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“Ça va secouer”: à la frontière canado-américaine, l’arrivée de Trump inquiète

Une bibliothèque à cheval entre deux pays, des terrains de sport et des casernes de pompiers en commun: les bourgs américain de Derby Line et canadien de Stanstead sont interconnectés. Mais la quiétude de ces villages posés sur la frontière est remise en question par le retour de Donald Trump.”Il y a de l’incertitude. Est-ce qu’on va …

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Cuba: les remises en liberté de prisonniers se poursuivent

Les remises en liberté de prisonniers ont repris jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations antigouvernementales de juillet 2021, sont sortis en début de …

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Électricité: la facture baissera de 15% pour la plupart des ménages au 1er février

Après deux années de hausses successives, la facture d’électricité de la plupart des ménages, soit plus de 24 millions d’abonnés au tarif réglementé, va finalement baisser de 15% en moyenne au 1er février, une première depuis dix ans.Cette baisse concernera les quelques 20,4 millions de foyers abonnés au “tarif bleu” d’EDF (60% des 34 millions d’abonnés résidentiels) auxquels s’ajoutent les 4 millions d’abonnés indexés sur ce tarif.Elle intervient malgré le relèvement de la taxe sur l’électricité actant la fin du bouclier tarifaire et une très forte hausse des coûts d’acheminement et de distribution de l’électricité (Turpe). “C’est la première baisse depuis 2015”, a souligné Emmanuelle Wargon, présidente de la Commission de régulation de l’Énergie (CRE) en révélant le niveau exact de cette baisse jusqu’ici attendue à -14%.La facture se compose de trois volets: le coût de l’énergie en elle-même, les taxes et l’acheminement.C’est la première composante, avec le repli des cours de l’électricité sur les marchés, qui permet d’amortir les hausses des taxes et du coût de l’acheminement, et de faire baisser la facture.Pour les 10 millions de particuliers qui ne dépendent pas des tarifs réglementés, mais sont en offres de marchés, tout dépendra de leurs fournisseurs, qui restent libres de répercuter ou non les hausses côté taxes et acheminement, en jouant sur leurs marges. La CRE s’attend à ce que leurs offres restent “compétitives”.- Bataille parlementaire -“Il reste de la place pour la concurrence, même une fois que les tarifs réglementés auront baissé”, a indiqué Emmanuelle Wargon.La CRE a calculé l’économie annuelle pour des foyers types aux tarifs réglementés (cuisson-eau chaude-chauffage): une baisse de 651 euros dans une maison de 4 personnes, de 389 euros pour un foyer de 3 personnes en appartement et de 107 euros pour 2 personnes. Sur la facture globale, le prix de l’électricité au kilowattheure passera de 28 à 24 centimes.La baisse bénéficiera aussi à toutes les TPE, même les plus énergivores tels que les boulangers, qui pourront dès le 1er février souscrire à un contrat au tarif réglementé.Le sujet du prix de l’électricité, qui a enflammé les débats politiques ces derniers mois, avait contribué à précipiter la chute du précédent gouvernement de Michel Barnier début décembre, sur fond de bataille parlementaire sur le budget 2025. Le projet de loi de finances d’octobre, toujours en suspens, prévoyait une baisse de 9% du tarif réglementé.Les débats se sont cristallisés sur la volonté pour le gouvernement d’appliquer une hausse de la taxe sur l’électricité (accise) au-delà de son niveau d’avant la crise énergétique, ce qui lui aurait permis de récupérer 3,4 milliards d’euros, mais privait les consommateurs d’une baisse de facture plus importante.- Niveau d’avant-crise -Sous la pression du Rassemblement national (RN), Michel Barnier avait renoncé à cette hausse supplémentaire fin novembre afin de garantir une baisse de 14% de la facture, sans toutefois éviter la censure. Finalement, le gouvernement de François Bayrou a confirmé qu’il abandonnerait, pour le budget 2025, le relèvement de la taxe au-delà du niveau prévu.L’accise remontera donc au 1er février à son niveau d’avant-crise, relevé de l’inflation, soit 33,70 euros par mégawattheure pour les particuliers.Lors de la crise énergétique, cette taxe avait été abaissée à son minimum d’un euro du MWh pour modérer les factures, avant de remonter à 22 euros du MWh le 1er février 2024, ce qui avait mécaniquement entraîné une hausse de près de 10% des factures. Avant cela, le tarif réglementé avait déjà augmenté de 4% en février 2022, 15% en février 2023 et 10% en août 2023.A cette taxe, s’ajoute une forte hausse d’une autre composante, le Turpe, une sorte de péage payé par les fournisseurs pour l’utilisation des réseaux de transport et de distribution d’électricité et répercuté aux consommateurs. La CRE a décidé de reporter du 1er août 2024 au 1er février, une hausse de 4,8%, et d’avancer au 1er février une autre de 7,7% prévue au 1er août 2025 afin de les amortir grâce à la baisse actuelle des cours sur le marché. La prochaine hausse n’est pas attendue avant août 2026.

