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Deux militaires tués dans une collision avec un train à un passage à niveau

Deux militaires sont décédés lundi matin quand un train a percuté le véhicule où ils se trouvaient à un passage à niveau près d’Arras dans le Pas-de-Calais, a-t-on appris auprès du ministère des Armées et de la SNCF.”Une voiture a été percutée ce matin par un train au niveau d’un passage à niveau” à Bailleul-Sir-Berthoult, a indiqué SNCF Réseau, confirmant une information de la Voix du Nord. La délégation à l’information et à la communication de la Défense (Dicod) a pour sa part confirmé “un accident ce matin (lundi, NDLR) occasionnant la mort de deux militaires”.Une personne qui se trouvait dans le train a été légèrement blessée par des éclats de verre, a précisé SNCF Réseau. Cette personne et le conducteur du train, choqué, ont été pris en charge par les secours.Le train, un TER, est arrêté au milieu des champs à quelque dizaines de mètres du passage à niveau, et les barrières du passage à niveau sont relevées, a constaté une journaliste de l’AFP.A 13H30, des passagers du train étaient toujours en cours d’évacuation, tandis qu’un hélicoptère de la gendarmerie et plusieurs véhicules de pompiers étaient mobilisés.Selon SNCF Réseau, le train qui reliait Hazebrouck (Nord) à Arras transportait une centaine de passagers. La circulation a été interrompue dans les deux sens sur l’axe concerné entre Arras et Lens.Un homme était déjà mort percuté par un train à ce passage à niveau en juin dernier, selon la Voix du Nord. 

Yémen: les Houthis appellent à manifester après des frappes américaines meurtrières

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont appelé à d’immenses manifestations lundi pour protester contre des frappes américaines qui ont fait des dizaines de morts ce weekend.Le président américain, Donald Trump, avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé Téhéran de cesser de soutenir ces rebelles.Les Houthis ont mené des attaques contre des navires liés à Israël, mais aussi contre des navires américains et britanniques, au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens.Samedi, des frappes américaines ont visé notamment Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée par les rebelles, ainsi que d’autres régions du pays, faisant 53 morts parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.En riposte, les Houthis ont dit dimanche avoir mené “une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils ont revendiqué une “seconde” attaque contre ce porte-avion dans le nord de la mer Rouge, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones, dans un engagement qui a duré plusieurs heures”.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.L’Iran a condamné les frappes “barbares” des Etats-Unis et rejeté les menaces du président américain.- “Causes complexes” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué dans la nuit que ses forces “continuaient les opérations” contre les Houthis, sans autre précision. D’après des médias houthis, Washington a pris pour cible dans la nuit de dimanche à lundi, une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida (ouest) et le poste de pilotage du “Galaxy Leader”, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Avant leur attaque contre le porte-avions américain ce weekend, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier sur des navires au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”, la Chine appelant pour sa part au “dialogue” et à une désescalade affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a lui indiqué lundi que toutes les réactions aux attaques des Houthis devaient se faire “en accord avec le droit international”.Les frappes américaines ont coûté la vie à “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes américaines qui ont touché samedi la capitale Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre, ont fait 53 morts et 98 blessés.Lundi, la place Sabine à Sanaa, lieu de grandes manifestations depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, semble prête pour un nouveau rassemblement monstre, après que le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les frappes américaines.- Mise en garde -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a mis en garde dimanche contre la poursuite des attaques houthies contre les navires américains en mer Rouge, soulignant qu’elle ne serait pas tolérée, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques houthies au large du Yémen ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

Yémen: les Houthis appellent à manifester après des frappes américaines meurtrières

