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Canicule: le Rhône et l’Isère toujours en vigilance orange mardi

Deux départements, l’Isère et le Rhône, resteront mardi en vigilance orange pour canicule, a annoncé lundi Météo-France, qui prévoit un “épisode de chaleur persistant” dans huit départements du Sud.Météo France s’attend mardi à “un maintien de fortes chaleurs à l’est, toujours du Rhône à l’Isère” avec un “épisode de chaleur persistant, se mettant en place sur huit départements du Sud: de la Haute-Garonne au Languedoc-Roussillon et jusqu’aux Bouches-du-Rhône”.Dimanche après-midi les températures maximales dans les départements en vigilance canicule ont atteint les 36.3°C à la station de Lyon-Bron ; 36.6°C à Mornant (Rhône) et 35°C à Grenoble. Les minimales de la nuit de dimanche à lundi sont autour de 22°C vers Lyon.Le Rhône et l’Isère étaient déjà placés sous vigilance orange canicule dimanche et lundi avec des orages attendus lundi dans l’après-midi. “Cela devrait faire baisser un peu les températures maximales aux alentours de 30 à 35°C. Mais mardi, les températures repartent à la hausse” dans ces deux départements, expliquant le maintien du maintien du niveau orange, précise Météo France dans son bulletin de suivi de 06H40.

Canicule: le Rhône et l’Isère toujours en vigilance orange mardi

Deux départements, l’Isère et le Rhône, resteront mardi en vigilance orange pour canicule, a annoncé lundi Météo-France, qui prévoit un “épisode de chaleur persistant” dans huit départements du Sud.Météo France s’attend mardi à “un maintien de fortes chaleurs à l’est, toujours du Rhône à l’Isère” avec un “épisode de chaleur persistant, se mettant en place sur huit départements du Sud: de la Haute-Garonne au Languedoc-Roussillon et jusqu’aux Bouches-du-Rhône”.Dimanche après-midi les températures maximales dans les départements en vigilance canicule ont atteint les 36.3°C à la station de Lyon-Bron ; 36.6°C à Mornant (Rhône) et 35°C à Grenoble. Les minimales de la nuit de dimanche à lundi sont autour de 22°C vers Lyon.Le Rhône et l’Isère étaient déjà placés sous vigilance orange canicule dimanche et lundi avec des orages attendus lundi dans l’après-midi. “Cela devrait faire baisser un peu les températures maximales aux alentours de 30 à 35°C. Mais mardi, les températures repartent à la hausse” dans ces deux départements, expliquant le maintien du maintien du niveau orange, précise Météo France dans son bulletin de suivi de 06H40.

