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Mexique: au moins deux morts au passage de l’ouragan Erick, qui s’affaiblit

L’ouragan Erick a fait au moins deux morts lors de son passage au sud du Mexique, où il s’est finalement affaibli après avoir fait d’importants dégâts sur la côte.Le gouvernement de l’État d’Oaxaca, où le cyclone a touché terre à l’aube, a confirmé qu’un homme est mort électrocuté alors qu’il aidait aux tâches de déblaiement, en manipulant des câbles haute tension dans la zone d’un ruisseau, dans la municipalité de San Pedro Pochutla.Dans l’Etat voisin de Guerrero, les autorités de protection civile ont annoncé la mort d’un enfant, emporté par un ruisseau lorsque sa mère, qui le portait dans ses bras, a tenté de le traverser.Selon le dernier rapport du Centre National des Ouragans (NHC) des États-Unis, qui fait référence au Mexique, le phénomène s’était affaibli la nuit en un système de basse pression situé à 155 kilomètres du port d’Acapulco, avec des vents soutenus de 45 km/h.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.Sur la côte, Lagunas de Chacahua, à Oaxaca, environ 2 800 habitants, a directement subi les coups du phénomène, qui a détruit les toits de palme de nombreuses habitations et commerces, en plus de laisser les rues inondées, a constaté l’AFP. “C’était très fort, horrible (…) tout le village est sans maison, sans vêtements, nous n’avons pas d’aide”, a déclaré à l’AFP Francisca Ávila, une femme au foyer de 45 ans, déplorant la perte d’une grande partie de ses biens.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord, avant de s’avancer sur une chaîne de montagnes.Mais il a déclenché de fortes précipitations. Les autorités mexicaines maintiennent une alerte pour des glissements de terrain potentiels et des inondations.- Fortes pluies -La présidente Claudia Sheinbaum a informé lors de sa conférence matinale que de fortes pluies sont encore attendues dans les Etats de Guerrero, Oaxaca et Chiapas (sud), ainsi que Veracruz (est) et Puebla (centre). Elle a également remercié la population de suivre les recommandations des autorités “de manière très responsable”, dans un message diffusé sur ses réseaux sociaux.La présidente a signalé 15 tronçons de routes fermés dans l’Etat de Oaxaca, ainsi que plus de 123.000 utilisateurs affectés par des coupures d’électricité. Dans le port d’Acapulco, qui en 2023 a subi le passage de l’ouragan de catégorie 5 Otis ayant fait une cinquantaine de morts, le cyclone a provoqué une grande mobilisation de ses habitants pour protéger les habitations, commerces et embarcations.A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire et le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cœur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Programmation énergétique: un moratoire sur l’éolien et le solaire fait dérailler l’examen à l’Assemblée

