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Retour en Chine: la France perd son unique couple de pandas

“Beaucoup d’émotion”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France a quitté tôt mardi matin le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire, sous le regard de quelques fans, afin de regagner plus tôt que prévu leur Chine natale pour raisons médicales.Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. Du fait de leur départ, il ne reste plus que deux pandas à Beauval, nés de leur union.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, est parti peu après 5H00 sous escorte policière en direction de Roissy. Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre et un responsable de l’ambassade de Chine à Paris les y retrouveront pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à 12H15.Quelques minutes plus tôt, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus leur dire au revoir, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leur côté depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “On est tristes” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Leur départ, provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants. Initialement, ils ne devaient repartir que début 2027.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, souligne Rodolphe Delord. “En concertation avec les autorités chinoises”, le départ a été avancé.Le zoo de Beauval espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”, selon M. Delord.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Retour en Chine: la France perd son unique couple de pandas

“Beaucoup d’émotion”: l’unique couple de pandas géants hébergé en France a quitté tôt mardi matin le zoo de Beauval en Centre-Val de Loire, sous le regard de quelques fans, afin de regagner plus tôt que prévu leur Chine natale pour raisons médicales.Les deux ursidés, Huan Huan et Yuan Zi, âgés de 17 ans, placés dans deux caisses blanches marquées de l’inscription “bon voyage”, ont tour à tour pris place dans un camion à leur effigie, ont constaté des journalistes de l’AFP. Du fait de leur départ, il ne reste plus que deux pandas à Beauval, nés de leur union.Enjeu diplomatique, le couple, prêté en cadeau par Pékin à la France en 2012, est parti peu après 5H00 sous escorte policière en direction de Roissy. Le ministre délégué à la Transition écologique Mathieu Lefèvre et un responsable de l’ambassade de Chine à Paris les y retrouveront pour un dernier adieu, avant le décollage prévu à 12H15.Quelques minutes plus tôt, les pandas sont apparus une dernière fois devant la dizaine de soigneurs venus leur dire au revoir, à travers la vitre en plexiglas de leur boîte. Certains, à leur côté depuis 13 ans, avaient les yeux humides.L’agitation n’a pas eu l’air de perturber les plantigrades, qui voyageront avec 180 kilos de bambous frais et plusieurs jerricanes d’eau.- “On est tristes” -“On dirait que c’est presque comme si de rien n’était pour Huan Huan. Elle se gratte, elle est à l’aise”, s’est amusé le directeur du parc Rodolphe Delord, lui aussi très ému, au moment de s’enquérir de l’état de santé de la femelle.”Les animaux ont été préparés pour leur transport. Les départs et les arrivées, c’est la vie d’un zoo”, soupire-t-il.Leur départ, provoqué par l’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan, la femelle, attriste de nombreux admirateurs. Une dizaine d’entre eux étaient même présents devant l’entrée du zoo pour voir le convoi passer.Drapeaux en main et “bob panda” sur la tête, Patrice Colombel et son épouse Véronique, sont venus de Bordeaux pour “un dernier adieu rempli d’émotion”.”On est tristes. Avant eux, je n’avais jamais vu de panda”, a dit cette dernière à l’AFP.Depuis leur arrivée en 2012, dans un avion spécial à leur effigie, ces pandas ont soutenu le succès du parc zoologique de Beauval qui a accueilli deux millions de visiteurs et réalisé 113 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023.Ils ont aussi donné naissance à trois bébés, une première en France: un mâle né en 2017 et parti il y a deux ans en Chine, mais aussi deux jumelles, qui, elles, resteront à Beauval au moins jusqu’en janvier 2027.- Diplomatie du panda -Un voyage de près de 9.000 km attend le couple, qui doit rejoindre le Centre de conservation de Chengdu, dans le cadre du programme international de recherche et de reproduction des pandas géants. Initialement, ils ne devaient repartir que début 2027.Espèce rare et vulnérable, ces gros nounours à tête blanche et aux yeux sombres entourés de taches noires suscitent la sympathie à travers le monde. En liberté, on les trouve uniquement en Chine où ils sont utilisés comme outil d’influence dans les relations internationales.Dans le cadre de sa “diplomatie du panda”, Pékin prête quelques animaux à l’étranger pour renforcer ses relations avec certains pays. En dehors de Chine, seulement une vingtaine de parcs zoologiques possèdent ces plantigrades herbivores.L’insuffisance rénale dont souffre Huan Huan est “une maladie assez fréquente” à cet âge, souligne Rodolphe Delord. “En concertation avec les autorités chinoises”, le départ a été avancé.Le zoo de Beauval espère désormais “entamer des discussions” avec la Chine “pour prolonger le partenariat (…) et pourquoi pas faire venir d’autres pandas dans le futur”, selon M. Delord.

