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Donald Trump investi: “C’est l’Histoire”, exultent ses partisans

“C’est l’Histoire!”: Des milliers de personnes ont acclamé lundi Donald Trump dans une grande salle de Washington où le nouveau président des Etats-Unis a signé ses premiers décrets sous les vivats.”Le fait d’être en présence d’un si grand homme, c’est l’extase”, s’est réjoui Brian Wallace, dans la salle aux tons rouges, couleur des républicains et …

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Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement …

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Colombie: violences entre guérillas, 20.000 déplacés, le président décrète l’état d’urgence

Le président colombien Gustavo Petro a déclaré lundi l’état d’urgence en réponse aux affrontements entre guérillas en différents points du pays qui ont fait plus de 100 morts et 20.000 déplacés en moins d’une semaine.”L’état d’urgence interne et l’état d’urgence économique ont été déclarés”, a-t-il indiqué sur X, donnant ainsi le feu vert au gouvernement pour prendre des mesures extraordinaires, débloquer des ressources financières ou restreindre la mobilité.La frontière avec le Venezuela, le sud amazonien et une zone du nord de la Colombie subissent l’offensive d’organisations qui se disputent le contrôle du territoire et les routes du narcotrafic dans le pays, premier producteur mondial de cocaïne.Depuis jeudi, une attaque sanglante de la guérilla de l’ELN (Armée de libération nationale, guévariste) contre des dissidents rivaux de la défunte guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et la population civile dans la région du Catatumbo (nord-est), à la frontière avec le Venezuela, a fait au moins 80 morts et quelque 20.000 déplacés, selon l’armée.Avec plus de 50.000 hectares de cultures de coca, carburant du long conflit armé, le Catatumbo, dans le département de Norte de Santander, est un symbole de la guerre interne qui a fait plus de 9,5 millions de victimes en six décennies.Dans le sud du pays, ce sont des affrontements entre des factions opposées des dissidents des FARC – qui ont refusé l’accord de paix de 2016 et repris les armes – qui ont fait au moins 20 morts lundi dans le département amazonien de Guaviare. “Il y a 20 morts et les corps ont été emmenés à la morgue de Villavicencio”, une ville proche, a déclaré à l’AFP un responsable du ministère de la Défense.Les combats ont éclaté entre des hommes de “Calarca”, chef d’un groupe dissident des FARC qui négocie la paix avec le gouvernement colombien, et ceux d'”Ivan Mordisco”, qui refuse de négocier.Et dans le nord du pays, dans le département de Bolivar, des affrontements entre l’ELN et le cartel de narcotrafiquants du Clan del Golfo ont fait par ailleurs neuf morts, selon les autorités. Pour l’heure aucun combat n’a opposé l’armée colombienne aux différents groupes rebelles. Quelque 5.000 soldats ont été déployés dans le Catatumbo mais les autorités disent se concentrer sur l’aide aux populations menacées et plus de 230 personnes ont été évacuées par hélicoptères, y compris des enfants. Mais une “deuxième phase” a été annoncée, devant engager des soldats dans les zones critiques pour repousser les insurgés.- “Il y aura la guerre” -Depuis jeudi dans le Catatumbo des centaines de personnes ont fui vers le Venezuela et Caracas a activé une “opération spéciale” pour s’occuper des déplacés dans deux municipalités limitrophes. Du côté colombien de la frontière, plusieurs villes et villages comme Tibu accueillent des milliers de personnes dans des abris improvisés, gardés par des militaires. “Nous avons aidé à la sécurité et la logistique et plus de 19.800 personnes ont été accueillies dans des refuges”, a déclaré à la presse le général Erik Rodriguez”Il y a tant d’innocents qui souffrent de la guerre, qui endurent des choses que nous ne devrions pas avoir à vivre”, a notamment témoigné Carmelina Perez, une déplacée.Selon un responsable colombien, les morgues du département du Norte de Santander sont saturées à “250%”. L’état d’urgence intérieur, autorisé par la Constitution, peut être autorisé pour une “période maximale de 90 jours, et prorogé jusqu’à deux périodes égales, dont la seconde requiert un avis préalable et favorable” du Parlement, selon la Constitution.Ces violences mettent à mal la politique menée par le gouvernement de Gustavo Petro, premier président colombien de gauche et ex-guérillero qui s’est engagé à son arrivée au pouvoir en 2022 à sortir par le dialogue du conflit armé et négocie depuis avec plusieurs organisations armées du pays.Il n’est pas parvenu à des accords concrets avec les guérillas, les narcotrafiquants, ni les groupes paramilitaires d’extrême droite.Gustavo Petro a décidé vendredi de suspendre les négociations engagées avec l’ELN, qu’il a accusée de perpétrer des “crimes de guerre”. Lundi, il a jugé, sur le réseau social X, que ce groupe armé avait “emprunté le chemin de Pablo Escobar”, en référence au célèbre narcotrafiquant colombien mort en 1993. L’ELN “a choisi le chemin de la guerre et il aura la guerre”, a-t-il affirmé. 

