AFP Top News

Vaccination des ados contre le papillomavirus: peut encore mieux faire

“Du mieux” mais encore “beaucoup de chemin à faire” pour une vaccination suffisante des adolescents contre le papillomavirus, cause de plusieurs cancers: c’est le diagnostic de plusieurs spécialistes après une deuxième année de vaccination ouverte dans les collèges.Le bilan officiel n’a pas encore été communiqué, mais “si on atteint 30-35% de nouveaux vaccinés au collège et sur la tranche d’âge après cette deuxième campagne, ce sera déjà un succès”, déclare à l’AFP Jean-Baptiste Lusignan, responsable du pôle santé jeunesse du CRIPS Ile-de-France, une association membre du collectif “Demain sans HPV”. Après la première campagne, “on a peiné dans les meilleurs départements à atteindre 20-25%”.La vaccination, qui prévient jusqu’à 90% des infections HPV à l’origine notamment de cancers (utérus, anus, ORL…), est recommandée en France pour les adolescentes et adolescents de 11 à 14 ans révolus, avec rattrapage possible jusqu’à 26 ans. Depuis l’année scolaire 2023-2024, les élèves de 5e peuvent être vaccinés avec une prise en charge totale par l’assurance maladie, sous réserve d’autorisation parentale, dans tous les collèges publics et dans les établissements privés volontaires.Après “un effet de nouveauté”, “cette deuxième année, on a eu plus de mal à motiver les collèges pour relancer la vaccination HPV: certains ont connu un peu de relâchement ou eu d’autres sujets à traiter, mais la plupart l’ont maintenue”, rapporte Jean-Baptiste Lusignan.Mathilde Varrette, secrétaire générale adjointe des infirmiers du Snics-FSU, évoque cependant “une baisse significative: autour de 0 à 6 élèves vaccinés par établissement, après 14 en moyenne la première année”. L’informatisation des formulaires à remplir par les parents “a compliqué la procédure”, et “des parents ne souhaitent pas que leur enfant soit vacciné hors de leur présence par un soignant inconnu”, selon elle.Mais la campagne en collège peut compter, depuis son démarrage, d’une hausse de la vaccination contre le papillomavirus en ville, où, au-delà des médecins, davantage de soignants peuvent la pratiquer (pharmaciens, infirmières, etc).Résultat: “La France a, enfin, franchi la barre des 50% d’adolescentes de 15 ans vaccinées contre HPV: 53% en 2023, quasiment 60% en 2024. Ca progresse aussi chez les adolescents: on est passés de 25% à quasiment 37%. Il y a un mieux et la vaccination au collège est un élément déterminant”, considère le Pr Xavier Carcopino, président de la société française de colposcopie et de pathologie cervico-vaginale (SFCPV). – “Enormément de marge” -Mais “il reste beaucoup de chemin à faire”, souligne Philippe Bergerot, président de la Ligue contre le cancer. Car “la France reste sous l’objectif de 60%, qui devait être atteint en 2023, et car l’objectif réel, c’est 80% en 2030”, rappelle le Pr Carcopino.Des disparités territoriales demeurent, le sud de l’Hexagone et l’Outre-mer ayant les niveaux de vaccination HPV les plus faibles. “Les inégalités territoriales peuvent être intrinsèquement liées aux inégalités socioéconomiques”, a pointé Santé publique France dans une étude en février, évoquant aussi “des freins culturels, notamment autour de la sexualité”.Philippe Bergerot observe aussi que “tout le monde n’est pas persuadé de l’innocuité du vaccin: des parents mais également des soignants” et juge “essentiel d’éduquer la population”.Pour Jean-Baptiste Lusignan, “finalement, le plus gros frein est un manque d’information”. L’état de la médecine scolaire joue aussi. “Il y a des établissements où la vaccination marche mieux, et dans une large majorité des cas, c’est quand il y a des infirmières présentes et motivées: les élèves ont été informés, les parents ont eu des réponses”, décrit-il. Or, pointe Mathilde Varrette, “avec une infirmière pour 1.600 élèves en moyenne, parfois un seul jour dans un établissement, l’éducation à la santé autour de la vaccination contre le papillomavirus est plus compliquée”.En ville, le coût du vaccin -environ 115 euros- peut également peser. S’il est remboursé à 65% par l’Assurance maladie et le reste par une éventuelle complémentaire, l’avance des frais ou l’absence de mutuelle peuvent constituer “un gros frein”, relève Philippe Bergerot. En Loire-Atlantique, le comité de la Ligue a donc lancé un dispositif, avec des pharmacies, pour régler le reste à charge des patients.Au-delà, la Ligue contre le cancer “prône la vaccination obligatoire” contre le papillomavirus. A l’inverse, “Demain sans HPV” pense qu’il y a “énormément de marge” de progression rien qu’avec davantage d’informations.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Quelque 800 personnes, certaines masquées, à la mobilisation anti-A69 selon le préfet

