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Discothèque de Saint-Domingue : les recherches se concentrent sur les morts

Les secouristes ont quasiment abandonné jeudi tout espoir de retrouver des survivants sur le site de la discothèque Jet Set à Saint-Domingue dont l’effondrement du toit a fait 184 morts, la pire catastrophe du siècle en République dominicaine.Les recherches se concentrent sur les cadavres après que les autorités ont indiqué qu’il n’y avait “plus d’espoir raisonnable de retrouver des survivants” à la tragédie sur laquelle une enquête sera ouverte dès la fin des fouilles.Aucune personne vivante n’a été sortie des décombres depuis mardi après-midi. Mercredi soir, le bilan s’est brutalement alourdi de 60 morts supplémentaires. “Malheureusement, on vous informe qu’à ce jour nous avons 184 personnes récupérées (décédées), selon le certificat de l’Inacif”, l’institut médico-légal, a annoncé le directeur du Centre des opérations d’urgence (COE), Juan Manuel Mendez mercredi soir.Il a ajouté que les secouristes ne quitteraient pas les lieux “tant qu’une personne s’enquerrait d’une victime” après la catastrophe dont les causes demeurent inconnues.Des dizaines de personnes s’agglutinaient avec l’angoisse autour de la discothèque, des hôpitaux et de la morgue en attendant des nouvelles ou l’identification de leurs proches.L’un brandit une photo, d’autres se tiennent dans les bras et pleurent. Une liste de noms des tués a été placée sur la bâche d’une tente à côté de l’endroit où les corps arrivent. Jose Santana a perdu quatre membres de sa famille. “Hier nous avons passé la journée (à aller) de clinique en clinique, d’hôpital en hôpital et devant le Jet Set, à la recherche de nos frères, espérant les retrouver vivants”.”Malheureusement, ce (mercredi) matin, on nous a annoncé qu’ils étaient tous morts”.Mercedes Lopez cherche l’un de ses fils porté disparu. “On ne nous a donné aucune information, on ne l’a trouvé ni sur les listes (de morts) ni dans les hôpitaux”, raconte-t-elle à l’AFP. “C’est de l’angoisse et beaucoup de douleur”.”Ma sÅ“ur est en soins intensifs”, déclare pour sa part Juan Francisco Rosario. “J’ai aussi un neveu dans un état sérieux, et une nièce qui est décédée et dont nous n’avons pas encore reçu le corps”.”Nous sommes totalement choqués, attristés, déchirés par ce désastre, cette tragédie, qui a touché l’ensemble du peuple dominicain.”- Un trou béant -Cette catastrophe, qui a coûté la vie au très populaire chanteur de merengue Rubby Pérez, qui se produisait sur scène, dépasse désormais, en termes de bilan humain, l’incendie en 2005 d’une prison à Higuey (est) qui avait coûté la vie à 136 détenus.Des images aériennes montrent un trou béant à la place du toit de l’établissement qui s’est écroulé à 00H44 (04H44 GMT) mardi alors qu’entre 500 et 1.000 personnes assistaient au concert de Rubby Perez. Des pelles mécaniques et grues étaient à l’Å“uvre pour dégager l’entrelacs de blocs de béton et de ferrailles.Trois cents secouristes travaillaient sur les lieux, épaulés par des équipes venues d’Israël et de Porto Rico, et avec deux chiens entraînés à la recherche de cadavres.Les autorités n’ont pas donné de bilan de personnes disparues dans l’immense discothèque.M. Mendez avait souligné mercredi que “l’identification des corps” était en cours et que l’Institut médico-légal allait fournir des indications sur la nationalité des victimes.Au moins un Américain figure parmi les victimes, a annoncé le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio dans un communiqué en adressant ses pensées “aux familles et aux proches touchés par cet événement dévastateur”.- Mort sur scène -Le concert de Rubby Perez, dont le corps a été exhumé des décombres, avait attiré de nombreux fans et célébrités. Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir le toit s’effondrer alors que le chanteur se trouve sur scène. D’autres vidéos sur les réseaux sociaux montrent des employés balayer l’établissement avant le drame pour enlever cailloux et petits débris tombés du plafond.La musique de celui qui était surnommé “la voix la plus aiguë du merengue”, a fait le tour de l’Amérique latine et caribéenne et de la planète.De nombreux artistes ont honoré sa mémoire sur les réseaux sociaux. Il doit être enterré jeudi après un hommage.Le président dominicain Luis Abinader a décrété trois jours de deuil national.Le pape François a envoyé un message aux Dominicains se disant “très peiné” par le “tragique effondrement” et présentant “ses sincères condoléances aux familles”.

