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Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”. 

Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en …

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Pakistan: Imran Khan condamné à 14 ans de prison dans une nouvelle affaire

L’ex-Premier ministre pakistanais Imran Khan, incarcéré et cité dans 200 affaires, a été condamné vendredi à 14 ans de prison pour corruption, un revers important pour le chef de l’opposition.Alors que ses lieutenants ont repris langue avec l’armée, faiseuse de roi dans le cinquième pays le plus peuplé du monde mais qui nie interférer en politique, et que les experts attendaient un possible accord entre l’ex-star du cricket et le pouvoir, M. Khan a juré qu’il n’accepterait aucun compromis.”Je ne passerai pas d’accord ni ne chercherai à alléger (ma peine)”, a-t-il lancé vendredi à la presse dans la salle d’audience installée dans le complexe d’Adiala, la prison où il est incarcéré. A ses côtés, sa troisième épouse, Bushra Bibi qui comparaissait libre, a été condamnée à sept ans de prison dans la même affaire portant sur des détournements de fonds de leur fondation Al-Qadir Trust, a annoncé le juge Nasir Javed Rana.Naeem Panjotha, l’un des avocats du Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), le parti de M. Khan, a affirmé à l’AFP qu’il interjetterait appel.”Nous allons porter ce verdict en appel. Cette décision ne tiendra pas”, a-t-il assuré.Mashal Youssefzai, une représentante de Mme Bibi, a affirmé à l’AFP que cette dernière avait été “arrêtée dans l’enceinte du tribunal”.Celle qui fut la conseillère spirituelle de l’ancienne star du cricket mondial avant de l’épouser avait été libérée fin octobre de prison. Elle avait notamment mené en novembre une démonstration de force du PTI aux portes du quartier gouvernemental d’Islamabad.- Pas de compromis -“Nous allons contester le verdict d’ici lundi et il sera suspendu dans les deux semaines”, a assuré le sénateur PTI Ali Zafar à la presse. “Bushra Bibi sera bientôt libre puisque le verdict va être suspendu”, a-t-il ajouté.Le verdict finalement prononcé vendredi avait été plusieurs fois reporté en janvier. Les experts y voient un moyen de pression de l’armée qui veut pousser M. Khan à se retirer de la vie politique après avoir précipité sa chute en 2022 après quatre années à la tête du gouvernement.Jeudi, M. Khan assurait sur ses réseaux sociaux qu’on lui avait “proposé un accord” sur ses affaires judiciaires.”Je n’ai jamais détourné de fonds, donc pourquoi devrais-je accepter des compromis? Je ne me résignerai à aucun marché jusqu’à mon dernier souffle”, écrivait-il.Depuis qu’il a été évincé du pouvoir, M. Khan est en campagne contre l’armée, une institution pourtant intouchable depuis l’indépendance au Pakistan.Le PTI, principale force d’opposition et premier groupe au Parlement mais évincé de la coalition gouvernementale, organise régulièrement des démonstrations de force pour réclamer sa libération.Jusqu’ici, les quatre condamnations prononcées contre lui ont été annulées en appel ou suspendues par des juges. Mais il reste incarcéré en attente des autres jugements. En juillet, un panel d’experts de l’ONU avait dénoncé sa détention comme étant “arbitraire”, et réclamé sa libération “immédiate”. 

Signature attendue d’un “partenariat stratégique” entre la Russie et l’Iran

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian doivent signer vendredi en Russie un “partenariat stratégique global”, présenté comme une nouvelle étape de l’alliance grandissante entre les deux pays.Soumis à des sanctions internationales qui restreignent leurs échanges, la Russie et l’Iran sont devenus ces dernières années des alliés proches à mesure que grandissait leur confrontation avec les Etats-Unis et les Européens.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits dans divers secteurs et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, allant du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.En début de semaine, le Kremlin a confirmé que les deux pays allaient renforcer cette union avec la signature vendredi d’un “accord de partenariat stratégique global” par Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian, en visite officielle en Russie.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature.Leur rencontre aura lieu quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie, la semaine dernière.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif de “développer les capacités” des deux pays, notamment pour “assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne” et que les Occidentaux cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce texte prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre lors du sommet des BRICS à Kazan, en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.L’Iran et la Russie ont aussi en commun d’être des alliés du président déchu syrien Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une offensive d’une coalition de rebelles dominée par des islamistes.

