AFP Top News

Bombers and a ‘beautiful bill’ — Trump celebrates US Independence Day

US President Donald Trump signed his flagship tax and spending bill into law Friday, capping a grandiose White House Independence Day ceremony featuring a stealth bomber fly-by.”America is winning, winning, winning like never before,” Trump said before signing the so-called “One Big Beautiful Bill” while flanked by Republican lawmakers who helped push it through Congress.Trump …

Bombers and a ‘beautiful bill’ — Trump celebrates US Independence Day Read More »

Grève de contrôleurs aériens: nouvelle journée de galère pour les vacanciers, 1.125 vols annulés

Une deuxième journée de grève des contrôleurs aériens a bousculé l’organisation du tout début des vacances pour de nombreux voyageurs, 1.125 vols ayant été annulés vendredi en France, en particulier dans les aéroports parisiens et à Nice.”Il faut se rendre compte qu’hier et aujourd’hui, 272 personnes dans notre pays vont impacter le bien-être de plus de 500.000 personnes. C’est inacceptable”, a déclaré vendredi sur CNews le ministre des Transports Philippe Tabarot. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants.Les préavis de grève couraient jusqu’à vendredi soir et aucune perturbation n’est donc prévue samedi.Parmi les voyageurs: Hugo Alvarez, qui devait rentrer à Paris vendredi d’une mission humanitaire en Afghanistan. Il devrait finalement arriver samedi dans la matinée. “C’est pénible, je suis bien épuisé après trois semaines de mission en Afghanistan, ma femme et ma fille m’attendaient de pied ferme aujourd’hui”, raconte-t-il à l’AFP. “Après il n’y a pas mort d’hommes, je soutiens les grèves de manière générale.”A l’aéroport d’Orly vendredi matin, d’autres voyageurs étaient désemparés.Sabrina Taristas, 42 ans, cherchait à partir à Toulouse. “Si je reste jusqu’à dimanche pour un départ, est-ce qu’il y aura un hôtel de prévu ? Ou est-ce que tout sera à ma charge ? (…) On ne peut pas aller à l’encontre de la grève, mais après c’est vrai que c’est pénalisant pour nous les voyageurs”, a-t-elle déclaré à l’AFP.Au total, 1.125 vols ont été annulés vendredi, au départ de la France ou à l’arrivée, selon la direction générale de l’Aviation civile (DGAC), après 933 jeudi. Lara, 30 ans, devait prendre un vol Paris-Berlin avec son conjoint. “Le vol était prévu jeudi soir, mais nous avons été informés mercredi qu’il avait été annulé. Nous avions pu prendre un autre billet gratuitement, pour vendredi soir, mais il a été supprimé à son tour”, a-t-elle expliqué.”Il a fallu prendre en urgence des billets de train. Résultat, un surcoût de 100 euros et plusieurs heures de trajet en plus”, témoigne-t-elle.De nombreux voyageurs ont annulé des nuitées dans des hôtels, “particulièrement dans les villes avec de gros aéroports comme Nice ou Paris”, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).”C’est un peu la panique entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, les compagnies aériennes cherchent à reloger leurs clients, c’est compliqué à gérer et ça va leur coûter cher”, a déclaré à l’AFP Véronique Siegel, responsable de la branche hôtellerie de l’Umih. A Nice, deuxième aéroport d’affaires en Europe, la moitié des vols commerciaux ont été annulés (près de 220 vendredi) ainsi que la quasi-totalité des vols de jets privés.- “Stratégie de blocage” -Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux continent.L’Union des aéroports français a dénoncé dans un communiqué une “stratégie de blocage systématique, qui sacrifie l’intérêt général sur l’autel de revendications difficilement justifiables”.Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles), a lancé ce mouvement et a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).Selon la DGAC, 251 grévistes ont été recensés vendredi sur le millier de personnels de service.Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, après un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n’a pas appelé à la grève.tq-max-neo-tsz-sr-fcc-cho/jum/eb

