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Strasbourg adopte un jumelage contesté avec un camp palestinien

Strasbourg a adopté lundi un jumelage avec le camp de réfugiés palestinien d’Aïda, en Cisjordanie, alors que dans le même temps la capitale alsacienne a suspendu son jumelage avec la ville israélienne de Ramat Gan, au grand dam de l’opposition et des organisations juives locales.Au terme d’un débat tendu, le conseil municipal a adopté le principe du jumelage avec le camp proche de Bethléem par 49 voix contre 10 et cinq abstentions.Le vote comprenait également un partenariat avec la ville de Bethléem, sous l’égide du ministère français des Affaires étrangères, ainsi que le déblocage d’une aide humanitaire d’urgence à Gaza. Ces deux propositions ont été adoptées à l’unanimité.”La concrétisation d’un jumelage avec le camp d’Aïda, c’est un geste symbolique qui permet de construire des ponts avec le peuple palestinien dans la perspective de la création d’un Etat de Palestine aux côtés d’Israël”, a souligné la maire écologiste de Strasbourg, Jeanne Barseghian.Celle-ci a précisé que ce jumelage était “destiné à la jeunesse”: l’élue envisage des coopérations dans les domaines artistique, de la culture, dans le sport et voudrait également “travailler sur le droit des femmes ainsi que sur le numérique”.Elle a rappelé que des liens existaient entre Aïda et Strasbourg depuis le début des années 2000, et encore en 2023 lors du festival de musique contemporaine Musica, auquel avaient participé danseurs et chanteurs du camp de réfugiés.- “Réconciliation” -L’opposition a reproché à Jeanne Barseghian d’avoir contribué à importer le conflit israélo-palestinien, jetant de l’huile sur le feu et provoquant l’incompréhension – voire l’indignation – de nombreux Strasbourgeois.Cette décision a été prise trop rapidement et “porte la marque de l’improvisation”, a regretté Jean-Philippe Vetter (LR).D’autant que dans le même temps la municipalité alsacienne a suspendu son jumelage avec la ville israélienne de Ramat Gan, en banlieue de Tel Aviv. Celui-ci, qui date de plus de 30 ans, est “gelé”, car les “conditions ne sont pas réunies”, avait précisé en mai Mme Barseghian.Ce que n’a pas manqué de lui reprocher l’ancienne maire et ministre Catherine Trautmann (PS): “Alors qu’un jumelage est basé sur la réciprocité des engagements, vous vous êtes détournée de l’une des parties”, a-t-elle lancé à la maire.”En aucun cas je ne souhaite rompre ces liens forts avec Ramat Gan, ni ce jumelage. Le but, c’est que cette porte puisse se rouvrir quand les conditions seront réunies et quand les armes se tairont, je l’espère le plus vite possible”, a estimé Mme Barseghian.”Strasbourg, capitale européenne, peut avoir deux jumelages qui coexistent. Celui de Ramat Gan et celui du camp d’Aïda, comme les deux Etats dont nous souhaitons qu’ils puissent coexister pacifiquement et en sécurité à l’avenir. En aucun cas, la ville de Strasbourg n’est là pour prendre parti. La ville de Strasbourg, elle est un symbole de paix, de réconciliation”, a-t-elle poursuivi.- Keffieh -Avant le début du conseil, une cinquantaine de membres de la communauté juive de Strasbourg s’étaient réunis à l’appel du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) Alsace, du Consistoire israélite du Bas-Rhin et du Fonds social juif unifié (FSJU).”C’est un message politique, qui est partisan. Madame la maire s’adresse à une partie des Strasbourgeois qu’elle veut flatter pour les prochaines élections. C’est assez clair”, a regretté  Thierry Roos, Vice-président honoraire du consistoire.A quelques mètres, une poignée de manifestants avaient au contraire scandé des slogans de soutien à la Palestine.Le mois dernier, le Crif avait exprimé sa “consternation” puis critiqué le keffieh porté par Jeanne Barseghian lors de la visite à Strasbourg d’une délégation du camp d’Aïda ainsi que le cadeau reçu: une “carte d’Israël couverte de drapeaux palestiniens sur tout le territoire sur lequel Israël a disparu”.