Signature attendue d’un “partenariat stratégique” entre la Russie et l’Iran

Le président russe Vladimir Poutine et son homologue iranien Massoud Pezeshkian doivent signer vendredi en Russie un “partenariat stratégique global”, présenté comme une nouvelle étape de l’alliance grandissante entre les deux pays.Soumis à des sanctions internationales qui restreignent leurs échanges, la Russie et l’Iran sont devenus ces dernières années des alliés proches à mesure que grandissait leur confrontation avec les Etats-Unis et les Européens.Téhéran et Moscou se veulent des contrepoids, avec Pékin, à l’influence américaine. Ils ont tissé des liens étroits dans divers secteurs et se soutiennent dans de nombreux dossiers internationaux, allant du Moyen-Orient au conflit en Ukraine.En début de semaine, le Kremlin a confirmé que les deux pays allaient renforcer cette union avec la signature vendredi d’un “accord de partenariat stratégique global” par Vladimir Poutine et Massoud Pezeshkian, en visite officielle en Russie.Selon la présidence russe, les deux dirigeants s’adresseront à la presse après la signature.Leur rencontre aura lieu quelques jours avant le retour au pouvoir à Washington de Donald Trump, artisan d’une politique dite de “pression maximale” envers l’Iran durant son premier mandat (2017-2021).L’accord de vendredi portera sur “la coopération économique et commerciale dans les domaines de l’énergie, de l’environnement et les questions liées à la défense et la sécurité”, a indiqué l’ambassade iranienne en Russie, la semaine dernière.”C’est un pas vers la création d’un monde plus juste et équilibré. L’Iran et la Russie, conscients de leur responsabilité historique, construisent un nouvel ordre”, a écrit Abbas Araghchi, le chef de la diplomatie iranienne, dans un article publié par l’agence de presse russe Ria Novosti.Il a affirmé qu’il s’agissait de remplacer “l’hégémonie” – sous-entendue occidentale – par la “coopération”.- “Développer les capacités” -Son homologue russe, Sergueï Lavrov, a lui déclaré mardi que ce traité avait pour objectif de “développer les capacités” des deux pays, notamment pour “assurer une capacité de défense fiable”.Il a soutenu que le texte n’était “dirigé contre personne” et que les Occidentaux cherchaient “constamment” à montrer que “la Russie, l’Iran, la Chine et la Corée du Nord préparent quelque chose contre quelqu’un”.Si les contours de ce nouveau traité sont encore flous, Moscou en a conclu un portant le même nom avec la Corée du Nord, l’an dernier. Un article de ce texte prévoit “une aide militaire immédiate” en cas d’agression armée d’un pays tiers. Mais le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, cité par des médias russes, a affirmé cette semaine que le traité avec Téhéran ne visait pas à “créer une alliance militaire” similaire à celle scellée entre Moscou et Pyongyang.La Corée du Nord est accusée par Kiev et les Occidentaux d’avoir envoyé combattre des soldats avec l’armée russe contre les forces ukrainiennes. Moscou et Pyongyang n’ont ni confirmé, ni démenti.Téhéran est pour sa part accusé par les Occidentaux de fournir des drones explosifs et des missiles de courte portée à la Russie, aidant ainsi l’armée russe en Ukraine. Des accusations rejetées par l’Iran.La dernière rencontre entre MM. Pezeshkian et Poutine remonte à octobre lors du sommet des BRICS à Kazan, en Russie. Vladimir Poutine avait alors appelé à consolider la “dynamique positive” concernant leur coopération économique.La Russie souhaite notamment développer un projet de corridor logistique – rail et maritime – entre Moscou, Bakou et Téhéran, sur un axe nord-sud.L’Iran et la Russie ont aussi en commun d’être des alliés du président déchu syrien Bachar al-Assad, renversé le 8 décembre par une offensive d’une coalition de rebelles dominée par des islamistes.