A69: des centaines d’opposants rassemblés près du chantier

Plusieurs centaines d’opposants à l’autoroute A69 étaient réunis dans le calme vendredi en fin d’après-midi dans le Tarn, sur le site d’un château délabré tout proche du tracé, où une assemblée générale devait décider de la suite de la mobilisation, ont constaté des journalistes de l’AFP.En voiture ou à pied, avec sacs à dos, tentes et sacs de couchage, les militants opposés à l’autoroute Castres-Toulouse arrivaient par petits groupes dans le parc du château de Scopont, une bâtisse séculaire en mauvais état, cernée de deux tours pointues, où le propriétaire leur a accordé le droit de s’installer le temps de la Turboteuf, week-end de mobilisation contre l’A69.   “Le château de Scopont nous a accueillis à partir de (jeudi) pour commencer à déployer le camp, donc il y a des bars, des chapiteaux pour faire la fête, des cantines pour continuer à s’opposer à l’autoroute”, a expliqué à l’AFP Martin, un des organisateurs du week-end.L’A69 “est toujours illégale, elle a été déclarée illégale par la décision du tribunal administratif du 27 février et elle sera toujours jusqu’à l’appel en novembre”, a-t-il dit, évoquant la présence d’environ 300 personnes vers 16h00.Aux abords du parc du château, des forces de l’ordre étaient déployées, notamment à quelques centaines de mètres, sur une base d’Atosca, futur concessionnaire de l’autoroute et maître d’œuvre des travaux, où sont garés une dizaine d’engins du chantier, tandis qu’un hélicoptère de la gendarmerie survolait le périmètre par intermittences.A l’entrée du parc, des gendarmes effectuaient des contrôles de véhicules, ce qui a sporadiquement suscité des tensions avec les militants déjà présents, souvent masqués, mais sans affrontement.  Sous un grand chapiteau blanc et rouge à l’entrée du site qui arborait une banderole avec le message “Stop l’A69 et son monde”, une assemblée générale discutait des prochaines étapes de la mobilisation et de l’organisation du rassemblement.”L’objectif c’est d’arriver à un consensus sur la suite des modalités d’action pour ce week-end et pour l’avenir de cette lutte”, a affirmé à l’AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.”L’organisation n’a pas prévu de surprise, il n’y pas de manifestation, contrairement à ce que dit la préfecture avec son récit répressif qui met en avant le fait que nous serions des gens violents, venus pour casser, détruire ou taper la police”, a complété le jeune homme.Dans le programme diffusé sur Telegram, les organisateurs de l’évènement prévoient un rassemblement samedi sur le site du château à 14h00. 

Grève de contrôleurs de France: 1.125 vols annulés, des vacanciers et professionnels mécontents

