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Scinder les textes soins palliatifs et aide active à mourir est “une erreur” pour Braun-Pivet

Scinder le projet de loi fin de vie en deux textes, sur les soins palliatifs et sur l’aide active à mourir, comme l’a confirmé le Premier ministre François Bayrou est “une erreur”, a estimé mardi la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet. “Je crois que c’est une erreur”, a-t-elle déclaré sur BFMTV-RMC, appelant à ne pas “tergiverser” sur cette question. “Il ne faut pas distinguer” deux textes “parce que c’est bien souvent les mêmes personnes”, a-t-elle expliqué, “on ne peut pas savoir lorsqu’on sera peut-être confronté à cette situation très douloureuse ce que l’on souhaitera à ce moment-là”.”C’est un débat qu’il faut appréhender dans sa globalité”, a-t-elle insisté, “ce que je ne veux pas, c’est que l’on tergiverse”. Signataire lundi d’une tribune de plus de 200 socialistes et macronistes exhortant le Premier ministre à ne pas scinder le texte, Yaël Braun-Pivet a rappelé que “les Français se disent à longueur d’études extrêmement favorables à ce que l’on ouvre ce nouveau droit”. Mais lundi soir, François Bayrou qui est réticent à l’aide active à mourir, a répété qu’il souhaitait “deux textes” distincts. “Les soins palliatifs, pour moi ce n’est pas un droit, c’est un devoir”, a déclaré sur LCI le Premier ministre, qualifiant l’aide à mourir de “débat de conscience”.”Les personnes qui sont en fin de vie doivent pouvoir se voir proposer un accompagnement global (qui) comprendra évidemment la possibilité de faire des soins palliatifs, la possibilité d’avoir recours à une aide active à mourir”, lui a répondu Yaël Braun-Pivet. Scinder ce cadre revient à “diviser les gens et surtout les parcours”, a-t-elle estimé, prônant “de la souplesse”. Le projet de loi fin de vie était en cours d’examen à l’Assemblée nationale en juin et a été interrompu net par la dissolution. Le gouvernement n’entend pas le réinscrire au calendrier parlementaire avant l’adoption des budgets de l’État et de la Sécurité sociale. 

Trump warns of ‘wake-up call’ as low-cost Chinese AI jolts sector

Fears of upheaval in the AI gold rush rocked Wall Street on Monday following the emergence of a popular ChatGPT-like model from China, with US President Donald Trump saying it was a “wake-up call” for Silicon Valley.Last week’s release of the latest DeepSeek model initially received limited attention, overshadowed by the inauguration of Trump on …

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A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Crues: après l’Ille-et-Vilaine, la vigilance rouge s’étend au Morbihan et à la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique et le Morbihan, en plus de l’Ille-et-Vilaine, sont placés en vigilance rouge pour crues après le passage de la dépression Herminia, a annoncé mardi Météo-France, qui maintient quatre autres départements de l’ouest du pays en alerte orange pour le même motif.La vigilance rouge concerne “les cours d’eau de la Seiche et de la Vilaine”, a précisé l’institut météorologique dans son dernier bulletin publié peu après 06H00, qui maintient son alerte rouge pour l’Ille-et-Vilaine depuis lundi.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange crues alors que le département de l’Eure a été rétrogradé en vigilance jaune.Ces crues compliquent mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est toujours perturbé “sur les lignes Rennes-Redon et Rennes- Saint-Malo dans les deux sens de circulation, en raison de l’inondation du souterrain de Messac et de la présence d’un arbre sur les voies à Montreuil-sur-Ille”, indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo.La circulation est aussi difficile sur de nombreux axes routiers du secteur, selon Bison futé. A 7h30, environ 2.300 clients étaient toujours privés d’électricité en Bretagne, selon Enedis. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “Ca ne monte plus ce matin, tout en sachant qu’on reste prudent parce qu’on est très inquiet pour demain, car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. “On a contacté les propriétaires et les locataires de 314 logements: 150 logements ont été libérés de leurs occupants” et les personnes ont été relogées chez des amis ou dans une salle mise à disposition, a-t-il ajouté.Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversé par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn. Les sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine ont réalisé “plus de 200 interventions” permettant “la mise en sécurité de plus de 100 personnes”, selon un tweet de la Sécurité civile. Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est à déplorer, a indiqué lundi soir la préfecture dans un communiqué.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.La mairie de Rennes a maintenu lundi soir une vigilance “très forte” dans un communiqué. Une nouvelle distribution de parpaings est prévue mardi pour les riverains les plus exposés à la montée des eaux et un gymnase est resté ouvert dans la nuit de lundi à mardi pour accueillir les sinistrés sans solution d’hébergement. Des dizaines de Brétiliens ont dû évacuer leur logement devant l’inexorable montée des eaux entamée ce week-end.Lundi soir, l’Ehpad René Cassin, à Bruz au sud de Rennes, qui accueille 73 personnes, a été évacué, selon la préfecture.- “Niveaux exceptionnels” -“Sur la Seiche et la Vilaine médiane, les niveaux se stabilisent et s’orienteront légèrement à la baisse” mardi en fin de journée, prévoit Vigicrues dans son bulletin publié vers 06H00.”En revanche, sur la Vilaine aval, compte tenu de la propagation de la crue, des niveaux exceptionnels sont attendus à partir de la nuit de mardi à mercredi sur le secteur de Redon”, au sud de l’Ille-et-Vilaine.”En Normandie et sur les Pays de la Loire, les crues de l’Orne et de l’Oudon se propagent, mais il n’est pas attendu d’aggravations significatives dans ces secteurs”, note également Vigicrues.Les pompiers de Loire-Atlantique ont indiqué mardi matin avoir participé à des évacuations dans plusieurs villages (Massérac, Guéméné, Penfao) notamment au moyen de barques et avoir effectué “63 interventions” pour des opérations diverses (épuisement, reconnaissance,…) depuis lundi matin.bur-alh-mb-mas/pta