Cinq semaines après Chido, les députés examinent la loi d’urgence pour reconstruire Mayotte

Les députés ont débuté lundi l’examen du projet de loi d’urgence pour Mayotte, premier texte du gouvernement Bayrou à être débattu dans l’hémicycle. Malgré les critiques, son adoption ne fait guère de doutes au regard de l’impératif d’accélérer la reconstruction de l’archipel.Ce texte, examiné cinq semaines après le passage dévastateur du cyclone Chido, doit “permettre la mise en œuvre très rapide de mesures urgentes pour faciliter l’hébergement et l’accompagnement de la population”, a fait valoir le ministre des Outre-mer Manuel Valls.L’ancien Premier ministre s’exprimait pour la première fois dans l’hémicycle de l’Assemblée depuis son retour au gouvernement. Il y a défendu un texte “incontournable” mais qui n’est qu’une “première réponse”.”Mayotte est à bout de forces”, l’a interpellé la rapporteure du projet de loi, la députée mahoraise Estelle Youssouffa, du groupe indépendant Liot, alertant sur des “efforts et des renforts” de l’Etat “pas à la hauteur des besoins”.Elle a de nouveau déploré un texte élaboré “sans consultation” des élus locaux, et qui “reste largement muet sur les sujets essentiels tels que l’immigration”.Les mêmes griefs ont été soulevés par la seconde députée de Mayotte, Anchya Bamana (RN).Le texte, adopté la semaine dernière en commission, comporte principalement des dispositions visant à déroger à des règles d’urbanisme et à faciliter le financement de la reconstruction. Il contient aussi des mesures sociales.Aucun article ne concerne les questions migratoires, et les amendements déposés par la droite et l’extrême droite pour les intégrer ont été rejetés, car jugés hors sujet en vertu de l’article 45 de la Constitution. – “Rien à cacher” -“Ne confondons pas le temps”, s’est défendu le ministre qui a assuré que la lutte contre “l’immigration clandestine (qui) nécrose Mayotte” constituera un “volet primordial” d’une future loi annoncée par le gouvernement d’ici deux mois.Le ministre a par ailleurs rappelé qu’une proposition de loi de la droite visant à restreindre le droit du sol à Mayotte sera examinée le 6 février à l’Assemblée. Il s’y est dit favorable.De l’autre côté du spectre politique, la députée écologiste Dominique Voynet a dénoncé un projet de loi qui “en dépit de son nom, n’est pas examiné en urgence et ne répond pas à l’urgence” regrettant y chercher “en vain” de “quoi remédier à la misère éducative, à la saturation du système de soins” etc.En commission, l’un des ses amendements visant à “disposer vite d’un bilan exhaustif” de la catastrophe, “alors que des milliers de personnes manquent à l’appel”, selon les mots de la députée, a été adopté.”Nous ne vous lâcherons pas, monsieur le ministre, avant de savoir combien de personnes sont décédées, disparues, amputées, blessées”, a-t-elle lancé. “Nous n’avons rien à cacher”, lui a répondu Manuel Valls, réitérant le bilan de 39 morts, 124 blessés graves et près de 5.000 blessés légers.En début de soirée, les députés ont commencé l’examen de premiers articles, concernant notamment la reconstruction des écoles, durement touchées par le cyclone. Ils ont notamment adopté une mesure permettant à l’Etat d’assurer leur reconstruction en lieu et place des collectivités locales jusqu’au 31 décembre 2027. – Tôle et bidonvilles -En fin de soirée, les débats se sont tendus autour de l’interdiction des bidonvilles, indirectement liée aux questions migratoires.Le gouvernement a notamment réussi à faire voter un amendement, surtout symbolique, visant à “rappeler” que la lutte contre l’habitat informel, est une “priorité”, selon les mots de M. Valls.L’absence de mesures en ce sens dans le texte initial avait été largement décriée, notamment par les deux députés de Mayotte.Comme en commission, l’encadrement de la vente de tôle sur l’archipel a crispé les discussions avec les députés de gauche.Ecologistes et Insoumis ont échoué à supprimer un article qui restreint la vente de ce matériel de construction “à la présentation d’un titre d’identité” notamment.Pour Manuel Valls, “laisser la tôle en vente libre”, c’est “la garantie d’un retour des bangas”, c’est-à-dire des bidonvilles, et “un vrai risque pour les populations”, leur envol au moment du cyclone ayant fait des blessés, selon lui.Mme Voynet, qui y voit une mesure choquante, a appelé à faire “preuve d’un peu de bonne foi”. Si au premier coup de vent, les “tôles sont des armes mortelles (…) alors il faut être logique et les interdire pour tout le monde”, a-t-elle lancé d’un ton acerbe. L’examen du texte devrait se conclure cette semaine. Le Sénat prévoit de s’en emparer le 3 février.