A quelques heures des premiers grands départs, certains vacanciers ont dû revoir leurs plans: 1.125 vols ont été annulés vendredi en France, en particulier dans les aéroports parisiens et à Nice, en raison d’une deuxième journée de grève de contrôleurs aériens.”Il faut se rendre compte qu’hier et aujourd’hui, 272 personnes dans notre pays vont impacter le bien-être de plus de 500.000 personnes. C’est inacceptable”, a déclaré vendredi matin sur CNews le ministre des Transports Philippe Tabarot. Des centaines de milliers de personnes ont déjà été affectées jeudi en France et en Europe par ce mouvement social, déclenché par deux syndicats minoritaires qui réclament une amélioration de leurs conditions de travail et des effectifs plus importants.A l’aéroport d’Orly vendredi matin, des voyageurs étaient désemparés.Sabrina Taristas, 42 ans, cherchait à partir à Toulouse. “Si je reste jusqu’à dimanche pour un départ, est-ce qu’il y aura un hôtel de prévu ? Ou est-ce que tout sera à ma charge ? (…) On ne peut pas aller à l’encontre de la grève, mais après c’est vrai que c’est pénalisant pour nous les voyageurs”, a-t-elle déclaré à l’AFP.1.125 vols ont été annulés vendredi, au départ de la France ou à l’arrivée, selon la Direction générale de l’aviation civile, contre 933 jeudi. Les préavis de grève couraient jusqu’à vendredi soir et aucune perturbation n’est donc prévue samedi.Lara, 30 ans, devait prendre un vol Paris-Berlin avec son conjoint. “Le vol était prévu jeudi soir, mais nous avons été informés mercredi qu’il avait été annulé. Nous avions pu prendre un autre billet gratuitement, pour vendredi soir, mais il a été supprimé à son tour”, a-t-elle expliqué.”Il a fallu prendre en urgence des billets de train. Résultat, un surcoût de 100 euros et plusieurs heures de trajet en plus”, témoigne-t-elle.De nombreux voyageurs ont annulé des nuitées dans des hôtels, “particulièrement dans les villes avec de gros aéroports comme Nice ou Paris”, selon l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih).”C’est un peu la panique entre ceux qui arrivent et ceux qui partent, les compagnies aériennes cherchent à reloger leurs clients, c’est compliqué à gérer et ça va leur coûter cher”, a déclaré à l’AFP Véronique Siegel, responsable de la branche hôtellerie de l’Umih. A Nice, deuxième aéroport d’affaires en Europe, la moitié des vols commerciaux ont été annulés (près de 220 vendredi) ainsi que la quasi-totalité des vols de jets privés.- “Stratégie de blocage” -Les effets du mouvement se font sentir au-delà des frontières nationales, la principale association européenne de compagnies aériennes, Airlines for Europe (A4E) ayant estimé qu’en Europe, 1.500 vols seraient annulés jeudi et vendredi, “affectant presque 300.000 passagers” sur le Vieux continent.L’Union des aéroports français a dénoncé dans un communiqué une “stratégie de blocage systématique, qui sacrifie l’intérêt général sur l’autel de revendications difficilement justifiables”.Selon la DGAC, le taux de grévistes s’est établi à 26,2% jeudi, 272 contrôleurs ayant pris part au mouvement sur le millier de personnels de service.Le deuxième syndicat d’aiguilleurs du ciel, l’Unsa-Icna (17% des voix aux dernières élections professionnelles) a lancé ce mouvement pour réclamer de meilleures conditions de travail et des effectifs plus importants. Il a été rejoint par la troisième force syndicale de la profession, l’Usac-CGT (16%).- “Management toxique” -Une réforme contestée est en cours pour établir un pointage des contrôleurs à la prise de poste, après un “incident grave” à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, quand deux avions avaient failli entrer en collision. Une enquête en avait fait peser la responsabilité sur une organisation défaillante du travail des aiguilleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du tableau de service.Parmi les griefs de l’Unsa-Icna: “un sous-effectif entretenu et responsable des retards une bonne partie de l’été”, des outils obsolètes et “un management toxique, incompatible avec les impératifs de sérénité et de sécurité exigés”.Le premier syndicat d’aiguilleurs du ciel, le SNCTA (60% des voix), n’a pas appelé à la grève.tq-max-neo-tsz-sr-fcc/jum/eb

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Grèce : nouvel incendie près d’Athènes

