AFP World

Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police

Des heurts ont opposé des milliers de manifestants hostiles au gouvernement et la police vendredi à Belgrade, au quatrième jour de tensions faisant craindre une répression plus ferme du mouvement de protestation anticorruption en cours depuis plusieurs mois en Serbie.Après plusieurs soirées d’affrontements marqués par des dizaines de blessés et d’arrestations, des partisans du président …

Serbie: nouveaux heurts entre manifestants anticorruption et police Read More »

Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures

Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l’Ukraine voire dessiné l’avenir diplomatique et sécuritaire de l’Europe tout entière.”Les négociations en petit comité ont pris fin”, a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu’il soit clairement établi dans l’immédiat s’il y aura d’autres discussions.En attendant, les journalistes ont été invités à entrer dans la salle de presse sur la base militaire Elmendorf-Richardson, où les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune, devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”).L’impulsif président américain avait prévenu qu’il claquerait la porte très vite en cas d’impasse, une menace qu’il n’a donc pas mise à exécution.Entamée peu après 11h30 locale (19h30 GMT), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, a duré près de trois heures.Ce sommet aux enjeux considérables s’est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac. Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête.Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d’Etat Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique.De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l’Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu’elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.- “Continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparés ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que “cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre”, à trois, avec Volodymyr Zelensky. Le choix de l’Alaska est truffé de symboles.Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l’Amérique et l’Union soviétique se toisaient de part et d’autre du détroit de Béring.Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.- “Donnant-donnant” -Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de l’Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de “donnant-donnant” en matière territoriale.Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.

Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures

Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l’Ukraine voire dessiné l’avenir diplomatique et sécuritaire de l’Europe tout entière.”Les négociations en petit comité ont pris fin”, a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu’il soit clairement établi dans l’immédiat …

Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures Read More »

Trump et Poutine achèvent une réunion de près de trois heures

Donald Trump et Vladimir Poutine ont achevé vendredi près de trois heures de discussions en Alaska, où ils ont peut-être scellé le sort de l’Ukraine voire dessiné l’avenir diplomatique et sécuritaire de l’Europe tout entière.”Les négociations en petit comité ont pris fin”, a indiqué le Kremlin sur Telegram, sans qu’il soit clairement établi dans l’immédiat s’il y aura d’autres discussions.En attendant, les journalistes ont été invités à entrer dans la salle de presse sur la base militaire Elmendorf-Richardson, où les deux dirigeants doivent tenir une conférence de presse commune, devant un fond bleu portant l’inscription “Pursuing Peace” (“Oeuvrer pour la paix”).L’impulsif président américain avait prévenu qu’il claquerait la porte très vite en cas d’impasse, une menace qu’il n’a donc pas mise à exécution.Entamée peu après 11h30 locale (19h30 GMT), la conversation des deux dirigeants, chacun accompagné de deux hauts responsables, a duré près de trois heures.Ce sommet aux enjeux considérables s’est ouvert sur un accueil chaleureux et soigneusement chorégraphié pour Vladimir Poutine, qui signe un spectaculaire retour sur la scène internationale, après plus de trois ans de conflit déclenché par l’invasion russe de l’Ukraine.Donald Trump a même brièvement applaudi pendant que son homologue russe s’avançait vers lui sur le tarmac. Ont suivi des poignées de mains, des sourires et des amabilités, dans une mise en scène exposant toute la puissance militaire américaine, avec des avions de combat de pointe rangés auprès du tapis rouge et survolant les deux hommes.Chose rare, Vladimir Poutine est ensuite monté dans la voiture blindée de Donald Trump où ils ont eu un court tête-à-tête.Il était initialement prévu que leur première réunion de travail reste sur ce modèle, mais le format a été élargi pour inclure côté américain le secrétaire d’Etat Marco Rubio ainsi que Steve Witkoff, émissaire spécial auprès de la Russie, et côté russe, le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov accompagné de Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique.De quoi changer la dynamique psychologique de cette rencontre, dont l’Ukraine et les Européens redoutent par-dessus tout qu’elle ne permette à Vladimir Poutine de manipuler son homologue américain.- “Continuent à tuer” -Premier concerné mais grand absent de ce rendez-vous, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré “compter” sur Donald Trump pour mettre un terme au conflit.Les soldats russes “continuent à tuer le jour des négociations”, a-t-il déploré, tandis que l’armée ukrainienne a annoncé vendredi avoir repris six villages dont des unités russes s’étaient emparés ces derniers jours, lors d’une avancée particulièrement rapide.Si sa première rencontre en personne depuis 2019 avec le maître du Kremlin se passe bien, Donald Trump, qui se rêve en lauréat du prix Nobel de la paix, a assuré que “cette rencontre (ouvrirait) la voie à une autre”, à trois, avec Volodymyr Zelensky. Le choix de l’Alaska est truffé de symboles.Ce vaste territoire a été cédé par la Russie aux Etats-Unis au XIXe siècle. Il a ensuite été un avant-poste de la Guerre froide, quand l’Amérique et l’Union soviétique se toisaient de part et d’autre du détroit de Béring.Le président ukrainien et les dirigeants européens devront attendre que l’imprévisible président américain, comme il s’est engagé, les informe de la teneur de son entrevue.Vladimir Poutine “a aujourd’hui l’occasion d’accepter un cessez-le-feu” en Ukraine, a souligné le chancelier allemand Friedrich Merz.- “Donnant-donnant” -Cette paix semble bien lointaine, tant les positions des deux belligérants paraissent irréconciliables.La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.C’est inacceptable pour Kiev, qui veut un cessez-le-feu inconditionnel et immédiat, ainsi que des garanties de sécurité futures.Donald Trump, qui depuis l’invasion russe de l’Ukraine renvoie dos à dos les deux belligérants, parle de “donnant-donnant” en matière territoriale.Si le président russe et le président américain ont une obsession commune, celle de ne jamais apparaître en position de faiblesse, leurs approches des rapports de force internationaux sont bien différentes.Pour Donald Trump, ancien promoteur immobilier devenu célèbre grâce à une émission de téléréalité, tout est affaire de négociation rapide, de marchandage rondement mené, pour arriver à un “deal” forcément avantageux pour lui.Là où Vladimir Poutine, ancien du KGB formé à la guerre psychologique, raisonne à long terme, évoquant le destin historique d’une “grande Russie” qu’il voudrait reconstituer.

