AFP World

Ukraine: situation “difficile” pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes

Des dizaines de milliers de personnes restaient privées de courant dimanche en Ukraine au lendemain de frappes russes massives sur le réseau électrique et gazier du pays, tandis qu’une riposte ukrainienne a provoqué des interruptions dans plusieurs régions russes.La Russie multiplie depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainien, …

Ukraine: situation “difficile” pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes Read More »

Naufrage d’un bateau avec 90 migrants à bord entre Malaisie et Thaïlande, au moins un mort

Les autorités malaisiennes ont lancé des opérations de secours dimanche après le naufrage d’un bateau transportant 90 migrants entre la Malaisie et la Thaïlande, qui a fait au moins un mort, et alors que deux autres embarcations ont disparu.”A ce stade, 11 personnes, dont un corps, ont été retrouvées”, a déclaré dans un communiqué le …

Naufrage d’un bateau avec 90 migrants à bord entre Malaisie et Thaïlande, au moins un mort Read More »

Israël a reçu la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza

Israël a annoncé dimanche avoir reçu un nouveau corps d’otage, que le Hamas a dit être celui du soldat israélien Hadar Goldin, tué en 2014 dans la bande de Gaza, et dont la remise par le mouvement islamiste palestinien a été pendant onze ans au coeur d’intenses tractations. Le cercueil, remis par la Croix-Rouge à l’armée …

Israël a reçu la dépouille présumée de Hadar Goldin, tué en 2014 à Gaza Read More »

“Super-typhon” aux Philippines : un premier décès, plus d’un million d’évacués

Le “super-typhon” Fung-wong a fait un premier mort dimanche aux Philippines, une femme retrouvée sous des décombres dans le centre du pays asiatique où près d’1,2 million de personnes ont été évacuées, moins d’une semaine après le passage dévastateur du typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont la taille couvre virtuellement l’intégralité du pays, s’approche de l’est de l’archipel …

“Super-typhon” aux Philippines : un premier décès, plus d’un million d’évacués Read More »

Ukraine: situation “difficile” pour le réseau électrique au lendemain de frappes russes

Des dizaines de milliers de personnes restaient privées de courant dimanche en Ukraine au lendemain de frappes russes massives sur le réseau électrique et gazier du pays, tandis qu’une riposte ukrainienne a provoqué des interruptions dans plusieurs régions russes.La Russie multiplie depuis des semaines les bombardements sur les infrastructures énergétiques et le réseau ferroviaire ukrainien, faisant craindre un hiver difficile. L’Ukraine vise de son côté régulièrement des dépôts et raffineries de pétrole et d’autres installations en Russie.”Les équipes de réparation poursuivent les travaux de reconstruction après les frappes russes d’hier”, a indiqué dimanche le vice-Premier ministre ukrainien en charge de la reconstruction, Dmytro Kouleba.Selon lui, les frappes russes de samedi ont provoqué des “destructions considérables” et au moins 100.000 personnes sont toujours sans électricité, eau et chauffage dans la région de Kharkiv (nord-est).Les autorités d’autres régions ont également fait état de coupures et de travaux de réparation en cours, sans préciser le nombre de foyers affectés.L’attaque de samedi, qui a impliqué plus de 450 drones et 45 missiles, a été “l’une des plus graves pour le secteur énergétique depuis le début de la guerre”, a relevé à la télévision le vice-ministre de l’Energie, Artyom Nekrassov.Selon lui, les forces russes tentent désormais “de frapper simultanément les installations de production, les systèmes de transport et de distribution d’électricité”, rendant complexes les réparations.”Une partie très importante de la production a été touchée”, a-t-il ajouté, qualifiant la situation sur le réseau de “difficile”.Conséquence: dans la plupart des régions du pays, des coupures d’urgence ont dû être mises en place pour la population mais aussi pour l’industrie et les entreprises, selon M. Nekrassov.Les frappes russes de samedi ont aussi fait au moins quatre morts.- “Réduite à zéro” -Le groupe électrique Centerenergo, qui gère trois centrales, dont une en territoire occupé par la Russie, et 15% des besoins du pays selon son site internet, a averti samedi que sa capacité de production a été “réduite à zéro”.Comme lors de chaque vague de frappes, le ministère russe de la Défense avait affirmé samedi avoir visé “des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien et des installations gazières et énergétiques qui soutiennent leurs opérations”.En Russie, des frappes ukrainiennes ont touché dimanche plusieurs régions frontalières, provoquant également des coupures de courant.Dans la région de Belgorod, régulièrement visée par des tirs ukrainiens, le gouverneur Viatcheslav Gladkov a rapporté sur Telegram que “le réseau d’approvisionnement en électricité et en chauffage a subi de graves dégâts” dans la capitale régionale éponyme.”Plusieurs rues sont touchées par des problèmes de courant (…) Plus de 20.000 habitants sont privés d’électricité”, a-t-il ajouté.Dans la région de Koursk, également frontalière de l’Ukraine, “un incendie s’est déclaré dans l’une des installations énergétiques du village de Korenevo”, laissant 10 localités sans électricité, a annoncé sur Telegram le gouverneur Alexandre Khinshteïn.Et dans la région de Voronej, un incendie s’est déclaré dans une installation assurant le chauffage, selon le gouverneur Alexandre Goussev.L’Ukraine comme la Russie ont rapporté avoir abattu plusieurs dizaines de drones ennemis au cours de la nuit.Des frappes russes massives sur l’énergie en Ukraine avaient déjà eu lieu les hivers précédents, plongeant par moments des millions de personnes dans le noir.La campagne de cette année, plus puissante, fait craindre un rude hiver à venir. Le directeur du Centre ukrainien de recherche sur l’énergie, Oleksandre Khartchenko, a averti cette semaine que le pays court un “risque significatif” de coupures de chauffage.

