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Assange parmi des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens à Sydney

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, s’est joint dimanche à des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens qui ont défilé à Sydney, traversant son emblématique pont Harbour Bridge.Les protestataires ont marché sous une pluie battante, scandant “un cessez-le-feu maintenant” et “libérez la Palestine”, tandis que des bannières portaient les noms de milliers d’enfants tués dans …

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Assange parmi des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens à Sydney

Le fondateur de Wikileaks, Julian Assange, s’est joint dimanche à des dizaines de milliers de manifestants pro-palestiniens qui ont défilé à Sydney, traversant son emblématique pont Harbour Bridge.Les protestataires ont marché sous une pluie battante, scandant “un cessez-le-feu maintenant” et “libérez la Palestine”, tandis que des bannières portaient les noms de milliers d’enfants tués dans la guerre opposant Israël au mouvement islamiste Hamas dans la bande de Gaza depuis près de 22 mois.Julian Assange, rentré en Australie en juin 2024, marchait près de la tête du cortège avec sa famille et ne s’est pas exprimé devant les journalistes.Après être resté sept ans reclus dans l’ambassade d’Equateur à Londres, l’activiste a passé cinq années derrière les barreaux en Angleterre, s’opposant par tous les moyens à son extradition vers les Etats-Unis qui le poursuivaient pour avoir publié des informations diplomatiques et militaires top secrètes.”La stupeur morale, la lâcheté et la complicité ont permis à Israël de faire ce qu’il a fait en toute impunité”, a déclaré lors de la manifestation la sénatrice écologiste Mehreen Faruqi.L’Australie fait partie des 15 pays qui ont lancé un appel collectif mercredi, à la fin d’une conférence ministérielle à New York, pour exprimer leur volonté de reconnaître un Etat palestinien.Mais Canberra n’a pas annoncé de projet concret de reconnaissance comme l’ont fait ces derniers jours la France, le Royaume-Uni ou le Canada, qui cherchent à maintenir en vie la solution à deux Etats, hypothèse malmenée par la guerre à Gaza.Cette dernière a été déclenchée par l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, qui a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles d’Israël ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU

Vidéos d’otages israéliens à Gaza: Netanyahu “consterné”, s’entretient avec les familles

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’est dit “consterné” par les dernières vidéos diffusées par le Hamas des otages dans la bande de Gaza et a parlé avec les familles, indique un communiqué officiel.”Le Premier ministre a exprimé une profonde consternation face aux enregistrements diffusés par l’organisation terroriste Hamas et a déclaré aux familles que les efforts pour ramener tous nos otages se poursuivent et se poursuivront continuellement et sans relâche”, selon ce communiqué de ses services, diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.La publication depuis jeudi par le Hamas et le Jihad islamique, son allié, de trois vidéos montrant deux otages israéliens, décharnés, a suscité un vif émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’arriver au plus vite à un accord pour les libérer.Des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblés samedi soir à Tel-Aviv en soutien à leurs familles et pour exiger leur libération.Sur les images de propagande des deux groupes islamistes, les deux captifs sont apparus très affaiblis et très amaigris, dans une mise en scène visant à faire le parallèle avec la situation humanitaire actuelle à Gaza, menacée de “famine généralisée” selon l’ONU.D’après le communiqué, M. Netanyahu “a eu une longue conversation ce soir avec les familles des otages, Rom Breslevski et Avyatar David”, tous deux exhibés dans ces dernières vidéos.”La cruauté du Hamas n’a pas de limite”, a-t-il commenté, toujours selon le bureau du Premier ministre.”Alors que l’Etat d’Israël permet l’entrée de l’aide humanitaire pour les habitants de Gaza, les militants du Hamas affament délibérément nos otages et les filment de manière cynique et odieuse. Les militants du Hamas affament également délibérément les habitants de la bande de Gaza, les empêchant de recevoir l’aide, et font écho à une campagne de propagande mensongère contre Israël”, a-t-il affirmé, appelant les “pays du monde à se mobiliser pour condamner clairement les abus criminels nazis de l’organisation terroriste Hamas”.Dimanche matin, les titres de presse restaient largement consacrés au sujet: “Affamés, décharnés et désespérés” (Yedioth Ahronoth), “L’enfer à Gaza” (Ma’ariv), “Cruauté sans limite” (Israel Hayom), “Netanyahu n’est pas pressé” (Haaretz).Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre 2023 lors de l’attaque sanglante du Hamas sur la bande de Gaza, 49 restent retenues dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.430 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Il a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars mais n’autorise l’entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Dans la nuit, les sirènes d’alarme ont résonné dans les localités voisines de la bande de Gaza, a annoncé l’armée.”Un missile, lancé depuis le sud de la bande de Gaza a très probablement été intercepté”, a ensuite indiqué l’armée, sans autre précision.

