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Eric Lombard se dit “surpris” par la fronde des grands patrons

Le ministre de l’Economie, Eric Lombard, s’est dit “surpris” vendredi de la fronde récente de grands patrons, dont Bernard Arnault de LVMH et le président du Medef, qui estiment être poussés à délocaliser, et a appelé à “affronter collectivement” la situation financière du pays.”Je suis surpris de cela. D’abord, nous avons repris le texte (du budget, NDLR) de Michel Barnier”, prédécesseur de François Bayrou à Matignon, alors “pourquoi cette fronde ne s’est-elle pas exprimée au moment où le texte a été présenté?”, s’est interrogé M. Lombard sur TF1.D’autant que “nous allégeons les effets de ce texte, puisqu’il prévoyait (à l’origine) un impôt exceptionnel sur les grandes entreprises perçu pendant deux ans, et nous l’avons ramené à un an”, a-t-il ajouté. “Nous sommes dans une situation de déficit et de dette”, que “nous devons affronter collectivement”, a dit le ministre. “Et donc c’est vrai que cette année, nous avons demandé un effort exceptionnel aux grandes entreprises, pour un an seulement.””Oui nous leur demandons un effort, mais en contrepartie, l’Etat fait le plus gros effort d’économie qu’il n’a jamais fait depuis 25 ans”, a souligné de son côté la ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin, sur BFMTV/RMC. “Ce qui est sur la table n’aurait jamais été proposé si ce n’était pas exceptionnel”, a-t-elle relevé, en rappelant l’engagement d’un “retour en arrière en 2026”.Jeudi, le président du Medef Patrick Martin avait donné “raison” au PDG de LVMH qui menaçait de délocaliser ses activités aux Etats-Unis. “La colère monte” parmi les adhérents du Medef face aux choix économiques du gouvernement, avait-il affirmé.Interrogé vendredi sur un veto de M. Bayrou à une hausse de 1% du Smic en juillet, rapportée par le quotidien Les Echos, le ministre de l’Economie a déclaré: “Je démens.” “Le Premier ministre, à qui j’ai parlé hier, n’a pas dit +non+”, a-t-il rapporté.Avec la ministre du Travail “Catherine Vautrin, il (M. Bayrou) va tenir une concertation sur les rémunérations et les revenus, ce sera dans le cadre de cette concertation que tout sera sur la table”, a précisé M. Lombard.Quant aux négociations des parlementaires en cours sur le budget, en commission mixte paritaire (CMP), le ministre de l’Economie a dit “espérer qu’ils arriveront à un accord”. Et “nous considérons que s’il y a un accord, l’engagement des députés et des sénateurs nous engage, et nous respecterons le texte qui sortira” de cette commission.Concernant l’aide médicale d’Etat (AME, réservée aux étrangers en situation irrégulière), point de discorde dans les négociations sur le budget, M. Lombard a appelé au “compromis”. Et rappelé – à l’unisson du corps médical – que cette aide était “importante en termes de santé publique”. Ces personnes en situation irrégulière, si elles ne sont pas soignées, présentent “un risque de santé publique pour toutes les Françaises et les Français”, a-t-il pointé.Selon des sources parlementaires, la CMP devrait acter la diminution des crédits alloués à l’AME, de 200 millions d’euros sur 1,3 milliard. Une mesure réclamée par le RN et une partie de la droite, mais à laquelle s’oppose la gauche.

Binet (CGT) sur les menaces de délocalisation: “les rats quittent le navire”

Les grands patrons qui menacent de délocaliser face à la surtaxe d’impôt sur les sociétés sont comme des “rats” qui “quittent le navire” dont “le seul objectif, c’est l’appât du gain”, a dénoncé vendredi sur RTL la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet.”Ce chantage à l’emploi, on n’en peut plus”, a réagi la numéro un de la CGT. “Pour rester sur le cas de Bernard Arnault, c’est seulement 20% de ses salariés qui sont en France aujourd’hui”, a-t-elle relevé, ajoutant que “le made in France” de ses marques est “très relatif”.”Ses propos, ses comportements sont à l’image du comportement des grands patrons aujourd’hui qui coulent le pays”, a estimé Sophie Binet.”Ils n’en ont plus rien à faire de la France. Ils n’en ont plus rien à faire de l’intérêt général (…) Les rats quittent le navire”, a-t-elle ajouté.Le patron du groupe LVMH Bernard Arnault a déclaré mardi que ce projet de surtaxe, qui doit rapporter 8 milliards d’euros cette année au fisc “poussait à la délocalisation”.Le président du Medef Patrick Martin lui a donné “raison” jeudi, ajoutant que “l’incompréhension tourne à la colère” chez les adhérents de l’organisation patronale avec pour conséquence que “ceux qui peuvent partir partent”.Le ministre de l’Economie Eric Lombard s’est de son côté dit “surpris” vendredi par cette fronde des grands patrons, appelant à “affronter collectivement” la situation financière du pays.Interrogée sur la concertation qui doit s’engager avec le patronat sur une éventuelle modification de la réforme des retraites de 2023, Sophie Binet a écarté un éventuel compromis sur un gel du recul de l’âge de départ à 63 ans, au lieu de 64. “Je le dis tout net, si on nous propose un hypothétique compromis sur 63 ans, ça ne fera pas l’affaire parce que ça serait un recul par rapport à aujourd’hui”, a affirmé Sophie Binet.La CFDT a indiqué mardi qu’elle défendait un retour aux 62 ans mais “se positionnera au regard d’un équilibre d’ensemble” comprenant aussi les critères de pénibilité et les pensions des femmes. Le patronat n’entend pas revenir sur le relèvement de l’âge de départ jusqu’à 64 ans.Sophie Binet a enfin souligné qu’après la concertation entre partenaires sociaux, il fallait que “ce soit la démocratie qui tranche, soit les députés qui ont été élus pour ça, soit les Françaises et les Français qui votent” par référendum. 

