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Disparition de Lydie Logé: Monique Olivier “participe activement” aux reconstitutions

L’ex-épouse de Michel Fourniret, Monique Olivier “participe, répond aux questions, a des bribes de souvenirs”, a déclaré à la presse son avocat Me Richard Delgenes, en marge d’une première journée de reconstitution autour d’Argentan (Orne) de la disparition en 1993 de Lydie Logé.Monique Olivier, qui a avoué son implication dans la disparition de Lydie Logé que son ex-époux Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée, est arrivée mardi vers 16H45 à Saint-Christophe-le-Jajolet, devant le domicile où vivait la jeune femme de 29 ans lors de sa disparition en 1993.Monique Olivier, 76 ans, est arrivée dans un convoi d’au moins six véhicules, entourée d’une vingtaine de gendarmes et policiers, et en présence de la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine) Sabine Khéris, a constaté un journaliste de l’AFP, qui a vu le convoi quitter les lieux peu avant 19H.Le cortège avait déambulé en début d’après-midi dans Argentan à la recherche potentielle de lieux où le couple aurait pu repérer la victime qui y faisait des courses ce jour-là.”Le seul objectif de tout ça c’est de retrouver le corps de Lydie Logé”, a déclaré à la presse Me Richard Delgenes, à la tombée de la nuit.La pavillon étroit, entouré d’un jardin, se situe face à un champ à la sortie de ce village de 240 habitants, au sud d’Argentan.”On sait déjà que Michel Fourniret est l’assassin, et elle (Monique Olivier NDLR) était présente dans le camion, semble-t-il” a ajouté Me Delgenes, faisant référence à la camionnette dont Michel Fourniret se servait pour l’enlèvement de ses victimes.”Monique Olivier y participe activement, donc c’est la raison pour laquelle on refait la filature avec le camion”, a détaillé son avocat, “on revient sur les lieux, et puis elle répond aux questions qui sont posées”.Monique Olivier a été mise en examen en janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant Lydie Logé.- “Compliqué d’avoir des réponses 33 ans après” -“On travaille pour déterminer l’endroit où il l’aurait repérée exactement et l’endroit où, à partir de quand, il aurait pu commencer à la prendre en filature”, a ensuite expliqué l’avocat, ajoutant qu’il était “trop tôt” pour avoir des certitudes. “C’est le premier jour d’investigations et il y en a trois de prévus, c’est compliqué 33 ans après d’avoir des réponses mais et encore plus je suppose pour la famille des victimes”, a-t-il ajouté.Me Corinne Herrmann, avocate de la famille de la victime, a déclaré sur RTL mardi matin toute l’importance de ces fouilles.”Il existe des cas où on a retrouvé des corps plus de trente ans après les faits. Sur les indications de Monique Olivier, c’est plus difficile parce qu’elle se repère mal. Mais il faut toujours tout tenter”, a-t-elle dit.”Les familles ont besoin de réponses. La famille de Lydie Logé a besoin de pouvoir lui donner une sépulture digne”, a ajouté Me Herrmann.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vue vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité.L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sœurs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  

Trente ans de prison requis contre l’assaillant de l’attaque au hachoir visant Charlie Hebdo