Les députés ont achevé jeudi l’examen d’une proposition de loi sur le futur énergétique de la France, qui comporte désormais un moratoire immédiat sur toute nouvelle installation éolienne et photovoltaïque.Une mesure introduite par la droite et soutenue par l’extrême droite, qui a provoqué l’indignation du reste de l’hémicycle et du gouvernement.L’avenir du texte, qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est désormais incertain.Les députés doivent voter mardi en première lecture sur l’ensemble de cette proposition de loi dite Gremillet, issue du Sénat.Plusieurs députés insoumis ont interpellé le rapporteur macroniste du texte et le gouvernement, leur demandant d’appeler à le rejeter.Le moratoire adopté jeudi, “je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé le ministre de l’Industrie Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels.Ce moratoire est une “catastrophe économique”, a abondé le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant la demande de retrait immédiat du texte formulée par la gauche. L’amendement du député LR Jérôme Nury, qui impliquerait la suspension de tout nouveau projet éolien ou photovoltaïque en cas de promulgation de la loi, a été adopté de justesse dans l’après-midi par la droite et l’extrême droite, face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).”L’absence majoritairement du bloc central et de la gauche a permis cette dérive”, a concédé le député socialiste Dominique Potier. Tout au long des débats, le Rassemblement national n’a eu de cesse de dénoncer l’éolien et le solaire comme des énergies coûteuses et “intermittentes”. Ce moratoire “est au cœur du projet de Marine Le Pen”, s’est félicité le député RN Jean-Philippe Tanguy. France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée, a elle dénoncé un amendement représentant “un des plus grands plans sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”.- Victoires du RN -Mercredi, le RN avait déjà engrangé une victoire avec l’introduction dans le texte du redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. “Alors qu’une loi de programmation, c’est fait pour donner de la stabilité, de la perspective, on ne fait que mettre de l’instabilité”, a regretté jeudi le président du groupe des députés MoDem, Marc Fesneau. Le texte “est désormais une menace grave pour le climat”, a fustigé le groupe écologiste dans un communiqué, dénonçant une assemblée ayant sombré “dans l’absurde”. Cette proposition de loi avait été inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN, qui en avait fait un motif de censure du gouvernement Bayrou. Elle est censée servir d’indicateur au gouvernement pour finaliser un décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035. Ce décret doit mettre le pays sur la voie de la neutralité carbone en 2050.Le gouvernement avait toutefois prévenu qu’il publierait ce décret avant la fin de l’été. Soit a priori avant l’adoption définitive de ce texte, qui doit revenir en deuxième lecture les 8 et 9 juillet au Sénat, où la droite est majoritaire.- “Clarification” -Le texte prévoit une relance massive du nucléaire, en maintenant la capacité installée de production d’électricité d’origine nucléaire (actuellement de 63 gigawatts), et en l’augmentant de 27 gigawatts d’ici 2050.Avec, pour cela, la construction de 14 nouveaux réacteurs engagée d’ici 2030 (la France en compte aujourd’hui 57). Sur les énergies renouvelables, le texte prévoit de porter, d’ici 2030, à 58% au moins la part d’énergie décarbonée de la consommation d’énergie en France, contre environ 40% actuellement. Un amendement socialiste adopté prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Une maigre victoire pour la gauche, qui n’a pas réussi à faire inscrire d’objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire…). L’amendement socialiste a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre l’extrême droite.Interpellant LR, à l’origine du moratoire voté ensuite, le député LFI Matthias Tavel a demandé: “Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien (…) et sans photovoltaïque?”.M. Armand a lui aussi demandé une “clarification” aux députés LR sur la dissonance entre leurs deux votes.

Prison ferme requise à un procès pour traite d’êtres humains lors de vendanges en Champagne