Le Soudan et les Emirats arabes unis s’affrontent devant la CIJ

Le Soudan et les Emirats arabes unis vont s’affronter jeudi devant la Cour internationale de Justice, Khartoum accusant les Emirats d’avoir enfreint la convention des Nations unies sur le génocide à travers un soutien présumé aux combattants rebelles dans la guerre civile qui ravage le pays.Les EAU estiment que l’affaire est sans fondement et assurent n’être pas impliqués dans cette guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts, déplacé des millions de personnes et provoqué une famine dans de vastes régions du nord-est de l’Afrique. Le Soudan souhaite que les juges de la CIJ émettent des ordonnances d’urgence obligeant les Emirats à cesser leur soutien présumé aux paramilitaires majoritairement arabes des Forces de soutien rapide (FSR) qui combattent l’armée soudanaise depuis 2023.Dans sa requête auprès de la Cour, le Soudan affirme que la perpétration de “génocide, meurtres et déplacements forcés” a été rendue possible “par le soutien direct apporté par les Emirats arabes unis à la milice rebelle des FSR”. La requête allègue également que les Emirats “se rendent complices de génocide contre les Massalit (communauté non-arabe, ndlr) en exerçant leur autorité sur la milice rebelle des FSR et en fournissant à cette dernière un soutien financier, politique et militaire massif”.Khartoum a également demandé aux juges d’ordonner aux EAU de procéder à des “réparations complètes”, notamment en indemnisant les victimes de la guerre.Le Soudan accuse les Emirats arabes unis de manquer aux obligations qui leur incombent en vertu de la convention des Nations unies de 1948 sur le génocide, établie à la suite de l’Holocauste.Toutefois, une représentante des Emirats arabes unis a déclaré à l’AFP avant les audiences que ces accusations sont “sans fondement” et représentent “un mauvais usage du temps et de la pratique de la Cour”. “C’est une parodie que les institutions internationales soient ainsi utilisées comme plateformes de désinformation au lieu d’être utilisées pour appliquer la justice sur le terrain”, a-t-elle déclaré. Les EAU nient avoir fourni des armes aux FSR. Les Etats-Unis ont accusé l’armée soudanaise d’attaquer des civils et les FSR de “commettre un génocide” dans la région du Darfour occidental. -Possible incompétence de la CIJ-Selon des experts juridiques, le cas du Soudan pourrait rapidement s’enliser sur des questions de compétence.Lorsque les Emirats ont signé la convention sur le génocide, ils ont émis une “réserve” à l’égard d’une clause-clef permettant aux pays de s’attaquer mutuellement devant la CIJ en cas de litige. Les revendications du Soudan soulèvent des “questions importantes”, a écrit Michael Becker, expert en droit international du Trinity College de Dublin, dans un article publié sur le site spécialisé Opinio Juris. Mais “il est très peu probable que l’une ou l’autre de ces allégations factuelles ou revendications juridiques soient entendues ou tranchée par la CIJ”, a-t-il ajouté. “Etant donné que les Emirats arabes unis ont émis une réserve sur l’article IX lorsqu’ils ont adhéré à la convention sur le génocide en 2005, on peut s’attendre à ce que la CIJ conclue qu’elle n’est pas compétente pour juger ce différend”, a poursuivi M. Becker. Le Soudan a fait valoir dans sa requête que la réserve émise par les Emirats arabes unis était “incompatible” avec l’objectif de la convention sur le génocide, qui met l’accent sur la responsabilité collective mondiale de prévenir ce crime contre l’humanité.Les avocats du Soudan s’adresseront jeudi à la Cour au Palais de la Paix à La Haye à 10H00 (08H00 GMT), tandis que les Emirats arabes unis répondront à 16H00 (14H00 GMT). Les décisions de la CIJ sont définitives et contraignantes, mais la Cour n’a aucun moyen de les faire respecter. Les juges avaient notamment ordonné en 2022 à la Russie de mettre fin à son invasion de l’Ukraine, en vain.

