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Disparition de Lydie Logé: Monique Olivier a donné “des précisions”

La “mémoire assez précise” de Monique Olivier va-t-elle permettre de retrouver le corps de Lydie Logé, comme l’espère son avocat ? 31 ans après la disparition de cette femme, que Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée, son ex-épouse a participé jeudi dans l’Orne à un troisième jour de recherches.”On a des éléments qui nous permettent d’être optimistes”, a déclaré à des journalistes Me Richard Delgenes, devant la gendarmerie d’Argentan où sa cliente a été interrogée dans la matinée. “J’avais peu d’espoir parce que 30 ans plus tard c’est difficile mais compte tenu de la participation de Mme Olivier aujourd’hui, je me dis que c’est possible de retrouver le corps de Lydie Logé”.L’ex-épouse de Michel Fourniret est repartie durant l’après-midi sur différents sites, s’arrêtant notamment durant quelques minutes dans les carrières de Tinchebray, dans un convoi formé de plusieurs fourgons de la gendarmerie, selon des journalistes de l’AFP sur place.Le convoi est revenu à la gendarmerie d’Argentan vers 18h00.”Sur l’endroit où peut se trouver le corps de Lydie Logé, on n’a pas l’endroit en tant que tel (…) mais Mme Olivier a donné des précisions”, a ajouté Me Delgenes. “Compte tenu de l’endroit décrit, je pense qu’on peut trouver le corps de la victime”.”Ce matin, c’est le troisième jour de déplacement ici dans l’Orne pour essayer de retrouver le corps de Lydie Logé et l’objectif de ce matin, c’était de mettre dans des procès-verbaux (…) toutes les dépositions de Monique Olivier et le résultat des investigations qui avaient été faites jusqu’à présent”, a expliqué Me Delgenes. Depuis mardi, Monique Olivier, 76 ans, a été emmenée sur différents lieux du Calvados et de l’Orne, ainsi qu’au domicile de Lydie Logé à l’époque des faits à Saint-Christophe-le-Jajolet (Orne).Monique Olivier a, selon son avocat, “une mémoire assez précise” de ce qu’il s’est passé il y a plus de 30 ans.”Elle était très volontaire, en tout cas elle a répondu à toutes les questions, la sincérité était là”, a ajouté Me Delgenes, à propos de sa cliente, condamnée deux fois, en 2008 et en 2023, à la réclusion à perpétuité notamment pour complicité dans sept meurtres de jeunes filles au total, dont celui d’Estelle Mouzin. Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, avait disparu le 18 décembre 1993 à l’âge de 29 ans à Saint-Christophe-le-Jajolet, petit village de 240 habitants peu après avoir fait des courses de Noël avec une amie.- “Le nom de Fourniret” -Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.En janvier 2021, Monique Olivier a été mise en examen pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans cette enquête.Son ex-mari, surnommé L’Ogre des Ardennes, avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Il est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.Michel Fourniret avait été condamné en 2008 à la perpétuité incompressible notamment pour sept meurtres de jeunes filles commis entre 1987 et 2001. En 2018, il avait à nouveau écopé de la perpétuité pour l’assassinat de Farida Hammiche.Selon Michel Lerat, le maire de Boischampré, dont Saint-Christophe-le-Jajolet est devenue une commune déléguée, Lydie Logé et sa famille s’étaient installés depuis “quelques mois” dans leur pavillon lorsque la mère de famille avait disparu.Il avait côtoyé la jeune femme, qui lui avait demandé un stage de secrétariat de “trois, quatre semaines” au sein de la communauté de communes. M. Lerat a décrit Lydie Logé comme “vraiment sérieuse”, ponctuelle et “tout à fait agréable”.”Quand le nom de Fourniret est apparu, là, les gens ont pris conscience de ce qui avait dû se passer”, a déclaré l’élu à l’AFP.