Trente ans de prison ont été requis mardi contre l’homme qui a tenté de tuer deux personnes devant les locaux de Charlie Hebdo en septembre 2020, pensant s’en prendre à des salariés du journal satirique.”Zaheer Mahmood s’est acharné sur les victimes dans l’idée de procéder à leur décapitation avec son hachoir brandi comme un trophée”, a lancé l’un des avocats généraux devant la cour d’assises spéciale des mineurs de Paris, qualifiant l’assaillant de “pseudo justicier-vengeur du Prophète”.”Nous avons noté une volonté incontestable de tuer des blasphémateurs en visant la nuque et le visage pour répondre à l’idéologie arriérée à laquelle il souscrivait”, a déclaré le second magistrat en demandant que la peine soit assortie d’une période de sûreté des deux tiers, de l’interdiction définitive du territoire national et l’inscription au fichier des auteurs d’infractions terroristes (Fijait).Zaheer Mahmood, 29 ans, originaire d’une région rurale du Pakistan, est arrivé clandestinement en France au cours de l’été 2018. Ce musulman pratiquant et adepte d’un imam radical entendait “venger le Prophète” après la republication de caricatures de Mahomet par le journal satirique le 2 septembre 2020, à l’occasion de l’ouverture du procès des attaques jihadistes de janvier 2015. Il ignorait que l’hebdomadaire avait déménagé après l’attentat qui a décimé sa rédaction.Le 25 septembre 2020, aux alentours de 11H40, le jeune Pakistanais était arrivé rue Nicolas-Appert devant l’ancienne adresse de Charlie Hebdo, armé d’une feuille de boucher. Il avait blessé grièvement deux employés de l’agence de presse Premières Lignes. Au cours de leur réquisitoire, les avocats généraux ont rappelé que Zaheer Mahmood n’aurait jamais pu agir sans le soutien de ses amis, cinq hommes jugés à ses côtés pour association de malfaiteurs terroriste. A l’encontre de ces Pakistanais, dont certains étaient mineurs au moment des faits, le parquet a requis des peines allant de trois à treize ans de prison, estimant qu’ils étaient au courant du projet criminel de leur ami et rappelant que certains avaient même été chargés de diffuser la vidéo de revendication.”Ce petit groupe a participé à la publicité de l’acte”, a dénoncé le parquet, or “les actes de valorisation sont la continuité de l’acte terroriste”, a ajouté le magistrat à destination des accusés, impassibles lors du réquisitoire. – “J’ai vraiment honte” -Au cours du procès, Zaheer Mahmood a expliqué la confusion dans laquelle il se trouvait depuis son arrivée en France et le profond décalage culturel ressenti, lui qui a grandi dans un Pakistan rural et profondément religieux.”Aujourd’hui je reconnais que ce j’ai fait est un acte de terrorisme. Je comprends”, a-t-il déclaré au cours des débats depuis le box des accusés, avant d’expliquer qu’à l’époque des faits, il pensait “faire le bien pour l’islam”. A de nombreuses reprises pendant les plus de deux semaines de procès, il a également demandé pardon aux victimes, parfois en larmes.”J’ai beaucoup de peine pour eux. J’ai vraiment honte de ce que j’ai fait. De ce qu’ils ont subi à cause de moi. Je comprends leur souffrance, vraiment je regrette énormément.”Des excuses qui n’ont eu aucune prise sur les deux victimes, Hélène et Paul (prénoms modifiés), présents à chaque journée d’audience, accompagnés de leurs familles.Avant le réquisitoire, les avocats des parties civiles s’étaient succédé à la barre pour réclamer une peine juste et parler une dernière fois au nom de leurs clients.”Si les murs de cette salle le pouvaient, ils pleureraient tellement la souffrance déborde”, a déclaré Me Constance Dewavrin, avocate des parents de Paul, listant les nombreuses séquelles physiques et psychologiques des victimes d’attentat et de leurs proches.Dans la salle dite des “grands procès” du palais de justice de Paris, des sanglots contenus se sont faits plusieurs fois entendre, les mouchoirs s’accumulant sur la tablette devant Hélène qui a témoigné de sa souffrance et de son impression “d’être restée bloquée rue Nicolas-Appert”. Revenant sur cette déclaration, un des avocats généraux s’est adressé à elle: “Le chemin de la reconstruction, de la coexistence avec ce drame est long, mais avec la condamnation des coupables, justice sera rendue”.Les avocats de la défense doivent plaider mercredi et le verdict pourrait être rendu jeudi soir.