Investigators recover plane black boxes from Washington air collision

Investigators on Thursday recovered the black boxes from a passenger plane that collided mid-air with a military helicopter over Washington’s Potomac River, killing all 67 people, as rescuers pulled bodies from the freezing water.US President Donald Trump launched a political attack blaming diversity and inclusion policies championed by his Democratic predecessors for causing the incident.Trump’s …

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Rénovation urbaine: l’ex-ministre Patrice Vergriete nommé à la présidence de l’Anru

L’ancien ministre du Logement puis des Transports Patrice Vergriete a été nommé vendredi à la présidence de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru), qui pilote la transformation des quartiers populaires, un poste resté vacant depuis janvier 2024, a-t-on appris au Journal officiel.Le maire de Dunkerque, également président de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD), a été nommé “président du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine par décret du président de la République en date du 29 janvier 2025″.”Patrice Vergriete est un grand connaisseur des enjeux du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville et des politiques de renouvellement urbain”, a indiqué l’Anru dans un communiqué, le décrivant comme “très engagé” sur ces thématiques en tant qu’élu local.”L’Anru transforme le quotidien de millions de Français depuis plus de 20 ans (…) Je suis donc fier de concourir à la fabrication de la ville de demain, une ville adaptée à toutes les transitions qui ne laisse aucun habitant, aucun quartier en marge de la société”, a déclaré l’ancien ministre, cité dans le communiqué.Éphémère ministre délégué chargé du Logement sous le gouvernement d’Elisabeth Borne, Patrice Vergriete, 56 ans, avait ensuite été chargé des Transports sous Gabriel Attal pendant les Jeux olympiques, avant de retrouver son fauteuil de maire de Dunkerque (DVG) en septembre.Polytechnicien, ingénieur général des Ponts, docteur en aménagement, il est un exemple de réussite républicaine, né d’un père ouvrier chaudronnier aux Chantiers de France et d’une mère femme au foyer.En tant que maire de Dunkerque, il s’est illustré par sa politique de gratuité des transports publics et de réindustrialisation, grâce à l’implantation d’usines de batteries électriques.La présidence de l’Anru était restée vacante depuis la nomination en janvier 2024 au gouvernement de son ancienne patronne Catherine Vautrin.Cette nomination intervient à un moment charnière pour l’avenir de l’Anru, alors qu’un rapport sur le bilan de son action, initialement attendu pour l’été 2024, doit permettre de définir les vingt prochaines années du renouvellement urbain.”L’Anru est une agence à durée déterminée”, avait expliqué en septembre l’un de ses représentants à l’AFP, faisant référence à la fin prochaine de son programme phare, le NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). Née par un décret du 9 février 2004 sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, ministre chargé de la Ville puis du Logement, l’Anru pilote de spectaculaires opérations de démolition de tours et barres d’immeubles et de rénovation de logements, pour désenclaver les quartiers populaires et améliorer la qualité de vie, la mixité sociale ou la sécurité.Dans le premier programme (PNRU), achevé en 2021, elle a engagé 11,3 milliards d’euros, avec des effets tangibles sur le niveau de vie dans les quartiers les plus ciblés mais beaucoup moins dans ceux où les opérations ont été moins intenses, selon un rapport de France Stratégie publié en février 2024.Le deuxième programme (NPNRU), débuté en 2014, avec un budget de 12 milliards, intègre de nouvelles dimensions, notamment environnementales, et doit s’achever en 2030.Les programmes de démolition-reconstruction se heurtent néanmoins à la contestation de collectifs sur le terrain, qui dénoncent des opérations trop brutales, peu concertées avec les habitants, ou encore une “gentrification” excluant les plus pauvres de leur quartier d’origine.