Crues: après l’Ille-et-Vilaine, la vigilance rouge s’étend au Morbihan et à la Loire-Atlantique

La Loire-Atlantique et le Morbihan, en plus de l’Ille-et-Vilaine, sont placés en vigilance rouge pour crues après le passage de la dépression Herminia, a annoncé mardi Météo-France, qui maintient quatre autres départements de l’ouest du pays en alerte orange pour le même motif.La vigilance rouge concerne “les cours d’eau de la Seiche et de la Vilaine”, a précisé l’institut météorologique dans son dernier bulletin publié peu après 06H00, qui maintient son alerte rouge pour l’Ille-et-Vilaine depuis lundi.Le Calvados, l’Orne, la Mayenne et le Maine-et-Loire ont été maintenus en vigilance orange crues alors que le département de l’Eure a été rétrogradé en vigilance jaune.Ces crues compliquent mardi les déplacements. Le trafic ferroviaire est toujours perturbé “sur les lignes Rennes-Redon et Rennes- Saint-Malo dans les deux sens de circulation, en raison de l’inondation du souterrain de Messac et de la présence d’un arbre sur les voies à Montreuil-sur-Ille”, indique sur X le réseau ferroviaire régional BreizhGo.La circulation est aussi difficile sur de nombreux axes routiers du secteur, selon Bison futé. A 7h30, environ 2.300 clients étaient toujours privés d’électricité en Bretagne, selon Enedis. A Guichen, au sud de Rennes, le maire Dominique Delamarre a indiqué que la Vilaine a atteint 4,74 m après avoir dépassé son niveau historique de 4,71 m. “Ca ne monte plus ce matin, tout en sachant qu’on reste prudent parce qu’on est très inquiet pour demain, car on nous annonce encore une pluviométrie importante”, a déclaré mardi à l’AFP M. Delamarre. “On a contacté les propriétaires et les locataires de 314 logements: 150 logements ont été libérés de leurs occupants” et les personnes ont été relogées chez des amis ou dans une salle mise à disposition, a-t-il ajouté.Le département breton et notamment sa préfecture, Rennes, traversé par deux rivières, l’Ille et la Vilaine, subit des crues inédites depuis plus de 40 ans depuis le passage dimanche de la dépression Herminia, qui a succédé à la tempête Eowyn. Les sapeurs-pompiers d’Ille-et-Vilaine ont réalisé “plus de 200 interventions” permettant “la mise en sécurité de plus de 100 personnes”, selon un tweet de la Sécurité civile. Sur l’ensemble du département, aucune victime n’est à déplorer, a indiqué lundi soir la préfecture dans un communiqué.D’après Météo-France, à Rennes, “il n’avait jamais autant plu en janvier sur cette station ouverte en 1944 (169,6 mm en janvier 1995). Depuis le début du mois, il a plu trois fois plus que la moyenne sur cette période”.La mairie de Rennes a maintenu lundi soir une vigilance “très forte” dans un communiqué. Une nouvelle distribution de parpaings est prévue mardi pour les riverains les plus exposés à la montée des eaux et un gymnase est resté ouvert dans la nuit de lundi à mardi pour accueillir les sinistrés sans solution d’hébergement. Des dizaines de Brétiliens ont dû évacuer leur logement devant l’inexorable montée des eaux entamée ce week-end.Lundi soir, l’Ehpad René Cassin, à Bruz au sud de Rennes, qui accueille 73 personnes, a été évacué, selon la préfecture.- “Niveaux exceptionnels” -“Sur la Seiche et la Vilaine médiane, les niveaux se stabilisent et s’orienteront légèrement à la baisse” mardi en fin de journée, prévoit Vigicrues dans son bulletin publié vers 06H00.”En revanche, sur la Vilaine aval, compte tenu de la propagation de la crue, des niveaux exceptionnels sont attendus à partir de la nuit de mardi à mercredi sur le secteur de Redon”, au sud de l’Ille-et-Vilaine.”En Normandie et sur les Pays de la Loire, les crues de l’Orne et de l’Oudon se propagent, mais il n’est pas attendu d’aggravations significatives dans ces secteurs”, note également Vigicrues.Les pompiers de Loire-Atlantique ont indiqué mardi matin avoir participé à des évacuations dans plusieurs villages (Massérac, Guéméné, Penfao) notamment au moyen de barques et avoir effectué “63 interventions” pour des opérations diverses (épuisement, reconnaissance,…) depuis lundi matin.bur-alh-mb-mas/pta