Une mosaïque antique refait surface sur les hauteurs d’Alès

A genoux sous un soleil de plomb, Elisa Giordano nettoie au scalpel et avec une éponge à peine humide une mosaïque aux motifs géométriques vieille de plus de 2.000 ans, mise au jour il y a quelques jours dans le sud de la France, dans le Gard.D’ici la fin de la semaine, la mosaïque peinte de 2,5 mètres de côté, qui mêle un entrelacs de swastikas rouges et un jeu de triangle bleus et blancs formant des carrés, devra avoir été nettoyée par Elisa et ses collègues. Puis elle sera découpée et prélevée, pour être conservée et restaurée, explique la jeune femme, spécialisée dans la restauration de mosaïques.Ce tapis de petits carrés peints, datant du Ier siècle avant notre ère, a été découvert aux derniers jours d’une fouille de plus de quatre mois effectuée par une équipe de l’Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap), sur les pentes raides de la colline de l’Ermitage qui domine Alès.Les fouilles, réalisées sur des terrains en terrasses où trois maisons individuelles devraient bientôt voir le jour, ont d’abord révélé des “unités domestiques” taillées dans la roche, datant des IIe et Ier siècle av. J.-C., explique Olivier Mignot, responsable des opérations de l’Inrap.Un peu plus loin, 12 sépultures contenant des squelettes d’individus datant elles du Ve siècle de notre ère ont aussi été mises au jour par les archéologues, ainsi qu’un système de canalisations réalisé avec des demi-amphores posées les unes à côté des autres.- “Domus” ou bâtiment cultuel ? -Mais la “perle rare”, de par son ancienneté et l’utilisation de pigments rares et précieux, c’est bien cette mosaïque polychrome recouvrant ce qui semble être la pièce d’apparat d’un bâtiment dont la fonction précise doit encore être déterminée, explique Olivier Mignot. S’agissait-il d’une “domus”, une maison urbaine romaine généralement occupée par une famille aisée ? Ou plutôt d’un bâtiment public, éventuellement cultuel, s’interroge l’archéologue de l’Inrap, sans oser apporter de réponse dans l’attente d’expertises complémentaires ?La découverte en juillet 2008, sur la même colline de l’Ermitage, de la plus grande mosaïque de France, datée du temps de Jules César, laisse en tout cas penser qu’Alès était un important noeud commercial, et ce dès le Ier siècle av. J.-C.La mosaïque qui vient d’être découverte, appartenant à l’Etat, devrait être rendue d’ici deux ou trois ans, après restauration, à la ville d’Alès. D’où la décision par la ville de “créer un lieu pour exposer ses mosaïques”, dans les prochaines années, a indiqué sur place lundi à l’AFP le maire de la ville, Christophe Rivenq.

Moratoire éolien et solaire: le ministre de l’Energie réaffirme son “soutien indéfectible” à la filière des renouvelables

Le ministre de l’Energie Marc Ferracci, a réaffirmé lundi son soutien “indéfectible” aux énergies renouvelables, après le moratoire sur les énergies éolienne et photovoltaïque voté la semaine dernière à l’Assemblée nationale, lors d’un déplacement sur le parc éolien de Yeu-Noirmoutier.Nous sommes ici pour réaffirmer une conviction et un soutien indéfectible à la filière des énergies renouvelables et en particulier à celle de l’éolien en mer”, a-t-il déclaré à la presse.”Ce moratoire a des effets potentiellement dévastateurs, dévastateurs pour des milliers d’emplois industriels dans la filière éolienne, mais aussi dans la filière solaire”, a-t-il ajouté aux côtés de Catherine MacGregor, la directrice générale de l’énergéticien Engie.Le groupe est engagé via Ocean Winds, sa coentreprise avec le groupe EDP Renewables, dans le projet qui alimentera 800.000 personnes en électricité décarbonée fin 2025.Marc Ferracci avait auparavant qualifié le vote de ce moratoire d'”erreur historique” et de “contre-sens absolu” pour l’industrie, l’emploi et la souveraineté énergétique de la France.Evoquant ses déplacements sur des sites énergétiques au cours des derniers mois, il s’est réjoui d’avoir vu des “emplois qualifiés, non délocalisables, enracinés dans les territoires”, “une France qui se bat pour sortir des fossiles importés, pas une France qui s’y accroche”.”La main du législateur devrait trembler avant de voter la fin de toute cette activité, trembler et non pas se réjouir”, a-t-il conclu dans son discours à l’issue de cette visite consacrée aux énergies renouvelables.M. Ferracci s’est rendu dans une usine du producteur d’hydrogène renouvelable Lhyfe, qui s’alimente en électricité sur un parc éolien terrestre à proximité pour fournir des plateformes logistiques et des usages en termes de mobilité, puis s’est rendu en mer pour observer le site éolien en mer au large de Noirmoutier.

