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Gaza: Israël avalise l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche

Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne …

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Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre” qui a fait en plus de 15 mois des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien dévasté, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans l’attente du début de la trêve, fixé à dimanche, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, faisant plus de 100 morts depuis mercredi, selon les secours.Le Conseil des ministres a approuvé tôt samedi le plan, malgré l’opposition de ministres d’extrême droite. La trêve doit entrer en vigueur dimanche mais le gouvernement n’en a pas précisé l’heure.Le Hamas a déjà annoncé avoir approuvé les termes de l’accord et s’engager à les respecter.Dans sa recommandation en faveur du projet, le cabinet de sécurité israélien avait jugé, “après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé”, que celui-ci soutenait “la réalisation des objectifs de guerre”.L’accord prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre. En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, a annoncé le ministère de la Justice, précisant que leur libération n’interviendra pas avant 16H00 dimanche (14H00 GMT).Parmi les prisonniers appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi, responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s’était évadé d’une prison israélienne en 2021.La fin définitive des hostilités sera négociée durant la première phase.De premières libérations d’otages devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Selon un responsable militaire israélien, trois points d’accueil ont été mis en place sur la frontière avec Gaza, d’où les otages, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné vendredi 95 détenus libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, pour la plupart arrêtés après le 7-Octobre, et indiqué avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à leur sortie. Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent au sein de la liste des 33 premiers otages libérables, selon Paris.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Espoir” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés par les bombes et combats se préparent à rentrer chez eux. “Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats”, anticipe Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute cette mère de dix enfants.  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, avertit Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza. “La souffrance va continuer (…) mais au moins il y a un espoir”, ajoute-t-il, alors que les organisations humanitaires anticipent des obstacles considérables pour venir en aide à la population.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations, a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.  Outre les premières libérations d’otages, la première phase comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Vendredi, des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens sont convenus de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour “assurer une coordination efficace” et le respect des conditions de la trêve, et de faciliter l’entrée de 600 camions d’aide par jour, a indiqué un source égyptienne informée à Al-Qahera News.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l’annonce de l’accord.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Gaza: Israël avalise l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas, début de la trêve dimanche