Coup d’envoi de la commission d’enquête sur un audiovisuel public en pleine tourmente

En pleine période de turbulences pour l’audiovisuel public, une commission d’enquête sur sa “neutralité”, son “fonctionnement” et son “financement” s’ouvre mardi à l’Assemblée nationale avec l’audition de Martin Ajdari, patron de l’Arcom, le régulateur du secteur.M. Ajdari sera entendu à 16H30 et donnera le coup d’envoi d’un programme d’auditions très dense qui s’étalera jusqu’à début mars. La commission espère rendre son rapport quelques semaines plus tard.Les patronnes de France Télévisions et Radio France, Delphine Ernotte Cunci et Sibyle Veil, seront respectivement reçues les 10 et 17 décembre.”C’est la première fois qu’il y a une commission d’enquête sur l’audiovisuel public à l’Assemblée nationale”, s’est félicité auprès de l’AFP son rapporteur, Charles Alloncle, député du groupe UDR d’Eric Ciotti.C’est ce groupe, allié du Rassemblement national (RN), qui a souhaité créer cette commission dans la foulée de l’affaire Legrand-Cohen. Ces deux journalistes du service public ont été accusés de connivence avec le Parti socialiste après la diffusion, début septembre, d’une vidéo les montrant au restaurant avec deux de ses responsables.M. Alloncle dit vouloir mener “un travail de transparence au nom des Français” pour évaluer “l’utilisation de leurs impôts” par l’audiovisuel public et le respect de son “obligation de neutralité”, qui a selon lui connu “des entorses”.A gauche, certains redoutent une “instrumentalisation politique”. “C’est une commission d’enquête contre l’audiovisuel public et pas sur l’audiovisuel public!”, a tonné la députée écologiste Sophie Taillé-Polian auprès de la chaîne de télévision LCP.Monsieur Alloncle s’en défend: “Je ne serai pas partisan”.Cette commission s’ouvre dans une période tendue pour le service public.L’affaire Legrand-Cohen a été le catalyseur d’une guerre ouverte avec les médias dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, CNews, Europe 1 et le Journal du dimanche (JDD). Ces derniers ont vu dans cette affaire un signe de partialité du service public en faveur de la gauche.France Télévisions et Radio France ont contre-attaqué en les poursuivant en justice pour “dénigrement”. Et mi-septembre, Mme Ernotte Cunci a qualifié CNews de “chaîne d’extrême droite” dans un entretien au Monde.Outre les critiques sur sa neutralité, l’audiovisuel public s’inquiète pour ses finances car la dotation de l’Etat va baisser, en raison du contexte budgétaire difficile.Fin septembre, un rapport de la Cour des comptes a conclu que France Télévisions était dans une “situation financière critique”.