Moratoire éolien et solaire: le ministre de l’Energie réaffirme son “soutien indéfectible” à la filière des renouvelables

Le ministre de l’Energie Marc Ferracci, a réaffirmé lundi son soutien “indéfectible” aux énergies renouvelables, après le moratoire sur les énergies éolienne et photovoltaïque voté la semaine dernière à l’Assemblée nationale, lors d’un déplacement sur le parc éolien de Yeu-Noirmoutier.Nous sommes ici pour réaffirmer une conviction et un soutien indéfectible à la filière des énergies renouvelables et en particulier à celle de l’éolien en mer”, a-t-il déclaré à la presse.”Ce moratoire a des effets potentiellement dévastateurs, dévastateurs pour des milliers d’emplois industriels dans la filière éolienne, mais aussi dans la filière solaire”, a-t-il ajouté aux côtés de Catherine MacGregor, la directrice générale de l’énergéticien Engie.Le groupe est engagé via Ocean Winds, sa coentreprise avec le groupe EDP Renewables, dans le projet qui alimentera 800.000 personnes en électricité décarbonée fin 2025.Marc Ferracci avait auparavant qualifié le vote de ce moratoire d'”erreur historique” et de “contre-sens absolu” pour l’industrie, l’emploi et la souveraineté énergétique de la France.Evoquant ses déplacements sur des sites énergétiques au cours des derniers mois, il s’est réjoui d’avoir vu des “emplois qualifiés, non délocalisables, enracinés dans les territoires”, “une France qui se bat pour sortir des fossiles importés, pas une France qui s’y accroche”.”La main du législateur devrait trembler avant de voter la fin de toute cette activité, trembler et non pas se réjouir”, a-t-il conclu dans son discours à l’issue de cette visite consacrée aux énergies renouvelables.M. Ferracci s’est rendu dans une usine du producteur d’hydrogène renouvelable Lhyfe, qui s’alimente en électricité sur un parc éolien terrestre à proximité pour fournir des plateformes logistiques et des usages en termes de mobilité, puis s’est rendu en mer pour observer le site éolien en mer au large de Noirmoutier.

Grand-père brûlé vif par sa petite-fille: le procès débute avec des images éprouvantes