Narcotrafic: en mer des Caraïbes, une frégate française traque les bateaux chargés de cocaïne

Branle-bas en mer des Caraïbes, “la chasse est ouverte”. A peine a-t-il quitté son port d’attache que le Ventôse file vers Sainte-Lucie pour tenter de “choper” un bateau empli de cocaïne. L’équipage de la Marine française est au taquet.”Allez, changement de tenue ! Habits de lumière et c’est parti !”, lance le capitaine de frégate Ollive, alors que la FS Ventôse qu’il commande s’apprête à quitter Fort-de-France (Martinique) pour une opération régulière “Carib Royal” de lutte contre le narcotrafic (mission Narcops).Unis dans un même dessein, les 120 femmes et hommes à bord du navire gris long de 93 mètres sont en ordre de marche, du boulanger au mécano, en passant par les commandos de marine.La mer est plutôt agitée et l’équipage vient d’achever une évacuation sanitaire de deux blessés d’un bateau de la Marine française quand un renseignement tombe, laconique: “Transbordement à 60 milles nautiques à l’ouest de Sainte-Lucie” (environ 110 km).Le commandant adjoint en charge des opérations (le Comops) lance immédiatement la planification des actions pour intercepter les trafiquants.Les commandos se préparent pour immobiliser puis monter à bord du bateau cible. Tout comme le pilote de l’hélicoptère Panther, qui aura à son bord un tireur d’élite chargé entre autres du tir au but dans le moteur pour stopper l’embarcation.Le Ventôse est, avec le Germinal, l’une des deux frégates de surveillance basées en Martinique (respectivement depuis 1993 et 2011) au sein des Forces armées aux Antilles (FAA). Depuis le début des années 2000, le Ventôse a intercepté plus de cinquante navires chargés de drogue. En 2023, il a saisi 4,4 tonnes de cocaïne et 5,1 tonnes 2024.- Rivalité -“Dans cette région des Caraïbes, on observe régulièrement des navires de pêche (bateau-mère) chargés de drogue et qui viennent au large des différentes îles pour ravitailler des go fast (bateau-fille)”, explique le Comops.Le Ventôse est en ébullition. Chacun a en tête les 10 tonnes record saisies par un autre navire, le patrouilleur Antilles-Guyane La Confiance, en août dernier, auquel le Ventôse a prêté assistance tant la prise était énorme.”Il y a toujours cette guéguerre entre chaque bateau, une sorte de rivalité. C’est à celui qui fera le plus de prises”, s’amuse le quartier-maître Gaëtan, encore bluffé par le butin saisi par la Confiance.”Fallait voir comment les gars (les trafiquants) rangeaient ça! Leur bateau payait vraiment pas de mine, il était tellement lourd que le gouvernail n’était pas assez gros. C’était ahurissant”, raconte cet équipier sécurité, porté par des missions exaltantes mais exigeantes car l’équipage est “toujours à flux tendu”.La traque des trafiquants à “60 milles nautiques à l’ouest” est un jeu du chat et de la souris, rythmé par les revirements.”On est un peu des flics en planque”, remarque le Comops, avant de programmer un vol de reconnaissance de sa carte maîtresse, l’hélicoptère, capable de localiser la cible sans se faire repérer des trafiquants qui peuvent jeter une tonne de drogue par-dessus bord en quelques secondes, les ballots ficelés en chapelet.- Alternative des commandos -Mais voilà: l’hélicoptère ne peut pas “partir en chasse” à cause d’un problème technique. Nouvelle tentative de le faire voler en début de soirée. “Echec…”, souffle un marin.Les commandos sont l’alternative. A bord de leur Etraco (un semi-rigide puissant), les hommes d’assaut vont blanchir la zone supposée du transbordement.Le temps presse, minuit approche et la lune éclaire comme un projecteur.”Les dieux de la chasse ne sont pas avec nous. On a un renseignement léger, pas de moyen aérien et une nuit claire”, regrette le commandant.Armés lourdement, les commandos s’éloignent du Ventôse et filent droit sur leur ligne à plus de 40 noeuds (environ 75 km/h).En passerelle, la tension est palpable, les marins de quart ont les yeux rivés sur les éléments en vert des radars noirs. Mais après quelques heures, “l’opération fait chou blanc”.Maître d’hôtel le jour, Maeva assure son quart au poste de barreur cette nuit-là. Elle y a vraiment cru. “C’est décevant tout ce travail. On ne dort pas de la nuit, on est crevé et on n’a pas la récompense d’avoir chopé”, argue la femme marin de 22 ans”.Au carré des officiers mariniers, des dessins et des mots sont accrochés sur les murs. Ils ont été faits par des gens interceptés. Retenus à bord, ils reçoivent des soins, des vêtements et prennent les mêmes repas que les marins du bord. Tous ne sont pas des “narcos”.”Certains disent +merci pour tout+. On a eu un bateau complètement à la dérive, ils n’avaient plus d’eau, plus de nourriture, plus de gasoil, le moteur était cassé”, se souvient la commissaire du Ventôse, touchée par les histoires que racontent quelques pêcheurs “contraints” de transporter de la drogue. Entre briefings et exercices constants, le Ventôse poursuit sa chasse sans relâche pour “un petit coup d’épée dans l’eau, peut-être, mais qui fait quand même un peu de mal au narcotrafic”, se convainc cette experte juridique de 29 ans.

