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Soudan: l’armée reconnaît sa défaite à el-Facher, l’ONU s’alarme d'”exactions”

Le chef de l’armée soudanaise, le général Abdel Fattah al-Burhane, a reconnu lundi la défaite de ses troupes à el-Facher, où selon l’ONU, des rapports de terrain font état d’exactions depuis que les paramilitaires ont annoncé avoir pris cette ville clé de l’ouest du Soudan.Après 18 mois de siège, el-Facher était la dernière ville de …

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Espagne: Puigdemont opte pour l’opposition à Pedro Sánchez

Le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a annoncé lundi qu’il mettait fin à son accord avec les socialistes au pouvoir à Madrid, menaçant le gouvernement de Pedro Sánchez d’une instabilité accrue.”Nous ne sommes pas disposés à continuer d’aider un gouvernement qui n’aide pas la Catalogne”, a-t-il lancé lors d’une conférence de presse à Perpignan (sud …

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Alassane Ouattara réélu président de la Côte d’Ivoire avec un score fleuve

Alassane Ouattara a été réélu lundi président de la Côte d’Ivoire, un quatrième mandat obtenu sur un score écrasant, après un scrutin privé des deux principales figures de l’opposition et boudé par la moitié des électeurs.M. Ouattara, 83 ans, qui affrontait quatre opposants de faible poids politique, a obtenu 89,77% des suffrages, selon les résultats …

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Budgets: PS et gouvernement progressent dans leurs accords, la discussion sur les retraites démarre

Le PS et le gouvernement ont trouvé lundi à l’Assemblée un terrain d’entente sur la surtaxe sur les bénéfices des entreprises, semblant progresser dans la quête d’un accord budgétaire global, même si des haies restent à franchir sur la taxation des patrimoines ou la suspension de la réforme des retraites.Saisis du projet de budget de l’Etat, les députés ont longuement débattu dans l’hémicycle de la surtaxe sur les bénéfices des entreprises. Au fil des discussions, le gouvernement a dégainé un amendement augmentant le rendement de la taxe de 4 à 6 milliards d’euros, en faisant peser le poids de la hausse sur les plus grandes entreprises.Au grand dam de députés du groupe ciottiste UDR, et même de certains élus LR et macronistes de Renaissance qui demandaient la suppression pure et simple de la mesure. Manuel Bompard (LFI) a dénoncé un marché passé “dans des salles parallèles” entre le gouvernement et le PS, son groupe votant toutefois la mesure.”On s’est engagé à ce que le gouvernement écoute les débats au sein de l’Assemblée”, a rétorqué le ministre de l’Economie et des Finances Roland Lescure.Devant la presse, le patron des députés socialistes Boris Vallaud s’est lui montré circonspect face à la désunion du camp gouvernemental. “Il n’y a pas de bloc central ni de socle commun. Ce n’est pas rassurant pour la suite”, a-t-il pointé. La “suite” passera notamment cette semaine par l’examen de la taxe Zucman pour une imposition minimum du patrimoine, ou d’une version allégée de celle-ci mise sur la table par les socialistes, qui attendent du camp gouvernemental qu’il concoure à la faire adopter.Olivier Faure, patron du PS, a agité dimanche le spectre d’une nouvelle dissolution si le gouvernement ne cède pas dans les prochains jours en faveur d’une taxe sur les hauts patrimoines.En attendant, les députés ont voté lundi en fin d’après-midi la baisse et la suppression accélérée de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE), un impôt de production décrié par le camp gouvernemental comme par l’extrême droite. Le coût est de 1,3 milliard.- A l’horizon, les retraites -En fin de matinée, le député PS Jérôme Guedj avait salué prudemment des “signaux faibles” en vue d’un accord global, après l’adoption en commission des Affaires sociales de son amendement rehaussant la CSG sur les revenus du patrimoine et des capitaux, au premier jour de l’examen du budget de la Sécurité sociale. Une adoption avec l’abstention de macronistes, qui attendent toutefois des garde-fous pour soutenir la mesure dans l’hémicycle à partir du 4 novembre, où les parlementaires repartiront de la copie initiale du gouvernement.La commission a aussi voté contre le gel, proposé par le gouvernement, du barème utilisé pour calculer des taux de CSG, insistant pour l’indexer sur l’inflation.Autre mesure du gouvernement rejetée par la commission: la création d’une cotisation patronale sur les tickets-restaurants et les chèques-vacances.La mesure-phare du budget de la Sécu restera la suspension de la réforme des retraites, condition de la non-censure du PS.Elle ne sera formellement examinée qu’en fin de débats, mais les députés ont pris de l’avance rejetant largement en commission la piste d’une surtaxe sur les mutuelles pour la financer.Les groupes de gauche, le Rassemblement national et même Les Républicains, membres de la coalition gouvernementale, ont supprimé l’article, arguant tous que les malades paieraient au bout du compte la facture. Le projet de loi suspend jusqu’à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres pour partir à taux plein.La droite s’y oppose, et proposera d’effacer cette suspension. Si l’Assemblée la suspend, le Sénat (contrôlé par la droite et les centristes) rétablira la réforme, a prévenu son président Gérard Larcher.Sébastien Lecornu a reçu lundi les chefs des groupes de droite et du centre du Sénat, irrités par les concessions faites aux socialistes. “Je n’ai pas de deal avec les socialistes”, leur a-t-il assuré selon plusieurs participants, leur indiquant qu’il “comprenait” que le Sénat ait lui aussi “ses propres lignes” sur le budget.Le coût de la suspension de la réforme des retraites est estimé à 100 millions d’euros en 2026 et 1,4 milliard d’euros en 2027. Les pistes pour la financer font controverse, alors que le projet de budget de la Sécu est d’une exceptionnelle rigueur financière, avec des économies massives pour réduire le déficit à 17,5 milliards en 2026 (23 milliards en 2025).bur-ito-sac-sl/la/leo/swi