Le gouvernement israélien a donné samedi le feu vert final à l’accord de cessez-le-feu avec le Hamas dans la bande de Gaza, ouvrant la voie à l’entrée en vigueur dimanche d’une trêve assortie de la libération de premiers otages israéliens en échange de détenus palestiniens.Annoncé mercredi par le Qatar et les Etats-Unis, cet accord ambitionne de déboucher à terme sur “une fin définitive de la guerre” qui a fait en plus de 15 mois des dizaines de milliers de morts dans le territoire palestinien dévasté, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Mais dans l’attente du début de la trêve, fixé à dimanche, à la veille de l’investiture lundi du président américain élu, Donald Trump, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur le territoire palestinien, faisant plus de 100 morts depuis mercredi, selon les secours.Le Conseil des ministres a approuvé tôt samedi le plan, malgré l’opposition de ministres d’extrême droite. La trêve doit entrer en vigueur dimanche mais le gouvernement n’en a pas précisé l’heure.Le Hamas a déjà annoncé avoir approuvé les termes de l’accord et s’engager à les respecter.Dans sa recommandation en faveur du projet, le cabinet de sécurité israélien avait jugé, “après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé”, que celui-ci soutenait “la réalisation des objectifs de guerre”.L’accord prévoit dans une première phase de six semaines la libération de 33 otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7-Octobre. En échange, Israël va relâcher 737 prisonniers palestiniens, a annoncé le ministère de la Justice, précisant que leur libération n’interviendra pas avant 16H00 dimanche (14H00 GMT).Parmi les prisonniers appelés à être libérés se trouve Zakaria Zubeidi, responsable de plusieurs attentats contre des civils israéliens et ex-leader des Brigades des martyrs d’Al-Aqsa, la branche armée du parti Fatah, qui s’était évadé d’une prison israélienne en 2021.La fin définitive des hostilités sera négociée durant la première phase.De premières libérations d’otages devraient avoir lieu dimanche, a annoncé le gouvernement. Selon un responsable militaire israélien, trois points d’accueil ont été mis en place sur la frontière avec Gaza, d’où les otages, pris en charge par des médecins, seront conduits vers des hôpitaux.Selon deux sources proches du Hamas, le premier groupe devrait être composé de trois Israéliennes.Les autorités israéliennes ont désigné vendredi 95 détenus libérables dès dimanche, des femmes et mineurs en majorité, pour la plupart arrêtés après le 7-Octobre, et indiqué avoir pris des mesures pour “prévenir toute manifestation publique de joie” à leur sortie. Deux Franco-Israéliens, Ofer Kalderon, 54 ans, et Ohad Yahalomi, 50 ans, figurent au sein de la liste des 33 premiers otages libérables, selon Paris.Tous deux avaient été enlevés dans le kibboutz Nir Oz avec plusieurs de leurs enfants, libérés lors de la première trêve en novembre 2023.”C’est le moment que nous attendions (…), j’espère vraiment que nous verrons mon grand-père rentrer à la maison, debout, vivant”, a dit vendredi à Tel-Aviv Daniel Lifshitz, petit-fils d’Oded Lifshitz, 84 ans, enlevé à Nir Oz.- “Espoir” -Avant même le début de la trêve, des déplacés palestiniens chassés par les bombes et combats se préparent à rentrer chez eux. “Je vais (…) retirer les décombres de la maison et placer ma tente sur les gravats”, anticipe Oum Khalil Bakr, réfugiée à Nousseirat. “Nous savons qu’il fera froid et que nous n’aurons pas de couvertures pour dormir, mais ce qui importe, c’est de retourner sur notre terre”, ajoute cette mère de dix enfants.  Beaucoup “trouveront leur quartier entier détruit” sans aucun service essentiel, avertit Mohamed Khatib, de l’organisation Medical Aid for Palestine à Gaza. “La souffrance va continuer (…) mais au moins il y a un espoir”, ajoute-t-il, alors que les organisations humanitaires anticipent des obstacles considérables pour venir en aide à la population.La guerre, qui a provoqué à Gaza un niveau de destructions “sans précédent dans l’histoire récente”, selon l’ONU, a été déclenchée le 7 octobre 2023 par l’attaque sanglante du Hamas sur le sol israélien. Elle a entraîné la mort de 1.210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles israéliennes. Sur 251 personnes enlevées, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée.Au moins 46.876 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- Trois phases -L’accord, fruit de laborieuses négociations, a été débloqué à l’approche du retour lundi de Donald Trump à la Maison Blanche.  Outre les premières libérations d’otages, la première phase comprend, selon le président américain, Joe Biden, “un cessez-le-feu total”, un retrait israélien des zones densément peuplées et une augmentation de l’aide humanitaire.La deuxième phase doit permettre la libération des derniers otages, avant la troisième et dernière étape consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages morts en captivité.Pendant la première phase seront négociées les modalités de la deuxième, à savoir “une fin définitive de la guerre”, selon le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani.Vendredi, des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens sont convenus de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour “assurer une coordination efficace” et le respect des conditions de la trêve, et de faciliter l’entrée de 600 camions d’aide par jour, a indiqué un source égyptienne informée à Al-Qahera News.Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la quasi-totalité de ses 2,4 millions d’habitants déplacés. Le cessez-le-feu laisse en suspens l’avenir politique de Gaza, où le Hamas a pris le pouvoir en 2007.L’Autorité palestinienne, rivale du mouvement islamiste, est prête à “assumer pleinement ses responsabilités” à Gaza, a déclaré vendredi son président, Mahmoud Abbas dans sa première déclaration après l’annonce de l’accord.Considérablement affaibli, le Hamas est toutefois encore loin d’être anéanti, contrairement à l’objectif qu’avait fixé Benjamin Netanyahu, selon des experts.