Un musée de Washington réfute avoir retiré des références à Trump sous pression politique

Le Musée d’histoire américaine de Washington a réfuté samedi toute pression de l’administration Trump qui aurait conduit au récent retrait de ses expositions d’un panneau faisant référence aux procédures de destitution du président américain.”Ni l’administration ni aucun responsable du gouvernement ne nous a demandé de retirer le contenu de l’exposition”, a assuré sur X la …

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Un musée de Washington réfute avoir retiré des références à Trump sous pression politique

Le Musée d’histoire américaine de Washington a réfuté samedi toute pression de l’administration Trump qui aurait conduit au récent retrait de ses expositions d’un panneau faisant référence aux procédures de destitution du président américain.”Ni l’administration ni aucun responsable du gouvernement ne nous a demandé de retirer le contenu de l’exposition”, a assuré sur X la Smithsonian Institution, qui regroupe les principaux musées de la capitale fédérale et est actuellement visée par une reprise en main du gouvernement.La section de l’exposition “La présidence américaine: un fardeau glorieux”, inaugurée en 2000, mentionnait depuis septembre 2021 les deux procédures de destitution ayant visé l’actuel président lors de son premier mandat.La première avait eu lieu en décembre 2019 pour abus de pouvoir et obstruction au Congrès, après des pressions sur l’Ukraine pour nuire à Joe Biden, et la seconde en janvier 2021 pour incitation à l’insurrection, à la suite de l’assaut du Capitole par les partisans de M. Trump.Dans les deux cas, Donald Trump, mis en accusation par la Chambre des représentants, a été acquitté par le Sénat.Désormais l’exposition fournit seulement des informations sur les procédures de destitution des présidents Andrew Johnson en 1868 et Bill Clinton en 1998, ainsi que sur Richard Nixon, qui aurait fait l’objet d’une procédure de destitution s’il n’avait pas démissionné en 1974.La Smithsonian Institution a expliqué que le panneau retiré avait été exposé de manière “temporaire” et “ne respectait pas les standards du musée en termes d’apparence, de localisation, de chronologie et de présentation en général”.”Il n’était pas cohérent avec d’autres parties de l’exposition et bloquait la vue d’objets dans la vitrine”, a-t-elle ajouté.Elle a assuré que l’exposition serait “renouvelée dans les prochaines semaines pour refléter toutes les procédures de destitution”.Selon le Washington Post, qui avait révélé l’affaire, ce changement était intervenu dans le cadre d’une révision du contenu entreprise par l’institution à la suite de pressions exercées par la Maison Blanche. Cette dernière a notamment tenté de renvoyer la directrice de la galerie nationale d’art, avant que celle-ci ne démissionne en juin.Donald Trump a signé en mars un décret exécutif visant à reprendre le contrôle du contenu des musées Smithsonian, accusés de “révisionnisme historique” et d’avoir mené au cours de la décennie passée un “endoctrinement idéologique” racial.Le décret de mars prévoyait également que JD Vance, membre du conseil d’administration du Smithsonian en tant que vice-président des Etats-Unis, soit chargé de “chercher à retirer toute idéologie inappropriée” de ces établissements.

L’émissaire américain rencontre des proches d’otages, Israël choqué par des vidéos du Hamas

L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort indigne toujours plus Israël, après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, et la diffusion de vidéos par leurs geôliers. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en …

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L’émissaire américain rencontre des proches d’otages, Israël choqué par des vidéos du Hamas