Censure: avec le sauf-conduit du PS, “un autre chemin se dégage”, se félicite François Bayrou

“Un autre chemin se dégage”, a jugé François Bayrou, assuré jeudi, après nombre de concessions, du sauf-conduit du Parti socialiste face à la motion de censure “destructrice” de La France insoumise, deux jours après la présentation de son programme.Comme elle le fait régulièrement depuis 2022, l’Assemblée nationale examinait jeudi, dans un hémicycle clairsemé, la première motion de censure déposée contre le gouvernement Bayrou, à l’initiative des Insoumis, rejoints par les écologistes et les communistes. Celle-ci ne devrait, en toute logique, pas être adoptée, le RN et les socialistes ayant annoncé qu’ils ne s’y associeraient pas. Le résultat du vote est attendu vers 18h.Même s’il ne tombe pas ce jeudi, les jours du gouvernement, en place depuis Noël, sont “comptés”, a affirmé le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard. “Quand il tombera, le monarque (Emmanuel Macron) suivra”, a-t-il lancé, fustigeant également “l’irresponsabilité” des socialistes de ne pas s’associer à la motion LFI.Dans une brève réponse, François Bayrou a accusé le parti de Jean-Luc Mélenchon de “choisir la guerre intestine” entre Français et de vouloir que “l’affrontement soit la loi”.Mais “un autre chemin se dégage, difficilement, après beaucoup de travail, de discussions, de négociations”, a assuré le Premier ministre.Quelques minutes avant l’ouverture du débat, et après une longue hésitation, le PS avait confirmé qu’il ne censurerait pas l’exécutif. “Nous ne vous accordons pas pour autant notre confiance. Mais nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire” qui pourrait conduire à “l’arrivée de l’extrême droite”, a confirmé à la tribune le premier secrétaire du parti, Olivier Faure.La censure reste toutefois “possible à tout moment”, a-t-il prévenu, interpellant également les députés Insoumis en défendant “une gauche qui propose et avance”.”Le PS fracture le NFP. Mais il capitule seul. Les trois autres groupes votent la censure. Nous continuons le combat”, a réagi sur X Jean-Luc Mélenchon.- Concessions -Dans la dernière ligne droite, les socialistes ont obtenu par écrit d’ultimes gages du Premier ministre qui espère maintenant pouvoir “doter enfin notre pays d’un budget”.A côté des annonces déjà connues, comme le “conclave” de trois mois entre partenaires sociaux pour réviser la réforme des retraites, François Bayrou a répondu positivement à certaines demandes du PS, comme l’abandon de l’allongement du délai de carence d’un à trois jours en cas d’arrêt maladie pour les fonctionnaires.Point sensible pour les socialistes, il a aussi confirmé l’abandon de la suppression de 4.000 postes d’enseignants dans l’Éducation nationale et la création de 2.000 postes supplémentaires d’accompagnants d’élèves en situation de handicap.Côté fiscal, il a confirmé, parmi plusieurs mesures, le projet de taxe sur les hauts revenus (qui doit rapporter deux milliards d’euros) mais qui a vocation à être remplacée par “un dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale”, “au plus tard” pour le budget 2026.Des concessions brocardées par Sébastien Chenu, du groupe Rassemblement national, qui n’a toutefois pas souhaité s’associer à la motion de censure. Pour lui, le Parti socialiste, “telle une tribu indigène”, s’est laissé “amadouer avec de la verroterie”, rendant l’examen de la motion “stérile”. “Nous ne vous menaçons de rien, mais nous vous attendons sur des actes”, a-t-il lancé au Premier ministre. Nommé il y a trois semaines, M. Bayrou n’a pas demandé la confiance des députés mardi après sa déclaration de politique générale, car comme Michel Barnier, Gabriel Attal et Élisabeth Borne avant lui, il est privé de majorité.