Un nouvel incendie s’est déclaré vendredi dans une zone périurbaine près d’Athènes tandis que le risque de feux ailleurs en Grèce s’avère “très élevé”, en raison d’une hausse attendue des températures et des vents violents.En milieu de journée, un incendie d’origine inconnue s’est produit sur la commune de Koropi, à 30 km environ à l’est de la capitale grecque, attisé par des bourrasques.Il s’est rapidement propagé à travers cette zone qui comprend de nombreuses habitations au milieu d’une végétation dense et s’étend jusqu’au bord de la mer Egée, dans le golfe Saronique.Quelque 800 personnes ont été évacuées, a annoncé le porte-parole des pompiers, Vassilios Vathrakoyannis.Les flammes ont “rapidement pris des proportions dangereuses” sous l’effet du vent, avec de multiples départs de feu, a-t-il raconté.La population avait reçu des alertes envoyées par la Protection civile sur les téléphones portables. Et plusieurs routes de la périphérie d’Athènes ont été bouclées à la circulation.- “En phase de régression” -L’incendie a ravagé des habitations, des oliviers et des broussailles, peut-on voir sur des images diffusées par la chaîne de télévision publique ERT.Toutefois, en fin d’après-midi, le porte-parole des pompiers a fait savoir que ce sinistre était désormais “en phase de régression”.”Les opérations se poursuivent, principalement pour maîtriser de petits foyers”, a-t-il ajouté au cours d’un point de presse.Au total, 120 pompiers ont été déployés sur place épaulés de 30 véhicules, huit avions et huit hélicoptères, selon le porte-parole des pompiers.L’inquiétude demeure pour les prochains jours, en particulier pour samedi, les 40 degrés Celsius devant en principe être dépassés. “Le risque d’incendies reste encore très élevé pour demain”, a insisté vendredi un responsable du bureau de presse des pompiers auprès de l’AFP.Parmi les régions les plus menacées figurent l’Attique (la région d’Athènes) qui compte plus de quatre millions habitants mais aussi le nord de l’île d’Eubée, plus à l’est, a averti la Protection civile grecque. Au cours des dernières 24 heures, 47 incendies de végétation agricole et forestière se sont déclarés dont la majeure partie ont été maîtrisés, ont dit les pompiers.A partir de ce week-end, la Grèce devrait voir les températures atteindre jusqu’à 41°C-42°C dans certaines régions, selon les prévisions des services de météorologie EMY.  A Koropi, “le feu est arrivé à l’intérieur des cours des maisons”, a souligné son maire, Dimitris Kiousis, sur ERT.”Tous les habitants (des zones menacées) ont été évacués”, a affirmé Thodoris Grivas, le maire adjoint de cette localité, sur la même chaîne de télévision.- Craintes -En revanche, l’incendie qui a commencé mercredi en Crète et a entraîné des milliers d’évacuations “était en régression” vendredi, ont assuré les pompiers.Entamé mercredi après-midi près de la ville de Iérapetra, sur la côte sud-est de la Crète -une des principales destinations touristiques et agricoles de cette île méridionale-, le feu a été porté là aussi par des vents importants.Quelque 5.000 personnes, dont 3.000 touristes, avaient été évacuées par précaution mercredi soir avant d’être relogées dans le nord de l’île.Quelque 230 pompiers, 48 véhicules et six hélicoptères restaient toutefois mobilisés sur le terrain vendredi matin près de Iérapetra. Mais l’affaiblissement des vents dans cette région difficile d’accès a permis une amélioration de la situation.Jeudi, un autre feu, qui s’est déclaré à 30 km à l’est d’Athènes, près du port de Rafina, a finalement été maîtrisé dans la soirée après avoir provoqué l’évacuation d’environ 300 personnes.Le 26 juin déjà, un incendie de forêt avait atteint plusieurs localités balnéaires proches de la capitale grecque, endommageant des habitations et entraînant des dizaines d’évacuations dans une région prisée des touristes grecs et étrangers.La Grèce a jusqu’ici été épargnée par la canicule qui a frappé une partie de l’Europe, en particulier l’Espagne, le Portugal et la France.Située dans le sud-est de l’Europe, en Méditerranée orientale, la Grèce est particulièrement vulnérable chaque été aux incendies, alimentés par des vents très forts, la sécheresse et des températures élevées. Quelque 45.000 hectares avaient été brûlés l’an dernier. Mais 2023 reste l’année la plus destructrice en termes de superficie brûlée avec près de 175.000 hectares partis en fumée et 20 morts. 

Résultats du bac: joie ou déception pour les lycéens, 85,75% de taux de réussite provisoire