Quelque 800 participants à la mobilisation interdite contre l’autoroute Toulouse-Castres ont été dénombrés à ce stade samedi matin à Maurens-Scopont (Tarn), parmi lesquels “la présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, a annoncé le préfet du Tarn lors d’une conférence de presse.Alors que les nombreux journalistes présents, dont ceux de l’AFP, patientaient à l’entrée du camp où doit se tenir ce week-end cette “Turboteuf” pour dire “non” au projet de l’autoroute A69 très contestée, le préfet Laurent Buchaillat a précisé à la presse la saisie de “dispositifs hostiles” vendredi. “On a pu observer hier (vendredi) la préparation de dispositifs hostiles, la fabrication de catapulte et la constitution de réserve de pierres qui montre clairement l’intention non festive” du rassemblement des opposants à l’A69, a-t-il déclaré. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés près du château de Scopont qui accueille les manifestants, selon la préfecture. Les autorités ont interdit par arrêté préfectoral ce nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute: “tous ceux qui y participent sont susceptibles d’être verbalisés”, a rappelé le représentant de l’Etat.Parmi les 800 participants dénombrés à 08H00 sur les 2.000 que les autorités ont prévus, “on note la présence importante de personnes soit cagoulées soit masquées et d’individus qui ont pu être identifiés par le passé sur des manifestations ultra-violentes”, a-t-il ajouté.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

Quelque 800 personnes, certaines masquées, à la mobilisation anti-A69 selon le préfet

Quelque 800 participants à la mobilisation interdite contre l’autoroute Toulouse-Castres ont été dénombrés à ce stade samedi matin à Maurens-Scopont (Tarn), parmi lesquels “la présence importante” de personnes encagoulées ou masquées, a annoncé le préfet du Tarn lors d’une conférence de presse.Alors que les nombreux journalistes présents, dont ceux de l’AFP, patientaient à l’entrée du camp où doit se tenir ce week-end cette “Turboteuf” pour dire “non” au projet de l’autoroute A69 très contestée, le préfet Laurent Buchaillat a précisé à la presse la saisie de “dispositifs hostiles” vendredi. “On a pu observer hier (vendredi) la préparation de dispositifs hostiles, la fabrication de catapulte et la constitution de réserve de pierres qui montre clairement l’intention non festive” du rassemblement des opposants à l’A69, a-t-il déclaré. Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés près du château de Scopont qui accueille les manifestants, selon la préfecture. Les autorités ont interdit par arrêté préfectoral ce nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l’autoroute: “tous ceux qui y participent sont susceptibles d’être verbalisés”, a rappelé le représentant de l’Etat.Parmi les 800 participants dénombrés à 08H00 sur les 2.000 que les autorités ont prévus, “on note la présence importante de personnes soit cagoulées soit masquées et d’individus qui ont pu être identifiés par le passé sur des manifestations ultra-violentes”, a-t-il ajouté.Les organisateurs ont assuré maintenir l’événement malgré l’interdiction préfectorale, mettant en avant qu’il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d’Ingrando, a indiqué à l’AFP avoir donné son accord, “à condition qu’il n’y ait pas de débordements”.La Turboteuf est le quatrième grand week-end d’action contre le projet, après ceux d’avril et d’octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l’ordre.

A Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs de tous âges, équipés d’un flotteur jaune relié à leur taille, se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous un soleil radieux et le regard attentif de maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.”Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. – “Rêve de gosse” -L’édile socialiste s’est rendue sur le ponton, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, a poursuivi Mme Hidalgo, se disant “très heureuse”.”J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué, précisant cependant qu’elle “n’aurait pas le temps de se baigner” ce samedi. “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé lors d’un point presse. Cette ouverture de la Seine aux baigneurs, “c’est aussi une façon d’adapter la ville aux évolutions de températures”, a-t-elle poursuivi. En offrant des espaces de ce type “dans une ville très dense”, ça permet “de vivre de façon plus agréable, plus joyeuse, et sans doute aussi plus apaisée avec nos concitoyens”, a souligné la maire.Le but étant aussi de “lutter contre les baignades sauvages” en offrant des “espaces de baignade en toute sécurité en milieu naturel”, a renchéri Mme Barsacq. “Paris a la chance d’être en avance sur son temps parce qu’avec les fortes chaleurs qui ne vont faire que grandir dans nos villes, (…) investir les espaces naturels pour la baignade, c’est essentiel, ça évite aussi les noyades dans des endroits dangereux”, a-t-elle poursuivi.L’effort doit désormais porter sur la Marne afin d’ouvrir de nouveaux sites, a confirmé la ministre.”L’idée à terme, c’est d’ouvrir une trentaine de sites de baignade qui sont étudiés sur toute la métropole” du Grand Paris, a précisé Mme Hidalgo.- Qualité de l’eau “exceptionnelle” -Quant à la qualité sanitaire de l’eau, elle est “exceptionnelle”, a assuré le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Après cette première ouverture de site parisien, deux autres ouvrent dans la matinée – et le resteront jusqu’au 31 août, si la météo le permet: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.Le fleuve est par ailleurs un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. Il faut donc savoir nager pour pouvoir se baigner sur les trois sites.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Paris, premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs de tous âges, équipés d’un flotteur jaune relié à leur taille, se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous un soleil radieux et le regard attentif de maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet. Des bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris postés autour du périmètre de sécurité entourant les nageurs complétaient le dispositif.”Franchement je suis super surprise, je pensais qu’elle était super glacée mais en fait elle est super bonne, (…) c’est génial”, s’est réjouie Karine, 51 ans, auxiliaire de vie venue de Créteil, l’une des toutes premières baigneuses à rentrer dans l’eau. – “Rêve de gosse” -L’édile socialiste s’est rendue sur le ponton, aux côtés de la ministre des Sports Marie Barsacq et des préfets de police de Paris Laurent Nunez et de la région Ile-de-France Marc Guilaume, peu avant 08H30.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, a poursuivi Mme Hidalgo, se disant “très heureuse”.”J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué, précisant cependant qu’elle “n’aurait pas le temps de se baigner” ce samedi. “En bonne Parisienne, je vais venir me baigner” plus tard mais “je ne convoquerai pas la presse”, a-t-elle précisé lors d’un point presse. Cette ouverture de la Seine aux baigneurs, “c’est aussi une façon d’adapter la ville aux évolutions de températures”, a-t-elle poursuivi. En offrant des espaces de ce type “dans une ville très dense”, ça permet “de vivre de façon plus agréable, plus joyeuse, et sans doute aussi plus apaisée avec nos concitoyens”, a souligné la maire.Le but étant aussi de “lutter contre les baignades sauvages” en offrant des “espaces de baignade en toute sécurité en milieu naturel”, a renchéri Mme Barsacq. “Paris a la chance d’être en avance sur son temps parce qu’avec les fortes chaleurs qui ne vont faire que grandir dans nos villes, (…) investir les espaces naturels pour la baignade, c’est essentiel, ça évite aussi les noyades dans des endroits dangereux”, a-t-elle poursuivi.L’effort doit désormais porter sur la Marne afin d’ouvrir de nouveaux sites, a confirmé la ministre.”L’idée à terme, c’est d’ouvrir une trentaine de sites de baignade qui sont étudiés sur toute la métropole” du Grand Paris, a précisé Mme Hidalgo.- Qualité de l’eau “exceptionnelle” -Quant à la qualité sanitaire de l’eau, elle est “exceptionnelle”, a assuré le préfet de région Marc Guillaume, soulignant que “toutes les informations (la concernant) sont publiques”.”On a deux bactéries que nous contrôlons, les E.coli et les entérocoques, pour les unes on est 10 fois sous les seuils et pour les autres plus de 25 fois sous les seuils”, selon lui.Après cette première ouverture de site parisien, deux autres ouvrent dans la matinée – et le resteront jusqu’au 31 août, si la météo le permet: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy, face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700, dont 300 en zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.Le fleuve est par ailleurs un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. Il faut donc savoir nager pour pouvoir se baigner sur les trois sites.L’an dernier, 13 décès lors de baignades dans la Seine ont été recensés et trois depuis le début 2025.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.