Droits de douane: le revirement de Trump dope les Bourses en Asie

Donald Trump a dopé les Bourses en Asie jeudi après sa spectaculaire marche arrière sur les droits de douane imposés au reste du monde, bien qu’il ait encore durci la surtaxe contre le rival chinois. Imposé dorénavant par Washington à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté par des droits de douane de 84% sur tous les produits américains importés.Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président des Etats-Unis a annoncé mercredi soir, de manière totalement inattendue, un gel de 90 jours des taxes à l’importation qu’il venait d’imposer à une soixantaine de pays et partenaires, notamment l’Union européenne.”Il faut être flexible”, a-t-il justifié à la Maison Blanche en reconnaissant devant la presse que sa retentissante décision d’un matraquage douanier “effrayait un peu” des investisseurs “fébriles”.L’ancien magnat de l’immobilier a reconnu avoir suivi le marché obligataire où la dette de la première puissance mondiale, valeur refuge par excellence, a été très chahutée ces derniers jours.”Quelle journée, et il y en aura d’autres!!!”, s’est exclamé sur son réseau Truth Social dans la nuit de mercredi à jeudi le président américain qui en quelques jours a bouleversé l’ordre économique international.Son conseiller au Commerce, l’économiste Peter Navarro, surnommé “M. Droits de douane”, a vanté sur la télévision ABC “le plus grand jour des négociations commerciales dans l’histoire américaine”, plaçant la première puissance mondiale en “position magnifique” pour chercher des compromis avec ses partenaires.- “Négocier” -Donald Trump a ainsi affirmé que “plus de 75 pays” s’étaient manifestés pour “négocier” avec les Etats-Unis.Et comme ces partenaires commerciaux n’ont selon lui pas “riposté” aux droits de douane, il leur a accordé “une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement”.”Cela venait du coeur”, l’idée étant de ne “pas faire de mal” à ceux qui sont prêts à discuter, a justifié l’impétueux milliardaire dans le Bureau ovale.Au contraire contre la Chine, Donald Trump a encore augmenté les surtaxes en invoquant un prétendu “manque de respect”: le taux prohibitif a grimpé de 104% à 125%.Pékin a riposté du tac-au-tac: depuis 04H00 GMT ses droits de douane sur les produits américains — d’une valeur de 143,5 milliards de dollars en 2024 — sont de 84%, contre 34% d’abord prévu.Les surtaxes américaines ont frappé toutes les économies asiatiques très dépendantes de leurs exportations, dont le Japon (surtaxé à 24%), la Corée du Sud (25%), la Thaïlande (36%) ou le Vietnam (46%).Tokyo, allié militaire et partenaire commercial de premier plan de Washington, a donc dit “accueillir positivement” le revirement de Donald Trump, mais “exigé avec force” la suppression du taux plancher de 10%, qui s’applique toujours, “ainsi que les surtaxes douanières sur l’acier, l’aluminium, les voitures et pièces automobiles”.Et le Vietnam et les Etats-Unis sont convenus d’entamer des négociations sur un accord commercial, selon Hanoi.En réaction, les Bourses asiatiques se sont envolées.Vers 05H00 GMT à Tokyo, l’indice vedette Nikkei a bondi de 8,59% et l’indice Kospi de Séoul a gagné 5,73%. Même en Chine, la Bourse de Shanghai était en hausse de près de 1%.Avant de faire volte-face, l’imprévisible ex-magnat de 78 ans, avait écrit sur Truth Social “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”, en allusion à l’effondrement des marchés mondiaux depuis vendredi.Alors que les sondages montrent une défiance croissante d’Américains envers celui qui a été réélu en novembre, son conseiller Stephen Miller a vanté une “stratégie magistrale” et de “l’audace” pour “isoler” Pékin.Donald Trump, qui a plusieurs fois affirmé que la Chine voudrait au final parvenir à un accord, réunira son gouvernement jeudi à 15H00 GMT, selon la Maison Blanche.- Récession et escalade -Le 47e président des Etats-Unis a semé une panique mondiale en annonçant la semaine dernière des surtaxes douanières contre 60 partenaires commerciaux, avec un traitement particulièrement brutal contre la Chine. Quant à l’UE visée depuis mi-mars par 25% de taxe sur l’acier et l’aluminium, elle a pris des mesures calibrées contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”. Bruxelles est toutefois prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington.Pour le futur chancelier allemand Friedrich Merz, la marche arrière américaine est une “réaction à la détermination des Européens”.Nombre d’économistes alertent sur les risques de flambée de l’inflation et de récession mondiale.La guerre commerciale pourrait réduire de “jusqu’à 80%” les échanges de marchandises entre la Chine et les Etats-Unis et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.Sans même parler d’un risque d’escalade diplomatique et militaire, les deux premières puissances mondiales ayant toujours eu des relations tendues.burs-nr/vmt