Deux chefs de l’office anti-stupéfiants de Marseille en garde à vue

Nouveau scandale potentiel au sommet de la lutte anti-drogues en France: deux commissaires responsables de l’Office anti-stupéfiants (Ofast) de Marseille ont été placés lundi en garde à vue dans une enquête sur une livraison surveillée de cocaïne début 2023 suspectée d’avoir connu de graves dérives.Ces deux commissaires, chefs de l’Ofast à Marseille, sont gardés à vue depuis lundi matin dans les locaux de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), “la police des polices”, dans le cadre d’une information judiciaire aux mains de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco), a-t-on appris de source proche du dossier, confirmant une information du Parisien.Sollicité par l’AFP, l’avocat de l’un d’entre eux n’a pas souhaité commenter.Les investigations initiales, parties d’un renseignement anonyme en février 2023, portaient sur une arrivée de cocaïne au port de Marseille en container depuis la Colombie et à destination de la région parisienne.La juridiction interrégionale spécialisée (JIRS) de Marseille, initialement saisie, avait confié les investigations dans ce dossier surnommé “Trident” à l’Ofast. “Dans le cadre de cette enquête, il avait été convenu de surveiller l’arrivée d’une cargaison de 180 à 200 kg de cocaïne mais il s’est avéré que cette livraison a permis l’entrée sur le territoire de près de 400 kg de cocaïne”, selon le parquet de Paris. D’après la même source, “face à la différence entre les informations reçues et constatées, l’Ofast Nanterre s’était désengagée des opérations” et “plusieurs acteurs du dossier s’étaient par ailleurs étonnés de la difficulté avec laquelle ces stupéfiants auraient été écoulés à Marseille, laissant entendre que la surveillance policière était éventée”. L’enquête initiale avait été clôturée en janvier 2024, sans interpellation.Mais en janvier 2024 également, l’IGPN “avait été saisie en interne de soupçons pesant sur les conditions de cette importation”. Des perquisitions ont été réalisées en avril 2024 dans les locaux de l’antenne de l’Ofast de Marseille. – “Dissimulation” -En septembre, la Junalco a repris l’enquête, sur dessaisissement du parquet de Marseille, puis a confié les investigations à des juges d’instruction le 27 novembre, portant notamment sur les infractions d’importation de stupéfiants en bande organisée, blanchiment, corruption ou encore association de malfaiteurs.L’enquête a notamment mis à jour selon le ministère public de possibles “échanges entre des policiers et d’autres personnes, portant sur la cession d’au moins 360 kg de cocaïne, en dehors de tout contrôle hiérarchique, et sur la dissimulation des quantités réelles arrivées sur le territoire” lors de cette livraison surveillée.Sollicité lundi, le parquet de Paris et de la Junalco n’a pas commenté dans l’immédiat.En février, deux personnes, des indics selon Le Parisien, ont d’abord été mises en examen puis incarcérées.Deux policiers de l’Ofast de Marseille ont ensuite été mis en examen début avril, dont au moins un des deux avait été placé en détention provisoire.Un troisième, un capitaine de l’Ofast âgé de 45 ans, a été mis en examen à son tour mi-juin.Ce n’est pas la première fois que des hauts gradés de la police sont mis en cause pour de potentielles dérives liées à la gestion des indics, souvent en lien avec des dossiers de stupéfiants.François Thierry, ancien patron de l’Ocrtis, ancêtre de l’Ofast, a été acquitté en septembre à Lyon après avoir été mis en cause pour avoir organisé le placement en garde à vue en 2012 de son informateur, un gros trafiquant de drogue, Sophiane Hambli, dans le seul but de l’extraire de prison pour qu’il gère une livraison surveillée.La cour criminelle du Rhône a estimé que la mesure était “irrégulière” mais qu’elle avait été menée “en accord” avec le ministère public, et que François Thierry n’avait pas “d’intention frauduleuse”.M. Thierry doit encore être jugé à Bordeaux pour “complicité de trafic de drogues”, dans un dossier connexe, toujours en lien avec Sophiane Hambli.Michel Neyret, ex-numéro 2 de la PJ lyonnaise, a lui été condamné en appel en 2018 à Paris à deux ans et demi de prison ferme pour corruption, reconnu coupable d’avoir renseigné des “indics” du milieu lyonnais, en échange d’avantages. 

La patronat prend la parole au dernier jour du “conclave” des retraites

Que vont-ils annoncer ? Le patronat, représenté par le Medef et la CPME, a prévu lundi une conférence de presse commune une demi-heure avant la dernière réunion des partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou.Patrick Martin, président du Medef, et Amir Reza-Tofighi, président de la CPME, vont “s’exprimer à l’occasion d’un point presse commun à 14h30” alors que le “conclave” doit reprendre à 15h.”On va mettre des propositions sur la table, avec quelques avancées supplémentaires”, a juste indiqué à l’AFP un représentant du Medef, organe qui a longtemps fait planer le doute sur sa participation à la dernière réunion. Ces pistes pourraient tourner autour de la prise en compte de la pénibilité, a précisé à l’AFP une source proche du dossier.”La conférence de presse se tiendra à l’extérieur, devant le site accueillant la dernière réunion”, ajoutent encore les deux organisations patronales dans leur communiqué. Ce “conclave”, qui réunit aussi les syndicats CFDT, CFE-CGC et CFTC, est un feuilleton à rallonge.Pour rappel, ce processus de discussions a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars.La dernière réunion, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.”Le patronat, la balle est totalement dans leur camp”, a résumé Marylise Léon, à la tête de la CFDT, lundi matin sur France Inter.- Départs anticipés ou non -Le principal point d’achoppement tourne autour de la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes, telle la reconversion.”Si le Medef refuse des départs anticipés sur la pénibilité, il n’y aura pas la CFDT”, a réaffirmé Marylise Léon lundi.Pour le reste, il est acquis que l’âge du départ à la retraite ne bougera pas: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoi qu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023 sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.Un compromis, plus consensuel, pourrait en revanche se dessiner autour de la carrière des femmes et de la revalorisation des pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus.Y-aura-t-il un accord final? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, avait lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parlait, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFTC qui évoquait “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. – “65% de risque d’échouer” -“Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.od-pgr-lby-bat-ito-ic/grd/ktr