L’émissaire américain Steve Witkoff a rencontré samedi à Tel-Aviv des proches d’otages israéliens, dont le sort indigne toujours plus Israël, après près de 22 mois de captivité dans la bande de Gaza, et la diffusion de vidéos par leurs geôliers. Ces otages ont été enlevés durant une attaque sans précédent menée le 7 octobre 2023 en Israël par le mouvement islamiste palestinien Hamas, qui a déclenché la guerre dans le territoire palestinien, désormais dévasté et en proie à une catastrophe humanitaire. Samedi, 32 Palestiniens ont été tués par de nouveaux tirs et bombardements israéliens, dont 14 qui attendaient de l’aide, selon la Défense civile à Gaza. De son côté, l’armée a annoncé avoir tué à Gaza un commandant de rang intermédiaire de la branche armée du Hamas.Au lendemain d’un déplacement à Gaza, M. Witkoff s’est rendu “place des otages” à Tel-Aviv, où des proches de captifs l’ont accueilli aux cris de “Ramenez-les à la maison maintenant!”. Il s’est ensuite entretenu avec des membres des familles.Selon le Forum des familles d’otages, il a souligné “l’engagement du président (Donald) Trump” à permettre le retour de tous les otages.Dans la soirée, près de 60.000 personnes se sont rassemblées sur la même place pour demander la libération des otages, selon le Forum.Sur les 251 personnes enlevées le 7-Octobre, 49 restent retenues à Gaza dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.- “Creuser leur propre tombe” –  La publication jeudi et vendredi par le Hamas et son allié le Jihad islamique, de vidéos montrant deux otages, apparus décharnés, a suscité l’émoi en Israël et ravivé le débat sur la nécessité d’un accord de cessez-le-feu pour les libérer, après un nouvel échec en juillet de négociations indirectes entre le Hamas et Israël. Le Hamas a publié samedi une version plus longue de la première vidéo de l’un d’entre eux, Evyatar David, le montrant peinant à se tenir debout dans un tunnel. Sa famille a condamné une propagande “ignoble” du Hamas, qui viole “les standards humanitaires les plus basiques”, jugeant que le jeune homme “n’a plus que quelques jours à vivre dans son état actuel”.”Les visages des otages (…) disent tout. Forcés de creuser leurs propres tombes. Tourmentés avec des exécutions. Affamés, torturés, dépérissant”, s’est indigné le président Isaac Herzog sur X. Le Hamas “affame (aussi) le peuple de Gaza, en pillant l’aide et en bloquant les livraisons humanitaires qu’Israël a travaillé avec ses partenaires internationaux pour augmenter”, a-t-il aussi fustigé.Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot a dénoncé “des images ignobles, insupportables”, des otages israéliens dont le calvaire “doit cesser”. “Ils doivent être libérés, sans condition. Le Hamas doit être désarmé et exclu de la gouvernance de Gaza”, a-t-il dit, ajoutant à propos de ce territoire que “l”aide humanitaire doit y entrer massivement”.Le ministre israélien des Affaires étrangères, Gideon Saar a indiqué avoir “transmis un message urgent à ses collègues du monde entier” et avoir “initié une réunion spéciale du Conseil de sécurité des Nations unies” sur la question.”J’estime que dans les prochains jours, nous saurons si nous pouvons parvenir à un accord pour la libération de nos otages. Sinon, le combat continuera sans répit”, a déclaré pour sa part le chef d’état-major israélien Eyal Zamir. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Les représailles israéliennes ont fait au moins 60.332 morts à Gaza, en majorité des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU.- “Mise en scène” -Depuis le début de la guerre, Israël assiège plus de deux millions de Palestiniens entassés dans un territoire de 365 km2, déjà soumis à un blocus israélien depuis plus de 15 ans.Il a levé fin mai le blocus humanitaire total qu’il avait imposé début mars, mais n’autorise l’entrée que de quantités très limitées, jugées insuffisantes par l’ONU.Le territoire palestinien, totalement dépendant de l’aide humanitaire, est désormais menacé d’une “famine généralisée”, selon l’ONU. Déplacée dans un camp à Gaza-ville (nord), Modallala Dawwas, 33 ans, affirme à l’AFP que sa fille Mariam, neuf ans, a perdu 15 kilos depuis la début de la guerre, et n’en pèse plus que 10. La fillette, au corps squelettique, ne souffre selon elle d’aucune autre affection diagnostiquée. Vendredi, M. Witkoff a promis à Gaza d’augmenter l’aide humanitaire, et s’est affiché rencontrant des habitants.Le Hamas a fustigé une “mise en scène (…) visant à (…) fournir une couverture politique à la campagne de famine en cours et au meurtre systématique de civils innocents”.  Depuis fin mai, 1.373 Palestiniens qui attendaient de l’aide dont la distribution est entachée de scènes de chaos, ont été tués à Gaza, “la plupart” par l’armée israélienne, a accusé l’ONU vendredi. Les largages aériens de vivres entamés fin juillet par plusieurs pays suscitent aussi régulièrement de violentes bousculades.Le lieutenant-général Zamir a dénoncé “une tentative délibérée, planifiée et mensongère” de mise en cause de l’armée israélienne.