Lyon va transformer son centre névralgique de Perrache

La métropole de Lyon a dévoilé jeudi le projet de transformation du Centre d’échanges de Lyon Perrache (CELP), énorme bâtiment jouxtant la gare du même nom, construit à l’époque du tout-voiture, et qui coupe en deux le centre lyonnais.”Vécu comme une coupure urbaine entre le nord et le sud de la presqu’île”, rappelle la métropole, le bâtiment “concentre aujourd’hui des problèmes liés à son fonctionnement: passoire énergétique, locaux vieillissants et dégradés, surfaces commerciales inoccupées, coûts de fonctionnement importants pour la métropole…”Pour les visiteurs peu familiers de l’endroit, il est difficile de s’orienter dans ce bâtiment construit dans les années 1970, à l’architecture aujourd’hui décriée, et où sont venus se connecter au fil des années le métro et le tram.Dans ce partenariat public-privé, les deux groupes qui chapeautent le projet promettent une “métamorphose spectaculaire”, selon Emmanuel Launiau, président du groupe Quartus, et “un lieu désirable”, selon Maurice Bansay, président d’Apsys.L’investissement annoncé de 170 millions d’euros sera porté à hauteur de 130 millions par les partenaires privés.Le projet de transformation prévoit une grande percée: le bâtiment actuel sera “évidé” pour créer une place couverte et ouvrir un axe nord-sud, permettant notamment de mieux intégrer le quartier Confluences à la pointe de la presqu’île, bordée par la Saône et le Rhône. Les silos caractéristiques de sa façade nord seront supprimés.Le projet prévoit aussi cinq strates végétalisées, avec des patios du 3e au 7e étage et un vaste toit-terrasse, avec un panorama à 360° sur la ville.D’un projet actuellement “encombré”, l’architecte Dietmar Feichtinger veut tirer un espace où le visiteur pourra s’orienter rapidement, et “changer l’ambiance” avec une façade interne en bois.Une partie des parkings sera transformée en hôtel, et un restaurant sera installé sur trois niveaux.Les travaux, prévus pour durer cinq ans, doivent commencer mi-février avec la démolition de la passerelle en hauteur qui relie le CELP à la gare de Perrache. Des accès alternatifs sont prévus pour maintenir les fonctionnalités de la gare.

Sacklers, Purdue to pay $7.4 bn over opioid crisis: NY state

Several US states have reached a $7.4 billion settlement with the Sackler family and their pharmaceutical company Purdue over the opioid crisis that has ravaged the lives of millions of Americans, officials said Thursday.The opioid addiction epidemic has caused more than 500,000 overdose deaths in the United States over two decades.Thursday’s settlement, which will see funds …

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“Je vais mourir”: à l’annonce du confinement de 2020, la détresse d’Amandine, morte affamée par sa mère