Le nombre de prêtres catholiques ordonnés repart à la baisse

L’Église catholique va ordonner 90 prêtres cette année, contre 105 l’année précédente, a annoncé lundi la Conférence des évêques de France (CEF).”Pour l’année 2025, 90 prêtres seront ordonnés”, souligne la CEF dans un communiqué, en rappelant que la grande majorité des ordinations “se déroulent au mois de juin”, et plus précisément le week-end du 29 juin cette année.Les chiffres repartent donc à la baisse et sont proches du plancher de 88 ordinations enregistré en 2023.Le diocèse de Paris est celui qui enregistre le plus d’ordinations, avec 16 nouveaux prêtres au total ordonnés samedi (après 6 en 2024). “Il s’agira des premières ordinations sacerdotales célébrées à Notre-Dame depuis 2018”, en raison de l’incendie qui avait ravagé la cathédrale en avril 2019, précise le diocèse de Paris dans un communiqué.Le diocèse de Fréjus-Toulon, dont le très conservateur évêque Dominique Rey avait été contraint en janvier de démissionner par le pape, enregistre pour sa part 10 ordinations après 10 déjà l’année précédente. En 2022, le Vatican avait pris la décision extrêmement rare de suspendre l’ordination de prêtres dans ce diocèse en raison de dysfonctionnements, avant de déclencher un audit.En avril, l’Église avait annoncé une forte hausse des baptêmes: 10.384 adultes (+45% par rapport à 2024), et plus de 7.400 adolescents (+33%).

Stellantis: Antonio Filosa prend ses fonctions, départ de Maxime Picat

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête du géant automobile Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, tandis que le directeur des achats Maxime Picat, dont le nom est parfois évoqué pour diriger Renault, quitte le groupe.”Je tiens à adresser mes sincères remerciements à Maxime Picat et à Béatrice Foucher (NDLR: directrice du planning)”, déclare M. Filosa, cité dans le communiqué de Stellantis (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Maxime Picat a été un temps pressenti pour succéder à Carlos Tavares, mais Antonio Filosa lui avait été préféré. Son nom est évoqué par les acteurs du secteur pour succéder à Luca de Meo, à la tête de Renault, qui part le 15 juillet rejoindre le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité. Il conserve ses fonctions à la tête de la région Amérique du Nord et marques américaines.”Pas de grosse surprise et la principale annonce concerne M. Filosa qui garde l’Amérique du Nord, une décision logique vu la contribution de cette région” aux résultats, relèvent les analystes du courtier Jefferies.L’Europe représente le premier marché du groupe en volume, mais Stellantis réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares.- 12 personnes -Les nominations annoncées lundi au sein de la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT” (pour Stellantis Leadership Team), “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur dans son communiqué.La nouvelle équipe compte 12 personnes (hors M. Filosa): six Français, trois Américains, trois Italiens.  Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes. Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis. Monica Genovese devient directrice des achats.Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin. Il rejoint la SLT, indique Stellantis.  Quatre autres dirigeants “seront rattachés directement” au directeur exécutif, dont Ralph Giles (chef du design) et Olivier François (chef du marketing), une décision vue comme “positive” par les analystes de Jefferies, car “la précédente direction avait selon nous négligé l’importance du marketing et des identités de marque”.Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. Le quatrième constructeur automobile mondial penche désormais nettement vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.- Rassurer -Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa: Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années mais ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.A la Bourse de Paris, l’action cédait 1,70% à 8,05 euros dans un marché stable, vers 08H50 GMT. 

