gouvernement, son sort dépendra de fait du PS.”Les propositions budgétaires faites par François Bayrou sont inacceptables pour nous”, a réagi mardi le député socialiste Philippe Brun, appelant le Premier ministre à “amender considérablement sa copie” s’il “veut sauver son budget”.