Fast-moving fires torch national parks in southeast Australia

Firefighters were desperately trying to stop a cluster of fast-moving blazes in southeast Australia on Tuesday, as thousands of acres of national park burned and a farming community was forced to evacuate.Lightning strikes on Monday evening ignited several fires in the Grampians National Park, a forested mountain range about 300 kilometres (186 miles) west of …

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Dans le froid hivernal, l’ultra-précarité des migrants à Calais

Dans un hangar désaffecté à Calais, des dizaines de tentes s’entassent dans l’obscurité. Dehors, les déchets s’amoncellent et des vêtements détrempés pendent aux grilles. Il fait à peine quelques degrés, et un vent humide s’infiltre dans ce campement de migrants.Lorsque les températures chutent, la précarité des migrants sur le littoral du nord de la France, qui attendent de rejoindre l’Angleterre, devient encore plus critique.Ali-Ibrahim Adam, un Soudanais de 28 ans, vit dans cet endroit qu’il surnomme “la jungle” depuis six mois. “La situation humanitaire est difficile. La pluie, le froid, certains n’ont pas de couverture, ni quoi que ce soit pour se chauffer, pas même de manteaux. Les gens souffrent du froid”, témoigne-t-il, dans sa fine doudoune. Lorsque le plan “grand froid” est activé, la préfecture du Pas-de-Calais ouvre des hangars chauffés, équipés de lits de camp et de sacs de couchage. Depuis le 1er décembre, ce dispositif “exceptionnel”, qui permet d’héberger environ 500 migrants au total, a été ouvert quinze nuits, explique à l’AFP Agathe Cury, la sous-préfète de Calais.Les migrants peuvent aussi dormir dans des Centres d’accueil et d’évaluation des situations (CAES) ouverts toute l’année. Mais l’éloignement de ces sites du littoral dissuade de nombreux migrants, qui veulent rester à proximité des points de passage vers le Royaume-Uni.- Dispositifs “insuffisants” et “dysfonctionnels” -Pour Médecins sans frontières (MSF), ces dispositifs d’État sont “insuffisants” et “dysfonctionnels”. Dans un communiqué publié mardi, l’ONG appelle l’État à leur fournir un hébergement d’urgence “en continu”, et “au moins jusqu’à la fin de l’hiver”.En réponse aux “défaillances de l’État”, MSF a mis en place son propre dispositif d’hébergement d’urgence: depuis le 2 décembre et jusqu’au 31 mars, l’ONG loue dix chambres dans un hôtel du centre-ville de Calais, offrant 29 places pour héberger des familles, des enfants, des femmes enceintes et des mineurs non accompagnés. Najma, 13 ans, originaire de Somalie, a trouvé refuge dans cet hôtel avec sa famille. “J’ai dormi dehors pendant quatre jours. Il faisait très froid, et l’endroit où nous dormions n’était ni propre, ni chauffé”, raconte-t-elle à l’AFP, assise dans un fauteuil de la salle commune. “Ici, c’est propre, on peut manger, boire du thé, et il ne fait pas froid”, ajoute l’adolescente en anglais. “Le mois de janvier est particulièrement froid. Il y a des maladies, c’est la première fois que nous tombons malades à cause de la météo, nous avons attrapé une grippe”, explique Mohammad, 44 ans, originaire de Syrie.A Calais, les personnes “survivent dans des conditions indignes et inhumaines”, dénonce Feyrouz Lajili, coordinatrice MSF à Calais. “Les dispositifs mis en place par l’État ne sont pas suffisants, ils sont rapidement saturés et difficiles d’accès”, ajoute-t-elle. Par ailleurs, “le plan grand froid n’est activé qu’en pointillé. En décembre, il n’a pas été activé, malgré les températures très basses, voire négatives”.- Le rêve de l’Angleterre, coûte que coûte -Les autorités justifient ces mesures restreintes par la volonté de ne pas encourager l’installation des migrants sur le littoral.”L’objectif de l’État n’est pas de leur faciliter le passage de l’autre côté de la Grande-Bretagne. Il serait insensé que nous déployions autant d’efforts sur le littoral pour sauver des vies en leur évitant de prendre les bateaux et de les loger à proximité de là même où les passeurs vont œuvrer”, justifie la sous-préfète. Environ 750 migrants vivent actuellement dans le Calaisis, selon elle.Cependant, selon les associations d’aide aux migrants, ces craintes sont infondées.”Les conditions indignes n’empêchent pas les personnes de venir sur le littoral et de tenter la traversée très dangereuse vers le Royaume-Uni”, soutient Feyrouz Lajili. Najma et sa famille n’ont ainsi “qu’une option”: atteindre le Royaume-Uni pour “avoir une éducation, une vie meilleure et en sécurité”, confie la jeune fille. “S’il m’arrive quelque chose ou si je meurs sur le chemin, ce sera mieux que la vie que je vis ici”, conclut Hussein, 27 ans, originaire du Koweït, dont l’épouse a failli se noyer lors d’une tentative de traversée maritime quelques jours plus tôt.