Tourisme: hausse de la fréquentation internationale et “effet JO” portent l’été, selon le ministère

Les voyants touristiques sont au vert en France sur les premiers mois de l’année, et l’été s’annonce sur la même lancée, porté par une fréquentation internationale en hausse malgré le contexte géopolitique et un effet Jeux olympiques “toujours perceptible”, selon le ministère du Tourisme lundi.”Malgré un contexte géopolitique complexe, le tourisme international reste très dynamique: fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début de l’année atteignent 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8% par rapport à 2024″, indique un communiqué conjoint du ministère et d’Atout France, l’agence qui promeut le tourisme français à l’étrangerLes clientèles les plus contributrices ont été les Allemands (+25%), les Néerlandais (+24%) et les Espagnols (+15%). A l’inverse les recettes provenant des Britanniques baissent de 18% sur les quatre premiers mois de l’année.Pour cet été, les réservations sont “sensiblement en hausse”, avec des carnets de réservation de location de la saison d’été en hausse de 16% (réservation juin à août) sur un an (source FTO – LightHouse) et une hausse attendue de 1,7% des nuitées dans l’hôtellerie de plein air pour juillet et août.Les prévisions d’arrivées aériennes internationales (source FTO – ForwardKeys) “annoncent une progression de 4,7% sur la période juin-août 2025 par rapport à 2024 sur la même période”.Les visiteurs du Danemark, de Suède et d’Australie (+15%) du Canada et de Chine (+10%) seront plus nombreux en France cet été, les Américains aussi, dans une moindre mesure (+3%).”Il faut attirer plus de touristes mais surtout qu’ils dépensent plus”, a commenté auprès des Echos la ministre du Tourisme, Nathalie Delattre, estimant qu’il fallait “travailler sur notre stratégie de valeur”. “Quels sont les marchés prioritaires de demain pour maximiser les recettes internationales sans dégrader notre bilan carbone ? (…) Comment s’assurer que notre offre soit toujours différenciante dans une compétition internationale féroce ? C’est à tout cela que nous travaillons actuellement”, a-t-elle détaillé au journal.De premières mesures en ce sens seront présentées fin juillet.Si la fréquentation internationale est prévue en hausse, la saison sera toutefois “très majoritairement portée par le tourisme domestique” “stimulé notamment par l’effet JOP (Jeux olympiques et paralympiques, NDLR)”, selon le ministère, qui s’appuie sur un baromètre Les entreprises du Voyage/Orchestra.Selon cette enquête, “30% des Français déclarent avoir davantage envie de faire un séjour touristique à Paris cet été avec le souvenir de l’ambiance olympique 2024, le taux est légèrement supérieur (33%) pour ceux qui envisagent un séjour d’ici la fin de l’année”.”L’effet des Jeux olympiques demeure palpable et nourrit l’envie de découvrir ou redécouvrir la France”, estime la ministre, citée dans le communiqué.C’est toutefois le prix “le premier critère guidant le choix de destination des Français (39%) (puis le climat avec 35%) et 50% des personnes interrogées entendent faire des économies sur leur budget vacances”, souligne le ministère.Près des deux tiers des Français envisagent ainsi de consacrer moins de 1.000 euros par personne et près d’un tiers, moins de 500 euros.