Le Hamas rend à Israël le corps d’un otage retenu à Gaza

Le Hamas a rendu lundi à Israël le corps d’un 16e otage retenu dans la bande de Gaza, quelques heures après un appel des familles à suspendre les prochaines étapes de l’accord de cessez-le-feu tant que toutes les dépouilles n’auraient pas été rendues.Aux termes de l’accord entre Israël et le Hamas entré en vigueur le 10 octobre, le mouvement islamiste avait libéré trois jours plus tard les 20 derniers otages vivants, retenus à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023 sur le sol israélien.Le Hamas devait aussi rendre à cette date les 28 corps encore retenus dans le territoire palestinien, mais n’en avait restitué jusqu’à présent que 15, arguant de difficultés pour retrouver les dépouilles au milieu d’un champ de ruines.Lundi, la branche armée du Hamas a annoncé que la dépouille d’un 16e otage serait restituée dans la soirée. Peu après, un cercueil a été remis au Comité international de la Croix-Rouge dans la bande de Gaza, avant d’être confié aux forces israéliennes.”Israël a reçu, par l’intermédiaire de la Croix-Rouge, le cercueil d’un otage mort qui a été remis à l’armée et au Shin Bet (le service de sécurité intérieure, NDLR) à l’intérieur de la bande de Gaza”, a déclaré le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu, ajoutant que le corps allait être transféré en Israël pour y être identifié.Le gouvernement israélien avait annoncé plus tôt qu’une équipe du CICR, de secouristes égyptiens ainsi qu’un représentant du Hamas recherchaient des dépouilles d’otages à Gaza.Sur des images filmées par l’AFPTV dans le quartier d’al-Touffah, dans la ville de Gaza, des engins de chantier et des camions étaient en action au milieu des ruines pour tenter de retrouver des corps.- “Toutes ses obligations” -Rappelant qu’aux termes de l’accord de cessez-le-feu, tous les otages morts et vivants auraient dû être rendus dès le 13 octobre, le Forum des familles, la principale organisation israélienne de familles d’otages, a appelé lundi “le gouvernement israélien, l’administration américaine et les médiateurs à ne pas passer à la phase suivante de l’accord tant que le Hamas n’aura pas rempli toutes ses obligations”.Israël a levé lundi l’état d’urgence dans les zones proches de la frontière avec Gaza pour la première fois depuis l’attaque de 2023, a annoncé le ministre de la Défense, Israel Katz.La deuxième phase du plan du président américain Donald Trump, visant à mettre fin définitivement à deux ans de guerre, comprend notamment le désarmement du Hamas, l’amnistie ou l’exil de ses combattants et la poursuite du retrait israélien de la bande de Gaza, des points qui restent sujets à discussion.Au total, 251 personnes avaient été enlevées lors de l’attaque du 7 octobre, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.221 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l’AFP à partir de chiffres officiels.L’offensive israélienne menée en représailles a fait 68.527 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.- Recherches dans les ruines -Israël, qui contrôle tous les accès du territoire, avait permis ce week-end à un convoi égyptien d’y entrer pour aider à chercher les dépouilles.Les équipes de recherches munies d’engins de chantier ont obtenu l’autorisation d’entrer “au-delà de la ligne jaune”, qui matérialise le repli israélien à l’intérieur du territoire, “sous la supervision étroite de l’armée israélienne pour identifier l’emplacement de nos otages”, a déclaré lundi la porte-parole du gouvernement israélien, Shosh Bedrosian. “Il est difficile de localiser certains corps de captifs israéliens, car l’occupation a modifié le relief de Gaza (pendant la guerre, ndlr). De plus, certaines personnes qui ont enterré ces corps ont elles-mêmes été tuées ou ne se souviennent plus de l’endroit où elles les ont enterrés”, avait déclaré samedi le négociateur en chef du Hamas, Khalil al-Hayya.Ce dernier a répété la volonté du mouvement palestinien de rendre les dépouilles, malgré ces complications. “Nous ne donnerons pas à l’occupation (israélienne) une excuse pour reprendre la guerre”, a-t-il ajouté.