Trump pardons of Capitol rioters spark jubiliation, outrage

US President Donald Trump’s sweeping pardons of Capitol rioters drew starkly contrasting reactions on Tuesday, largely embraced by his Republican supporters and vehemently condemned by Democrats.Former Democratic House speaker Nancy Pelosi denounced as “shameful” Trump’s pardons of participants in the January 6, 2021 attack on the congressional session held to certify Joe Biden’s 2020 election …

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Disparition de Lydie Logé: Monique Olivier emmenée au domicile de la jeune femme dans l’Orne

Monique Olivier, qui a avoué son implication dans la disparition de Lydie Logé que son ex-époux Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée, est arrivée mardi en fin d’après-midi devant le domicile où vivait la jeune femme dans l’Orne en 1993.Selon un journaliste de l’AFP présent sur les lieux, Monique Olivier est arrivée dans un convoi d’au moins six véhicules vers 16H45 devant la maison où vivait Lydie Logé à Saint-Christophe-le-Jajolet, entourée d’une bonne dizaine de gendarmes, et en présence de la juge d’instruction du pôle des crimes sériels et non élucidés de Nanterre (Hauts-de-Seine) Sabine Khéris.Il s’agit de localiser le corps, plus de 30 ans après la disparition de Lydie Logé, alors âgée de 29 ans, et que le tueur en série Michel Fourniret est soupçonné d’avoir tuée.La pavillon étroit, entouré d’un jardin, se situe dans un cadre champêtre, face à un champ à la sortie de ce village de 240 habitants, au sud d’Argentan. Une quinzaine de journalistes étaient sur place.Mme Olivier a été mise en examen depuis janvier 2021 pour complicité d’arrestation, d’enlèvement, de détention ou de séquestration arbitraire dans l’enquête concernant la disparition de cette femme de 29 ans en décembre 1993. Me Corinne Herrmann, avocate de la famille de la victime, a déclaré sur RTL mardi matin toute l’importance de ces fouilles.”Il existe des cas où on a retrouvé des corps plus de trente ans après les faits. Sur les indications de Monique Olivier, c’est plus difficile parce qu’elle se repère mal. Mais il faut toujours tout tenter”, a-t-elle dit.”Les familles ont besoin de réponses. La famille de Lydie Logé a besoin de pouvoir lui donner une sépulture digne. Ils ont besoin de retrouver le corps de Lydie. Il faut tenter le tout pour le tout”, a ajouté Me Herrmann.Lydie Logé, mère d’un garçon de sept ans, a disparu le 18 décembre 1993 dans le village de Saint-Christophe-le-Jajolet, dans l’Orne, où elle habitait. Après avoir fait ses courses de Noël avec une amie, dernière personne à l’avoir vue vivante, elle était rentrée chez elle. Alors que deux enquêtes de 1994 à 1998 puis de 2004 à 2009, avaient abouti à des non-lieux, les investigations ont été relancées en 2018 après des rapprochements établis entre les traces ADN issues de composés organiques trouvés dans la camionnette de Michel Fourniret et l’ADN de la mère de Lydie Logé.Le 22 décembre 2020, le tueur en série avait été mis en examen pour enlèvement et séquestration suivis de mort. Son ex-épouse, Monique Olivier, est quant à elle poursuivie pour complicité.L'”Ogre des Ardennes” est décédé quelques mois plus tard, en mai 2021.Près de trente ans après les faits, en juin 2023, les sœurs de la jeune femme avaient lancé un appel à témoins sur RTL pour tenter d’obtenir des informations sur cette disparition.  