Les rebelles houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont appelé à d’immenses manifestations lundi pour protester contre des frappes américaines qui ont fait des dizaines de morts ce weekend.Le président américain, Donald Trump, avait promis samedi “l’enfer” aux “terroristes houthis” et sommé Téhéran de cesser de soutenir ces rebelles.Les Houthis ont mené des attaques contre des navires liés à Israël, mais aussi contre des navires américains et britanniques, au large du Yémen depuis le début de la guerre à Gaza le 7 octobre 2023, disant agir ainsi en solidarité avec les Palestiniens.Samedi, des frappes américaines ont visé notamment Sanaa, la capitale du Yémen contrôlée par les rebelles, ainsi que d’autres régions du pays, faisant 53 morts parmi lesquels cinq enfants, et 98 blessés, selon les rebelles.En riposte, les Houthis ont dit dimanche avoir mené “une opération militaire (…) visant le porte-avions américain USS Harry Truman et les navires de guerre qui l’accompagnent dans le nord de la mer Rouge”, affirmant avoir tiré 18 missiles et un drone.Lundi matin, ils ont revendiqué une “seconde” attaque contre ce porte-avion dans le nord de la mer Rouge, “avec de nombreux missiles balistiques et de croisière ainsi qu’avec des drones, dans un engagement qui a duré plusieurs heures”.Les Etats-Unis n’ont pas confirmé ces attaques.L’Iran a condamné les frappes “barbares” des Etats-Unis et rejeté les menaces du président américain.- “Causes complexes” -Le Commandement militaire américain pour le Moyen-Orient (Centcom) a indiqué dans la nuit que ses forces “continuaient les opérations” contre les Houthis, sans autre précision. D’après des médias houthis, Washington a pris pour cible dans la nuit de dimanche à lundi, une usine d’égrainage de coton dans la région d’Hodeida (ouest) et le poste de pilotage du “Galaxy Leader”, un navire capturé il y a plus d’un an par les rebelles.Avant leur attaque contre le porte-avions américain ce weekend, les Houthis n’avaient plus revendiqué d’attaques depuis le 19 janvier sur des navires au large du Yémen, jour où a débuté un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.Cependant, ils avaient récemment menacé de reprendre leurs attaques en raison du blocage par Israël de l’aide humanitaire destinée à la bande de Gaza.Face à l’escalade, l’ONU a demandé aux Etats-Unis et aux Houthis “l’arrêt de toute activité militaire”, la Chine appelant pour sa part au “dialogue” et à une désescalade affirmant que “la situation en mer Rouge et la question yéménite ont des causes complexes et doivent être résolues de manière appropriée par le dialogue”.Le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères, Sebastian Fischer, a lui indiqué lundi que toutes les réactions aux attaques des Houthis devaient se faire “en accord avec le droit international”.Les frappes américaines ont coûté la vie à “plusieurs dirigeants houthis clés”, a affirmé dimanche le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Waltz. Selon le ministère de la Santé des Houthis, les frappes américaines qui ont touché samedi la capitale Sanaa, le gouvernorat de Saada, dans le nord du Yémen, et la ville de Radaa, dans le centre, ont fait 53 morts et 98 blessés.Lundi, la place Sabine à Sanaa, lieu de grandes manifestations depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, semble prête pour un nouveau rassemblement monstre, après que le chef des rebelles, Abdel Malek al-Houthi, a appelé les Yéménites à se rassembler “par millions” pour protester contre les frappes américaines.- Mise en garde -Le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, a mis en garde dimanche contre la poursuite des attaques houthies contre les navires américains en mer Rouge, soulignant qu’elle ne serait pas tolérée, lors d’une conversation téléphonique avec son homologue russe, Sergueï Lavrov. M. Lavrov, dont le pays est proche de l’Iran, a répondu que toutes les parties devraient s’abstenir de recourir à la force au Yémen.Les attaques houthies au large du Yémen ont perturbé le trafic en mer Rouge et dans le golfe d’Aden, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, poussant les Etats-Unis à mettre en place une coalition navale multinationale et à frapper des cibles rebelles au Yémen, parfois avec l’aide du Royaume-Uni.Pays pauvre de la péninsule arabique, le Yémen est en proie depuis 2014 à une guerre civile opposant les Houthis au gouvernement soutenu par l’Arabie saoudite. La guerre a fait des centaines de milliers de morts et plongé ce pays de 38 millions d’habitants dans l’une des pires crises humanitaires, selon l’ONU. 