- Place aux budgets -Écologistes et LFI estiment que les “règles du jeu sont pipées” sur la renégociation de la réforme des retraites, même avec l’engagement de François Bayrou de saisir le Parlement sur les retraites en cas d’accord seulement partiel entre les partenaires sociaux.La numéro un de la CFDT Marylise Léon souligne cependant qu’une “opportunité inédite s’ouvre” pour discuter à la fois de l’âge de départ à 64 ans, la pénibilité et l’égalité hommes-femmes. Une intersyndicale se tiendra jeudi pour préparer la première réunion vendredi à Matignon au mode opératoire encore flou.Faute de perspective réelle de faire tomber le gouvernement, le vote de jeudi est avant tout une répétition avant les échéances décisives des budgets de l’État et de la sécurité sociale, avec la possibilité de recours au 49-3 et donc, en retour, de nouvelles motions de censure.Le gouvernement espère achever la procédure budgétaire d’ici fin février pour que le pays puisse retrouver son cours normal de fonctionnement au 1er mars.Il vise un effort de 32 milliards d’économies et 21 milliards de recettes pour ramener le déficit public à 5,4% du PIB en 2025, contre un niveau de 6,1% attendu pour 2024.leo-far-lum-bpa/ab/sde/dch   

Cuba: les remises en liberté de prisonniers se poursuivent

Les remises en liberté de prisonniers ont repris jeudi à Cuba, après la libération la veille d’une vingtaine de manifestants emprisonnés, dans la foulée du retrait de l’île de la liste noire américaine des pays soutenant le terrorisme. Quatre détenus, tous condamnés pour leur participation aux manifestations antigouvernementales de juillet 2021, sont sortis en début de matinée d’une prison située à San Miguel del Padron, un quartier de la périphérie de La Havane, ont constaté des journalistes de l’AFP. “Merci de m’avoir donné cette opportunité, encore une fois, dans la vie. C’est un nouveau départ”, a déclaré, ému, à l’AFP le jeune Marlon Brando Diaz, condamné à 18 ans de prison pour sa participation aux manifestations, alors que sa famille l’attendait devant le centre pénitentiaire.Également attendus par leurs familles, trois autres prisonniers, détenus dans la même prison, ont été remis en liberté, selon les journalistes de l’AFP. Mardi, le gouvernement cubain s’est engagé à libérer 553 prisonniers dans le cadre d’un accord négocié avec l’aide de l’Église catholique, après que le président américain sortant Joe Biden a annoncé le retrait surprise de l’île communiste de la liste noire des pays soutenant le terrorisme. Selon l’ONG Cubalex, basée à Miami, une vingtaine de personnes, ayant toutes participé aux manifestations des 11 et 12 juillet 2021 sur l’île, ont été remises en liberté mercredi.Selon des chiffres officiels, quelque 500 personnes ont été condamnées à des peines allant jusqu’à 25 ans de prison pour leur participation à ces protestations, les plus importantes depuis l’avènement de la révolution castriste en 1959.Certaines ont été libérées ces derniers mois après avoir purgé leur peine.Des ONG et l’ambassade des États-Unis à Cuba comptabilisent au total un millier de “prisonniers politiques” sur l’île. La Havane nie pour sa part l’existence de prisonniers politiques et accuse les opposants d’être des “mercenaires” à la solde de Washington.