Bertrand Blier est mort, une page du cinéma d’avant-MeToo se tourne

Une page du cinéma de l’avant-MeToo se tourne avec la mort de Bertrand Blier, auteur de films cultes et provocants comme “Les Valseuses”, “Buffet Froid” ou “Tenue de soirée”, qui a fait les grandes heures de Gérard Depardieu, Michel Blanc ou Miou-Miou.Le réalisateur est décédé lundi soir à l’âge de 85 ans, “paisiblement chez lui, à Paris, entouré de sa femme et de ses enfants”, a déclaré son fils Léonard Blier à l’AFP.Les films de ce dialoguiste hors pair, adepte d’un humour noir et cru, ont marqué le cinéma des années 1970 et 1980.Anticonformiste et irrévérencieux pour les uns, provocateur et symbole d’un autre temps pour les autres, le nom de Blier restera surtout associé à celui de Gérard Depardieu, dont il a fait décoller la carrière en 1974 dans “Les Valseuses”, aux côtés de Patrick Dewaere et Miou-Miou.Film subversif devenu culte, “Les Valseuses” est également marqué par un humour graveleux qui choque à l’époque. C’est dans ce film que Depardieu lâche sa célèbre tirade: “On est pas bien ? Paisibles, à la fraîche, décontractés du gland. Et on bandera quand on aura envie de bander”.Son œuvre essuie aujourd’hui des critiques pour sa misogynie ou la façon dont il met en scène la domination masculine. Ces dernières années, certaines de ses actrices comme Miou-Miou ou Brigitte Fossey ont raconté avoir parfois subi son humour graveleux comme une humiliation ou une agression.Réalisateur d’une trentaine de films, Blier restera comme un cinéaste populaire, qui pouvait réunir six millions de spectateurs dans les années 1970 avec “Les Valseuses” et encore trois millions dans les années 1980 avec “Tenue de Soirée”, où Depardieu et Miou-Miou tournent cette fois avec Michel Blanc.Plusieurs chaînes de télévision ont annoncé qu’elles diffuseront ses films en hommage : “La femme de mon pote”, avec Isabelle Huppert, Coluche et Thierry Lhermitte dès mardi sur W9, “Tenue de Soirée” dimanche soir sur France 5, et “Les Valseuses”, accompagné d’un débat, le 29 janvier sur la chaîne payante Paris Première.- “Dans leur époque” -Cette disparition marque la fin d’une époque pour le cinéma français, certains de ses proches et complices de plateau étant partis avant lui, de Patrick Dewaere, qui s’est suicidé en 1982, à Michel Blanc, décédé en octobre. Depardieu, quant à lui, mis en examen pour viols, est devenu un paria dans le 7e Art.Josiane Balasko, que Blier avait dirigée en 1989 dans “Trop belle pour toi”, a salué sa mémoire sur Instagram: “Bonne route mon ami. Et vide un godet avec Blanc au passage”.”Quel privilège d’avoir tourné pour toi. Tu étais un patron. Un ami. Un inventeur dans le cinéma. Ta poésie, ton audace, ton verbe, ton rire, tes silences. Tu aimais tellement les acteurs”, a écrit Jean Dujardin, qui interprétait un écrivain alcoolique dans “Le Bruit des glaçons”.Ce film de 2010, avec Albert Dupontel, sera l’un des derniers succès de Bertrand Blier, pour qui les années 2000 furent moins fastes.Plusieurs personnalités ont salué sa carrière, tout en soulignant que ses œuvres étaient ancrées dans un temps révolu.”Dans des films qui s’inscrivaient dans leur époque, il avait offert des rôles iconiques aux plus grands. (…) Bertrand Blier était un cinéaste immense et anticonformiste, un amoureux fou de la liberté de créer”, a souligné la ministre de la Culture, Rachida Dati.”Aussi bien écrivain que cinéaste, cynique que provoquant, moraliste que blasé, Bertrand Blier aimait les femmes, mais les faisait maltraiter par ses mecs”, a souligné Gilles Jacob, l’un des anciens président du Festival de Cannes, dans un message à l’AFP.”Il y a, dans ses films, des trouvailles sidérantes, une exposition osée de certaines mœurs révoltantes, des scènes hilarantes qui frisent l’absurde et de l’émotion aussi”, a-t-il poursuivi.”J’aimais cet homme, sa manière de pousser les situations, les malaises et les rires, et quand il parlait de Bernard (son père, NDLR). Ils poussaient loin les caractères (trop, dira-t-on aujourd’hui, mais c’était hier). J’aimais sa voix, son regard et ses livres”, a écrit de son côté Pierre Lescure, autre ancien président du Festival de Cannes.