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Les inondations, conséquences indirectes du changement climatique

Vigilance rouge en Ille-et-Vilaine avec des quartiers de Rennes et des villes alentours sous l’eau : ces inondations d’un niveau jamais vu depuis 40 ans sont la conséquence de multiples facteurs environnementaux.- Les inondations actuelles sont-elles liées au changement climatique ? -“L’épisode que connaît le nord-ouest de la France est principalement lié à la variabilité naturelle de la météo”, avec le passage de tempêtes hivernales, indique à l’AFP Simon Mittelberger, climatologue chez Météo-France.Pour autant, les températures actuelles, supérieures aux normales de saison, jouent aussi un rôle. “Plus une atmosphère est chaude, plus elle peut contenir une quantité importante de vapeur d’eau”, explique le climatologue. Les précipitations actuelles “sont principalement liées a l’évaporation qu’il y a eu au niveau de l’Atlantique lors de la formation de ces dépressions qui arrivent sur notre pays”, détaille Simon Mittelberger.Le changement climatique conduit à “une amplification des contrastes saisonniers avec moins de précipitations l’été et à l’inverse une hausse l’hiver, encore plus marquée sur la moitié nord” de la France.  “Le débordement des rivières sera plus facile au fur et à mesure de ces tempêtes et des décrues plus lentes car les sols sont gorgés d’eau”, avertit-il.- Pourquoi ces fortes crues dans le bassin rennais ? -“Comme toutes les régions françaises, la Bretagne est vulnérable aux changements climatiques, dont les impacts sont intensifiés par l’urbanisation, l’artificialisation des sols et l’agriculture, qui perturbent le cycle de l’eau”, décrit Nathalie Gibot, responsable pôle climat et territoire de l’Agence locale de l’énergie et du climat du pays de Rennes (Alec). Par conséquent, “l’eau ne va pas beaucoup en profondeur, elle ruisselle en surface”.L’agglomération rennaise, comme d’autres zones urbaines, a connu “une forte artificialisation, avec une urbanisation qui se poursuit pour répondre aux besoins en logement, même si l’objectif est d’atteindre le zéro artificialisation nette en 2050”, poursuit Nathalie Gibot.- Comment réduire les risques de crue ? -“Il faut arrêter l’artificialisation des sols et désimperméabiliser les zones à proximité des cours d’eau”, répond Nathalie Gibot. Le “plan climat” de Rennes prévoit de “désimperméabiliser à tous les niveaux”, que ce soit des cours dans des maisons individuelles, des rues ou des terrains industriels, détaille-t-elle. “Cela va contribuer à permettre à l’eau de s’infiltrer.””Il y a aussi tout un travail de restauration de zones humides, qui vont pouvoir stocker l’eau quand elle arrive en abondance”, poursuit-elle. La végétalisation et la reconstitution du bocage détruit lors du remembrement agricole sont aussi des solutions pour limiter l’impact des inondations.”Nous avons un effort à faire sur l’information des habitants, on voit bien qu’on n’est pas prêts”, insiste enfin Nathalie Gibot.