Antonio Filosa prend ses fonctions à la tête de Stellantis

Antonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).Le communiqué du groupe annonce également le départ de Maxime Picat, directeur des achats. Son nom est cité parmi les successeurs possibles à Luca de Meo, à la tête du concurrent Renault, qui vient d’annoncer son départ pour le groupe de luxe Kering.L’Italien Antonio Filosa, longtemps en poste au Brésil puis aux Etats-Unis, incarne le virage radical pris par le constructeur automobile, après l’ère du très francophile Carlos Tavares, évincé en décembre dernier.Le dirigeant de bientôt 52 ans (il les aura jeudi) était jusqu’à présent directeur pour l’Amérique du Nord et du Sud du groupe aux 14 marques, ainsi que directeur mondial de la qualité.Il a présenté lundi la nouvelle équipe de direction de Stellantis, dite “SLT”, pour Stellantis Leadership Team, avec des nominations qui “s’inscrivent dans la continuité des évolutions organisationnelles annoncées en février 2025”, indique le constructeur.Antonio Filosa “conserve ses fonctions à la tête de la région” Amérique du Nord et marques américaines.Jean-Philippe Imparato continue de diriger la région Europe et marques européennes (qui inclut désormais Maserati). Emanuele Cappellano, à la tête de la région Amérique du Sud, rejoint l’équipe dirigeante. Philippe de Rovira prend la tête de la région “reste du monde”, en plus de ses responsabilités au sein des services financiers de Stellantis.- Rassurer -Le Français Sébastien Jacquet, vétéran de l’ingénierie chez PSA, avait été nommé directeur mondial de la qualité début juin, un poste occupé précédemment par M. Filosa. Il rejoint la SLT, indique le communiqué de lundi.  Stellantis a été créé en 2021 avec la fusion du français PSA (Peugeot, Citroën, Opel) et de l’italo-américain Fiat-Chrysler. L’Europe représente son premier marché en volume, mais le groupe réalise l’essentiel de ses bénéfices en Amérique du Nord, où des difficultés en 2024 ont précipité la chute de Carlos Tavares, prédécesseur d’Antonio Filosa.A présent, le quatrième constructeur automobile mondial penche nettement plus vers les Etats-Unis, avec à sa tête deux Italiens issus de Fiat-Chrysler: M. Filosa et l’héritier de la famille fondatrice de Fiat, John Elkann, président du conseil d’administration.Depuis l’annonce de sa nomination fin mai, M. Filosa a cherché à rassurer en consacrant sa première visite à l’usine historique de Peugeot, à Sochaux (Doubs). Il s’est ensuite rendu en Italie, en Espagne et en Allemagne, dans les usines comme auprès des équipes commerciales, selon Stellantis.Après un tour semblable aux Etats-Unis, il était la semaine dernière dans l’usine slovaque du groupe qui fabrique la Citroën C3 (mercredi), et en France avec des concessionnaires. Il doit continuer sa tournée européenne cette semaine.”Dans cette prochaine phase cruciale du développement de Stellantis, Antonio montre une véritable compréhension de notre industrie, de notre entreprise et de ses employés, qu’il considère comme notre principale force”, a déclaré fin mai John Elkann.- Droits de douane, fiabilité -Les défis sont nombreux pour Antonio Filosa et son équipe: si Stellantis a enregistré des marges record pendant ses premières années, ses parts de marché comme ses bénéfices ont plongé en 2024.Les marques du constructeur ont rencontré plusieurs graves problèmes de fiabilité, notamment avec les moteurs Puretech et les airbags Takata, responsables de pannes et d’accidents graves.Le constructeur doit aussi affronter la tempête des droits de douane américains, et potentiellement rapatrier une partie de son importante production mexicaine aux Etats-Unis.En Europe, Stellantis doit regagner des parts de marché et convaincre des acheteurs hésitants devant des voitures électriques encore chères, tout en accélérant le développement de son offre de véhicules hybrides, plus abordables. Le lancement de la Fiat Grande Panda, hybride et électrique, mardi à Turin (Italie), doit symboliser cette accélération.Antonio Filosa, entré chez Fiat en 1999, a été envoyé au Brésil en 2005, où il a gravi les échelons pendant près de 20 ans avant de devenir, au moment de la fusion, le directeur des opérations pour toute l’Amérique du Sud, continent où Stellantis domine le marché.En 2023, il est appelé à Auburn, dans le Michigan, pour diriger la marque Jeep, l’un des fleurons du groupe. Il enregistre des succès commerciaux notables, comme avec la Jeep Avenger, première Jeep électrique et élue “voiture de l’année” par la presse européenne en 2023.

‘Noble to attend’: Budapest prepares for ‘banned’ Pride march

Defiant about potential fines after police declared a ban, organisers and volunteers are working to ensure Saturday’s Budapest Pride march is the largest Hungary has ever seen.”This legal wrangling only made many feel compelled to express their solidarity,” 25-year-old engineering student Csanad Sebesy told AFP.”Now it is more noble to attend,” he added.Sebesy is one …

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