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En Côte d’Ivoire, l’implacable mécanique de victoire d’Alassane Ouattara

Réélu avec 89,77% des voix, Alassane Ouattara a méthodiquement construit son écrasant succès à la présidentielle ivoirienne de samedi, entre tour de vis sécuritaire et leaders d’opposition écartés, pour s’assurer un quatrième mandat.Son entourage jure qu’il aurait voulu affronter son prédécesseur et vieux rival Laurent Gbagbo et le banquier international Tidjane Thiam pour “les battre …

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De nouvelles frappes américaines contre des bateaux de narcotrafiquants présumés font 14 morts

Les Etats-Unis ont mené lundi trois nouvelles frappes contre quatre embarcations de narcotrafiquants présumés dans le Pacifique est, faisant 14 morts, a annoncé mardi le ministre américain de la Défense, Pete Hegseth, portant à au moins 57 victimes le bilan de leur campagne antidrogue.”Hier (lundi), sur ordre du président (Donald) Trump, le ministère de la Guerre a mené trois frappes létales contre quatre bateaux utilisés par des organisations désignées comme terroristes (par les Etats-Unis) se livrant au narcotrafic dans le Pacifique est”, a écrit le ministre sur X.”Quatorze narcoterroristes au total ont été tués par les trois frappes, un a survécu”, a-t-il détaillé.Avec ces nouvelles opérations, 14 bateaux présentés comme transportant de la drogue ont désormais été détruits par des frappes américaines dans les Caraïbes et le Pacifique depuis début septembre.Au moins 57 personnes ont été tuées dans ces frappes, dont la légalité est largement mise en doute par les experts. Washington n’a jamais fourni de preuves que les embarcations étaient bien chargées de drogue.”Toutes les frappes (de lundi) ont été menées dans les eaux internationales”, a affirmé Pete Hegseth.Sur les images qui accompagnent le message du ministre, on peut voir deux bateaux côte à côte, en position stationnaire, pris pour cible, puis deux autres touchés en pleine navigation et en feu.”Les quatre bateaux étaient connus de nos services de renseignement, transitaient par des axes du narcotrafic connus et transportaient des stupéfiants”, a encore assuré le ministre.Les autorités mexicaines “ont accepté de prendre en charge la coordination des opérations de sauvetage”, a-t-il ajouté, sans préciser le sort du survivant.- Tensions régionales -La Marine mexicaine a plus tard confirmé avoir réalisé, à la demande des Etats-Unis, une opération de recherche et de sauvetage maritime à plus de 400 milles marins (740 km) au sud-ouest du port mexicain d’Acapulco.La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, a aussi exprimé mardi son “désaccord” avec la manière dont sont conduites ces attaques, et demandé que ces questions soient discutées de manière bilatérale avec les Etats-Unis.Washington présente cette campagne de frappes menée depuis début septembre dans les eaux caribéennes et dans le Pacifique comme une opération de lutte contre le narcotrafic. Les Etats-Unis ont opéré une montée en puissance considérable de leurs moyens militaires dans la région en décidant vendredi d’y envoyer le porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, en plus des navires et avions de combat déjà déployés.Les frappes américaines ont fait grimper les tensions régionales, notamment avec le Venezuela, Caracas accusant Washington de chercher à “inventer une nouvelle guerre”.Mardi, le président équatorien, Daniel Noboa, un des principaux alliés du président Trump en Amérique du sud, a évoqué la possible installation d’une base militaire étrangère dans l’archipel des Galapagos.Elle pourrait servir à lutter contre la pêche illégale, le trafic de drogue et le trafic de carburants depuis ces îles stratégiquement situées dans le Pacifique, à 1.000 kilomètres des côtes équatoriennes.Le président Noboa n’a pas explicitement dit qui pourrait établir cette base, mais a parlé de “divers pays”, dont les Etats-Unis.L’Equateur est sur la route du trafic de cocaïne à destination des Etats-Unis.burs-wd-es-cyb/ph