Venezuela says US terrorist designation a ‘ridiculous lie’

Venezuela on Monday rejected the US terrorist designation of an alleged drug cartel on its territory as a “ridiculous lie” aimed at paving the way for an “illegitimate” military intervention.A major US military build-up near Venezuela has led to speculation that President Donald Trump is planning to try to topple Venezuela’ Socialist leader Nicolas Maduro.Washington …

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Après sa permission, un détenu narcotrafiquant rentre à la prison de Vendin

Le détenu du quartier de lutte contre la criminalité organisée (QLCO) de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) qui avait obtenu une permission de sortir polémique est rentré lundi soir au sein de la prison, a appris l’AFP auprès du ministère de la Justice.Ce détenu narcotrafiquant “est bien rentré, il a passé le greffe et a été remisé en cellule”, a assuré le ministère, qui “n’a pas eu d’informations allant dans le sens” d’incidents quelconques.”Il a respecté les indications horaires de sa permission de sortir”, qui prenait fin à 21H00, a ajouté le ministère.Il avait quitté l’établissement pénitentiaire vers 07H40 lundi matin, avait constaté l’AFP, qui avait alors vu plusieurs véhicules sortir au même moment, dont une voiture banalisée ainsi qu’un van SNCF.Une sortie dans ce cadre se fait sans escorte, mais un “dispositif” était prévu toute la journée, avait assuré dimanche l’entourage du ministre de l’Intérieur Laurent Nuñez à l’AFP.”Il n’est pas surveillé, il n’est pas escorté. Il y a quelqu’un de son entourage qui est venu le chercher et (…) conformément à la décision judiciaire qui a été rendue par le juge judiciaire, il va d’un point A à un point B pour préparer, muscler, renforcer sa réinsertion”, a affirmé lundi matin son avocate Marie Violleau sur BFMTV.”Le scandale, ce n’est pas qu’il ait obtenu une permission de sortir mais bien qu’il ait été affecté” au QLCO de Vendin-le-Vieil, a-t-elle assuré plus tard sur RTL, soulignant qu’elle avait sans succès contesté cette affectation en justice.Le détenu, libérable en 2029, avait rendez-vous avec un potentiel employeur dans l’agglomération lyonnaise.Sa permission de sortir avait été accordée par un juge d’application des peines malgré un avis défavorable du parquet de Béthune, et confirmée par la chambre d’application des peines de la cour d’appel de Douai.Selon une source syndicale, il s’agit de Ouaihid Ben Faïza, 52 ans, membre important d’un vaste réseau de trafic de drogue de Seine-Saint-Denis.En 2014, alors qu’il était incarcéré à la prison de Villepinte depuis trois ans, Ouaihid Ben Faïza s’était évadé avec l’aide d’un commando armé à sa sortie d’une consultation à l’hôpital. Sa cavale avait duré deux semaines.La permission de sortir d’un détenu avec un tel profil a été abondamment commentée depuis ce week-end, suscitant notamment l’indignation de syndicats d’agents pénitentiaires.Le ministre de la Justice Gérald Darmanin a exprimé dimanche son intention de modifier les règles d’application des peines en matière de criminalité organisée, en créant, comme en matière de terrorisme, “un droit spécifique et un juge d’application spécialisé qui connaît parfaitement les profils dangereux”.”Il faut du bon sens, tout simplement”, selon Thomas Vaugrand, secrétaire général du syndicat UFAP UNSa Justice dans les Hauts-de-France.Une telle permission de sortie de droit commun, “ça ne va pas avec les conditions d’isolement” prévues pour les détenus narcotrafiquants dans les QLCO créés depuis cette année. “On a dit qu’il fallait les couper du monde (…) et aujourd’hui on le laisse sortir dans la nature, tout seul”, a ajouté M. Vaugrand.Les extractions de ces quartiers spéciaux sont censées être très limitées, pour éviter au maximum les transports et donc les risques d’évasion, comme celle du narcotrafiquant Mohamed Amra qui a coûté la vie à deux agents pénitentiaires en 2024 dans l’Eure. M. Amra est à présent détenu au sein du QLCO de Vendin-le-Vieil.ldf-etb-zl-kau/cnp/dsa

Sudan’s RSF declares truce after army rejects US plan

Sudan’s paramilitary Rapid Support Forces on Monday announced a unilateral three-month ceasefire a day after the army dismissed a US truce proposal from international mediators.The RSF, which has been fighting Sudan’s regular army since April 2023, said it was declaring the ceasefire “in response to international efforts, including the initiative of US President Donald Trump …

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