Première décision de Trump: les migrants en pleurs à la frontière

Margelis Tinoco, Colombienne de 48 ans, s’est effondrée quand son rendez-vous prévu lundi pour entrer légalement aux Etats-Unis a été annulé juste après l’investiture de Donald Trump, qui a promis une guerre sans merci contre les migrants et les demandeurs d’asile.Elle a appris l’annulation de son rendez-vous programmé sur l’application des douanes et de la protection …

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Première décision de Trump: les migrants en pleurs à la frontière

Margelis Tinoco, Colombienne de 48 ans, s’est effondrée quand son rendez-vous prévu lundi pour entrer légalement aux Etats-Unis a été annulé juste après l’investiture de Donald Trump, qui a promis une guerre sans merci contre les migrants et les demandeurs d’asile.Elle a appris l’annulation de son rendez-vous programmé sur l’application des douanes et de la protection des frontières américaines (CPB One) à Ciudad Juarez, ville mexicaine frontalière du Texas, après un long périple depuis le Venezuela.”Regarde ce qu’il dit!”, pleure la femme en montrant la notification sur l’écran de son téléphone portable : “les rendez-vous existants programmés via CBP One ne sont plus valables”. L’application a été désactivée quelques minutes à peine après l’investiture du 47e président américain Donald Trump, qui a promis de décréter l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique et d’utiliser l’armée américaine pour en assurer la surveillance.”Je ne sais pas ce que va devenir ma vie”, a déclaré Mme Tinoco, vêtue d’un bonnet, d’une veste et de gants en laine pour se protéger des températures qui ont chuté à -3 degrés Celsius à Ciudad Juarez.Cette femme vivait au Venezuela avec son mari et son fils de 13 ans, originaires de ce pays, jusqu’à ce qu’elle décide d’émigrer aux États-Unis.Instauré par l’ex-président démocrate Joe Biden, CPB One permettait de demander l’asile sans avoir besoin d’atteindre la frontière.- “Qu’il ait de la compassion” -“Qu’il ait de la compassion et nous laisse passer (…) qu’il nous soutienne parce que cela fait six mois qu’on souffre”, supplie la Colombienne, en référence à son éprouvant voyage depuis le Venezuela.Dévastée, elle finit par tomber à genoux devant un poteau métallique. “Puisque nous sommes ici, laissez-nous entrer, s’il vous plaît, après tout le travail que nous avons fourni pour arriver ici, laissez-nous entrer dans votre pays, afin que nous puissions améliorer nos vies”, ajoute également Yaime Perez, une Cubaine de 27 ans.L’application CPB One a permis de réduire significativement les passages illégaux. Selon le gouvernement américain, au cours de l’exercice fiscal qui s’est terminé en septembre dernier, 2,1 millions de rendez-vous ont été enregistrés à la frontière sud, contre près de 2,5 millions pour la période précédente.La présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum, s’était prononcée pour la continuité de CBP One “ou un schéma similaire”, en considérant qu’il “a eu des résultats” en diminuant l’afflux de migrants à la frontière entre le Mexique et les États-Unis. -Caravane dans le sud-Quelques heures avant que le magnat républicain n’annonce qu’il expulsera “des millions et des millions” d’étrangers en situation irrégulière, une caravane de plus de mille migrants a quitté le sud du Mexique en direction des États-Unis. “Je suis un peu effrayé parce qu’avec tout ce que nous avons traversé, avec tous les sacrifices que nous avons faits, il est très dur qu’ils nous ferment les portes”, a déclaré lundi à l’AFP Jefferzon Celedón, Vénézuélien de 24 ans, depuis Tapachula, ville frontalière avec le Guatemala. “Tous les points d’entrée illégaux seront bloqués immédiatement et nous commencerons le processus d’expulsion de millions et millions d’étrangers criminels vers les endroits d’où ils viennent”, a affirmé Trump. “Il faut aller de l’avant, ne pas se laisser influencer par ce que disent les gens, s’ils les ferment ou non”.”Nous verrons bien plus tard, dans le nord”, a déclaré Leonel Delgado, un Vénézuélien de 42 ans, avant l’annonce. Les migrants organisent habituellement des caravanes pour faire pression afin d’obtenir des laissez-passer qui leur permettent ensuite d’avancer par leurs propres moyens sur le territoire mexicain, sans craindre d’être expulsés. 

Netanyahu veut s’assurer que “Gaza ne représente plus une menace pour Israël”

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, au deuxième jour de la trêve avec le Hamas dans le territoire palestinien dévasté par la guerre.Un premier échange d’otages contre des prisonniers palestiniens a marqué dimanche le début d’un long …

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Netanyahu veut s’assurer que “Gaza ne représente plus une menace pour Israël”