A69: la justice administrative rejette une demande de suspension du chantier

La justice administrative a rejeté mardi une demande de suspension en urgence du chantier de l’A69, autoroute contestée qui doit relier fin 2025 Toulouse et Castres, estimant qu’une telle mesure n’était pas nécessaire dans l’attente d’une décision sur le fond prévue en février.”Le juge des référés ne suspend pas les travaux de l’A69 car l’affaire devant être jugée +au fond+ par le tribunal le mois prochain, le projet en cause ne produira que très peu d’effet concret d’ici là”, écrit le tribunal dans un communiqué, rejetant ce nouveau recours de plusieurs associations et collectifs opposés à cette autoroute qu’ils considèrent “d’un autre temps”.”L’impact de la poursuite du chantier, dans ce court laps de temps, demeurera très limité”, poursuit le tribunal dans son communiqué, alors que “les impacts environnementaux ont d’ores et déjà été produits à l’échelle globale du chantier”.Dans sa décision, le juge évoque aussi un risque financier mis en avant par des promoteurs de l’A69, comme l’Etat ou le constructeur Atosca, selon lesquels “l’application des clauses de suspension du contrat de concession et des marchés de travaux en cours d’exécution, jointe au coût de sécurisation, se traduirait par un coût de plusieurs millions d’euros”.”Quand il s’agit de l’Etat ou du concessionnaire, on tolère beaucoup de choses et, par contre, quand il s’agit de respecter le droit de l’environnement, on s’accorde quelques largesses”, a aussitôt réagi Thomas Digard, du collectif d’opposants La Voie est libre.Pour lui, le juge “considère qu’un mois et demi de chantier ne peut pas avoir d’impact significatif et donc que ce n’est pas la peine de suspendre, mais on voit qu’il y a cinq mises en demeure contre le concessionnaire sur une période similaire. Il est donc tout à fait possible de porter atteinte à l’environnement en cinq semaines”, dit-il à l’AFP.En revanche, les préfectures des deux départements concernés par l’A69, le Tarn et la Haute-Garonne, rappellent mardi dans un communiqué commun qu'”après 22 mois de travaux et six recours en urgence traités par le tribunal administratif de Toulouse, le juge a, de manière constante, estimé que les conditions d’une suspension de chantier n’étaient pas réunies”.- Livraison fin 2025 -Sollicitée par l’AFP, une porte-parole d’Atosca souligne qu'”engagés à plus de 65% et mobilisant plus d’un millier de compagnons, les travaux se poursuivent avec l’objectif d’une livraison à la fin de l’année 2025″.Pour un autre partisan de l’A69, le président PS du conseil départemental du Tarn, Christophe Ramond, cette décision “réaffirme une fois de plus la légitimité de l’A69, soutenue par tout un bassin de vie”.Le 13 janvier dernier, à l’audience, les opposants à l’A69 avaient demandé la suspension “urgente” du chantier, dénonçant les effets sur l’environnement des “lourds travaux prévus” dans les semaines à venir.Le collectif La Voie est libre et d’autres associations avaient présenté ce recours après la réouverture de l’instruction concernant les autorisations environnementales du chantier, décidée le 9 décembre par le tribunal administratif de Toulouse.Cette décision avait été qualifiée d'”étonnante” par les associations qui, après des mois de lutte sans succès contre cette portion d’autoroute de 53 km, avaient repris espoir, quand la rapporteure publique s’était prononcée pour une annulation de l’autorisation du chantier, lors d’une audience sur le fond le 25 novembre.La nouvelle audience sur le fond pourrait avoir lieu avant fin février, selon un calendrier prévisionnel communiqué aux opposants par le tribunal administratif.

Djokovic beats Alcaraz in Melbourne blockbuster as Sabalenka survives

A vintage Novak Djokovic tamed Carlos Alcaraz in a late-night blockbuster to set up an Australian Open semi-final with Alexander Zverev as two-time women’s defending champion Aryna Sabalenka fought on.The 37-year-old Djokovic rolled back the years at the scene of his greatest achievements on Rod Laver Arena in Melbourne with a 4-6, 6-4, 6-3, 6-4 …

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