La Jamaïque se prépare au pire ouragan de son histoire

Des fortes pluies et des vents violents secouent lundi la Jamaïque à l’approche de l’ouragan Melissa, qui pourrait être le plus violent à toucher terre dans le pays caribéen et où il menace d’entraîner inondations et glissements de terrain catastrophiques.Avec des vents allant jusqu’à 280 kilomètres par heure, l’ouragan Melissa figure en catégorie 5, maximale, sur l’échelle de Saffir-Simpson et devrait frapper l’île de plein fouet tôt mardi.S’il ne perd pas en intensité, il s’agira du plus puissant ouragan à toucher terre en Jamaïque depuis le début des suivis météorologiques.Le Premier ministre de la Jamaïque, Andrew Holness, a alerté sur des risques de dégâts particulièrement importants pour l’ouest du pays. “Je ne pense pas qu’une seule infrastructure de cette région puisse résister à un ouragan de catégorie 5, donc il pourrait y avoir d’importantes destructions”, a-t-il déclaré sur CNN, appelant les habitants “à monter sur les hauteurs, à protéger vos biens et votre famille”, et surtout à évacuer les zones les plus à risques.- Refus d’évacuer -Mais de leur propre aveu, de nombreux habitants ont refusé de suivre les consignes des autorités. “Je ne veux tout simplement pas partir”, explique Jennifer Ramdial, une pêcheuse, rencontrée lundi par l’AFP à Port-Royal, petite bourgade historique près de la capitale Kingston.”Même s’il était de catégorie 6, je ne bougerais pas”, abonde Roy Brown, un plombier et carreleur, bien que l’échelle de Saffir-Simpson s’arrête à la catégorie 5.Selon lui, nombre de personnes ont refusé de fuir la localité en raison de mauvaises expériences passées dans les abris anti-ouragans proposés par les autorités.Evoluant depuis plusieurs jours dans les Caraïbes, l’ouragan a déjà fait au moins quatre morts en Haïti et en République dominicaine, qui étaient toujours lundi sous la menace de pluies importantes pouvant entraîner des glissements de terrain et inondations.Dans le sud du pays, plusieurs personnes avaient trouvé refuge dans un bar à Flagaman.”Je suis vraiment inquiet pour les gens”, confie à l’AFP Enrico Coke, un fermier qui dit craindre que les pêcheurs et agriculteurs ne paient le plus lourd tribut.Les autorités ont exhorté la population à se mettre à l’abri en prévision des vents puissants et pluies torrentielles qui doivent s’abattre sur le territoire et pourraient causer d’importants dégâts matériels ainsi que des coupures prolongées d’électricité et des communications.Des précipitations torrentielles pouvant entraîner jusqu’à plus d’un mètre de pluie sont notamment attendues par endroit, a prévenu Michael Brennan, le directeur du Centre américain des ouragans (NHC).- Changement climatique -L’inquiétude est d’autant plus grande que l’ouragan Melissa évolue à une vitesse très basse, de six kilomètres par heure. Les pluies torrentielles et vents puissants pourraient donc s’éterniser sur les localités affectées.Pour le climatologue Daniel Gliford, le changement climatique aggrave par ailleurs “tous les aspects les plus néfastes de l’ouragan Melissa”.”Il entraîne des précipitations et des submersions côtières plus importantes et avec des intensités plus fortes que ce qui aurait été observé dans un monde sans changement climatique”, insiste l’expert auprès de l’AFP.Le dernier ouragan majeur à avoir touché terre en Jamaïque était l’ouragan Gilbert de septembre 1988. De catégorie 3 ou plus sur l’échelle de Saffir-Simpson, il avait fait 40 morts et d’énormes dégâts dans le pays.Depuis, l’île avait été frappée par plusieurs ouragans, dont certains majeurs, le dernier en date étant Béryl, en juillet 2024, qui n’y avait toutefois pas touché terre.Anormalement puissant pour cette période de l’année, il avait provoqué de fortes pluies et des vents violents, faisant au moins quatre morts.A l’approche de l’arrivée de l’ouragan Melissa, les autorités jamaïcaines ont fermé les ports ainsi que l’aéroport international qui dessert la capitale.L’ouragan menace également l’est de Cuba ainsi que le sud des Bahamas et l’archipel des îles Turques-et-Caïques, un territoire britannique.