La baisse des prix de l’électricité au 1er février relance la bataille entre fournisseurs

La facture d’électricité baissera de 15% en moyenne pour plus de 24 millions de ménages à compter de samedi, mais la ristourne ne sera pas la même pour tous tandis que des hausses s’appliqueront pour 10 millions d’abonnés, de quoi relancer la bataille des prix entre fournisseurs pour rester “compétitifs”.- Plus ou moins 15% de baisse  -La facture baissera de 15% pour 20,4 millions d’abonnés au “tarif Bleu” d’EDF auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés en offre de marché indexée sur ce tarif réglementé de vente (TRV). Le fournisseur historique EDF indique à l’AFP qu’il appliquera la baisse sur les mensualités de tous ses clients mensualisés “dès le mois de mars et au plus tard à l’été”.Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes. Il s’agit d’une moyenne car l’ampleur de la ristourne dépend du type d’offre.En tarif “Base”, la baisse sera ainsi de 14,5%. Les abonnés en heures creuses/heures pleine bénéficieront eux d’une baisse de 16%, soit une économie annuelle de 651 euros pour une maison de 4 personnes en cuisson-chauffage-eau chaude.En revanche, elle se limite à 2% pour les abonnés en option Tempo (qui propose des tarifs réduits en échange d’une baisse de consommation certains jours), une offre déjà 30% inférieure au tarif “base”.- Pourquoi cette baisse aujourd’hui? -Elle découle du mode de calcul du TRV qui contient trois briques: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, grâce au fort repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir deux fortes augmentations prévues au 1er février: une hausse d’environ 50% de la taxe gouvernementale sur l’électricité (accise), actant la fin du bouclier tarifaire mis en place pendant la crise énergétique, et une hausse de 12,9% de la part acheminement et distribution de l’électricité (Turpe).La “part énergie” est calculée sur les deux dernières années, ce qui exclut du calcul l’annus horribilis de 2022 marquée par l’envolée des cours dans le sillage de la guerre en Ukraine et de la crise de la corrosion dans les centrales nucléaires françaises. “Cette baisse est essentiellement un rattrapage. Les TRV ne font que refléter la réalité des prix de marché … avec un à deux ans de retard”, souligne le fournisseur Octopus Energy.- Et pour les 10 millions de foyers en offre de marché ? – Les revalorisations de l’accise et du “Turpe” vont peser sur les 10 millions de particuliers en offres de marchés. L’augmentation de l’accise concerne tous les clients, en tarif réglementé ou non, et celle du “Turpe” sera appliquée “pour la très grande majorité des contrats” en offres de marchés, selon le Médiateur national de l’énergie, autorité publique indépendante.Ces clients qui ont déjà bénéficié depuis plus d’un an de la baisse des prix de gros avec des offres jusqu’à 30% inférieures au TRV, devraient ainsi voir leur avantage se réduire.Mais comme “les fournisseurs ont toujours tendance à se caler sur le TRV”, une boussole pour le marché, le Médiateur de l’énergie s’attend à voir les fournisseurs “remettre à plat leurs offres” pour rester compétitifs.Autrement dit, la baisse des TRV rebat les cartes de ce marché très concurrentiel.”Comme toujours, on dit aux clients de comparer les offres”, a ainsi recommandé Emmanuelle Wargon, la présidente de la commission de régulation de l’énergie (CRE). – Quelles marges de manoeuvre ? -“Certains contrats vont passer un peu au-dessus des TRV, pas tous, ça dépend de ce que vont faire les entreprises”, qui restent libres de tout répercuter ou pas, a-t-elle expliqué le 16 janvier. Conformément à ses conditions de vente, TotalEnergies appliquera la hausse du Turpe à ses contrats à prix fixes souscrits après le 1er février. “Nous resterons avec des offres qui seront plus compétitives que les tarifs réglementés”, a assuré à l’AFP Franck Schmiedt, directeur général Electricité&Gaz.Engie continuera de son côté de proposer en février “une promotion de 100 euros qui amène” son offre de marché à prix fixe 1 an “sous le tarif réglementé”.Le comparateur du Médiateur de l’énergie doit être actualisé dans les prochains jours. 

Beyonce leads Grammys pack at gala backdropped by fires

Music’s biggest stars including Beyonce and Taylor Swift will vie for top awards at Sunday’s Grammys gala, a glitzy ceremony proceeding despite devastating wildfires in Los Angeles.The shell-shocked entertainment capital is still reeling after the deadly blazes razed entire neighborhoods, leaving the music and film industries — vital to the city’s economy — grappling with …

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Germany’s conservatives to seek far right support on immigration

Germany’s conservative opposition leader was set Friday to again seek far-right support in parliament on the flashpoint issue of immigration, after his first effort sparked widespread condemnation and street protests.The move comes after a series of deadly attacks have darkened the mood in Germany over the arrival of millions of war refugees and other asylum …

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