D’âne du pauvre à compagnon des enfants, comment le poney a “sauvé l’équitation”

Avec leur petite taille et leur bonne bouille, les poneys ont conquis des générations d’enfants en France à partir des années 1960. Ils ont aussi révolutionné l’équitation, rendant ce sport plus accessible.La ferme équestre de Bois Guilbert (Seine-Maritime) est le premier poney-club à avoir vu le jour dans l’Hexagone. Soixante ans après sa création, des dizaines d’enfants y viennent toujours en vacances ou en classes vertes.Devant de vieux bâtiments normands en brique rouge, une quarantaine d’entre eux en colonies de vacances en ce début juillet, s’affairent pour préparer leurs poneys avant leur cours, brosses et cure-pied à la main. Les plus jeunes ont sept ans, les plus âgés 15.Ils câlinent leurs montures, tout s’en occupant. Les enfants “apprennent dès le début à respecter le poney, à accepter la frustration” quand l’animal n’agit pas à leur guise, explique Agathe de Pas, qui vient de reprendre avec deux de ses frères le poney-club fondé par leurs grands-parents.”Le poney a sauvé l’équitation”, assure Frédéric Bouix, président de la Fédération française d’équitation (FFE). Avant sa popularisation, “on avait une équitation d’origine militaire, avec des adultes à cheval, des animaux plutôt de grande taille” et d’autre part un sport “réservé à des classes plutôt aisées”, rappelle-t-il. “Dans les années 1950, l’âge moyen d’un cavalier se situait autour de la trentaine”, selon l’ethnologue et chercheuse Catherine Tourre-Malen, qui a publié un article sur “l’évolution des activités équestres” depuis les années 1960.Quelques décennies plus tard, le visage du cavalier type a complètement changé: ce sont majoritairement des cavalières, âgées de moins de 18 ans dans six cas sur dix, selon les chiffres de la FFE. Le fléchage poney représente 45% des licences. Il existe des initiations à partir de 18 mois pour les bébés.”C’est grâce aux enfants que l’équitation est le troisième sport par le nombre de licenciés”, constate Etienne de Pas, un des responsables de Bois Guilbert.L’arrivée des petits équidés dans le paysage équestre français n’a pas été sans mal. Lorsque Louis de Pas, le fondateur de la ferme équestre, cherche des financements, on lui répond : “on ne fait pas d’équitation sur poney, c’est l’âne du pauvre”, racontait-il dans ses Mémoires. Il faut attendre 1987 pour que sports équestres, poneys-clubs et tourisme équestre se rapprochent pour donner naissance à l’actuelle FFE.- Enseignement par le jeu -Autre changement de taille apporté par les poneys: l’instruction, longtemps imprégnée par l’esprit militaire.Louis de Pas “avait une conception très différente de l’équitation”, raconte à l’AFP sa fille Ines Ferté, dirigeante d’un poney-club à Avançon (Ardennes).Alors qu’aucun enseignement adapté à l’enfant n’existe, “il s’est inspiré des méthodes alors mises en oeuvre au ski, il nous faisait beaucoup jouer, faire des slaloms, transporter des fanions…”, ajoute Ines Ferté, longtemps responsable de la pédagogie au sein des Poney-Club de France.Soixante ans plus tard, c’est toujours le cas. “On va commencer par un +Un deux trois, poney+!”, lance une monitrice de Bois Guilbert aux enfants juchés à cru sur leurs montures. L’exercice suivant consiste en un petit slalom dans la carrière.”C’est un atout de l’équitation: les parents inscrivent leurs enfants au poney-club, non pas pour faire du sport, mais pour un loisir éducatif avant tout et un contact avec la nature”, souligne Frédéric Bouix de la FFE.Autre avantage pour les exploitants de structures équestres, “moins onéreux à l’achat et à l’entretien qu’un cheval, le poney abaisse les coûts le production de l’heure d’équitation”, relève la chercheuse Catherine Tourre-Malen. Les poneys, que pour les enfants? A Bois Guilbert, “on a des demandes d’adultes, anciens cavaliers qui se sont faits peur et qui reviennent à l’équitation grâce aux chevaux islandais” de taille approchant celle de grands poneys (maximum 1,50 mètre au garrot pour les poneys) et “de mamans qui amènent leurs enfants aux cours hebdomadaires”, dit Etienne de Pas. 