“Les raisins de la misère”: le parquet a requis jeudi de la prison ferme à un procès pour traite d’êtres humains lors des vendanges en Champagne en 2023, avec pour victimes une cinquantaine de vendangeurs, souvent sans-papiers.”On ne peut accepter que derrière une quelconque bouteille de Champagne se cachent une sous-traitance incontrôlée et une maltraitance caractérisée”, a lancé le procureur. Il a requis quatre ans de prison, dont deux ferme, contre la gérante d’une société de prestations viticoles, et trois ans, dont un ferme, contre deux hommes accusés d’avoir recruté les vendangeurs.Le procès s’est tenu toute la journée à Châlons-en-Champagne, en présence de dizaines de victimes. La décision sera rendue le 21 juillet.Les réquisitions les plus lourdes visent la gérante de la société de prestations viticoles Anavim, qui les a écoutées en pleurs. Outre la traite d’êtres humains, cette quadragénaire originaire du Kirghizistan était jugée pour travail dissimulé, emploi d’étrangers sans autorisation de travail salarié, soumission de personnes vulnérables à des conditions d’hébergement indignes, avec une rétribution inexistante ou insuffisante.S’exprimant avec l’aide d’une traductrice, elle a nié farouchement être à l’origine des conditions d’hébergement des vendangeurs, renvoyant la balle aux deux autres prévenus, deux trentenaires accusés d’avoir participé à leur recrutement en Ile-de-France.La société Anavim et une coopérative vinicole de la Marne, la SARL Cerseuillat de la Gravelle, sont également poursuivies comme personnes morales. Le procureur a demandé la dissolution d’Anavim et une amende de 200.000 euros pour la coopérative peu scrupuleuse, séduite par des prix “extrêmement concurrentiels”.La gérante d’Anavim a fini par présenter des excuses, après que son avocat, Me Jean-Etienne Albertini, a plaidé la relaxe au bénéfice du doute, évoquant une “non-assistance à personne en danger peut-être, mais pas de traite d’êtres humains”.En septembre 2023, l’inspection du travail avait procédé à un contrôle de l’hébergement mis à disposition des vendangeurs par Anavim à Nesle-le-Repons, au sud-ouest de Reims, et constaté des conditions de vie portant “gravement atteinte” à leur sécurité, leur santé et leur dignité, selon le parquet. Cet hébergement avait ensuite été fermé par la préfecture, qui y avait constaté “des literies de fortune”, “l’état répugnant des toilettes, sanitaires et lieux communs” et des installations électriques dangereuses.- “Comme des esclaves” -“Ils nous mettent dans un bâtiment abandonné, pas de nourriture, pas d’eau, rien du tout. Et puis on nous amène (…) pour faire des vendanges de 5H00 du matin jusqu’à 6H00 du soir”, a témoigné auprès de l’AFP Modibo Sidibe, une victime venue assister au procès en espérant que “justice soit faite”.A l’audience, une autre victime, Camara Sikou, a répondu au tribunal qui lui demandait comment ils avaient été traités: “Comme des esclaves”.Les prévenus “ont un mépris total pour le respect de la dignité humaine”, a dénoncé en amont du procès Me Maxime Cessieux, avocat des victimes, dont la majorité sont des étrangers en situation irrégulière. Des “vendangeurs des raisins de la misère”, a-t-il lancé durant sa plaidoirie.”C’est le propre de la sous-traitance, où on pense qu’on confie un travail à quelqu’un et après, on se déresponsabilise”, a commenté Mehdi Bouzaida, avocat du Comité contre l’esclavage moderne, partie civile, estimant que les prestataires ont “fermé les yeux sur des choses qui étaient devant leur nez”.Donneurs d’ordre et prestataires “doivent être condamnés conjointement”, pour José Blanco, de la CGT Champagne, également partie civile.Le syndicaliste réclame que “les conditions d’hébergement et de rémunération des travailleurs saisonniers soient inscrites dans le cahier des charges de l’AOC Champagne”.Pour la première fois dans un procès sur la question des vendangeurs, le Comité Champagne, qui représente 16.200 vignerons, 130 coopératives et 370 maisons de Champagne, est lui aussi partie civile.”Tout le monde s’est mobilisé pour que ces faits cessent”, a assuré son avocate, Diane de Valbray, estimant que l’organisation interprofessionnelle se plaçait du côté des victimes.Quatre personnes travaillant à la récolte du raisin sont décédées lors de ces mêmes vendanges 2023 dans la région, lors d’un mois de septembre particulièrement chaud. Ce qui leur ont valu le surnom des “vendanges de la honte” par plusieurs médias.zl-cor-str-bj/etb/lpa

Mexique : l’ouragan Erick redevient une tempête tropicale, pas de victime pour l’instant