13-Novembre: une “course pour la liberté” sillonne les lieux des attentats

Au pied du Stade de France embrumé, plus de 1.500 personnes se sont élancées dimanche matin dans une “course pour la liberté” sillonnant ensuite l’est parisien, reliant les lieux où, le 13 novembre 2015, des commandos du groupe Etat islamique tuaient 130 personnes et blessaient des centaines d’autres.L’arche de départ a symboliquement été placée devant la plaque rendant hommage à Manuel Dias, tué devant l’enceinte sportive, première victime de la série d’attaques perpétrées il y a presque dix ans. L’Association française des victimes du terrorisme a été à l’initiative de la manifestation, déclinée en une “marche de l’égalité” à Paris dans l’après-midi et un “village de la fraternité”, installé sur le parvis de l’Hôtel de ville de la capitale. L’idée de ce triptyque a germé dans l’esprit de Catherine Bertrand, vice-présidente de l’association, dans le sillon des Jeux olympiques de Paris 2024, “une euphorie collective”, constellation de “moments extrêmement fédérateurs” qui fut réconfortante pour cette rescapée des attentats de 2015. “C’est la France qui a été attaquée ce soir-là, ce n’est pas moi. Tout le monde est concerné de près ou de loin par les attentats du 13 novembre”, rappelle-t-elle.- “Une vague positive” -Contre la déferlante mortifère des jihadistes d’il y a dix ans, la course a été pensée comme “une vague positive qui passe par là, pour ajouter de la vie là où il y a eu des morts”, explique Catherine Bertrand. Elle tient également à “ne jamais oublier les victimes des attentats des terrasses et du Stade de France, qu’on oublie trop souvent”, contrairement à celles du Bataclan.Dans la nuée de coureurs qui s’échauffent avant le départ, Julie Leblanc tient à immortaliser sa matinée en prenant en photo son dossard, auréole du Stade de France en perspective.”Cela passe très vite dix ans et ça a été marquant pour tout le monde, donc il ne faut pas l’oublier et on court pour ça,” témoigne la jeune femme de 30 ans portant l’uniforme du jour: T-shirt orange floqué du logo “13-Unis”, nom donné à la manifestation sportive.Le Petit Cambodge et le Carillon, la Bonne Bière et Casa Nostra, le Bataclan, le Comptoir Voltaire, la Belle Equipe: la course de 16 kilomètres passe par les zones mémorielles et le peloton n’y est pas insensible. “Je suis déjà passé sur certains de ces endroits dans mes sorties hebdomadaires”, explique Eric Letranchant, coureur régulier, “mais avec tout cet engouement et ce soutien, ça risque effectivement d’être chargé d’émotion”, reconnait l’homme de 62 ans. Très émue, Sofia Dias, fille de la seule personne tuée le 13-Novembre au Stade de France, a été longuement applaudie par la foule transie par le froid matinal. “N’oublions pas les valeurs de la République,” a-t-elle sobrement plaidé juste avant de donner le départ de la course.

