AFP Top News

Child vaccine coverage faltering, threatening millions: study

Efforts to vaccinate children against deadly diseases are faltering across the world due to economic inequality, Covid-era disruptions and misinformation, putting millions of lives at risk, research warned Wednesday.These trends all increase the threat of future outbreaks of preventable diseases, the researchers said, while sweeping foreign aid cuts threaten previous progress in vaccinating the world’s …

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Iran-Israel war: latest developments

Classified US intelligence suggests that American strikes on Iran set back its nuclear programme by just a few months, contradicting President Donald Trump’s claim of total destruction.Here are the latest developments as a truce between Iran and Israel appeared to be holding early Wednesday:- US intel report -US media on Tuesday reported that a classified …

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La Poste au défi d’assurer un intérim, en attendant la nomination d’un nouveau PDG

Un ou plusieurs dirigeants par intérim devraient être nommés à la tête de La Poste alors qu’arrive à échéance mercredi le mandat de Philippe Wahl à ce poste stratégique, qu’il occupe depuis 12 ans. Mais l’Elysée n’a pas encore annoncé de nom.Il y a plusieurs candidats officiels à la succession de M. Wahl dont le mandat s’achève le 25 juin pour raison d’âge, et en attendant que le Président de la République ne se décide, La Poste devra donc dès mercredi assurer un intérim à sa tête.La multinationale aux 230.000 postiers assure quatre missions de service public en France et est par ailleurs très présente en Europe. Il revient à Emmanuel Macron de proposer un nom pour la succession à la direction d’une telle grande entreprise publique, cette proposition devant être soumise par la suite à approbation parlementaire.Problème: comme le président n’a toujours pas émis de souhait, l’exécutif s’est mis “hors délai”, notamment au regard de l’agenda parlementaire, relève une source proche du dossier interrogée par l’AFP. Selon les statuts de La Poste, il est alors possible dans ce cas de figure d’opérer une scission entre le poste de président et celui de directeur général.Les deux actionnaires de La Poste, la Caisse des Dépôts à 66% et l’Etat à 34%, désigneront mercredi une partie des administrateurs dont le mandat arrive à échéance. S’ils désignent Philippe Wahl comme administrateur, ce dernier, étant le plus âgé du conseil d’administration, en deviendra automatiquement le président par intérim.- 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires -Par ailleurs, dans le cadre d’un processus d’intérim, les statuts de La Poste prévoient qu’un ou plusieurs directeurs généraux délégués soient nommés par le conseil d’administration.Dans l’attente qu’un nouveau PDG prenne officiellement ses fonctions, ce ou ces dirigeants assureront alors le pilotage opérationnel de l’entreprise aux 34,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires (en 2024), chroniquement confrontée à l’attrition du courrier et dont les missions de service public (distribution du courrier et de la presse, aménagement du territoire, accessibilité bancaire) ne sont pas intégralement financées par l’Etat.La Poste devait communiquer à l’issue de son conseil d’administration du 25 juin.La multinationale, dont près d’un quart des effectifs travaille à l’étranger selon son dernier document financier (DEU), est présente également dans la téléphonie mobile, les services de proximité, l’assurance, la banque et la livraison internationale de colis.Six candidats ont été auditionnés par le comité des nominations, dont deux internes, Nathalie Collin, la directrice de la branche Grand Public et Numérique, et Stéphane Dedeyan, le président du directoire de la Banque postale.Mais ce dernier aurait finalement jeté l’éponge à la suite d’une polémique relayée par des médias sur le salaire qu’il aurait exigé, selon une source proche du dossier à l’AFP. M. Dedeyan souhaitait conserver son salaire actuel, qui est bien supérieur aux 450.000 euros annuels du PDG de La Poste.Mais aussi quatre candidats externes: Jérôme Fournel, l’ancien directeur de cabinet de l’ex-Premier ministre Michel Barnier et ex-directeur général des Finances publiques; Sylvie Jéhanno, la PDG de Dalkia; Claire Waysand, la directrice générale adjointe d’Engie et Marie Cheval, PDG de Carmila, la foncière de Carrefour.