Les inondations, conséquences indirectes du changement climatique

Vigilance rouge en Ille-et-Vilaine avec des quartiers de Rennes et des villes alentours sous l’eau : ces inondations d’un niveau jamais vu depuis 40 ans sont la conséquence de multiples facteurs environnementaux.- Les inondations actuelles sont-elles liées au changement climatique ? -“L’épisode que connaît le nord-ouest de la France est principalement lié à la variabilité naturelle de la météo”, avec le passage de tempêtes hivernales, indique à l’AFP Simon Mittelberger, climatologue chez Météo-France.Pour autant, les températures actuelles, supérieures aux normales de saison, jouent aussi un rôle. “Plus une atmosphère est chaude, plus elle peut contenir une quantité importante de vapeur d’eau”, explique le climatologue. Les précipitations actuelles “sont principalement liées a l’évaporation qu’il y a eu au niveau de l’Atlantique lors de la formation de ces dépressions qui arrivent sur notre pays”, détaille Simon Mittelberger.Le changement climatique conduit à “une amplification des contrastes saisonniers avec moins de précipitations l’été et à l’inverse une hausse l’hiver, encore plus marquée sur la moitié nord” de la France.  “Le débordement des rivières sera plus facile au fur et à mesure de ces tempêtes et des décrues plus lentes car les sols sont gorgés d’eau”, avertit-il.- Pourquoi ces fortes crues dans le bassin rennais ? -“Comme toutes les régions françaises, la Bretagne est vulnérable aux changements climatiques, dont les impacts sont intensifiés par l’urbanisation, l’artificialisation des sols et l’agriculture, qui perturbent le cycle de l’eau”, décrit Nathalie Gibot, responsable pôle climat et territoire de l’Agence locale de l’énergie et du climat du pays de Rennes (Alec). Par conséquent, “l’eau ne va pas beaucoup en profondeur, elle ruisselle en surface”.L’agglomération rennaise, comme d’autres zones urbaines, a connu “une forte artificialisation, avec une urbanisation qui se poursuit pour répondre aux besoins en logement, même si l’objectif est d’atteindre le zéro artificialisation nette en 2050”, poursuit Nathalie Gibot.- Comment réduire les risques de crue ? -“Il faut arrêter l’artificialisation des sols et désimperméabiliser les zones à proximité des cours d’eau”, répond Nathalie Gibot. Le “plan climat” de Rennes prévoit de “désimperméabiliser à tous les niveaux”, que ce soit des cours dans des maisons individuelles, des rues ou des terrains industriels, détaille-t-elle. “Cela va contribuer à permettre à l’eau de s’infiltrer.””Il y a aussi tout un travail de restauration de zones humides, qui vont pouvoir stocker l’eau quand elle arrive en abondance”, poursuit-elle. La végétalisation et la reconstitution du bocage détruit lors du remembrement agricole sont aussi des solutions pour limiter l’impact des inondations.”Nous avons un effort à faire sur l’information des habitants, on voit bien qu’on n’est pas prêts”, insiste enfin Nathalie Gibot.