Plus de peur que de mal : l’ouragan Erick s’est affaibli jeudi en tempête tropicale après avoir touché les côtes du sud-ouest du Mexique sans faire de victime pour l’instant, dans une région traumatisée par deux ouragans majeurs ces deux dernières années.Au bout d’une nuit de suspense, Erick était passé des catégories 4 à 1 après avoir touché terre peu avant 06H00 heure locale (midi GMT) aux confins des États côtiers de l’Oaxaca et du Guerrero, selon le Centre national des ouragans (NHC) de Miami, qui fait référence au Mexique.Le NHC a annoncé en début d’après-midi qu’Erick était redevenu une tempête tropicale, qui doit se dissiper dans la nuit de jeudi à vendredi. Cependant, Erick devrait continuer de provoquer de fortes pluies, avec des risques d’inondations et de glissements de terrain.La tempête enregistre des vents soutenus maximums de 85 kilomètres par heure et se déplace dans l’État de Guerrero (sud) à 19 kilomètres par heure, a indiqué le NHC dans son rapport de 21H00 GMT.Erick a touché terre dans une zone guère peuplée, à mi-chemin entre les deux principaux centres touristiques locaux, les stations balnéaires de Puerto Escondido au sud et Acapulco au nord.”Jusqu’à présent, il n’est pas fait état de perte en vie humaine”, a indiqué sur X la présidente Claudia Sheinbaum en faisant le décompte des dégâts matériels (fermeture d’autoroutes, un hôpital inondé, quelque 124.000 usagers touchés par des problèmes d’électricité).Acapulco attendait avec inquiétude Erick. La célébre station balnéaire avait été en partie dévastée par le passage de l’ouragan de force maximale 5 Otis en octobre 2023 (50 morts, 30 disparus). Un autre ouragan, John, y avait fait au moins 15 morts en septembre 2024.- Fortes pluies -A Puerto Escondido, une destination touristique d’environ 30.000 habitants, des rues ont été inondées, des panneaux et des branches d’arbres sont tombés. La zone s’est retrouvée sans électricité ni réseau de téléphone portable, a constaté un journaliste de l’AFP.Des militaires ramassaient des décombres et les habitants tentaient de récupérer de petites embarcations enfouies dans le sable.Jamais il n’avait plu avec autant de force, s’étonne auprès de l’AFP Luis Alberto Gil, un commerçant de 44 ans. Pluies et vent “ont renversé une statue”.Les autorités avaient préparé la population au pire. Les habitants d’Acapulco, l’ex-capitale de la jet-set sur le Pacifique, avaient ainsi fait des stocks de provisions et d’essence les jours précédents. Mercredi soir, ils avaient commencé à se rendre dans les centres d’accueil aménagés face à la menace que faisait peser l’ouragan. De petites embarcations de plaisance avaient été sorties de l’eau pour éviter qu’elles ne coulent.- Militaires déployés -Le gouvernement a déployé des centaines de militaires et habilité 2.000 centres d’accueil.Les autorités ont également suspendu les cours dans la région, fermé les ports à la navigation et déployé des agents de la Commission fédérale d’électricité (CFE). Les ouragans menacent de mai à octobre les côtes du Mexique, celles du Pacifique et celles du golfe.Le Mexique se réchauffe encore plus vite que la moyenne mondiale, a déclaré à l’AFP Francisco Estrada Porrua, le directeur du Programme de recherche en changement climatique (PINCC) de l’Université nationale autonome du Mexique (UNAM).Conséquence : “la probabilité de la survenue d’événements extrêmes de précipitations et de températures dans certaines régions du pays a été multipliée par trois et cinq, respectivement” ces dernières décennies, relève M. Estrada.

Fundraising shift at NY Pride as Trump scares off corporate donors

New York’s Pride parade, the highest-profile annual US LGBTQ gathering, is ramping up efforts to raise funds from individual community members, with corporate donations on the wane as Washington demonizes diversity.Following President Donald Trump’s attacks on diversity, equity and inclusion policies in both government and the private sector, several companies have cancelled or curtailed their …

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Govts scramble to evacuate citizens from Israel and Iran

Governments around the world are evacuating thousands of their nationals caught up in the rapidly spiralling Israel-Iran conflict, organising buses and planes and in some cases assisting people crossing borders on foot.Foreigners have rushed to leave both countries after Israel launched an unprecedented bombing campaign on Friday targeting Iran’s nuclear and military facilities, sparking retaliation …