Pérou : une nouvelle espèce de rongeur semi-aquatique découverte au Machu Picchu

Un rongeur semi-aquatique d’une espèce jusqu’à présent totalement inconnue a été découvert sur le site du Machu Picchu, joyau inca et principale attraction du Pérou, a annoncé mardi le service des aires protégées du pays andin. La nouvelle espèce, nommée Incanomys mayopuma, a été récemment découverte par une équipe de chercheurs des universités Catholique de Santa Maria et San Agustin de Arequipa. Ces chercheurs “ont identifié des caractéristiques uniques qui distinguent ce groupe et cette espèce en particulier de tous les autres organismes connus”, indiqué dans un communiqué le Service national des zones naturelles protégées (Sernanp). Le petit mammifère vit dans les ruisseaux et forêts montagneuses de la région de Cusco, à quelque 2.800 mètres d’altitude. Il se caractérise par son pelage gris et ses pattes arrière adaptées aux environnements aquatiques, précise le Sernanp. La citadelle du Machu Picchu se trouve dans un sanctuaire naturel de plus de 35.000 hectares, une aire protégée abritant une grande biodiversité : 75 espèces de mammifères, 444 d’oiseaux, 14 d’amphibiens, 24 de reptiles et 377 de papillons.Édifiée au XVe siècle sur ordre de l’empereur inca Pachacutec, la citadelle est considérée comme un chef d’œuvre d’architecture et d’ingénierie. En 1981, elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco. 

En Champagne, une serre “coffre-fort” pour protéger la racine des vignes du changement climatique

Une cathédrale de verre au coeur du vignoble champenois: une serre bioclimatique est inaugurée vendredi à Blancs-Coteaux (Marne) afin de préserver le matériel végétal de la vigne de plusieurs régions viticoles françaises de plus en plus menacé par les effets du changement climatique.Avant d’être planté dans les vignes, un pied de vigne passe par plusieurs étapes de sélections, dont la prémultiplication: une phase cruciale où sont cultivées des “vignes mères”, élevées dans un environnement très contrôlé pour garantir leur parfaite santé sanitaire. Ces vignes mères fournissent les porte-greffes (la partie racinaire) et les greffons (la partie qui portera les raisins), maillon essentiel du vignoble, qui seront ensuite assemblés par des pépiniéristes avant d’être vendus aux viticulteurs.Jusqu’à présent, cette phase de prémultiplication se faisait en plein champ, notamment à Gionges pour la Champagne, où Sébastien Debuisson et son équipe veillent sur ces plants sensibles.”Ces vignes sont conservées à l’écart des autres parcelles pour éviter toute contamination par des parasites, insectes, virus ou champignons. Elles sont contrôlées chaque année, mais restent exposées au milieu naturel et donc aux maladies et virus”, explique M. Debuisson, directeur qualité et développement durable au Comité Champagne.”Ces vignes sont exposées à des aléas climatiques et aux nouveaux bio-agresseurs liées au réchauffement climatique”, poursuit l’ingénieur.La nécessité de préserver ce patrimoine végétal dans des conditions de sécurité optimales, qui s’est imposée au 19e siècle quand le parasite phylloxéra a ravagé les vignes françaises, devient encore plus pressante face aux menaces climatiques.La Champagne, le Beaujolais, et la Bourgogne se sont alliés pour concrétiser ce projet d’un coût de plus de 8 millions d’euros, financé en grande partie par des fonds publics, afin de pérenniser l’avenir de ces vignobles.Les plants les plus stratégiques sont peu à peu transférés en milieu confiné et hors-sol, dans un “coffre-fort” : une serre ultra-sécurisée, baptisée Qanopée.Un serre similaire mais plus petite a été lancée dans le Bordelais, et d’autres sont en projet.- variétés inédites -La serre très lumineuse, d’une surface de 4.500 m2, se distingue par sa haute structure métallique blanche et ses vastes baies vitrées. Entièrement hermétique aux insectes, elle offre un environnement totalement contrôlé : température, humidité, irrigation, fertilisation.Elle a déjà reçu ses premiers plants, qui sont cultivés dans des pots hors-sol et connectés à un système d’irrigation par goute-à-goutte automatisé. La serre dispose d’un système de régulation climatique, alimenté par les eaux de drainage et de pluie. Ici, “nous pouvons réguler le climat et nous ne sommes pas dépendants des sécheresses, des vents violents ou des grêles liés au changement climatique”, souligne Célia Borrégo, responsable du site. Aussi, “si des plants produisent peu ou pas, ou s’ils sont malades, on peut les évacuer très vite et les remplacer, nous pouvons être très agiles”.Outre la météo, la serre protège “de tous les insectes vecteurs de maladies, qu’il s’agisse les nématodes, de cicadelle” et permet de “prévenir la propagation de virus graves comme le court-noué, la flavescence dorée ou le GPGV”, détaille Mme Borrégo. L’accès à la serre est strictement contrôlé : pour y pénétrer il faut passer un sas de décontamination et porter des protections individuelles – blouses, surchaussures et charlotte.Les premiers plants issus de cette serre devraient être disponibles pour les pépiniéristes en 2027.Cet outil permet également “d’accélérer la production et la diffusion des variétés sélectionnées, qu’il s’agisse de cépages emblématiques comme le gamay, le pinot noir ou le chardonnay” ou encore “de nouvelles variétés résistantes” aux maladies, explique Bertrand Châtelet, responsable technique Inter Beaujolais.Les recherches sur des variétés inédites dans le vignoble traditionnel pour s’adapter aux changements climatiques en sont encore à leurs débuts, et la serre permettra d’expérimenter plus rapidement, explique-t-il.  