L1: Marseille se fait surprendre par un Rennes à dix

En supériorité numérique pendant une heure et malgré deux poteaux touchés, Marseille a cédé en fin de match face à Rennes (1-0) vendredi en ouverture de la saison de Ligue 1.Dominer n’est pas gagner, une leçon que Marseille a souvent médité l’an passé et qui restera son principal axe de progression cette saison où la Ligue des champions s’ajoutera à son programme.Avec un Mason Greenwood parfaitement muselé par son ancien coéquipier Quentin Merlin, les difficultés des Phocéens à changer de rythme et à créer des brèches dans les 30 derniers mètres adverses ont été criantes.Rennes, lui, sans jamais renoncer à essayer de faire mal à son adversaire, a su faire le dos rond pour frapper par le remplaçant Ludovic Blas, buteur dans la première minute du temps additionnel, six minutes après son entrée sur le terrain.Avec Conrad Egan-Riley et Agel Gomes titulaires, mais Pierre-Emerick Aubameyang et Timothy Weah sur le banc, Roberto de Zerbi avait privilégié les automatismes de la saison passée.Du côté de Rennes, le grand chambardement des derniers mois se manifestait par le fait que le seul joueur sur le terrain qui était rouge et noir l’an dernier à pareille époque était Amine Gouiri, aujourd’hui à l’OM.Habib Beye avait même joué à fond la carte du renouvellement en lançant trois recrues – Merlin, Przemislaw Frankowski et Valentin Rongier, fraîchement accueilli par le kop, mais capitaine malgré tout -, et deux joueurs prêtés la saison dernière, Fabian Rieder au milieu et Abdelhamid Aït Boudlal en défense, pour ses toutes premières minutes en Ligue 1.- Marseille toujours trop stérile -Malheureusement pour lui, le jeune défenseur marocain (18 ans), a été le héros malheureux de la première période en se faisant expulser peu après la demi-heure de jeu pour une semelle sur une cheville de Michael Murillo.Relativement équilibré jusque-là, malgré la forte domination marseillaise dans la possession du ballon, le match a ensuite été quasiment à sens unique.Ce scénario, apparemment idéal, a pourtant surtout mis en lumière les carences offensives marseillaises et une stérilité endémique dans l’utilisation du ballon qui est très pénalisante.Marseille s’est finalement créé fort peu d’occasions franches, surtout compte tenu de son potentiel offensif.Certes, le poteau a deux fois sauvé Brice Samba, sur une frappe d’Adrien Rabiot en toute fin de première période (45+5) et sur une tête de Murillo (58e).Le gardien international français s’est tout de même distingué sur une reprise aérienne de Leonardo Balerdi aux six mètres (66e) et une frappe à rebond de Gouiri (69e).Même l’entrée d’Aubameyang à la 63e, qui a poussé Gouiri de l’axe vers l’aile gauche, n’a pas rendu Marseille plus mordant.Sans un Rulli décisif pour préserver le 0-0 à deux reprises devant Moussa Al-Tamari (42e, 61e), les Bretons auraient même pu prendre les devants plus tôt.Mais c’est finalement une superbe ouverture de Merlin dans le dos de la défense marseillaise, qui a trouvé un magnifique appel de Blas pour permettre à l’attaquant de se présenter seul et tromper le portier argentin (1-0, 90+1), avant que Mohamadou Nagida, un autre entrant, ne rate même de peu le 2-0 cinq minutes plus tard.

Trump offre à Poutine un retour très chorégraphié sur la scène diplomatique

Tapis rouge, survol d’avions de combat, et une amabilité presque démonstrative: Donald Trump a offert vendredi à Vladimir Poutine un retour très chorégraphié sur la scène internationale.Peu après 11H00 locales sur la base militaire Elmendorf-Richardson en Alaska, sous un ciel gris, le président américain et le président russe sont descendus de leur avion respectif.Donald Trump …

Trump offre à Poutine un retour très chorégraphié sur la scène diplomatique Read More »