Le méga ouragan Melissa frappe de plein fouet la Jamaïque

L’ouragan Melissa, l’un des plus puissants jamais recensés a touché terre mardi en Jamaïque, où il devrait provoquer des dégâts considérables, le petit pays des Caraïbes faisant face à la pire tempête de son histoire.Avec des vents soutenus se rapprochant des 300 kilomètres par heure, l’ouragan de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, a frappé de plein fouet l’île.Selon le Centre national américain des ouragans (NHC), il a touché terre dans le sud-ouest, près de New Hope, à environ 160 km de la capitale Kingston.Il s’agit de l’ouragan le plus puissant à jamais avoir frappé la Jamaïque depuis le début des relevés météorologiques. Par ordre de comparaison, l’ouragan Katrina, qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans et fait plus de 1.000 morts, était plus faible.Avant même qu’il ne touche terre, Melissa avait déversé des vents puissants et fortes pluies sur la Jamaïque, provoquant des inondations par endroits et des coupures d’électricité, notamment dans la capitale.”Ce n’est pas le moment d’être courageux”, a lancé le ministre des Collectivités territoriales, Desmond McKenzie, tandis que sur X, la star jamaïcaine du sprint Usain Bolt enjoignait à ses compatriotes de “rester en sécurité”.Les autorités météorologiques ont prévenu que la situation allait empirer, avec des bourrasques “potentiellement mortelles”, des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes qui pourraient provoquer des “glissements de terrain catastrophiques”.L’ouragan a déjà fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, trois autres personnes étant décédées en Jamaïque alors qu’elles se préparaient à son arrivée.Le dernier ouragan majeur à avoir frappé le pays est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.- Refus d’évacuer -Depuis, l’île a été touchée par d’autres tempêtes, comme l’ouragan Béryl l’an passé, dont les stigmates sont toujours visibles.Malgré ces précédents et des prévisions inquiétantes, de nombreux habitants refusent d’évacuer.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, a expliqué lundi Roy Brown, plombier-carreleur, rencontré par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade côtière près de la capitale Kingston. Selon lui, beaucoup de gens ont gardé de mauvais souvenirs des abris anti-ouragans proposés par les autorités.Plus de 800 lieux ont été recensés comme refuges possibles. Le NHC a recommandé aux personnes n’ayant pas pu les rejoindre de se réfugier dans une pièce sans fenêtres, de se “couvrir avec un matelas” ou de porter un casque.Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 million de personnes, sur les 2,8 millions d’habitants de l’île, pourraient être touchées par Melissa.Le Premier ministre, Andrew Holness, a mis en garde lundi contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays, où selon lui les infrastructures pourraient ne pas résister.- Glissements de terrain -L’inquiétude est d’autant plus grande que des glissements de terrain se sont déjà produits, certaines zones ayant reçu des précipitations importantes ces dernières semaines, a expliqué lundi à l’AFP Esther Pinnock, chargée de communication à la Croix-Rouge pour la Jamaïque.Or, “l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent”, rappelle auprès de l’AFP le météorologue Kerry Emanuel, qui insiste sur le rôle joué par le changement climatique.En réchauffant les mers, il entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.De fausses vidéos générées par l’intelligence artificielle ont envahi les réseaux sociaux, minimisant ou aggravant les risques, conduisant les autorités jamaïcaines à appeler la population à la plus grande prudence.L’ouragan doit toucher Cuba tôt mercredi. Les autorités ont fermé des écoles et commencé à évacuer des habitants, alors que le manque d’électricité freine la  diffusion des messages d’alerte.Continuant sa route vers le nord, l’ouragan pourrait ensuite toucher le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.burs-cha/cyb