A Paris, les premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris.Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.”La qualité de l’eau est conforme” aux normes sanitaires et celle-ci est à “25 degrés”, a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était “pas sûr”.Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 08H30. “J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau: “Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette!”.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, répond l’édile.Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, a rappelé la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

A Paris, les premières baignades dans la Seine sous étroite surveillance

Un an après les athlètes olympiques et sous étroite surveillance, le grand public a enfin pu renouer samedi avec les joies de la baignade dans la Seine en plein coeur de Paris, où celle-ci était interdite depuis 1923.Quelques premières dizaines de nageurs se sont élancés dès 08H00 depuis des pontons aménagés de bancs et de casiers pour ranger leurs affaires sur le bras Marie, en face de l’île Saint-Louis, sous le regard attentif de nombreux maîtres nageurs en T-shirts jaune fluo et shorts rouge vif, assortis à leur sifflet, et sous la surveillance de bateaux pneumatiques de la préfecture de police de Paris.Chaque nageur était équipé d’un flotteur jaune relié à un cordon ceint autour de la taille. La baignade se déroulait dans un périmètre entouré d’un cordon de sécurité.”La qualité de l’eau est conforme” aux normes sanitaires et celle-ci est à “25 degrés”, a précisé Pierre Rabadan, adjoint aux sports à la mairie de Paris samedi sur RMC. L’élu comptait lui-même se baigner samedi sur le site de Bercy (est de Paris), précisant que pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, cela n’était “pas sûr”.Celle-ci s’est rendue sur le ponton, aux côtés du préfet de police de Paris Laurent Nunez et de la ministre des Sports Marie Barsacq, peu avant 08H30. “J’aurais très envie de sauter (dans l’eau). Elle a l’air très bonne”, a-t-elle indiqué à l’AFP, avant de faire des selfies avec des nageurs en bonnet de bain. L’une d’entre eux lui crie depuis l’eau: “Merci Madame Hidalgo, c’est trop chouette!”.”C’est un rêve de gosse de faire nager les gens dans la Seine”, répond l’édile.Après cette première ouverture de site de baignade, deux autres ouvriront dans la matinée: l’un au bras de Grenelle près de la tour Eiffel et l’autre à Bercy face à la bibliothèque François-Mitterrand. Des bassins y sont là aussi aménagés avec pontons, échelles, mobilier balnéaire, douches et vestiaires. La baignade, gratuite, y sera ouverte, jusqu’au 31 août, si la météo le permet.Le bras Marie peut accueillir 150 personnes en simultané, Bercy jusqu’à 700 personnes, dont 300 dans la zone de baignade. Le site de Grenelle, seul à disposer d’un bassin sécurisé pour les familles avec un fond, a lui une capacité de 200 personnes à la