Des photos à la limite du soutenable ont été diffusées lundi à Bourg-en-Bresse, au premier jour du procès en appel d’une jeune femme qui a tué son grand-père de 95 ans, totalement grabataire, en le brûlant vif.Emilie G, 33 ans, condamnée à du sursis en première instance a, selon son avocat, agi “par amour” pour soulager les souffrances du vieil homme, auquel elle était très attachée.Devant les images du cadavre à moitié carbonisé, allongé en position foetale dans un lit noirci, elle est restée lundi repliée sur elle-même, détournant le regard, une main devant les yeux. En août 2020, l’aïeul avait été retrouvé mort brûlé et asphyxié dans son lit médicalisé chez une de ses filles, à Saint-Laurent-de-Mure (Rhône).Placée en garde à vue deux mois après les faits, Emilie G. avait d’abord nié toute responsabilité, espérant que la thèse de l’accident soit retenue, avant d’avouer avoir déclenché l’incendie.”Ca a failli marcher, la thèse de l’accident ?”, demande l’avocat général Eric Mazaud au chef d’enquête entendu lundi. “Oui”, répond le témoin, “les éléments auraient pu laisser penser à un accident”, avant que du carburant ne soit retrouvé sur la literie.Sur le banc, l’accusée fond régulièrement en larmes à l’évocation de ce grand-père, auquel elle était très attachée.Lors de son premier procès, en octobre devant les assises du Rhône, l’avocat général avait fustigé un “acte cruel et égoïste” de la part d’une femme qui cherchait selon lui à “exorciser sa frustration, ses échecs multiples”.Il avait demandé aux jurés de la condamner à quinze ans de prison mais ces derniers avaient choisi la clémence, prenant en compte “l’altération du discernement” et les “difficultés” de la petite-fille, face à un proche “en fin de vie”.Le parquet a fait appel du verdict, renvoyant Emilie G. devant la cour d’assises de l’Ain où elle est jugée jusqu’à mercredi pour assassinat et risque la réclusion criminelle à perpétuité.- “Pas militant” -A la barre, une enquêtrice de personnalité souligne qu’au moment des faits, la jeune femme souffrait de “difficultés psychologiques”: manque d’autorité avec ses enfants, adultère de son conjoint, échecs au Capes, le concours professoral, auxquels s’ajoute l’état “dégradé” de son grand-père, équipé d’une sonde urinaire.L’accusée s’occupait quotidiennement de son aîné mais avait réduit ses visites pendant l’été des faits après l’avoir un jour trouvé dans un état “déplorable” chez ses parents, la couche souillée. “La dignité de son grand-père n’était pas respectée, ça avait été un moment fort pour elle”, explique l’enquêtrice.Le matin du crime, son conjoint lui a révélé qu’il l’avait trompée, déclenchant le passage à l’acte. Selon l’expertise psychiatrique jointe à l’instruction, elle était dans un “état dissociatif” quand elle a versé de l’essence sur le matelas.”Un déversement minutieux précis”, selon un expert en incendie entendu comme témoin, pour qui la jeune femme ne pouvait ignorer les conséquences de ses actes. “Le feu est systématiquement utilisé pour détruire, pour faire disparaître”.Le grand-père, piégé, a agonisé pendant quelques minutes et est mort de l’inhalation des fumées et de brûlures profondes.”C’est un geste d’amour”, a pourtant martelé lundi avant l’audience l’avocat de l’accusée, Me Thibaud Claus, évoquant un “cas d’euthanasie d’une famille qui a fait comme elle pouvait face à une situation désespérée, avec pas forcément les bonnes solutions”.Alors que le parlement débat d’une nouvelle législation sur l’aide à mourir, “on n’est absolument pas dans une position militante aujourd’hui”, a-t-il ajouté. “Elle a fait face comme elle pouvait à une situation dramatique.”L’avocat a “bien conscience” que le procureur “souhaiterait une peine plus lourde” qu’en première instance. Mais “je crois qu’on est tous d’accord dessus, même du côté du ministère public: le lien entre cette petite-fille et son grand-père est extrêmement fusionnel”, a-t-il ajouté.Selon lui, il n’y avait “aucun antagonisme” entre les deux, “aucune dette, aucun héritage”, ce qu’ont confirmé les enquêteurs à l’audience.