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Israel welcomes ‘all help’ in striking Iran, Trump to decide ‘within two weeks’

Israel on Thursday welcomed “all help” in striking Iran’s nuclear sites as President Donald Trump dangled the prospect of US involvement in the war, saying he will decide “within the next two weeks”.Israel, claiming Iran was on the verge of developing a nuclear weapon, launched air strikes against its arch-enemy last week, triggering deadly exchanges.After …

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Rassemblement à Paris pour dire “non à Khamenei et non à Netanyahu”

Plusieurs dizaines de personnes se sont rassemblées jeudi soir place du Panthéon à Paris pour “dire non à l’agression militaire d’Israël en Iran et non à la République islamique”, a constaté l’AFP.”Non à la guerre, non aux mollahs!” ont scandé les participants, majoritairement franco-iraniens. A l’appel de plusieurs associations de défense des droits humains en Iran, ils ont réclamé un “cessez-le-feu immédiat” entre Israël et l’Iran, et la protection des civils.”Aujourd’hui, règne la loi du plus fort au Moyen-Orient. C’est terrifiant non seulement pour les Iraniens, les Israéliens, c’est terrifiant pour tous les civils de la région”, a déclaré à l’AFP Darya Djabaheri-Farsi, 25 ans, franco-iranienne, déplorant que dans la guerre actuelle, “les voix de la société civile ne sont pas entendues”.Pour autant, cette “fille de dissidents” s’est élevée contre la volonté quasiment explicite d’Israël d’éliminer le guide suprême Ali Khamenei.”J’aimerais qu’on me montre dans l’histoire de la région un moment où un leader a été assassiné et où ça a débouché sur l’avènement d’une démocratie”, a déclaré Darya Djabaheri-Farsi, en dénonçant “le coup de poker enclenché par (Benjamin) Netanyahu”.Une crainte relayée par une autre manifestante qui brandissait une pancarte disant “Non à Khamenei, non à Netanyahu, non à Pahlavi!”, en référence à l’opposant en exil Reza Pahlavi, fils du dernier shah d’Iran, qui réclame la chute de la République islamique et entretient de bonnes relations avec Israël.”On ne veut ni Khamenei ni Netanyahu mais le grand danger c’est que les Etats-Unis et Israël mettent les Pahlavi à leur place”, a déclaré cette ingénieure de 40 ans, Azadeh, qui n’a pas voulu donner son nom de famille.”On ne veut pas une tête couronnée, on veut une démocratie”, a-t-elle insisté, tout en estimant que les frappes israéliennes pouvaient être une “opportunité” de faire tomber le pouvoir religieux actuel “ce que veulent 100% des Iraniens, sauf ceux du régime”.”Ce n’est pas parce qu’on est contre le gouvernement  iranien qu’on doit soutenir l’attaque israélienne, je ne veux pas qu’on nous oblige à prendre parti”, a déclaré pour sa part Kian Le Gall, étudiant français de mère iranienne.La guerre entre les deux grands ennemis du Moyen-Orient, déclenchée par des frappes israéliennes le 13 juin, a fait au moins 224 morts côté iranien et 24 côté israélien, selon des bilans officiels.

A l’Assemblée, un moratoire sur les éoliennes et panneaux solaires sème la zizanie