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré lundi vouloir s’assurer que la bande de Gaza “ne présente plus jamais de menace pour Israël”, au deuxième jour de la trêve avec le Hamas dans le territoire palestinien dévasté par la guerre.Un premier échange d’otages contre des prisonniers palestiniens a marqué dimanche le début d’un long processus devant mettre fin à 15 mois de guerre.Dès que les armes se sont tues, l’aide humanitaire a commencé à affluer dans le territoire palestinien en ruines, pendant que des milliers d’habitants de Gaza se précipitaient pour retrouver leur maison.Au premier jour de la trêve, trois otages israéliennes ont été libérées après 471 jours de captivité dans la bande de Gaza, avant de retrouver leurs proches et d’être hospitalisées “dans un état stable”, selon un médecin.Puis très tôt lundi, 90 Palestiniens ont été libérés par Israël, en vertu de l’échange prévu lors de cette première phase du cessez-le-feu, qui doit durer 42 jours.Les prochaines libérations auront lieu samedi, selon un responsable du mouvement islamiste palestinien Hamas. “Trois ou quatre femmes enlevées” seront libérées chaque semaine, selon l’armée.La trêve est entrée en vigueur à la veille de l’investiture du président américain, Donald Trump, qui a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu’un accord soit conclu avant son arrivée à la Maison Blanche.”Les plus beaux jours de notre alliance sont encore à venir”, a déclaré lundi M. Netanyahu, qui félicitait Donald Trump.”Je suis impatient de travailler avec vous pour faire revenir les derniers otages, détruire les capacités militaires du Hamas et mettre un terme à son pouvoir politique à Gaza, et assurer que Gaza ne représente plus jamais de menace pour Israël”, a-t-il ajouté dans un message vidéo.M. Netanyahu avait déjà prévenu que Israël se réservait “le droit de reprendre la guerre si besoin”.- “Seulement des ruines” -Durant la première phase, 33 otages retenus à Gaza doivent être libérés en échange d’environ 1.900 Palestiniens détenus par Israël, et l’armée israélienne doit se retirer d’une partie du territoire.Mais la suite du calendrier reste incertaine. Les termes de la deuxième phase, qui doit voir la fin définitive de la guerre et la libération de tous les otages, doivent être négociés au cours des six semaines à venir. En attendant, des milliers de déplacés palestiniens ont pris la route dimanche, au milieu d’un paysage apocalyptique de ruines poussiéreuses et d’immeubles éventrés.”Nous sommes finalement chez nous. Il n’y a plus de maison, seulement des ruines. Mais c’est notre maison”, a témoigné Rana Mohsen, une femme de 43 ans rentrée à Jabalia, dans le nord du territoire.Même scène à Rafah, tout au sud. “Nous n’avons même pas pu trouver l’emplacement exact de nos maisons”, a raconté Maria Gad El Haq, déplacée elle aussi par la guerre comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants de Gaza.