A Mayotte, l’hôtellerie-restauration tente de se remettre à flot après Chido

Le nez dans un calepin dans son local cuisine, Julien Bisson fait le point sur les commandes. “On fournit actuellement 100 à 200 repas pour les gendarmes, en attendant de rebondir”, lance le gérant du restaurant Lapouz Noz, en Petite-Terre à Mayotte. Pour l’instant, son établissement ne peut rouvrir.La structure qui protégeait ses tables et accueillait ses clients a en effet complètement disparu avec Chido qui a balayé cet archipel de l’océan indien le 14 décembre, causant la mort d’au moins 39 personnes et des dégâts colossaux.Dans la cuisine, “les assiettes ont valsé et la toiture s’est percée”, inondant une partie des équipements. “On a perdu tout le stock de nourriture”, précise le dirigeant, privé d’électricité pendant plusieurs semaines. “J’avais justement rempli les frigos et congélateurs avant le cyclone pour qu’on ait de quoi reprendre l’activité rapidement”, explique M. Bisson, qui a “tout donné à la population pour éviter de jeter”, près de 100 kilos de langoustes, des longes de poissons, filets de bœufs et bavettes. “Une partie n’a pas eu le temps d’être consommée”, regrette toutefois celui qui évalue ses pertes de nourriture à près de 15.000 euros et estime qu’environ 80.000 euros seront nécessaires pour réparer les dégâts.Un investissement que des propriétaires s’apprêtent à assumer. “Nous n’étions pas assurés pour le matériel”, soupire M. Bisson, qui emploie sept salariés.Selon Carla Baltus, présidente du Medef local, “de nombreuses entreprises se sont rendu compte que leur assurance était limitée et ne les couvrait pas en cas de catastrophe naturelle”. Et les restaurants “sont nombreux à avoir perdu” leurs locaux. “Beaucoup ont été soufflés ou à moitié endommagés”, précise Mme Baltus, selon qui “certaines entreprises ne pourront pas reprendre leur activité avant six mois”.L’hôtellerie-restauration représentait en 2021 seulement 5,7% des emplois salariés à Mayotte, selon l’Iedom, l’organe de la Banque de France dans les territoires d’Outre-mer. – “Faire illusion” -De l’autre côté du boulevard des Crabes, qui relie le rocher de Dzaoudzi au reste de Petite-Terre, l’emblématique restaurant Le Faré reste porte close.Le baobab majestueux qui surplombait sa terrasse s’est effondré avec la puissance des vents. A l’intérieur, les chaises et tables en morceaux s’entassent dans un coin, tout comme des planches de bois déchiquetées.Un peu plus loin, en rejoignant la commune de Dzaoudzi, les deux salariés de la pizzeria “Star Pizza” s’activent en milieu d’après-midi. Devant les dizaines de sachets d’emmental qui meublent l’étagère du fast-food, Olivier (prénom modifié) gratte un reste de pâte collé au fond d’un plat. “Il n’y a quasiment aucun restaurant qui a repris donc, nous, on n’arrête pas”, se réjouit le salarié qui voit les clients défiler. Pour autant, la pizzeria n’a rouvert qu’il y a onze jours. “On est resté un mois sans électricité”, raconte le salarié contraint de se débarrasser “des merguez, de la viande hachée et de tout le stock de fromage”.Pour les habitants, la situation de l’hôtellerie-restauration est désolante. “Il n’y avait déjà pas beaucoup d’offres et très peu de touristes, mais là, tout est réduit à néant”, souligne Yann, qui vit à Mamoudzou. “Les hôtels et restaurants vont mettre des années à s’en remettre. Et c’est une crise économique qui nous pend au nez”. A côté de l’aéroport, l’hôtel Ibis, qui emploie 40 salariés, a fermé 15 de ses 82 chambres à cause de la violence de l’événement climatique. “Les vitres ont explosé, le mobilier a volé, les chambres ont été inondées”, raconte Laura, confinée dans une chambre de l’établissement quand les vents à 200 km/h ont soufflé en décembre.  Depuis, “tout a été sécurisé et on nettoie au fil des jours”, souligne Seth Cisse, le directeur, qui a commandé des rouleaux de laine de verre et des plaques de plâtre. “Ça va nous servir à refaire les cloisons mais c’est du provisoire, ça permet de faire illusion. Il faudra tout enlever pour refaire proprement la structure. Mais ça prendra au moins un an”, estime celui qui négocie actuellement avec les assurances.Pour autant, le directeur “ne se plaint pas”. L’hôtel est complet et accueille les gendarmes en renfort. “On peut louer les chambres dans lesquelles ont a mis des planches de bois pour sécuriser les fenêtres. Elles ne pourraient pas être occupées par des clients classiques. Mais en ce moment, personne n’a le choix, tous les hôtels sont endommagés…”

Thousands of Palestinians return to north Gaza after hostage breakthrough

Thousands of displaced Palestinians were returning to the north of war-ravaged Gaza after Israel and Hamas reached a deal for the release of another six hostages.The Israeli government said on Monday that eight of the hostages held in Gaza who were due for release in the truce’s first phase are dead.The fragile ceasefire and hostage …

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