Les discussions à l’Assemblée sur le futur énergétique de la France sont devenues électriques jeudi, avec l’adoption surprise d’un moratoire sur le développement de nouvelles installations éoliennes et photovoltaïques, une mesure “irresponsable” selon le gouvernement.Un amendement du député LR Jérôme Nury a été adopté de justesse par la droite et l’extrême droite face aux bancs dégarnis de la gauche et des groupes du bloc central (Renaissance, Horizons, MoDem).Le RN n’a eu de cesse de dénoncer tout au long des débats des énergies coûteuses et “intermittentes”.Dans la foulée du vote, plusieurs députés ont déploré un texte devenu “incohérent” et les orateurs PS, écologiste et LFI se sont succédé au micro pour dénoncer ce vote, et réclamer le retrait du texte.Une demande rejetée par le ministre de l’Industrie Marc Ferracci (Renaissance), qui a déclaré vouloir que l’examen aille “à son terme”. Il pourra se poursuivre vendredi s’il n’est pas achevé dans la nuit jeudi. Un vote solennel sur cette proposition de loi portée à l’origine par le sénateur Daniel Gremillet (LR), qui acte par ailleurs une relance massive du nucléaire, est prévu mardi.Plusieurs députés insoumis ont interpellé dans l’hémicycle les députés macronistes, leur demandant s’ils approuveraient ce texte au moment du vote. Si c’était le cas, la mesure pourrait être retirée au cours de la suite de la navette, le texte devant revenir en deuxième lecture au Sénat les 8 et 9 juillet.Et le gouvernement avait prévenu dès avant les débats qu’il publierait le décret fixant la nouvelle feuille de route énergétique de la France pour la période 2025-2035 avant la fin de l’été. Soit avant l’adoption définitive de ce texte inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée sous la pression du RN.- “Catastrophe” -“Quand la démocratie parlementaire ne va pas dans le sens qui leur plaît, ils contournent!”, a fustigé sur X le député RN Jean-Philippe Tanguy, face aux demandes de retrait à gauche. La veille, le Rassemblement national avait déjà engrangé une victoire, les députés ayant approuvé le redémarrage de la centrale nucléaire de Fessenheim, fermée en 2020. Jeudi, le rapporteur du texte Antoine Armand (Renaissance), tout en rejetant lui aussi la demande de retrait, a fustigé l’introduction du moratoire, une “catastrophe économique et industrielle”.”Ce qui a été adopté (jeudi), je le dis avec gravité, avec solennité, est parfaitement irresponsable”, et “dévastateur”, s’est désolé Marc Ferracci, déplorant le “signal” envoyé aux acteurs industriels. Le Syndicat des énergies renouvelables (SER) s’était alarmé par avance jeudi matin de la tournure du texte.France Renouvelables, organisation professionnelle spécialisée rassemblant plus de 360 membres, a dénoncé après le vote un amendement “argumenté à l’appui d’éléments mensongers”. Ce vote est “un des plus grand plan sociaux décidés à l’Assemblée” avec “en ligne directe la destruction de 80.000 emplois”, ajoute l’organisation, qui appelle “la représentation nationale à revenir à la raison”.”Le gouvernement assumera” ses responsabilités “jusqu’à la fin de ce texte, dans le respect de nos procédures démocratiques”, a poursuivi M. Ferracci.- “Clarification” -Plus tôt dans la journée, l’Assemblée avait approuvé un objectif de production d’énergie renouvelable pour 2030, donnant son feu vert à un amendement de la députée socialiste Marie-Noëlle Battistel.Celui-ci prévoit que sur les 560 térawattheures (TWh) d’électricité décarbonée qui devront être produits en 2030, “au moins 200” devront être “issus de sources renouvelables”.Cet amendement, qui a reçu un avis de sagesse d’Antoine Armand et du gouvernement, a été adopté avec les voix de tous les groupes, y compris LR, contre le RN et ses alliés ciottistes de l’UDR.”Comment peut-on faire 200 térawattheure d’électricité renouvelable sans éolien terrestre, sans éolien maritime et sans photovoltaïque?”, a demandé Matthias Tavel (LFI).M. Armand a interpellé les LR sur la dissonance entre ces votes sur le moratoire et les énergies renouvelables, demandant une “clarification”.La gauche avait, elle, regretté que les amendements visant à donner des objectifs chiffrés par filière (éolien, hydraulique, solaire, etc.) n’aient pas été retenus, y voyant un “signal extrêmement mauvais” envoyé à la filière.