“Lola, je vais mourir”: morte affamée par sa mère, en août 2020, la jeune Amandine était terrifiée à l’idée de retrouver sa famille, cinq mois plus tôt, pour le confinement, a témoigné jeudi une surveillante de son internat, devant les Assises de l’Hérault.Au quatrième jour du procès de la mère d’Amandine, Sandrine Pissarra, et de son beau-père, Jean-Michel Cros, une surveillante de l’internat du dernier collège fréquenté par l’adolescente, à Sigean (Aude), a raconté cette soirée du lundi 16 mars 2020, lorsque le président Emmanuel Macron annonce le confinement du pays dès le lendemain, face au Covid.”Les garçons ont sauté de joie, c’était les vacances. Amandine, elle, s’est effondrée au sol. Elle m’a dit: +Lola, je vais mourir. Combien de temps ça va durer ? Je ne vais pas tenir+”. “Elle le répétait en boucle, elle pleurait, elle n’arrivait plus à respirer”, rapporte la jeune femme de 28 ans.Le lendemain, Amandine rentre donc chez elle. Mais elle ne reprend pas les cours en mai, à la levée d’un isolement contraint de deux mois. La plupart du temps enfermée dans un débarras, privée de nourriture, rouée de coups par sa mère, la collégienne mourra moins de trois mois plus tard.Le 6 août 2020, jour de son décès d’un arrêt cardiaque et d’une septicémie, au domicile familial de Montblanc (Hérault), près de Béziers, la collégienne ne pèse plus que 28 kg pour 1,55 m.Si sa mère a reconnu mardi soir, pour la première fois, les “actes de torture ou de barbarie” pour lesquels elle encourt la réclusion criminelle à perpétuité, elle a eu beaucoup de mal jeudi à préciser ce qu’elle reconnaissait au juste.”Des gifles, oui. Tirer les cheveux, ça m’est arrivé”, concède-t-elle d’une voix fluette, bien plus prolixe quand il s’agit d’évoquer les violences qu’elle aurait elle-même subies de la part de sa mère. “Aller dormir le ventre vide, je sais ce que c’est”, insiste Sandrine Pissarra: Amandine, elle, “mangeait ce qu’elle voulait”. Dans son débarras, “elle crevait de faim !”, la reprend le président de la cour, Eric Emmanuelidis. “Vous vouliez qu’elle meure ?”.”Non, tout ce que vous voulez, sauf ça”, persiste la mère.- “Camp de concentration privé” -Interrogé jeudi également, son compagnon de l’époque risque lui jusqu’à 30 ans de réclusion pour avoir “privé de soins ou d’aliments” sa belle-fille et n’avoir rien fait pour la sauver.”Avant le confinement, si on mangeait des frites, elle (Amandine, ndlr) avait des haricots verts ou du céleri”, a expliqué Jean-Michel Cros. Puis les privations et punitions s’aggravent, sans que cet homme, unanimement décrit comme bienveillant par son entourage, mais soumis à sa compagne, n’ose y mettre fin. “Oui, c’est devenu banal. A la longue, ça s’est mis en place, on s’y habitue”, tente-t-il d’expliquer, à M. Emmanuelidis, qui évoque le concept de “banalité du mal” développé par la philosophe Hannah Arendt à propos du régime nazi.Comme en écho aux images des camps de concentration, le magistrat fait alors projeter des captures d’écran des caméras qui surveillaient Amandine dans le débarras.Sur la première, l’adolescente apparaît nue, déjà très amaigrie, à genoux sur un rouleau de lino, les mains dans le dos. Sur la seconde, prise de face, elle est toujours nue et encore plus maigre. Marionnette désarticulée, elle s’appuie sur un meuble, les jambes croisées dans une position peu naturelle.Jean-Michel Cros assure qu’il n’avait jamais vu ces images: “Comment on peut faire ça à un enfant, c’est dégueulasse, inhumain”, lâche-t-il, répétant qu’il ne s’est rendu compte de rien, qu’il ne comprend pas pourquoi cela ne lui a pas sauté aux yeux, que ça aurait dû, qu’il était sous la coupe de sa compagne, qu’il s’était remis à boire, qu’il “donnerait sa vie” pour qu’Amandine revienne.S’adressant en fin d’audience à Sandrine Pissarra, Me Laurent Epailly, au nom de “La Voix de l’enfant”, l’une des quatre associations à s’être portées parties civiles, lui a asséné qu’elle avait créé son “petit camp de concentration privé”, instaurant “le travail forcé jusqu’à épuisement”. “La faim, les sévices, le manque de soin, la déshumanisation, l’absence d’espoir et le manque d’amour: vous êtes monstrueusement coupable”, a-t-il martelé.Le réquisitoire du parquet et les plaidoiries de la défense auront lieu vendredi. La cour se retirera ensuite pour délibérer.

Meurtres dans la Sarthe en 1994: première victoire pour Dany Leprince qui souhaite être innocenté