Le méga ouragan Melissa s’apprête à toucher terre en Jamaïque

Le puissant ouragan Melissa s’apprête mardi à toucher de plein fouet la Jamaïque et pourrait provoquer des dégâts considérables dans le petit pays des Caraïbes, qui se prépare à affronter la pire tempête de son histoire.Avec des vents soutenus atteignant désormais les 295 kilomètres par heure, l’ouragan de catégorie 5, soit la plus élevée de l’échelle de Saffir-Simpson, continue de se renforcer à l’approche de l’île où il doit toucher terre incessamment.Il est désormais plus puissant que l’ouragan Katrina qui avait ravagé il y a 20 ans la Nouvelle-Orléans et fait plus de 1.000 morts.”C’est votre dernière chance de sauver votre vie (…) mettez-vous à l’abri immédiatement”, a exhorté le Centre national américain des ouragans (NHC) alors que des inondations sont déjà en cours par endroits et que des coupures d’électricité sont recensées, notamment dans la capitale Kingston.”Ce n’est pas le moment d’être courageux”, a lancé le ministre des Collectivités territoriales Desmond McKenzie, tandis que sur X, la star jamaïcaine du sprint Usain Bolt enjoignait à ses compatriotes de “rester en sécurité”.Les autorités météorologiques ont prévenu que la situation allait s’empirer, avec des bourrasques “potentiellement mortelles”, des inondations côtières sévères et des pluies diluviennes qui pourraient provoquer des “glissements de terrain catastrophiques”.L’ouragan a déjà fait trois morts en Haïti et un en République dominicaine, trois autres personnes étant décédées en Jamaïque alors qu’elles se préparaient à son arrivée.Le dernier ouragan majeur à avoir frappé le pays est Gilbert, en septembre 1988. Moins puissant que Melissa, il avait fait 40 morts et causé d’énormes dégâts.- Refus d’évacuer -Depuis, l’île a été touchée par d’autres tempêtes, dont l’ouragan Béryl l’an passé, dont les stigmates sont toujours visibles.Malgré ces précédents et des prévisions inquiétantes, de nombreux habitants refusent d’évacuer.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, a expliqué lundi Roy Brown, plombier-carreleur, rencontré par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade côtière près de la capitale Kingston. Selon lui, beaucoup de gens ont gardé de mauvais souvenirs des abris anti-ouragans proposés par les autorités.Plus de 800 lieux ont été recensés comme refuges possibles. Le NHC a recommandé aux personnes n’ayant pas pu les rejoindre de se réfugier dans une pièce sans fenêtres, de se “couvrir avec un matelas” ou de porter un casque.Selon la Croix-Rouge, au moins 1,5 million de personnes, sur les 2,8 millions d’habitants de l’île, pourraient être touchées par Melissa.Le Premier ministre Andrew Holness a mis en garde lundi contre le risque de dégâts majeurs dans l’ouest du pays, où selon lui les infrastructures pourraient ne pas résister.- Glissements de terrain -L’inquiétude est d’autant plus grande que des glissements de terrain se sont déjà produits, certaines zones ayant reçu des précipitations importantes ces dernières semaines, a expliqué lundi à l’AFP Esther Pinnock, chargée de communication à la Croix-Rouge pour la Jamaïque.Or, “l’eau tue beaucoup plus de personnes que le vent”, rappelle auprès de l’AFP le météorologue Kerry Emanuel, qui insiste sur le rôle joué par le changement climatique.En réchauffant les mers, il entraîne l’intensification rapide d’un plus grand nombre de tempêtes, comme ce fut le cas pour l’ouragan Melissa.De fausses vidéos générées par l’intelligence artificielle ont envahi les réseaux sociaux, minimisant ou aggravant les risques, conduisant les autorités jamaïcaines à appeler la population à la plus grande prudence.L’ouragan doit toucher Cuba tôt mercredi. Les autorités ont fermé des écoles et commencé à évacuer des habitants, alors que le manque d’électricité freine la  diffusion des messages d’alerte.Continuant sa route vers le nord, l’ouragan pourrait ensuite toucher le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.burs-cha/ev