“Super-typhon” aux Philippines : un premier décès, plus d’un million d’évacués

Le “super-typhon” Fung-wong a fait un premier mort dimanche aux Philippines, une femme retrouvée sous des décombres dans le centre du pays asiatique où près d’1,2 million de personnes ont été évacuées, moins d’une semaine après le passage dévastateur du typhon Kalmaegi.Fung-wong, dont la taille couvre virtuellement l’intégralité du pays, s’approche de l’est de l’archipel avec des vents de 185 km/h, voire de 230 km/h en pointe. Le “super-typhon” doit toucher terre dans la province côtière d’Aurora, entre 20H00 et 23H00 locales (12H00 GMT et 15H00 GMT), a indiqué à l’AFP Charmagne Varilla, du service météorologique national.Au total, près de 1,2 million de personnes ont été évacuées, a annoncé la Défense civile, dans un pays toujours sonné par le passage de Kalmaegi — le typhon le plus meurtrier de l’année — qui a fait au moins 224 morts, d’après un dernier bilan du gouvernement.Un secouriste dans la ville de Catbalogan, capitale de la province de Samar (ouest), Juniel Tagarino, a annoncé à l’AFP que le corps d’une première victime avait été retrouvé sous des débris et des arbres déracinés.La femme de 64 ans fuyait avec des membres de sa famille samedi soir lorsqu’elle est retournée “à l’intérieur de sa maison, où elle avait probablement oublié quelque chose”, pour être retrouvée plusieurs heures plus tard, a-t-il expliqué.A Aurora, Aries Ora, un fonctionnaire de 34 ans, a déclaré à l’AFP en début de soirée que la pluie était encore légère, alors qu’il protégeait sa maison dans la ville de Dipaculao avec des plaques d’acier et des planches de bois. “Ce qui nous effraie vraiment, c’est que l’arrivée est prévue pendant la nuit,” a-t-il dit. “Contrairement aux typhons précédents, nous ne pourrons pas clairement voir le mouvement du vent et ce qui se passe autour de nous”.Les écoles et bâtiments publics resteront fermés lundi dans une large partie du pays, notamment dans la capitale Manille, et près de 300 vols ont déjà été annulés, selon les autorités. “Les vagues ont commencé à gronder vers 07H00 du matin (23H00 GMT samedi). Quand elles frappent le brise-lame, on dirait que le sol tremble”, a témoigné Edson Casarino, un habitant de l’île de Catanduanes (nord-est).”De fortes pluies sont en train de s’abattre, et le vent souffle”, a dit cet homme de 33 ans joint au téléphone par l’AFP.La petite île risque d’être frappée de plein fouet par Fung-wong, a prévenu le service météorologique. “Ils ressentent l’impact du typhon (…) car l’oeil du cyclone y est le plus proche”, a expliqué Rafaelito Alejandro, de la Défense civile, lors d’un point de presse.Samedi, des habitants ont tenté de river leurs habitations au sol avec des cordes dans l’espoir qu’elles résistent aux rafales, selon des images relayées sur les réseaux sociaux.Sur une vidéo authentifiée par l’AFP, une église de la ville de Birac apparaît encerclée par les eaux de crues, qui montent jusqu’à la mi-hauteur de son entrée.A Sorsogon, dans le sud de l’île principale de Luçon, certains ont trouvé refuge dans une église dès samedi, a constaté une équipe de l’AFP.”Je suis là car les vagues près de ma maison sont énormes maintenant. Je vis près de la côte et les vents là-bas sont très forts à présent”, a indiqué l’une d’eux, Maxine Dugan.- Cumuls de 200 millimètres -Fung-wong devrait déverser “des précipitations de 200 millimètres ou plus, qui peuvent provoquer des inondations étendues, pas seulement dans les zones de basse altitude”, a mis en garde lors d’une conférence de presse Benison Estareja, un météorologue du gouvernement.Les opérations de secours du typhon de Kalmaegi ont été suspendues samedi en raison de l’arrivée de Fung-wong dans la province de Cebu (centre), la plus sinistrée.”Nous ne pouvons pas mettre en danger nos secouristes. Nous ne voulons pas qu’ils soient les prochaines victimes”, a déclaré à l’AFP Myrra Daven, une responsable des secours de la région.Tous les ans, une vingtaine de tempêtes ou de typhons atteignent les Philippines ou s’en approchent, les régions les plus pauvres étant généralement les plus gravement affectées.Selon les scientifiques, le réchauffement climatique généré par l’activité humaine rend les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents, plus meurtriers et plus destructeurs.Des océans plus chauds permettent aux typhons de se renforcer plus vite, quand des températures générales plus élevées entraînent une atmosphère plus humide et donc des pluies plus importantes.