Dany Leprince, qui souhaite obtenir l’annulation de sa condamnation pour les meurtres de son frère, sa belle-soeur et deux de ses nièces en 1994, a obtenu une première victoire jeudi: sa requête est transmise à la Cour de révision.La commission d’instruction s’est appuyée sur deux séries de faits nouveaux ou inconnus pour motiver la recevabilité de cette requête en révision, déposée au printemps 2021, a indiqué le président lors d’une audience publique.Le dossier sera donc transmis au président de la Cour de révision. Après l’avoir examiné, dans un délai d’un an à un an et demi, s’il estime la demande fondée, il prononcera l’annulation de la condamnation et ordonnera un nouveau procès. Ou bien rejettera la requête.Dany Leprince, ému, les yeux humides, a enlacé ses proches à l’énoncé de la décision. “Le combat n’est pas terminé”, a-t-il dit devant la presse. “J’y ai toujours cru”, mais “il faut rester prudent”, a ajouté l’homme, âgé désormais de 67 ans, espérant “qu’on retrouve l’assassin de (sa) famille”.Le 4 septembre 1994, son frère Christian Leprince, sa femme et deux de leurs filles, Audrey, 7 ans, et Sandra, 10 ans, ont été retrouvés massacrés à l’arme blanche dans leur pavillon de Thorigné-sur-Dué (Sarthe). Solène, 2 ans, était la seule rescapée.Accusé par sa femme Martine Compain – dont il est depuis divorcé – et sa fille aînée Célia, il avait partiellement avoué, avant de se rétracter. Depuis, il clame son innocence. Celui qui fut surnommé “le boucher de la Sarthe” a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec 22 ans de sûreté en 1997 par la cour d’assises.- “Accusation difficilement crédible” -La commission d’instruction s’est appuyée sur les déclarations de Célia, qui, au regard d’une remise en situation réalisée en avril 2023, se sont révélées être incompatibles avec la topographie des lieux. Célia “a toujours affirmé avoir vu son père frapper Christian Leprince”, est-il écrit dans l’arrêt, consulté par l’AFP. Mais pour les enquêteurs, “il n’apparaît pas possible” pour Célia “d’avoir vu les faits décrits (…), rendant l’accusation formulée contre son père difficilement crédible”.”Ce témoignage s’effondre totalement”, a conclu l’avocat de Dany Leprince, Olivier Morice, soulignant que Célia était “un témoin à charge essentiel de l’accusation”.Les juges ont également pointé “la crédibilité totale” accordée à l’époque aux propos de Solène sur la culpabilité de son oncle, compte tenu de son très jeune âge, et souligné “les relations de confiance” entre un gendarme et la nourrice chez laquelle elle a vécu après le drame. “L’interprétation hasardeuse qui avait été faite du comportement de la toute petite Solène avait été en réalité démentie par le travail des experts psychiatres qui la suivaient alors”, a indiqué à l’AFP son avocate, Me Meriem Khelladi-Reinaerts, confiant le “soulagement” et l'”émotion” de cette dernière à l’annonce de la décision.Ces expertises, qui n’avaient pas été soumises à la cour d’assises en 1997, “ont enfin été considérées comme des faits nouveaux de nature à faire naître un doute sur la culpabilité de Dany Leprince”, a-t-elle ajouté.- “Nombreuses incohérences” -Solène, 32 ans aujourd’hui, a écrit en avril 2024 à la commission d’instruction avoir “de sérieux doutes quant à la culpabilité” de son oncle, “au regard des nombreuses incohérences” du dossier, et souhaiter “ardemment qu’un nouveau procès puisse avoir lieu pour rechercher la vérité”. Ces deux séries de faits étant suffisantes pour déclarer la requête de Dany Leprince recevable, les autres éléments présentés par la défense n’ont pas été examinés, a précisé le président.”Qu’est-ce qui va rester dans ce dossier ?”, a demandé Me Morice. “Les accusations de Martine Compain, celle qui est aujourd’hui visée par une demande” de mise en examen du parquet dans la procédure en cours au Mans.Dans cette information judiciaire ouverte pour meurtre et complicité depuis 2014, son statut de témoin assistée est contesté. L’audience à la cour d’appel d’Angers n’a pas encore été fixée.”C’est une grande victoire qui ouvre la voie à la reconnaissance de l’innocence de Dany Leprince”, a estimé Me Morice, qui le défend avec Me Missiva Chermak-Felonneau. “Depuis 1945, il n’y a que douze affaires criminelles à avoir été révisées dans notre pays, nous espérons que Dany Leprince sera la treizième”.Après le rejet de son pourvoi en cassation en 1999 – la possibilité de faire appel d’une condamnation par une cour d’assises n’est possible en France que depuis 2000 – il avait déposé une première requête en révision, rejetée en 2011.

‘Emilia Perez’ tops Oscar nominations in fire-hit Hollywood

Transgender cartel musical “Emilia Perez” topped this year’s Oscar nominations, earning 13 nods in an announcement on Thursday postponed by the devastating Los Angeles wildfires.French director Jacques Audiard’s Mexico-set movie, released by Netflix, shattered the record for the most Academy Award nominations for a non-English-language film.It was followed by epic immigrant saga “The Brutalist,” and …

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Le cofondateur de l’entreprise de cryptomonnaies Ledger et sa compagne enlevés contre rançon puis libérés