Droits de douane: le revirement de Trump dope les Bourses en Asie

Donald Trump a dopé les Bourses en Asie jeudi après sa spectaculaire marche arrière sur les droits de douane imposés au reste du monde, bien qu’il ait encore durci la surtaxe contre le rival chinois. Imposé dorénavant par Washington à un taux prohibitif de 125%, Pékin a riposté par des droits de douane de 84% sur tous les produits américains importés.Après avoir déclenché une guerre commerciale mondiale et ébranlé les marchés, le président des Etats-Unis a annoncé mercredi soir, de manière totalement inattendue, un gel de 90 jours des taxes à l’importation qu’il venait d’imposer à une soixantaine de pays et partenaires, notamment l’Union européenne.”Il faut être flexible”, a-t-il justifié à la Maison Blanche en reconnaissant devant la presse que sa retentissante décision d’un matraquage douanier “effrayait un peu” des investisseurs “fébriles”.L’ancien magnat de l’immobilier a reconnu avoir suivi le marché obligataire où la dette de la première puissance mondiale, valeur refuge par excellence, a été très chahutée ces derniers jours.”Quelle journée, et il y en aura d’autres!!!”, s’est exclamé sur son réseau Truth Social dans la nuit de mercredi à jeudi le président américain qui en quelques jours a bouleversé l’ordre économique international.Son conseiller au Commerce, l’économiste Peter Navarro, surnommé “M. Droits de douane”, a vanté sur la télévision ABC “le plus grand jour des négociations commerciales dans l’histoire américaine”, plaçant la première puissance mondiale en “position magnifique” pour chercher des compromis avec ses partenaires.- “Négocier” -Donald Trump a ainsi affirmé que “plus de 75 pays” s’étaient manifestés pour “négocier” avec les Etats-Unis.Et comme ces partenaires commerciaux n’ont selon lui pas “riposté” aux droits de douane, il leur a accordé “une pause de 90 jours et des droits réciproques substantiellement réduits durant cette période, de 10%, également effectifs immédiatement”.”Cela venait du coeur”, l’idée étant de ne “pas faire de mal” à ceux qui sont prêts à discuter, a justifié l’impétueux milliardaire dans le Bureau ovale.Au contraire contre la Chine, Donald Trump a encore augmenté les surtaxes en invoquant un prétendu “manque de respect”: le taux prohibitif a grimpé de 104% à 125%.Pékin a riposté du tac-au-tac: depuis 04H00 GMT ses droits de douane sur les produits américains — d’une valeur de 143,5 milliards de dollars en 2024 — sont de 84%, contre 34% d’abord prévu.Les surtaxes américaines ont frappé toutes les économies asiatiques très dépendantes de leurs exportations, dont le Japon (surtaxé à 24%), la Corée du Sud (25%), la Thaïlande (36%) ou le Vietnam (46%).Tokyo, allié militaire et partenaire commercial de premier plan de Washington, a donc dit “accueillir positivement” le revirement de Donald Trump, mais “exigé avec force” la suppression du taux plancher de 10%, qui s’applique toujours, “ainsi que les surtaxes douanières sur l’acier, l’aluminium, les voitures et pièces automobiles”.Et le Vietnam et les Etats-Unis sont convenus d’entamer des négociations sur un accord commercial, selon Hanoi.En réaction, les Bourses asiatiques se sont envolées.Vers 05H00 GMT à Tokyo, l’indice vedette Nikkei a bondi de 8,59% et l’indice Kospi de Séoul a gagné 5,73%. Même en Chine, la Bourse de Shanghai était en hausse de près de 1%.Avant de faire volte-face, l’imprévisible ex-magnat de 78 ans, avait écrit sur Truth Social “C’EST LE MOMENT D’ACHETER”, en allusion à l’effondrement des marchés mondiaux depuis vendredi.Alors que les sondages montrent une défiance croissante d’Américains envers celui qui a été réélu en novembre, son conseiller Stephen Miller a vanté une “stratégie magistrale” et de “l’audace” pour “isoler” Pékin.Donald Trump, qui a plusieurs fois affirmé que la Chine voudrait au final parvenir à un accord, réunira son gouvernement jeudi à 15H00 GMT, selon la Maison Blanche.- Récession et escalade -Le 47e président des Etats-Unis a semé une panique mondiale en annonçant la semaine dernière des surtaxes douanières contre 60 partenaires commerciaux, avec un traitement particulièrement brutal contre la Chine. Quant à l’UE visée depuis mi-mars par 25% de taxe sur l’acier et l’aluminium, elle a pris des mesures calibrées contre plus 20 milliards d’euros de marchandises “made in USA”. Bruxelles est toutefois prête à suspendre ses droits de douane “à tout moment” en cas d’accord “juste et équilibré” avec Washington.Pour le futur chancelier allemand Friedrich Merz, la marche arrière américaine est une “réaction à la détermination des Européens”.Nombre d’économistes alertent sur les risques de flambée de l’inflation et de récession mondiale.La guerre commerciale pourrait réduire de “jusqu’à 80%” les échanges de marchandises entre la Chine et les Etats-Unis et effacer “près de 7%” du PIB mondial sur le long terme, a mis en garde la directrice générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), Ngozi Okonjo-Iweala.Sans même parler d’un risque d’escalade diplomatique et militaire, les deux premières puissances mondiales ayant toujours eu des relations tendues.burs-nr/vmt