Grèce: l’île de Chios, en proie à des incendies, placée en état d’urgence

L’île grecque de Chios, dans le nord-est de la mer Égée, a été placée en état d’urgence en raison d’importants incendies qui la ravagent depuis dimanche, a annoncé lundi le ministre de la Protection civile Yiannis Kefalogiannis. “L’état d’urgence a été déclaré sur l’île afin que la municipalité puisse immédiatement procéder aux actions nécessaires”, a souligné le ministre qui s’est rendu sur cette île, la 5e plus grande de Grèce. Le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis, a appelé lundi les habitants à la “plus grande prudence”, et à suivre les instructions des autorités.Quelque 190 pompiers, 38 véhicules, 13 hélicoptères et quatre bombardiers d’eau sont actuellement déployés à Chios qui fait face à cinq départs de feux différents, selon les pompiers. Lundi “170 pompiers et 30 véhicules sont attendus” en renfort, a aussi précisé M. Kefalogiannis. Avec des vents violents d’intensité six sur l’échelle de Beaufort, “la situation est très difficile”, a estimé le maire de Chios, Yiannis Malafis, interrogé par le site d’information grec iEidiseis. “Si le vent s’arrêtait un peu, nous pourrions maîtriser cet incendie. Mais le vent n’a absolument pas cessé” depuis dimanche, a-t-il aussi ajouté. Dimanche, une dizaine de localités et des centaines de demandeurs d’asile se trouvant dans un centre d’accueil avaient été évacués. Lundi, sept villages ont de nouveau dû être évacués.Les autorités locales craignaient lundi que le feu ne s’approche dangereusement des champs de pistachiers lentisques, des arbres dont la sève aromatique sert à produire le mastic, utilisé dans la fabrication de chewing-gums, d’alcool, de produits hygiéniques ou pharmaceutiques. Inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, la culture du mastic fait la richesse de l’île. D’ailleurs, seul à Chios peut être observé ce phénomène où une sève avec un goût et une texture particulières s’écoule des pistachiers lentisques. La Grèce, pays méditerranéen frappé par le changement climatique, est particulièrement vulnérable aux incendies chaque été, alimentés par des vents violents, la sécheresse et de hautes températures.Le pays s’attend à une vague de chaleur importante ces prochains jours avec des températures pouvant dépasser les 40°C localement, en particulier à Athènes, selon les prévisions météorologiques.

Fusillade mortelle à un mariage dans le Luberon: deux gardes à vue et des révélations sur le mari

L’enquête progressait rapidement lundi dans l’enquête sur la fusillade qui a fait deux morts, dont la mariée, dimanche à la fin d’un mariage dans le Luberon, dans le Vaucluse, avec les gardes à vue de deux tireurs présumés et des révélations sur le mari, impliqué notamment dans des affaires de stupéfiants.Selon une source proche du dossier, ces interpellations visant deux hommes âgés de 20 à 30 ans ont eu lieu dimanche matin, quelques heures à peine après les faits, qui se sont déroulés vers 04h30.De même source, un troisième assaillant serait toujours en fuite.Ces gardes à vue sont menées dans le cadre de l’enquête pour meurtre et tentative de meurtre en bande organisée ouverte par le parquet d’Avignon dimanche et transmise lundi au parquet de la juridiction interrégionale spécialisée (Jirs) de Marseille.Et cette enquête, confiée à section de recherche de la gendarmerie de Marseille, progresse vite, avec des informations sur le profil du mari qui pourraient éclairer le contexte autour de ce drame. De source proche du dossier, l’époux, blessé dans la fusillade, âgé de 25 ans et originaire de Cavaillon, est ainsi très connu des services de police, avec 26 mentions au fichier des traitements d’antécédents judiciaire (TAJ), notamment pour infractions à la législation sur les stupéfiants et criminalité organisée.Si aucune piste n’est pour l’instant officiellement privilégiée, l’hypothèse d’un règlement de comptes sur fond de trafic de drogue était envisagée dès dimanche, selon une autre source proche du dossier. Dans un bref communiqué publié dimanche, la procureure d’Avignon n’avait avancé aucune hypothèse. “Je pense que c’était ciblé”, avait avancé dès dimanche le maire de la commune, Didier Perello, “en colère, révolté et sous le choc”, lors d’un point presse improvisé sur place: “Nous sommes à proximité de communes malheureusement connues pour ce genre de faits”, comme Cavaillon, avait ajouté l’élu, à la tête de la commune depuis 2001.- En fuite à pied -Les faits se sont produits dimanche à l’aube, à Goult, petit village du Vaucluse d’un millier d’habitants juché sur un piton rocheux et surplombant les champs de lavande, alors que le mariage venait de se terminer. Arrivés dans un véhicule, des hommes cagoulés en possession de “plusieurs types d’armes” ont ouvert le feu sur les mariés alors que ceux-ci quittaient la fête en voiture, puis ont pris la fuite à pied.Les personnes décédées sont la mariée, âgée de 27 ans, et l’un des agresseurs, touché “dans l’échange”, a spécifié la procureure d’Avignon Florence Galtier dans son communiqué, laissant entendre que des tirs de riposte auraient pu être tirés depuis le véhicule ciblé par les agresseurs ou par des proches des mariés.Selon une source proche du dossier, l’agresseur tué aurait été percuté par la voiture du couple qui reculait en tentant de prendre la fuite.Les autopsies des corps des deux victimes, prévues en début de semaine, devraient permettre de déterminer comment est décédé l’homme mort sur les lieux, et notamment si la balle qui l’a touché a été tirée par l’un de ses complices, par le mari ou par des proches de la famille.Deux personnes ont également été grièvement blessées et hospitalisées, l’époux et un mineur de 13 ans qui se trouvait à bord de la voiture du couple. Une femme a été blessée plus légèrement dans les tirs.Un important dispositif avait été mobilisé dimanche: un poste de commandement de 12 personnes, entre Goult et Avignon ; une équipe de recherche mobilisant 65 personnes, dont un hélicoptère, l’antenne locale du GIGN (Groupe d’intervention de la gendarmerie nationale) et deux équipes cynophiles de piste;  et enfin un dispositif judiciaire, avec 30 enquêteurs, dont trois techniciens en identification criminelle et des personnels de l’IRCGN (Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale) de Pontoise, en région parisienne.