Kidnappés, séquestrés puis libérés: les investigations se poursuivent jeudi, après la libération la veille par la gendarmerie du cofondateur d’une société spécialisée dans la sécurisation des cryptoactifs et de sa compagne,qui avaient été enlevés mardi dans le Cher contre rançon.Leur enlèvement remonte au “petit matin” mardi. David Balland, associé et cofondateur de Ledger, et sa compagne avaient été kidnappés à leur domicile dans le Cher.Selon le parquet de Paris, qui dirige les investigations, les ravisseurs réclamaient “le paiement d’une importante rançon en cryptomonnaie”. Ces faits leur font “encourir la réclusion criminelle à perpétuité”.David Balland a été libéré mercredi, a indiqué jeudi matin le parquet. Puis, en fin d’après-midi, le ministère public a précisé que la compagne de l’homme d’affaires avait aussi été libérée par le GIGN, unité d’intervention de la gendarmerie.La procureure de Paris doit tenir une conférence de presse à 19H30 au tribunal judiciaire de la capitale.Les investigations ont d’abord été dirigées par le parquet de Bourges, pour enlèvement et séquestration en bande organisée. La division de lutte contre la criminalité organisée du parquet de Paris a pris la suite.La gendarmerie nationale a été saisie dans son ensemble, de la section de recherches de Bourges à l’unité nationale Cyber.Des rumeurs évoquant dans un premier temps la disparition d’Eric Larchevêque, très médiatique cofondateur de l’entreprise et notamment connu pour sa participation à l’émission de “Qui veut être mon associé” diffusée sur M6, avaient été relayées sur les réseaux sociaux.Jeudi après-midi, le parquet avait précisé que les enquêteurs étaient mobilisés avec le GIGN, pour “identifier et interpeller l’ensemble des auteurs de ce crime”.- “Gros boum” -Depuis mardi soir, d’autres publications faisaient elles état d’opérations de police et de présence de gendarmerie sur les communes de Vierzon et Méreau.À Méreau, village de 2.600 habitants au sud de Vierzon, une opération de gendarmerie était encore en cours jeudi en début d’après-midi, a constaté un journaliste de l’AFP.À deux kilomètres de là, au bord du canal du Berry sur la commune de Vierzon, un propriétaire fixait jeudi des planches de bois aux fenêtres de logements destinés à la location.Ses logements ont été perquisitionnés la veille, et leurs portes et fenêtres fracturés lors de cette opération, a indiqué à l’AFP ce propriétaire, souhaitant garder l’anonymat.Il a également précisé que les gendarmes lui avaient demandé de fournir ses réservations Airbnb et Booking. Au total “des dizaines d’appartements Airbnb ont été vérifiés par les forces de l’ordre” dans le cadre de cette affaire, dans la commune et ailleurs, a-t-il avancé.Pour lui, l’important c’est que la victime soit en vie. “Une vie était en jeu, tout ça, c’est impressionnant, il faudra réparer, mais ce n’est pas le plus important”, a-t-il ajouté.”J’ai entendu un gros boum, j’ai eu peur, je me suis demandé ce que c’était”, a aussi raconté mercredi à Ici Berry une riveraine qui n’a pas souhaité révéler son identité, précisant avoir aperçu “un hélicoptère qui survolait le secteur”.Ledger est une licorne (startup qui a dépassé le milliard de dollars) française, fondée en 2014, leader mondial dans la conception de portefeuilles physiques de cryptomonnaies, permettant à chacun de gérer en direct ses propres cryptoactifs.L’entreprise, valorisée à plus d’un milliard d’euros, a vendu plus de sept millions d’appareils dans plus 180 pays et en 10 langues. Elle sécurise 20% des actifs numériques mondiaux, et compte plus de 100 clients institutionnels.Cette affaire d’enlèvement, en lien avec les cryptomonnaies, n’est pas sans rappeler celle d’un homme de 56 ans, retrouvé début janvier dans le coffre d’une voiture près du Mans, à plusieurs centaines de kilomètres de chez lui dans l’Ain.Selon plusieurs médias, il s’agissait d’un influenceur en cryptomonnaies basé à Dubaï, qui publie régulièrement des vidéos sur ses gains, et une demande de rançon avait été faite.Le parquet de Bourg-en-Bresse avait alors ouvert une enquête de flagrance du chef d’arrestation, enlèvement, séquestration ou détention arbitraire commis en bande organisée.