fois. Une base nautique y proposera gratuitement la pratique du kayak.C’est sur le bras Marie que la maire de Paris s’était immergée l’an dernier avant le début des JO, plus de 30 ans après la promesse de Jacques Chirac.”L’un de mes prédécesseurs, alors maire de Paris, a rêvé d’une Seine où chacun pourrait nager. Demain sa promesse sera tenue”, a écrit vendredi sur X Emmanuel Macron, parlant de “fierté pour le pays”.Héritage promis des JO, la baignade dans la Seine répond d’abord à un besoin d’adaptation au changement climatique de la capitale, où les épisodes de canicule vont se multiplier et s’intensifier.Plus de 1,4 milliard d’euros ont été investis pour améliorer la qualité de l’eau en amont du fleuve, avec des travaux de captation des eaux usées pour éviter qu’elles ne s’y déversent.Mais étant donné qu’à Paris, eaux de pluie et eaux usées se mélangent dans un unique réseau, la seule solution en cas de précipitations abondantes est de déverser le trop-plein dans la Seine.Les pluies record enregistrées pendant les JO avaient souvent rendu l’eau impropre à la baignade pour les athlètes.Cet été comme à la plage, des drapeaux (verts, jaunes, rouges) permettront de connaître le débit de la Seine et la qualité de l’eau, analysée par des sondes en instantané et des prélèvements en culture. Si les voyants sont au rouge, la baignade sera fermée.- Milieu dangereux -Théoriquement, avant toute baignade, chaque baigneur devra faire évaluer son aisance aquatique par un maître-nageur avant de nager en autonomie dans les bassins – la plupart sans fond avec une profondeur de 3,50 mètres en moyenne.Car le fleuve est un plan d’eau vivante qui reste un milieu dangereux, rappellent les autorités. “Il y a un risque de noyade à cause de la vase et des plantes agrippantes, de forts courants, le risque d’hydrocution et le trafic fluvial”, a rappelé la sous-préfète Elise Lavielle, précisant qu’il y avait eu “13 décès dans la Seine en 2024” et déjà “trois cette année”.Alors que les fortes chaleurs pourraient tenter certains de se jeter à l’eau en dehors des lieux autorisés, un arrêté préfectoral a été pris fin juin pour verbaliser la baignade sauvage.Les contrôles fluviaux sont également renforcés à Paris, premier port fluvial européen pour le transport de passagers, auprès des conducteurs de bateaux. Le site du bras Marie, point névralgique de la circulation fluviale, ne sera ouvert que le matin. Pour l’été 2026, d’autres sites alternatifs pérennes sont à l’étude.La poursuite des travaux de dépollution du fleuve en aval de la Seine laisse espérer l’installation l’an prochain de nouvelles zones de baignade à la sortie de la capitale, comme l’île Monsieur (Hauts-de-Seine) et l’île Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).Quatre sites ont par ailleurs déjà ouvert aux baigneurs dans la Marne, dont celui emblématique de Joinville-le-Pont (Val-de-Marne). Le principal affluent de la Seine était interdit à la baignade depuis les années 1970.