“Je suis trop contente. Je ne pensais vraiment pas l’avoir!” De Bordeaux à Paris, les lycéens de terminale ont découvert vendredi à la mi-journée les résultats du bac qui, au niveau national, affiche 85,75% de taux de réussite provisoire.”Je suis admise, c’est la bonne surprise. En arrivant je me disais que j’allais forcément au rattrapage”, s’exclame Maxence, 17 ans, en fondant en larmes devant son lycée de Bègles (Gironde), où une cinquantaine d’élèves étaient réunis devant les tableaux d’affichage.”Maintenant, je vais aller manger car je ne pouvais rien avaler depuis hier, puis on va sortir et partir en vacances et après ce sera l’école d’infirmière à Bordeaux l’année prochaine. Je suis libérée!” souffle-t-elle.Dans un lycée polyvalent de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les quelques dizaines d’élèves sur place hurlent de joie au moment où tombent les résultats. Certains se portent, se courent après ou enlèvent leur t-shirt.Lina Khila, 18 ans, a eu mention très bien. “Je pensais l’avoir mais pas mention très bien. J’ai eu 18 au grand oral”, lance, ravie, cette lycéenne qui a été prise en droit à l’université Paris Cité.”Je pensais l’avoir, et je suis au rattrapage. Mais ça va le faire. Il faut rester positif”, lâche en revanche, déçu, Hatem Boukadida, 18 ans.- “Aboutissement” -Dans un lycée à Liffré, au nord de Rennes, les listes sont prises en photo et les jeunes téléphonent à leurs proches pour leur annoncer la nouvelle. Déçu de sa mention “bien”, Arthur relativise: “c’est un moment important, je vais fêter ça évidemment.””J’ai eu mention très bien en section européenne. Je suis vraiment super contente. Je m’attendais à une mention bien pas à une mention très bien”, exulte à l’inverse Ines, “stressée” avant l’affichage.Sur internet ou affichés dans leur lycée, les 709.747 candidats au baccalauréat des filières générale, technologique et professionnelle qui se sont présentés à la session de juin ont découvert leurs résultats, étape symbolique avant de quitter le système scolaire.A la sortie du lycée de Saint-Ouen, l’heure est à la fête: un petit groupe de lycéens, le précieux sésame en poche pour la plupart, ont mis de la musique et dansent dans la rue.”C’est l’aboutissement de deux ans pour certains, qu’on suit depuis la première. Donc c’est sûr que ça fait du bien”, témoigne Anthony Luguet, professeur d’anglais.En déplacement à Janvry (Essonne), la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne a annoncé un taux provisoire de 85,75%, quasi-similaire à celui de l’an dernier.Pour le bac général, le taux d’admis provisoire est de 91,11%, d’environ 79% en filière technologique, et de 80% pour le bac professionnel. Le taux de réussite au baccalauréat dépasse depuis 2012 les 80%. En voie générale, il était de 95,9%.- Fête -La pression est moindre qu’avant pour le bac, en raison notamment du contrôle continu, qui représente 40% de la note. Les épreuves dites terminales comptent pour 60%.Cet examen reste nécessaire pour entamer des études supérieures, mais nombre de candidats connaissent déjà depuis plusieurs semaines leur orientation pour l’an prochain. Car Parcoursup a commencé à donner ses réponses aux futurs étudiants depuis le 2 juin, un moment devenu souvent plus important que le bac. La phase d’admission principale de la plateforme se terminera le 10 juillet.Pour les élèves qui n’ont pas leur bac, les épreuves de rattrapage de la filière générale et technologique se dérouleront jusqu’au mercredi 9 juillet inclus.Quant à un candidat de 8 ans, qui avait fait grand bruit car il est le plus jeune à s’être jamais inscrit au bac, avait indiqué le ministère de l’Education début juin, il ne s’est finalement pas présenté aux examens, selon la rue de Grenelle.slb-mas-ved-kal/grd/asm

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Canicule: 13 départements toujours en vigilance orange samedi

Une partie de la région Rhône-Alpes, le pourtour méditerranéen et la Corse subiront encore de fortes chaleurs avec 13 départements en vigilance orange canicule samedi, avant de revenir progressivement au vert à partir de lundi, indique Météo-France.Les départements en orange samedi seront les Alpes-de-Haute-Provence, les Alpes-Maritimes, l’Ardèche, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, la Drôme, le Gard, l’Hérault, les Pyrénées-Orientales, le Var, le Vaucluse ainsi que les deux départements de Corse.L’Isère sortira de la vigilance orange vendredi à 22h00, les Alpes-de-Haute-Provence et les Alpes-Maritimes devront attendre samedi à 06h00. Sur le Sud-Est la chaleur résistera avec des températures attendues de 33 à 37°C, et localement 38°C à l’ombre.”La tendance ultérieure est une poursuite de la régression de la canicule, surtout à partir de dimanche, et l’ensemble des départements devraient revenir en vert à partir de lundi 06h00 au plus tard”, précise l’agence météorologique dans son dernier bulletin.La majeure partie de la France a connu mercredi et jeudi les dernières journées d’un épisode de canicule qui restera dans les annales par sa précocité, sa durée et ses records de températures.