Les Jeux de Paris ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public, selon la Cour des comptes

Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont coûté près de six milliards d’euros d’argent public dont une grande part pour la sécurité de cet événement hors normes, annonce lundi la Cour des comptes dans “une première estimation”.La Cour a évalué “les dépenses d’organisation à 2,77 milliards d’euros” dont 1,4 milliard pour la sécurité, et celles liées aux infrastructures à 3,19 milliards d’euros.”Il n’y a vraiment pas matière à polémique”, a assuré son premier président Pierre Moscovici au cours d’une conférence de presse. Mais, il fallait rapidement “faire la vérité des prix”, surtout au vu de la situation actuelle des finances publiques de la France et en raison de la préparation des JO d’hiver de 2030.Taquine, la Cour des comptes présente cette facture le jour de la journée olympique.Jusqu’à présent, seuls les comptes du comité d’organisation (Cojo) à 4,4 milliards en dépenses (76 millions d’euros d’excédent) reposant quasi essentiellement sur des financements privés et ceux de la Solideo (Société des livraison des ouvrages olympiques) comprenant une part publique, étaient connus.La première estimation des coûts publics de lundi agrège de nombreuses dépenses de l’Etat, des collectivités ou d’entreprises publiques: primes aux policiers, construction du village olympique, ou encore le coup d’accélérateur mis sur les travaux de la ligne 14 du métro dans les dernières semaines pour arriver à temps près du village olympique, etc…Pierre Moscovici a aussi fait état lundi d’une estimation faite par les services du Premier ministre, et non publique jusqu’ici, de 5,3 milliards d’euros pour ces JO qui ont été “une réussite incontestable”. Au regard des autres éditions, “il semble que les dépenses publiques soient plus limitées qu’à Londres 2012”, a-t-il esquissé.- Impact sur l’économie -La facture publique est un véritable casse-tête à calculer. Faut-il compter les dispositifs antidrones supplémentaires achetés avant les JO qui serviront ensuite? La Cour des comptes répond oui. Un rapport plus détaillé sera publié d’ici octobre, par thématiques.De même, du fait de “l’indisponibilité des données”, la Cour n’a pas inclus “les effets positifs et négatifs des Jeux sur l’activité économique”.Parmi les plus grands postes de dépenses: la sécurité, avec plus de 35.000 forces de l’ordre mobilisées dans un contexte de risque terroriste, ce qui a représenté 1,4 milliard d’euros (dont des primes pour près de 315 millions d’euros en faveur de la police et de la gendarmerie).”Les prévisions initiales du ministère de l’Intérieur (pour la sécurité) évoquaient un budget de 200 millions d’euros”, a rappelé Pierre Moscovici.”Je ne dis pas qu’on aurait pu sécuriser avec moins de moyens”, a-t-il commenté, mais “le budget initial était trop faible”. Plus de 304 millions ont aussi été investis dans des caméras, la sécurité des réseaux, des moyens antidrones…Compte tenu du manque d’agents de sécurité privée, l’Etat a aussi investi 78 millions d’euros pour former de nouveaux personnels.Viennent ensuite les dépenses liées aux transports et mobilités: 570 millions d’euros dont 335 pour les “renforts d’offre” de la RATP (métro) et de la SNCF (train).S’agissant des infrastructures, la part de l’Etat et des collectivités dans la Solideo est de 1,65 milliard d’euros.- “Chiffrage disproportionné” -Petit flottement concernant la baignabilité de la Seine qui a cumulé 1,4 milliard d’euros d’investissements publics, mais certains peuvent être imputés à des obligations européennes. A ce stade, la Cour des comptes estime que les coûts imputables aux Jeux oscillent “entre 200 millions et un milliard d’euros”. Compte tenu de “cette incertitude”, ils ne sont pas intégrés dans cette évaluation.Le comité d’organisation des JO, qui fermera ses portes le 30 juin, trouve que la Cour a ratissé bien large et juge que le chiffrage est “disproportionné par rapport à la réalité”, a estimé auprès de quelques journalistes son directeur financier Fabrice Lacroix, qui évalue la facture publique plutôt “autour de deux milliards d’euros”.Dans sa réponse à la Cour des comptes, le président du Cojo Tony Estanguet regrette que “l’impact économique positif des Jeux” ne soit pas pris en compte. Un choix aussi relevé par la ministre des Sports Marie Barsacq, ex du Cojo, dans une réaction à l’AFP.