L’UE cherche à mobiliser pour la transition et la reconstruction de la Syrie

L’Union européenne réunit lundi à Bruxelles une conférence des donateurs sur la Syrie, occasion pour les Européens de favoriser une mobilisation internationale en faveur de ce pays, dévasté par plus d’une décennie de guerre.La prise du pouvoir par une coalition dominée par les islamistes et dirigée par Ahmad al-Chareh, le 8 décembre, a mis fin à la dictature du clan Assad après un règne sans partage sur la Syrie pendant plus d’un demi-siècle. Cette neuvième édition de la conférence des donateurs accueille pour la première fois des représentants du pouvoir à Damas. C’est le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Chaibani, qui représentera son pays à Bruxelles.”Cette année, bien sûr, la conférence sera différente”, a indiqué un responsable de l’UE. “Il y a une fenêtre d’opportunité. Elle n’est pas très grand ouverte, nous devons donc en profiter, autrement il sera trop tard”, a-t-il ajouté.La transition est difficile dans ce pays divisé entre plusieurs communautés religieuses. Des massacres ont été commis ces dernières semaines dans l’ouest, les pires violences depuis l’arrivée de cette coalition menée par le groupe islamiste sunnite Hayat Tahrir al-Cham (HTS).Les forces de sécurité, des groupes armés alliés ou des djihadistes étrangers ont été rendus responsables de ces violences qui ont fait, selon une ONG, près de 1.400 morts civils, principalement au sein de la communauté alaouite, une branche du chiisme, dont est issu l’ancien président Bachar al-Assad.Les Vingt-Sept, qui ont très vite après le 8 décembre décidé de soutenir la transition en Syrie, veulent y voir un incident isolé, selon des diplomates. Ils ont salué la nomination d’une commission d’enquête et indiqué que “tout (devait) être fait pour éviter que de tels crimes se reproduisent”, selon un communiqué.”Il est nécessaire de continuer à lever les sanctions. Parce que vous savez s’il y a de l’espoir pour les gens, il y a aussi moins de chaos et pour avoir cet espoir vous avez besoin que tous les services leur soient fournis comme les services bancaires par exemple”, a souligné la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas, à son arrivée à Bruxelles.Mais les 27 sont toutefois prêts à reconsidérer la levée progressive des sanctions imposées à la Syrie, décidée fin février, si d’autres violences de ce type devaient se reproduire, selon des diplomates.La France a ainsi affirmé mercredi qu’elle s’opposerait à la toute nouvelle levée de sanctions “si ces exactions devaient rester impunies”.L’Allemagne a de son côté annoncé qu’elle accorderait 300 millions d’aide supplémentaire à ce pays à peine sorti d’une guerre civile longue de près de 15 ans.- Une conférence “différente” -Les besoins sont énormes. Les Nations unies ont estimé qu’il faudrait, au rythme actuel, au moins un demi-siècle à la Syrie pour retrouver la situation économique qu’elle connaissait avant la guerre civile qui a éclaté en 2011.L’an dernier, la conférence des donateurs avait permis de mobiliser quelque 7,5 milliards d’euros pour la Syrie.Mais les efforts pour atteindre ce résultat sont compromis cette année par la décision américaine de suspendre son aide internationale. Les Etats-Unis étaient jusqu’à présent le principal fournisseur d’aide internationale à la Syrie, selon l’ONU. Ils seront représentés à la conférence lundi.”Le système global de l’aide humanitaire en général était basé sur deux piliers, l’un, très important, constitué par les Etats-Unis, et l’autre par l’UE et ses Etats membres”, a expliqué un autre responsable européen.Aujourd’hui, “l’un de ces piliers s’est considérablement réduit, voire a complètement disparu, et cela implique une réduction des fonds disponibles pour l’aide humanitaire dans le monde”, a-t-il assuré.Même avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les donateurs ne fournissaient pour la Syrie qu’environ 35% de l’aide réclamée par les Nations unies.Les organisateurs de cette conférence des donateurs espèrent que les pays arabes du Moyen-Orient seront en mesure de compenser un retrait américain.