Le Tour de France s’élance de Lille avec Tadej Pogacar en grand favori

La 112e édition du Tour de France s’élance samedi de Lille avec un grand favori, Tadej Pogacar, qui peut décrocher une quatrième victoire à seulement 26 ans, à condition de survivre déjà à une première semaine de tous les dangers.Après trois départs consécutifs de l’étranger et deux nouveaux à venir, à Barcelone l’année prochaine et à Edimbourg en 2027, le grand départ du Tour revient en France pour une édition 100% hexagonale.Troisième événement sportif au monde après les Jeux olympiques et la Coupe du monde de football, la Grande Boucle attire tous les ans 12 millions de personnes sur le bord des routes. Et l’ambiance devrait être au rendez-vous lors des quatre premières étapes dans les Hauts-de-France, un territoire passionné de vélo, pour une première semaine qui s’annonce explosive.Pour la première fois en cinq ans, l’étape inaugurale, sur 185 km samedi de Lille à Lille, est promise aux sprinteurs malgré la présence de trois difficultés répertoriées sur le parcours.Jasper Philipsen, Tim Merlier, Jonathan Milan, Biniam Girmay et les autres hommes rapides du peloton devraient se disputer la victoire et le premier maillot jaune de cette édition.Mais dès la deuxième étape, dimanche, entre Lauwin-Planque et Boulogne-sur-Mer, on aura un condensé de ce que les organisateurs ont voulu mettre en place pour cette première semaine de “fausse plaine”, avec une succession de côtes très raides dans le final en bord de mer.- Le Tour joué dès les Pyrénées ? -Ce sera l’occasion pour Mathieu van der Poel, Wout Van Aert et la kyrielle de puncheurs français de s’illustrer déjà.Et pour les leaders du classement général de serrer les fesses.Car, au-delà de la tension inhérente à chaque début de Tour, la course la plus importante de l’année que toutes les équipes abordent avec une agressivité maximale, les prochains jours s’annoncent électriques.”On va juste essayer de survivre et à la fin de la semaine on verra qui s’est sorti du champ de bataille sans chute ni blessure”, résume le double champion olympique Remco Evenepoel, troisième l’an dernier.Pour le Belge, le “vrai Tour pour le classement général ne commencera que dans les Pyrénées” où deux arrivées au sommet à Hautacam et Superbagnères attendent les coureurs avec, au milieu, un contre-la-montre en côte à Peyragudes.Le Tour sera-t-il déjà joué après ce triptyque et avant même le Mont Ventoux et les deux étapes de montagne dans les Alpes, au col de la Loze et La Plagne ?Il n’est pas interdit de le penser, tellement Tadej Pogacar domine son sujet depuis un an et demi.Encore magistral au Dauphiné en juin, le Slovène est en lice pour un quatrième victoire dans le Tour de France pour revenir sur Chris Froome et à une longueur du record détendu par Jacques Anquetil, Eddy Merckx, Bernard Hinault et Miguel Indurain.- Vingegaard veut y croire -En route, le champion du monde peut déjà décrocher la 100e victoire de sa carrière avec une 18e étape sur le Tour, un autre chiffre affolant qui le place d’ores et déjà parmi les meilleurs de tous les temps.Le seul à sembler être en mesure de rivaliser est Jonas Vingegaard, vainqueur en 2022 et 2023.Le Danois, qui ne s’est “jamais senti aussi fort”, peut s’appuyer sur une équipe Visma redoutable (Jorgenson, Simon Yates, Kuss, Van Aert,…) avec laquelle il compte harceler Pogacar comme il y a deux ans.Derrière les deux favoris, le Belge Remco Evenepoel s’annonce comme le principal candidat au podium avec Primoz Roglic. A condition toutefois que ce dernier parvienne déjà à terminer le Tour ce qui ne lui est plus arrivé depuis 2020.Les autres grands noms pour le général sont tous des domestiques de luxe, que ce soit Joao Almeida pour Pogacar chez UAE ou Matteo Jorgenson et Simon Yates pour Vingegaard chez Visma.Avec une telle puissance de feu, les deux mastodontes du peloton risquent d’écraser la course qui amènera les coureurs jusqu’aux Champs-Elysées le 27 juillet après une incursion inédite sur la butte Montmartre, un an après les JO.Mais avant, comme le rappelle Pogacar lui-même, “il faudra ne pas tout gâcher lors de la première semaine, où on peut facilement perdre le Tour. Il s’agit d’abord de survivre”.