Netanyahu ordonne des frappes immédiates sur la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a ordonné à l’armée de mener des frappes immédiates sur la bande de Gaza, après avoir accusé le Hamas de violation de l’accord de cessez-le-feu.Après une réunion, “le Premier ministre a ordonné à l’armée de mener immédiatement des frappes puissantes dans la bande de Gaza”, a indiqué un communiqué succinct de son bureau sans autre précision.Cette annonce est intervenue après qu’Israël a accusé le Hamas de violer l’accord de cessez-le-feu, le mouvement islamiste palestinien Hamas ayant restitué des restes d’un otage dont une partie de la dépouille avait déjà été déjà récupérée par l’armée, provoquant le courroux des proches d’otages et des autorités.Mais mardi, les Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas, ont affirmé qu’une nouvelle dépouille d’otage, “récemment trouvée dans un tunnel de Gaza” serait remise à 20H00 locales (18H00 GMT). La restitution se fait d’habitude par le biais de la Croix-Rouge internationale. En vertu de la première phase de l’accord de cessez-le-feu entré en vigueur le 10 octobre, le Hamas a libéré au 13 octobre l’ensemble des 20 otages vivants qu’il retenait à Gaza depuis son attaque sans précédent contre Israël le 7 octobre 2023.Il devait aussi rendre à cette date les 28 corps des captifs qu’il retient, mais il n’en a restitué que 15 jusque-là, arguant de difficultés pour trouver les dépouilles dans le territoire ravagé par l’offensive israélienne en riposte à l’attaque du 7-Octobre.Lundi soir, l’armée israélienne a annoncé que la Croix-Rouge avait reçu un cercueil contenant la dépouille d’un otage, après l’annonce par le Hamas de la restitution d’un nouveau corps de captif. Mais après les examens d’identification, les autorités israéliennes ont annoncé mardi que les restes humains rendus étaient en fait ceux de l’otage d’Ofir Tzarfati dont une partie des restes avait été ramenée de Gaza il y a environ deux ans par l’armée.”Il s’agit d’une violation flagrante” de l’accord de trêve, négocié sous l’égide du président américain Donald Trump, a dénoncé le bureau de M. Netanyahu, annonçant une réunion de sécurité.- “Briser ses jambes” -“En termes de conséquences pour le Hamas, rien n’est exclu pour le moment”, avait indiqué Shosh Bedrosian, la porte-parole du gouvernement. “Mais tout cela se fait en pleine coordination avec les Etats-Unis, avec le président Trump et son équipe”.Le Forum des familles, principale association israélienne militant pour le retour des otages, a appelé le gouvernement Netanyahu à “agir de manière décisive” contre le Hamas pour ses “violations” de l’accord de trêve. Selon le Forum, une partie des restes d’Ofir Tzarfati avait d’abord été rapatriée fin 2023, puis “en mars 2024”. Pour le ministre d’extrême droite Itamar Ben Gvir, en charge de la Sécurité intérieure, le fait que “le Hamas continue de jouer et ne transfère pas immédiatement toutes les dépouilles” prouve qu’il est “encore debout”. “Il est temps de lui briser ses jambes une bonne fois pour toutes.” Le Hamas affirme vouloir remettre tous les corps des captifs mais répète que dans un territoire ravagé par deux ans de bombardements, les retrouver était “complexe et difficile”.Alliés d’Israël, les Etats-Unis ont maintes fois menacé le Hamas de l’anéantir s’il ne tenait pas ses engagements à rendre tous les otages. – “Très peur” -La trêve a déjà été mise à l’épreuve par des violences meurtrières le 19 octobre à Gaza, les plus importantes depuis le 10 octobre. A Jabalia dans le nord de la bande de Gaza, un habitant dit “avoir très peur que la guerre reprenne”.”La question des (otages) doit être réglée (…) afin qu’Israël ne s’en serve pas comme excuse pour reprendre la guerre”, a dit Abdelhay al-Hajj Ahmed, 60 ans. Une phase ultérieure du plan Trump comprend également le désarmement du Hamas, l’amnistie ou l’exil de ses combattants ainsi que la poursuite du retrait israélien dans la bande de Gaza. L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.531 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du Hamas, et provoqué un désastre humanitaire.Ce bilan continue à s’alourdir du fait de la découverte de nouveaux corps dans les décombres du territoire à majorité détruit, tandis que selon le ministère, des frappes israéliennes ont fait 94 morts depuis le 10 octobre. 