Météorologue dans l’Arctique norvégien, métier artisanal et solitaire

Dans le froid de l’Arctique norvégien, le météorologue Trond Robertsen a relevé en avril une dernière fois, à la main, le niveau des précipitations sur l’île aux Ours, où il a assisté en première ligne au réchauffement climatique.A 66 ans, M. Robertsen a pris sa retraite après avoir vécu dans des conditions spartiates au gré de missions d’une durée totale de huit ans, sur deux îles de l’archipel du Svalbard: Bjørnøya (île aux Ours en français) et Hogen.L’hélicoptère est le seul moyen d’atteindre l’île aux Ours, où ne résident que les neuf employés de la petite station météo, remplacés tous les six mois.”L’idée n’est pas d’y rester longtemps. C’est un rythme difficile à tenir dans la durée, avec une forme d’isolement”, témoigne le sexagénaire norvégien auprès de l’AFP.Le rythme de travail y est exigeant: “c’est une activité 24H/24H et sept jours sur sept. On travaille jour et nuit”, raconte Trond Robertsen. L’équipe fonctionne par roulement pour couvrir tous les créneaux.L’observation météo commence à 06H00. “C’est fait manuellement, il faut sortir et vérifier le seau qui recueille les précipitations”, explique l’observateur météo. “En hiver, il faut faire fondre la neige et la glace dans le seau pour pouvoir estimer la quantité de précipitations”, ajoute-t-il.Les données sont ensuite transmises aux services météorologiques de Tromsø et d’Oslo. “Cette toute petite observation est en réalité cruciale pour les systèmes de prévisions météorologiques du nord, car il y a très peu d’observations dans cette zone”, témoigne-t-il. L’île aux Ours se trouve au milieu de zones de pêche et les bulletins de météo publiés deux fois par jour sont très attendus par les navires de pêche.- Moins de glace, moins d’ours -Depuis ses premières missions dans les années 1990 dans l’Arctique, Trond Robertsen a vu le climat changer. “Quand j’ai commencé à venir dans le Nord, il y avait beaucoup de glace. Ces dernières années, il y en a moins, et aussi moins d’ours polaires. On peut vraiment voir le changement climatique”, souligne le météorologue norvégien. Les ours polaires sont une espèce classée parmi les populations vulnérables face au changement climatique depuis 1982, sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Leur nombre est en revanche presque impossible à évaluer.En hiver, les employés de la station sortent toujours par deux et toujours armés à cause de la présence des ours polaires, même si le météorologue dit qu’il est plus rare d’en rencontrer aujourd’hui.En avril, M. Robertsen a été victime d’un accident. Alors qu’il faisait de la menuiserie, il a glissé et s’est coupé un doigt et demi.A cause de conditions météo exécrables, il a dû attendre 26 heures avant d’être évacué par hélicoptère et transporté à l’hôpital après s’être blessé.”Une grosse tempête de neige venait d’arriver, et l’hélicoptère a seulement pu venir le lendemain”, raconte-t-il. Trond Robertsen ne regrette pas ces années passées dans ces conditions de vie austères.”L’Arctique m’a offert tant d’expériences et de souvenirs, perdre mon petit doigt gauche et une partie de mon annulaire, ce n’est qu’un petit prix à payer en retour”, estime-t-il. 