A Lyon, qui bat les records d’alertes canicule, la bataille pour calmer le thermomètre

Après deux semaines de fournaise, Lyon est enfin sorti vendredi de l’alerte orange, une vigilance que la métropole connaît plus souvent que le reste de la France, malgré les mesures des élus écologistes pour limiter la surchauffe.Le Rhône est le département “le plus concerné par le nombre de vigilance canicule”, selon Météo-France: en vingt ans, ses habitants ont connu 34 épisodes de vigilance orange et un passage en vigilance rouge, pendant quatre jours en août 2023.”Les vigilances canicule sont plus nombreuses” qu’ailleurs, et “elles durent en général plus longtemps, comme en ce moment”, note Thibault Montagnon, météorologiste à Météo-France. Depuis le 20 juin, le département était en vigilance orange, à l’exception d’un “répit” en jaune  pendant deux jours. Après avoir enduré des pics à 39°C et des nuits étouffantes, ses plus de 1,8 million d’habitants apprécient vendredi le retour d’un léger vent frais.Après avoir survécu “en mode survie, on profite à nouveau de l’extérieur,” se réjouit Sara Saitta, 43 ans, croisée à l’ombre d’un arbre dans le centre-ville.Le Rhône souffre parce qu’il est coincé à l’intérieur des terres entre le Massif Central, le Bugey et les Alpes, loin de l’Atlantique et de la mer du Nord, et bénéficie moins des masses d’air frais, explique le météorologiste.Au contraire, il est “bien exposé aux flux du Sud, limitant la baisse des températures nocturnes lorsqu’ils soufflent”, ajoute M. Montagnon.Et le Rhône est moins acclimaté que les départements méditerranéens, dont les villes ont été d’avantage pensées pour faire face aux fortes chaleurs: ses seuils de vigilance canicule sont donc plus bas et plus régulièrement dépassés. – Ilots de chaleur -Le département est aussi très urbanisé, avec trois quarts de ses habitants dans l’agglomération lyonnaise. Ses îlots de chaleur urbains (ICU), où les surfaces artificielles stockent la chaleur, peuvent amplifier la température de 3°C selon Météo-France. Quand il fait 33°C sur les collines arborées de l’ouest lyonnais, le quartier ultra-bétonné de la Part-Dieu, avec ses grandes tours, enregistre 37,5°C, selon une étude scientifique de 2022.Alors que le changement climatique provoque des canicules plus intenses, longues, précoces et tardives, la situation risque d’empirer: Lyon pourrait compter jusqu’à 11 jours au-dessus de 35°C et 47 nuits au-dessus de 20°C en 2050 avec le scénario d’un réchauffement de 2,7°C élaboré par Météo-France. A l’instar d’autres grandes villes de gauche comme Paris ou Marseille, les élus écologistes locaux multiplient les mesures pour tenter de calmer le thermomètre. Financements de l’isolation thermique des bâtiments, climatisation collective grâce au développement de grands réseaux froids, et végétalisation des espaces: la métropole a alloué à l’environnement un budget de 472,7 millions d’euros en 2025.”Je pense qu’on va plus vite que n’importe où, par rapport aux autres agglomérations françaises”, assure Bruno Bernard, président de la métropole. – “Climatiseur naturel” -Pilier de la stratégie écologiste, la végétation gagne du terrain dans les rues de l’agglomération: depuis 2020, 180.000 arbres et arbustes ont été plantés, remplaçant peu à peu les places de parking, au grand dam de certains usagers.Les résultats sont là, assure Bruno Bernard: la rue Garibaldi, récemment végétalisée et souvent prise en exemple par les écologistes, a vu sa température baisser de 7 °C en période de canicule. Car Lyon ne se contente pas de planter des arbres dans les allées: les agents multiplient les strates végétales et déperméabilisent les sols en arrachant le bitume au profit de bandes de terres.”Aujourd’hui, on végétalise beaucoup plus et beaucoup mieux”, avance le président de la métropole, prônant une “vision globale” pour faire de la future canopée urbaine un “climatiseur naturel”.Malgré ces efforts et des solutions à court terme — installation de fontaines, parcs ouverts plus tard, baignade dans le Rhône — la dernière canicule a révélé des failles: la climatisation manque dans plusieurs rames de métro, l’ombrière de la place Bellecour peine à rafraîchir l’espace, et les files d’attente devant les piscines municipales s’allongent.Et d’ici une semaine, le mercure devrait à nouveau s’affoler avec des maximales prévues au dessus de 35°C.