Ligue des nations: les Bleues doivent sortir le grand jeu

Les Bleues de Laurent Bonadei, battues (1-0) à l’aller, devront sortir le grand jeu contre l’Allemagne mardi (21h10) à Caen en demi-finale retour de la Ligue des nations, comme elles l’ont fait en phase de groupe cet été à l’Euro.Pour ne pas encore plus reculer trois mois après la nouvelle élimination en quart de finale de l’Euro contre les mêmes Allemandes (1-1, tab 6-5), les Françaises vont devoir retrouver leur jeu de juillet, quand elles avaient séduit par leur capacité à mettre du rythme et dérouler de beaux mouvements collectifs.Ce même jeu qui leur a permis d’être la meilleure équipe de la phase de groupe de l’Euro, en battant les championnes d’Europe Anglaises, le Pays-Bas et le Pays de Galle avec 11 buts inscrits. “Lorsqu’on arrivera à imposer de nouveau notre jeu, on pourra leur faire mal. Mardi, ça se jouera sur l’efficacité”, a d’ailleurs glissé la milieu et sentinelle Oriane Jean-François, qui a dû “compenser” la position haute de sa coéquipière dans l’entre-jeu Sandy Baltimore.- retour de Mbock et Karchaoui, Katoto forfait -Pour cela, les Tricolores vont pouvoir compter sur le retour de Sakina Karchaoui, la milieu du PSG préservée à cause d’une béquille reçue la semaine dernière à la cuisse droite et qui a manqué dans la fluidité entre la défense et l’attaque.”Probablement, l’apport de Sakina, qui a un gros volume de jeu, va nous donner un coup de main et créer du lien entre la défense et l’attaque”, a aussitôt espéré vendredi Laurent Bonadei, sous un contrat jusqu’à la Coupe du monde 2027. En cas de défaite ou d’élimination mardi soir, le sélectionneur – qui a connu un premier échec à la tête de l’équipe de France cet été – ne sera pas en danger à son poste, ont indiqué lundi deux sources proches du dossier. “On va bien se préparer pour réaliser l’exploit mardi. L’Allemagne est une équipe solide, ce n’est pas une équipe lambda”, a expliqué lundi le coach. Dos au mur, les Bleues devront aussi mieux rentrer dans leur match qu’en Allemagne, où elles n’ont pas été au niveau pendant de longues minutes et pas assez agressives dans les duels.”L’équipe allemande met beaucoup d’agressivité, il va falloir répondre présente sur ce point. Une fois qu’on sera au diapason, il va falloir poser notre jeu, être efficace et emballer ce match” et “jouer comme on a l’habitude de le faire”, a lancé lundi la capitaine, remise de sa “fatigue musculaire” et “pas inquiète” pour le retour.Contrariées aussi en défense notamment à cause de Jule Brand et de la buteuse Klara Bühl qui a donné le tournis à Elisa De Almeida, les Tricolores – qui vont retrouver leur capitaine Griedge Mbock – auraient pu subir une défaite beaucoup plus lourde sans leur gardienne Pauline Peyraud-Magnin, impeccable avec six arrêts jusqu’au but (79e) des Allemandes.Devant, les Bleues vont devoir retrouver leur efficacité de l’été dans la surface adverse. Kadidiatou Diani et Delphine Cascarino ont réussi à être parfois dangereuses quand le ballon est arrivé jusqu’à elles, il y a aussi eu le but refusé (34e) de Marie-Antoinette Katoto, touchée à la cuisse et forfait mardi à Caen, où seront présents Didier Deschamps et son adjoint Guy Stephan. D’ailleurs, vendredi, c’était la première fois en 17 matches que les Bleues n’avaient pas marqué. Si les Bleues veulent jouer une seconde finale de Ligue des nations – probablement encore face à l’Espagne comme en 2024 -, les attaquantes devront s’ajuster et enfin se hisser à leur meilleur niveau aux moments les plus importants. Mardi soir en est un.