Macron convoque un “sommet” pour sortir la Nouvelle-Calédonie de l’impasse

Emmanuel Macron a invité mardi “l’ensemble des acteurs” de Nouvelle-Calédonie à un “sommet” à partir du 2 juillet dans l’espoir de sortir le territoire du Pacifique de la crise politique et économique, un an après des violences d’une ampleur historique.Les discussions “dureront le temps nécessaire à ce que les sujets lourds que nous aurons à aborder puissent l’être avec tout le sérieux qu’ils méritent”, écrit le président de la République dans ce courrier dont l’AFP a obtenu une copie.”Au-delà des sujets institutionnels, qui sont majeurs, je souhaite que nos échanges puissent également porter sur les enjeux économiques et sociétaux”, précise le chef de l’Etat.Le sommet, dont le lieu n’a pas été précisé, se fera sous la présidence d’Emmanuel Macron mais aussi sous la houlette du ministre des Outre-mer Manuel Valls, et associera les élus calédoniens, les responsables des partis locaux et les représentants des forces économiques et sociales de l’archipel, a-t-on précisé de source proche du dossier.Un format qui semble indiquer qu’Emmanuel Macron n’a pas accédé à la demande de Marine Le Pen d’être associée à ces échanges.”Je crois que ce serait une bonne chose que je puisse participer effectivement à ces consultations”, avait déclaré fin mai la dirigeante du Rassemblement national (RN) en marge d’une visite de l’usine de nickel SLN à Nouméa, arguant de son score de “40%” lors de l’élection présidentielle de 2022 sur le “Caillou” et du fait qu’elle serait de nouveau “candidate” en 2027.- “Tension trop forte” -La Nouvelle-Calédonie, territoire de quelque 270.000 habitants, a été secouée à partir de la mi-mai 2024 par des violences qui ont fait 14 morts et plus de 2 milliards d’euros de dégâts, sur fond de crise institutionnelle, économique et sociale aiguë.Les émeutes, les plus violentes depuis les années 1980, sont survenues sur fond de mobilisation contre un projet d’élargissement du corps électoral au scrutin provincial calédonien, contesté par les indépendantistes qui accusaient l’exécutif de vouloir minorer la population autochtone kanak.Selon le chef de l’État, dans ces conditions, “la tension était trop forte pour permettre un dialogue apaisé entre toutes les composantes de la société calédonienne” et examiner la situation créée par les trois référendums découlant de l’Accord de Nouméa de 1998, qui ont successivement acté le maintien dans la République française en 2018, 2020 et 2021.Depuis le dernier référendum d’autodétermination de décembre 2021, boycotté par les indépendantistes, la situation politique est figée dans l’archipel.Manuel Valls a mené début mai des négociations entre indépendantistes et non-indépendantistes, les premières du genre depuis 2019, dans un hôtel de Deva, à Bourail, dans le centre de la Nouvelle-Calédonie.En vain: la frange dure des non-indépendantistes a estimé que le projet de “souveraineté avec la France” présenté par le ministre, qui prévoyait une “double nationalité, française de droit et calédonienne”, ainsi qu’un “transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes”, équivalait à “l’indépendance” du territoire océanien.”Le ministre d’État a réussi à renouer les fils du dialogue, ce qui est un acquis en tant que tel”, mais “ces échanges dits de +Deva+ n’ont pas permis de parvenir à un accord sur l’avenir institutionnel du territoire”, relève Emmanuel Macron dans sa lettre d’invitation.Après cet échec, le président avait fait savoir qu’il inviterait les parties prenantes à Paris “à partir de la mi-juin”. Et le 10 juin à Nice, lors d’un sommet Pacifique-France, le chef de l’État avait dit vouloir un “projet nouveau” pour la Nouvelle-Calédonie, tout en promettant de ne pas refaire les “erreurs” liées aux référendums, pas “adaptés” à ses yeux aux cultures locales.Figure du camp non-indépendantiste, le député Renaissance Nicolas Metzdorf s’est “réjoui” de la tenue d’un sommet à Paris, se disant “prêt à travailler pour s’assurer d’une Nouvelle-Calédonie dans la République française”, dans un communiqué.”La proposition de Manuel Valls et l’échec de Deva avaient accentué le désespoir des Calédoniens et aggravé la situation économique et sociale. Je crois dans la construction d’un +projet nouveau+ initié par le président de la République”, a déclaré Sonia Backès, cheffe de file des Loyalistes, qui participeront “activement à l’ensemble des travaux”. Le FLNKS (Front de libération nationale kanak et socialiste), alliance des mouvements indépendantistes calédoniens, doit acter officiellement samedi lors d’une convention sa participation, très probable, à ce sommet.  fff-tbm-md-bfa/asl/cbn