Open d’Australie: Swiatek fait mieux qu’en 2024, avant le duel Fritz-Monfils

La N.2 mondiale Iga Swiatek, battue au 3e tour à Melbourne en 2024, a fait mieux samedi en se qualifiant pour les huitièmes de finale de l’Open d’Australie, avant le choc entre Taylor Fritz (4e) et le vétéran français Gaël Monfils (41e).- 4 à la suite pour Swiatek -Sur le court de la Rod Laver Arena, la Polonaise Iga Swiatek (2e) a aligné samedi une quatrième victoire en autant de duels contre la Britannique Emma Raducanu (61e), lauréate de l’US Open en 2021.La quintuple lauréate en Grand Chelem a gagné 6-1, 6-0 et rejoint ainsi en huitièmes de finale ses rivales Aryna Sabalenka (1re), double tenante du titre, et Coco Gauff (3e). Elle défiera pour une place en quarts l’Allemande Eva Lys (128e) ou la Roumaine Jacqueline Cristian (82e).Demi-finaliste à Melbourne en 2022, Swiatek avait été éliminée dès le 3e tour de l’Open d’Australie en 2024.Après deux premiers matchs laborieux, l’Américaine Emma Navarro (8e) a gagné un troisième match en trois sets d’affilée, contre la triple finaliste en Grand Chelem Ons Jabeur (39e): 6-4, 3-6, 6-4.”J’aime tellement le tennis que je ne peux pas m’empêcher d’aller aux trois sets”, a plaisanté la demi-finaliste du dernier US Open.Elle affrontera au prochain tour la lauréate du match entre la Kazakhe Yulia Putintseva (23e) et la Russe Daria Kasatkina (10e).Dernière membre du top 5 à disputer son 3e tour, l’Italienne Jasmine Paolini (4e) est attendue aux alentours de 19H00 (09H00 heure française) à la Margaret Court Arena. La finaliste de Roland-Garros et Wimbledon en 2024 y défiera l’Ukrainienne Elina Svitolina (27e).- Fritz-Monfils en apéritif avant Sinner -Après la victoire de Navarro contre Jabeur, le vétéran français Gaël Monfils (38 ans), devenu début janvier à Auckland le vainqueur de tournoi le plus âgé sur le circuit principal depuis 1977, a rendez-vous avec le N.4 mondial Taylor Fritz à la Margaret Court Arena.Le dernier duel entre “La Monf” et l’Américain, finaliste de l’US Open en 2024, s’était déjà joué à Melbourne (en 2019) et avait tourné en quatre sets à l’avantage de Fritz.Le vainqueur de cette affiche du 3e tour se mesurera en huitièmes de finale à l’Américain Ben Shelton (20e) ou à l’Italien Lorenzo Musetti (15e).En début de soirée, le N.1 mondial Jannik Sinner pénétrera dans la Rod Laver Arena pour affronter l’Américain Marcos Giron (46e), qui n’a jamais dépassé le 3e tour en Grand Chelem.En cas de victoire contre Giron, le tenant du titre à Melbourne alignerait une 17e victoire de rang. Le double lauréat en Grand Chelem (Open d’Australie et US Open 2024) n’a plus été vaincu depuis sa défaite en finale du tournoi ATP 500 de Pékin contre Carlos Alcaraz (3e), au début de l’automne.L’Espagnol de 21 ans s’est qualifié dès vendredi pour les huitièmes de finale, comme Alexander Zverev (2e).Le jeune Américain Alex Michelsen (42e), âgé de 20 ans, les y a rejoints samedi en écartant le Russe Karen Khachanov (19e) en trois sets pour s’offrir son premier huitième de finale en Grand Chelem. Michelsen s’est imposé 6-3, 7-6 (7/5), 6-2 et affrontera au prochain tour l’Argentin Francisco Cerundolo (31e) ou l’Australien Alex De Minaur (8e), dernier rescapé du pays hôte dans le tableau masculin.Dans le camp français, le dernier des cinq Français présents au 3e tour, Corentin Moutet (69e), affronte samedi après-midi le jeune Américain Learner Tien, tombeur surprise du Russe Daniil Medvedev (5e) au tour précédent. Ugo Humbert (14e) s’est qualifié vendredi pour les huitièmes de finale, au contraire d’Arthur Fils, contraint à l’abandon par une blessure au pied, et de Benjamin Bonzi (64e), battu par le Tchèque Jiri Lehecka.

Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l’intérieur du Capitole

Il fera -12° C lundi matin, – 6° à midi et un vent glacial quand Donald Trump prêtera serment: le très prochain 47e président américain a annoncé vendredi que son investiture aurait lieu à l’intérieur du Capitole, une première en 40 ans.Le froid polaire qui figera la capitale fédérale Washington et le monumental siège du …

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Le froid polaire sur Washington contraint Trump à prêter serment à l’intérieur du Capitole

Il fera -12° C lundi matin, – 6° à midi et un vent glacial quand Donald Trump prêtera serment: le très prochain 47e président américain a annoncé vendredi que son investiture aurait lieu à l’intérieur du Capitole, une première en 40 ans.Le froid polaire qui figera la capitale fédérale Washington et le monumental siège du Congrès des Etats-Unis contraint le républicain à renoncer à réaliser à l’extérieur cette cérémonie institutionnelle et très chorégraphiée qui se déroule tous les quatre ans, le 20 janvier.”Un vent arctique balaie le pays. J’ai décidé par conséquent que le discours d’investiture serait prononcé dans la Rotonde du Capitole, comme pour Ronald Reagan en 1985, déjà en raison d’un très grand froid”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Ce bouleversement du protocole signifie que le tribun, qui doit selon la tradition prêter serment sur la Bible, ne se tiendra pas sur les marches extérieures du Capitole qui domine l’immense National Mall, majestueuse esplanade qui s’étend jusqu’à l’obélisque du Washington Monument.Donald Trump s’est dit préoccupé par des “conditions dangereuses pour les dizaines de milliers” de membres des forces de l’ordre, “les chevaux”, ainsi que pour des “centaines de milliers” de spectateurs forcés d’être “dehors pendant des heures”.Ce changement promet d’être un casse-tête logistique alors que des dizaines de milliers de chaises ont été dressées sur le Mall et que des milliers de photographes et des télévisions devaient s’y pré-positionner.Une estrade commençait déjà à être montée vendredi après-midi sous la Rotonde du Capitole, selon des journalistes présents sur place. “Ce sera une magnifique expérience populaire, surtout pour la très forte audience (attendue) à la télé”, a vanté l’homme d’affaires.- Enjeu symbolique pour Trump -L’affluence sur le Mall est un énorme enjeu symbolique pour Donald Trump.Sa première prestation de serment, le 20 janvier 2017, continue de faire l’objet de polémiques sur le nombre de spectateurs ce jour-là: entre 1,5 million et quelques dizaines de milliers selon les sources. Le républicain aujourd’hui âgé de 78 ans avait comparé sa cérémonie à celle de son prédécesseur et rival Barack Obama en 2009.Cette année, quelque 220.000 billets avaient déjà été distribués selon des sources parlementaires, avant la décision de rapatrier la cérémonie dans les murs du Capitole.A la place, la Capital One Arena, grande salle multisport et de concert de 20.000 places au centre de Washington sera “ouverte lundi pour assister en direct à cet événement historique”, a dit Donald Trump. “J’y rejoindrai le public après ma prestation de serment”, a promis l’ancien animateur de télévision.Les personnes qui braveront le vent et le froid pourront toujours se tenir le long de la parade très chorégraphiée du président investi, du Capitole à la Maison Blanche, sur Pennsylvania Avenue.Cette artère et le quartier alentour sont protégés par des barrières noires métalliques de 2,4 m de haut et par quelque 25.000 policiers et militaires, selon le Secret Service, la police en charge de la protection du président et des hautes personnalités.Un soutien de Donald Trump venu exprès de Californie, Matthew Medill, reconnaît auprès de l’AFP que beaucoup seront déçus mais s’attend “à beaucoup d’enthousiasme jubilatoire, quel que soit le temps qu’il fera”.Il s’agira en tout cas d’une des météos les plus polaires de l’histoire des Etats-Unis pour un 20 janvier.Pour sa seconde investiture en 1985, le républicain Ronald Reagan avait dû aussi s’abriter sous le Capitole et annuler un défilé militaire. Celle du démocrate John F. Kennedy en 1961 s’était toutefois tenue par – 5°C et sous 20 cm de neige.Et le neuvième président des Etats-Unis, William Henry Harrison, avait voulu braver l’hiver en 1841 pour montrer qu’à 68 ans il était encore en forme. Sorti sans manteau, ni chapeau, il avait attrapé une pneumonie qui l’emporta un mois après.