Slovaquie: deux morts dans une attaque au couteau dans un lycée, l’agresseur interpellé

Un adolescent a tué un camarade de classe et une enseignante, et a gravement blessé une autre personne lors d’une attaque au couteau dans un lycée du nord-est de la Slovaquie.”L’élève de 18 ans soupçonné d’avoir commis ce crime grave a été arrêté peu après”, a déclaré la police slovaque sur Facebook.”Selon les informations disponibles, le lycéen a attaqué une enseignante et deux autres élèves”, a-t-elle ajouté.”Nous pouvons confirmer la mort de deux personnes, tandis qu’une personne souffrant de blessures plus légères a été transportée à l’hôpital”, a déclaré à l’AFP Danka Capakova, du service d’urgence slovaque.Selon la même source, l’enseignante était âgée de 51 ans et la lycéenne décédée avait 18 ans. La personne blessée est une jeune femme de 18 ans également.Le drame a eu lieu dans la ville de Spisska Stara Ves, près de la frontière avec la Pologne, à environ 280 km au nord-est de la capitale, Bratislava. Les services de secours “ont envoyé plusieurs ambulances au lycée de Spisska Stara Ves avant 13H00 (12H00 GMT) aujourd’hui” (jeudi, NDLR), a ajouté Mme Capakova. Sur place, les équipes médicales ont dû prendre en charge un homme de 51 ans et une femme de 62 ans, souffrant “d’un épisode aigu de stress”.Le ministre slovaque de l’Intérieur, Matus Sutaj Estok, a exprimé sur Facebook ses “sincères condoléances aux familles des victimes” de l’attaque, qu’il a condamnée, ajoutant qu’il se rendait immédiatement sur les lieux. Qualifiant l’attaque de “véritable tragédie”, le président slovaque Peter Pellegrini a également présenté ses condoléances, déclarant qu'”aucun problème dans le monde ne peut être résolu à l’aide d’un couteau ou d’une autre arme”. Le Conseil des élèves des écoles secondaires a déclaré pour sa part sur Instagram que “la haine et la violence n’ont pas leur place dans notre société, et encore moins dans les écoles où les jeunes devraient se sentir en sécurité”.- Précédents en Europe -Selon le quotidien SME, citant le maire de la commune où a eu lieu le drame, le lycéen aurait tué la directrice adjointe de l’établissement scolaire et un camarade de classe. Avant qu’il ne soit interpellé, la police l’avait identifié comme étant un étudiant de 18 ans, aux initiales “S.S.”, en demandant aux habitants de l’aider à l’arrêter alors qu’il tentait de fuir. Elle avait également publié sa photo, montrant un adolescent aux cheveux blonds coupés. Selon la chaîne de télévision privée Markiza, l’élève aurait rejoint le lycée en provenance d’une autre école de la ville voisine de Kezmarok, après avoir été renvoyé pour avoir menacé d’attaquer d’autres élèves.En 2020, un enseignant avait été tué lors d’une attaque à l’arme blanche dans une école élémentaire du centre de la Slovaquie, considérée la première attaque violente de ce type dans une école du pays. Les agents qui étaient intervenus avaient tué l’agresseur, identifié comme un ancien élève de l’école âgé de 22 ans, près de l’établissement scolaire alors qu’il tentait de s’enfuir.D’autres attaques dans des établissements scolaires ont dernièrement eu lieu en Europe centrale.Ainsi, en décembre 2024, un élève de sept ans a été tué et plusieurs autres blessés lors d’une attaque au couteau sans précédent dans une école de la capitale croate, Zagreb. En 2023, la Serbie avait été touchée par deux fusillades de masse consécutives, dont un massacre dans une école de la capitale, Belgrade, qui avait fait 10 morts.