Macron au Liban pour soutenir ses nouveaux dirigeants

Le président français, Emmanuel Macron, est arrivé vendredi à Beyrouth, quatre ans après ses deux visites dans la foulée d’une explosion dévastatrice, pour soutenir un déblocage politique qu’il n’avait pu obtenir à l’époque et encourager les nouveaux dirigeants du pays.Sa visite express de 12 heures coïncide avec celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, arrivé jeudi soir à Beyrouth, et il est possible que les deux hommes se voient sur place, selon une source diplomatique française.La France est impliquée dans la surveillance du cessez-le-feu qui a mis fin le 27 novembre à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban.Ce déplacement du président français vise à “aider” son homologue Joseph Aoun, élu il y a une semaine après deux ans de vacance à ce poste, et le Premier ministre désigné Nawaf Salam “à consolider la souveraineté du Liban, à assurer sa prospérité et à maintenir son unité”, a déclaré l’Elysée.”Au Liban, on est passé en quelques mois mois d’une situation d’escalade dramatique à une situation d’espoir de possible redressement. C’est une dynamique à laquelle la France a fortement contribué”, souligne une source diplomatique française.Elle ajoute que Nawaf Salam, un juge international respecté, “a une aura internationale et est une vraie figure réformatrice”, mais estime que “cet espoir” doit encore se concrétiser “avec un gouvernement et des réformes”.M. Salam est engagé dans des consultations délicates pour former son gouvernement mais se heurte encore aux réserves du puissant Hezbollah pro-iranien, incontournable au Liban.L’Elysée a indiqué jeudi qu’Emmanuel Macron et le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, avaient apporté “tout leur soutien” à la formation d’un “gouvernement fort” lors d’un entretien téléphonique.Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé de son côté à la formation rapide d’un gouvernement au Liban, une étape “cruciale” pour la stabilité du pays et de la région après l’élection d’un président.- “Diplomatie régionale” -Emmanuel Macron a souligné dans une interview au quotidien libanais indépendant l’Orient-Le Jour que Paris et Ryad avaient “travaillé ensemble” sur le Liban, ajoutant que “l’élection de Joseph Aoun et la désignation de Nawaf Salam étaient aussi le fruit de ce travail de diplomatie régionale”.Emmanuel Macron, qui a été accueilli à sa descente d’avion par le Premier ministre sortant, Najib Mikati, s’est réuni dans la matinée avec le chef d’état-major de la force de paix de l’ONU (Finul), le général Jean-Jacques Fatinet, ainsi qu’avec les chefs du mécanisme mis en place sous la houlette de la France et des Etats-Unis pour vérifier l’application du cessez-le-feu arraché par les deux puissances entre l’armée israélienne et le Hezbollah.”Les choses avancent, la dynamique est positive”, sur l’application du cessez-le-feu, a-t-il déclaré à des journalistes à l’issue de la rencontre.Conformément à l’accord,  l’armée israélienne doit se retirer des zones frontalières et l’armée libanaise s’y déployer avant la date butoir du 26 janvier.Emmanuel Macron doit en outre revenir dans le quartier dévasté par la gigantesque explosion au port de Beyrouth en 2020, où il avait été accueilli en sauveur par une population remontée contre ses dirigeants de l’époque, qu’elle rendait responsable de l’incurie ayant abouti au drame.L’explosion, provoquée par le stockage de tonnes de nitrate d’ammonium, avait défiguré la capitale libanaise et fait plus de 220 morts.Le président français était revenu trois semaines plus tard pour arracher à la classe politique un engagement à former un gouvernement réformateur, promesse qu’elle n’a jamais tenue.Depuis, il a continué de maintenir à distance la pression sur les dirigeants libanais, nommant en juin 2023 son ex-ministre, Jean-Yves Le Drian, comme émissaire personnel pour faciliter l’élection d’un président du Liban.Mais il aura fallu encore un an et demi pour que le Parlement libanais parvienne la semaine dernière à élire le général Aoun.Selon Ziad Majed, professeur à l’université américaine de Paris, plusieurs facteurs ont contribué au déblocage: “la guerre dévastatrice” entre Israël et le Hezbollah, “l’affaiblissement” de celui-ci par l’armée israélienne, “la crise économique qui dure”. Mais aussi la chute de Bachar al-Assad en Syrie, allié de l’Iran, et “une crainte de l’arrivée de Donald Trump” à la Maison Blanche, avec son “soutien à Israël”.