A Bonifacio, la lumière dans tous ses états… artistiques

Bonifacio, à la pointe sud de la Corse, magnifie son patrimoine unique par des projections artistiques lumineuses avec Festi Lumi, qui habille de couleurs la haute-ville vendredi et samedi, et l’exposition “Plein soleil” qui propose des œuvres du Centre Pompidou dans une caserne désaffectée.Des remparts illuminés de bleu, une façade parsemée de méduses multicolores, des globes oculaires géants ou encore une petite place enchantée par une aurore boréale… la dixième édition du Festi Lumi de Bonifacio, transforme, trois nuits durant, depuis jeudi et jusqu’à samedi soir, la cité de l’extrême sud corse qui accueille 2 millions de touristes chaque année, en un théâtre de lumière à ciel ouvert.Avec 12 œuvres sélectionnées parmi 200 sur le thème “la Méditerranée et les pêcheurs bonifaciens”, ce festival, petit frère de la fête des lumières de Lyon, offre une déambulation piétonne, poétique et colorée à travers cette cité qui surplombe spectaculairement la mer depuis le 12e siècle, au sommet de falaises calcaires.”L’ambition c’est la découverte ou redécouverte du patrimoine bonifacien sous les feux de la rampe”, confie à l’AFP Régis Clouzet, directeur artistique du festival.Cette balade nocturne et gratuite -mais d’un coût de 262.000 euros-, où plus de 3.000 personnes sont attendues chaque soir -soit la population de la ville à l’année-, pour découvrir autant de scénographies magistrales que d’installations plus intimistes, sur un clocher d’église ou sous un préau.Chaque visiteur peut même devenir œuvre artistique en se laissant scanner par l’artiste néerlandais AlexP. Silhouette et posture, en solo ou en groupe, deviennent alors œuvre visuelle abstraite et pop-art baptisée Mapp, dans une expérience éphémère et ludique.Sur l’esplanade du Bastion de l’Etendard, le spectacle du Suisse Nicolas Hesslein, peut-être le plus ambitieux du festival, mêle avec grâce danseurs, projection vidéo, musique, poèmes, explosion de couleurs, nuée d’oiseaux, scintillements d’étoiles. Des portraits géants de femmes, de mains démêlant les filets de pêche ou de vieux visages burinés par la mer évoquent l’histoire de la cité médiévale.- L’art contemporain au soleil de Bonifacio -La lumière va également briller jusqu’au 4 octobre dans l’ancienne caserne Montlaur, fermée depuis la fin des années 80, avec l’exposition montée par l’organisation De Renava et baptisée “Plein Soleil” qui présente 17 œuvres exclusives du Centre Pompidou de Paris.”Plein Soleil est une balade dans le soleil, la lumière et la couleur en trois parties, +Lumières naturelles+, +Lumières surnaturelles+ et +Lumières artificielles+” avec une sélection d’artistes internationaux et de mouvements comme le “Light and Space” de Californie “qui ont mis la lumière au centre de leur art”, explique à l’AFP Prisca Meslier, co-curatrice de l’exposition et co-fondatrice de la première biennale internationale d’art contemporain en Corse en 2022.Parmi les œuvres les plus spectaculaires figure “Chromosaturation”, une succession de trois salles saturées de lumière rouge, bleue et verte, du Vénézuelien Carlos Cruz Diez, “un pionnier de l’art optique et cinétique” qui “montre au spectateur qu’il peut créer lui-même une gamme de lumière grâce à la fusion des couleurs”, explique-t-elle.”En restant un peu dans une des salles, la rétine est tellement saturée de lumière pure qu’elle commence à l’estomper” et “des couleurs commencent à apparaître alors qu’elles ne sont pas présentes”, met en mots Prisca Meslier devant cette expérience immersive.Autre rareté, “l’œuvre de l’Américain Robert Irwin est l’une des 50 plus célèbres d’après-guerre et c’est assez fabuleux de la voir déployée comme ça dans une caserne désaffectée”, se réjouit auprès de l’AFP Xavier Rey, directeur du musée d’art moderne du Centre Pompidou.Et si les visiteurs ne sont pas rassasiés de lumière, ils pourront traverser l’île pour découvrir l’exposition collective “Always the Sun”, avec l’artiste corse Ange Leccia à la casa conti d’Oletta (Haute-Corse), conçue en parallèle de l’exposition “Plein Soleil” de Bonifacio.