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Il fera -12° C lundi matin, – 6° à midi et un vent glacial quand Donald Trump prêtera serment: le très prochain 47e président américain a annoncé vendredi que son investiture aurait lieu à l’intérieur du Capitole, une première en 40 ans.Le froid polaire qui figera la capitale fédérale Washington et le monumental siège du Congrès des Etats-Unis contraint le républicain à renoncer à réaliser à l’extérieur cette cérémonie institutionnelle et très chorégraphiée qui se déroule tous les quatre ans, le 20 janvier.”Un vent arctique balaie le pays. J’ai décidé par conséquent que le discours d’investiture serait prononcé dans la Rotonde du Capitole, comme pour Ronald Reagan en 1985, déjà en raison d’un très grand froid”, a écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social.Ce bouleversement du protocole signifie que le tribun, qui doit selon la tradition prêter serment sur la Bible, ne se tiendra pas sur les marches extérieures du Capitole qui domine l’immense National Mall, majestueuse esplanade qui s’étend jusqu’à l’obélisque du Washington Monument.Donald Trump s’est dit préoccupé par des “conditions dangereuses pour les dizaines de milliers” de membres des forces de l’ordre, “les chevaux”, ainsi que pour des “centaines de milliers” de spectateurs forcés d’être “dehors pendant des heures”.Ce changement promet d’être un casse-tête logistique alors que des dizaines de milliers de chaises ont été dressées sur le Mall et que des milliers de photographes et des télévisions devaient s’y pré-positionner.Une estrade commençait déjà à être montée vendredi après-midi sous la Rotonde du Capitole, selon des journalistes présents sur place. “Ce sera une magnifique expérience populaire, surtout pour la très forte audience (attendue) à la télé”, a vanté l’homme d’affaires.- Enjeu symbolique pour Trump -L’affluence sur le Mall est un énorme enjeu symbolique pour Donald Trump.Sa première prestation de serment, le 20 janvier 2017, continue de faire l’objet de polémiques sur le nombre de spectateurs ce jour-là: entre 1,5 million et quelques dizaines de milliers selon les sources. Le républicain aujourd’hui âgé de 78 ans avait comparé sa cérémonie à celle de son prédécesseur et rival Barack Obama en 2009.Cette année, quelque 220.000 billets avaient déjà été distribués selon des sources parlementaires, avant la décision de rapatrier la cérémonie dans les murs du Capitole.A la place, la Capital One Arena, grande salle multisport et de concert de 20.000 places au centre de Washington sera “ouverte lundi pour assister en direct à cet événement historique”, a dit Donald Trump. “J’y rejoindrai le public après ma prestation de serment”, a promis l’ancien animateur de télévision.Les personnes qui braveront le vent et le froid pourront toujours se tenir le long de la parade très chorégraphiée du président investi, du Capitole à la Maison Blanche, sur Pennsylvania Avenue.Cette artère et le quartier alentour sont protégés par des barrières noires métalliques de 2,4 m de haut et par quelque 25.000 policiers et militaires, selon le Secret Service, la police en charge de la protection du président et des hautes personnalités.Un soutien de Donald Trump venu exprès de Californie, Matthew Medill, reconnaît auprès de l’AFP que beaucoup seront déçus mais s’attend “à beaucoup d’enthousiasme jubilatoire, quel que soit le temps qu’il fera”.Il s’agira en tout cas d’une des météos les plus polaires de l’histoire des Etats-Unis pour un 20 janvier.Pour sa seconde investiture en 1985, le républicain Ronald Reagan avait dû aussi s’abriter sous le Capitole et annuler un défilé militaire. Celle du démocrate John F. Kennedy en 1961 s’était toutefois tenue par – 5°C et sous 20 cm de neige.Et le neuvième président des Etats-Unis, William Henry Harrison, avait voulu braver l’hiver en 1841 pour montrer qu’à 68 ans il était encore en forme. Sorti sans manteau, ni chapeau, il avait attrapé une pneumonie qui l’emporta un mois après.

Corée du Sud: la justice appelée à examiner la demande de prolongation de la détention de Yoon

Le président sud-coréen suspendu Yoon Suk Yeol est attendu samedi au tribunal qui se prononcera sur la prolongation de sa détention, après son arrestation pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale.M. Yoon a été appréhendé et mis derrière les barreaux à la suite d’un assaut des autorités sur sa résidence mercredi, une première en …

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