Le Japon marque le 30e anniversaire du séisme meutrier de Kobe, le risque toujours présent

Des milliers de personnes ont commémoré vendredi le tremblement de terre qui a tué en 1995 plus de 6.400 personnes et rasé une grande partie de la ville de Kobe, dans l’ouest du Japon, à l’heure où l’archipel voit augmenter le risque d’un “mégaséisme” dans les prochaines décennies.La secousse de magnitude 7,2 qui a frappé …

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Le Japon marque le 30e anniversaire du séisme meutrier de Kobe, le risque toujours présent

Des milliers de personnes ont commémoré vendredi le tremblement de terre qui a tué en 1995 plus de 6.400 personnes et rasé une grande partie de la ville de Kobe, dans l’ouest du Japon, à l’heure où l’archipel voit augmenter le risque d’un “mégaséisme” dans les prochaines décennies.La secousse de magnitude 7,2 qui a frappé Kobe le 17 janvier 1995 avait conduit le gouvernement à réviser ses mécanismes de préparation aux tremblements de terre dans l’archipel, qui concentre environ un cinquième des secousses les plus puissantes au monde.Une minute de silence a été observée dans le centre-ville avant l’aube à 05H46 locales (20H46 GMT), l’heure exacte à laquelle le séisme –le deuxième plus meurtrier au Japon depuis la Seconde Guerre mondiale– a frappé la métropole portuaire.Un homme qui a perdu sa mère et sa sÅ“ur dans la catastrophe a fait part de son traumatisme à la télévision publique NHK: “Chaque fois que je vois quelqu’un qui leur ressemble, j’ai le sentiment que c’est peut-être elles… Je vis comme ça depuis 30 ans”.Le séisme a fait s’effondrer des bâtiments, ensevelissant des milliers de personnes, arraché des ponts routiers et des voies ferrées, tandis que des incendies ravageaient les maisons en bois.Les dégâts infligés à la zone portuaire, alors extrêmement dynamique, et aux infrastructures ont porté un coup dur à l’économie de Kobe, provoquant un exode de population au cours des mois et années qui ont suivi.Le Japon connaît plus de 1.000 tremblements de terre chaque année. La grande majorité sont inoffensifs, mais de puissants séismes occasionnels peuvent causer des dégâts et pertes humaines d’importance.Le Japon avait ainsi enregistré une secousse de magnitude 9, le 11 mars 2011, au large de ses côtes nord-est. Celle-ci avait déclenché un raz-de-marée qui a fait environ 20.000 morts ou disparus et provoqué l’accident nucléaire de Fukushima.Dans l’ouest, la région d’Ishikawa peine toujours à se remettre d’un séisme survenu le 1er janvier 2024, qui a tué quelque 500 personnes.-“Transmettre les leçons”-Un panel gouvernemental japonais a relevé légèrement jeudi, à une fourchette entre 75 et 82%, la probabilité qu’un mégaséisme d’une magnitude équivalente à 8 ou 9 frappe le pays dans les 30 prochaines années.Environ 530.000 personnes pourraient perdre leur logement en cas de mégaséisme au niveau de la fosse sous-marine de Nankai, qui s’étend parallèlement aux côtes orientales du pays sur 800 kilomètres, selon une estimation du média Nikkei.Au total, le gouvernement estime que 9,5 millions d’habitants pourraient être déplacés si une telle catastrophe naturelle survenait.Outre des exercices fréquents de simulation, les autorités s’efforcent de maintenir la sensibilisation du public et de rappeler les consignes pour se préparer à des séismes majeurs.Dans une récente enquête de la NHK auprès de 1.269 personnes ayant vécu le tremblement de terre de Kobe, plus de 60% des sondés ont estimé que “les souvenirs et leçons (du drame) s’estompaient”.”Nous devons transmettre nos expériences et nos leçons, notamment pour impliquer les jeunes générations nées après le séisme”, a insisté Motohiko Saito, gouverneur de la préfecture de Hyogo, où se trouve Kobe.L’ex-empereur Akihito, 90 ans, et l’ex-impératrice Michiko, 89 ans, ont assisté à une cérémonie commémorative.Le couple impérial était arrivé jeudi dans la ville portuaire, où il avait rencontré des survivants de la catastrophe. “Cela a dû extrêmement difficile”, a déclaré Akihito, selon la télévision privée TBS.