- “Revenue à la vie”-Dimanche, les trois otages libérées, Emily Damari, 28 ans, Doron Steinbrecher, 31 ans, et Romi Gonen, 24 ans, ont été remises au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à Gaza-ville, au milieu d’une foule de civils et d’hommes en armes.Leurs proches ont appelé à la libération de tous les otages encore retenus à Gaza, dont les familles “attendent encore de pouvoir serrer dans leurs bras leurs proches, ou de les enterrer comme il se doit”, a déclaré Mandy Damari, la mère de l’Israélo-britannique Emily Damari.Sa fille a indiqué être “revenue à la vie”, dans un message sur Instagram.”Je suis la plus heureuse du monde du simple fait de vivre”, a ajouté la jeune femme.A Beitunia, près de la prison israélienne d’Ofer, des Palestiniens en liesse ont accueilli pendant la nuit les premiers détenus libérés.Malgré les incertitudes, l’accord conclu le 15 janvier par l’intermédiaire du Qatar, des Etats-Unis et de l’Egypte nourrit l’espoir d’une paix durable dans le territoire palestinien, où la guerre avait été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas dans le sud d’Israël.Si les deux premières étapes se déroulent comme prévu, la troisième et dernière portera sur la reconstruction de Gaza et la restitution des corps des otages morts.- Besoins “pharamineux”” -Le mouvement palestinien a affirmé, lui, que la trêve dépendait du “respect des engagements” par Israël. Lundi, il a déployé ses forces de sécurité dans la bande de Gaza, en tenue militaire ou en uniforme noir, selon des journalistes de l’AFP.En Israël, après l’émotion suscitée par les premières libérations d’otages, le journal Yedioth Ahronoth craint une suite moins heureuse.”Certains arriveront sur des brancards et des chaises roulantes. D’autres arriveront dans des cercueils…”, a écrit l’éditorialiste Sima Kadmon.La trêve s’accompagne d’un afflux de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, soumise par Israël à un siège total. “Après 15 mois de guerre, les besoins humanitaires sont pharamineux”, a prévenu le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha), ajoutant que 630 camions étaient entrés dimanche à Gaza, dont 300 destinés au nord du territoire.”Nous essayons d’atteindre un million de personnes dans les plus brefs délais”, a indiqué le Programme alimentaire mondial. Le Qatar a annoncé, lui, l’envoi quotidien de plus d’un million de litres de carburant pendant dix jours.L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes.Sur 251 personnes enlevées, 91 restent otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.Au moins 46.913 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées dans l’offensive israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.