Earth’s satellites at risk if asteroid smashes into Moon: study

If a huge asteroid smashes into the Moon in 2032, the gigantic explosion would send debris streaming towards Earth that would threaten satellites and create a spectacular meteor shower, according to researchers.Earlier this year there were briefly fears that the 60-metre-wide (200-foot-wide) asteroid called 2024 YR4, which is big enough to level a city, would …

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Le chef pâtissier François Perret quittera le Ritz fin août

Le chef pâtissier François Perret quittera le Ritz Paris fin août, après 10 ans de collaboration couronnés par de nombreuses distinctions, dont le titre de “meilleur pâtissier de restaurant au monde”, ont annoncé lundi les deux parties.”C’est avec une grande émotion que je vous confie que mon aventure au Ritz Paris, si riche et si intense, prendra fin à la fin de l’été”, écrit le pâtissier dans un communiqué.”Aujourd’hui je suis prêt à me lancer dans de nouveaux projets personnels, qui s’annoncent passionnants”, ajoute le quadragénaire, sans donner plus de précisions. “Grâce à lui, la pâtisserie de notre maison a connu un succès inégalé et s’est imposée parmi les meilleures dans le monde entier”, s’est de son côté félicité Laurent Herschbach, directeur général du Ritz.Arrivé en 2015 dans les cuisines du palace de la place Vendôme, François Perret s’est imposé ces dernières années comme un pâtissier incontournable.En 2019, il a été sacré “meilleur pâtissier de restaurant au monde” par l’Association des Grandes tables du monde.L’année suivante, le grand public l’a découvert au travers de la série “The Chef in a Truck” sur Netflix, dans laquelle il sillonnait la Californie en camionnette pendant deux semaines pour découvrir les desserts locaux, les raffiner à sa façon et les faire goûter aux Américains.En 2021, François Perret a ouvert la pâtisserie-salon de thé Ritz Paris Le Comptoir, rue Cambon, à quelques pas de l’hôtel de luxe, où ses fameux madeleines, cakes marbrés et millefeuilles s’arrachent, et qui a obtenu en 2024 le prix de “Meilleure pâtisserie du monde” du guide de voyage culinaire La Liste. Une deuxième boutique a ouvert début juin dans la capitale, en face du Bon Marché.