Le Japon marque le 30e anniversaire du séisme meutrier de Kobe, le risque toujours présent

Des milliers de personnes ont commémoré vendredi le tremblement de terre qui a tué en 1995 plus de 6.400 personnes et rasé une grande partie de la ville de Kobe, dans l’ouest du Japon, à l’heure où l’archipel voit augmenter le risque d’un “mégaséisme” dans les prochaines décennies.La secousse de magnitude 7,2 qui a frappé Kobe le 17 janvier 1995 avait conduit le gouvernement à réviser ses mécanismes de préparation aux tremblements de terre dans l’archipel, qui concentre environ un cinquième des secousses les plus puissantes au monde.Une minute de silence a été observée dans le centre-ville avant l’aube à 05H46 locales (20H46 GMT), l’heure exacte à laquelle le séisme –le deuxième plus meurtrier au Japon depuis la Seconde Guerre mondiale– a frappé la métropole portuaire.Un homme qui a perdu sa mère et sa sÅ“ur dans la catastrophe a fait part de son traumatisme à la télévision publique NHK: “Chaque fois que je vois quelqu’un qui leur ressemble, j’ai le sentiment que c’est peut-être elles… Je vis comme ça depuis 30 ans”.Le séisme a fait s’effondrer des bâtiments, ensevelissant des milliers de personnes, arraché des ponts routiers et des voies ferrées, tandis que des incendies ravageaient les maisons en bois.Les dégâts infligés à la zone portuaire, alors extrêmement dynamique, et aux infrastructures ont porté un coup dur à l’économie de Kobe, provoquant un exode de population au cours des mois et années qui ont suivi.Le Japon connaît plus de 1.000 tremblements de terre chaque année. La grande majorité sont inoffensifs, mais de puissants séismes occasionnels peuvent causer des dégâts et pertes humaines d’importance.Le Japon avait ainsi enregistré une secousse de magnitude 9, le 11 mars 2011, au large de ses côtes nord-est. Celle-ci avait déclenché un raz-de-marée qui a fait environ 20.000 morts ou disparus et provoqué l’accident nucléaire de Fukushima.Dans l’ouest, la région d’Ishikawa peine toujours à se remettre d’un séisme survenu le 1er janvier 2024, qui a tué quelque 500 personnes.-“Transmettre les leçons”-Un panel gouvernemental japonais a relevé légèrement jeudi, à une fourchette entre 75 et 82%, la probabilité qu’un mégaséisme d’une magnitude équivalente à 8 ou 9 frappe le pays dans les 30 prochaines années.Environ 530.000 personnes pourraient perdre leur logement en cas de mégaséisme au niveau de la fosse sous-marine de Nankai, qui s’étend parallèlement aux côtes orientales du pays sur 800 kilomètres, selon une estimation du média Nikkei.Au total, le gouvernement estime que 9,5 millions d’habitants pourraient être déplacés si une telle catastrophe naturelle survenait.Outre des exercices fréquents de simulation, les autorités s’efforcent de maintenir la sensibilisation du public et de rappeler les consignes pour se préparer à des séismes majeurs.Dans une récente enquête de la NHK auprès de 1.269 personnes ayant vécu le tremblement de terre de Kobe, plus de 60% des sondés ont estimé que “les souvenirs et leçons (du drame) s’estompaient”.”Nous devons transmettre nos expériences et nos leçons, notamment pour impliquer les jeunes générations nées après le séisme”, a insisté Motohiko Saito, gouverneur de la préfecture de Hyogo, où se trouve Kobe.L’ex-empereur Akihito, 90 ans, et l’ex-impératrice Michiko, 89 ans, ont assisté à une cérémonie commémorative.Le couple impérial était arrivé jeudi dans la ville portuaire, où il avait rencontré des survivants de la catastrophe. “Cela a dû extrêmement difficile”, a déclaré Akihito, selon la télévision privée TBS.