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Présidentielle ivoirienne: résultats finaux attendus lundi, Ouattara vers un score écrasant
Les résultats finaux de la présidentielle sont attendus lundi en Côte d’Ivoire, les premiers scores égrenés par la Commission électorale présageant d’une écrasante victoire d’Alassane Ouattara qui file sans surprise, à 83 ans, vers un quatrième mandat.Près de 9 millions d’électeurs étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée et de la soirée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les derniers résultats sont attendus lundi à 11H00 GMT selon la CEI et la proclamation du président élu, en début d’après-midi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, où moins de 20% des électeurs se sont déplacés et où M. Ouattara a recueilli 68% des voix.L’un des quatre autres candidats, Jean-Louis Billon, devant ces “premiers résultats”, a adressé ses “félicitations au président sortant pour sa réélection”. Il a salué “un climat globalement apaisé” tout en s’inquiétant d'”un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions”. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique notamment par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source. La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin. Dans un communiqué, dimanche soir, le Front commun qui regroupe les partis de MM. Thiam et Gbagbo a fait état de sept morts le jour du scrutin. Déplorant une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, il dénie “toute légitimité” à Alassane Ouattara et réclame de nouvelles élections. L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.
Présidentielle ivoirienne: résultats finaux attendus lundi, Ouattara vers un score écrasant
Les résultats finaux de la présidentielle sont attendus lundi en Côte d’Ivoire, les premiers scores égrenés par la Commission électorale présageant d’une écrasante victoire d’Alassane Ouattara qui file sans surprise, à 83 ans, vers un quatrième mandat.Près de 9 millions d’électeurs étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée et de la soirée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les derniers résultats sont attendus lundi à 11H00 GMT selon la CEI et la proclamation du président élu, en début d’après-midi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein.98,44% à Séguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” y est aussi en tête, comme dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, où moins de 20% des électeurs se sont déplacés et où M. Ouattara a recueilli 68% des voix.L’un des quatre autres candidats, Jean-Louis Billon, devant ces “premiers résultats”, a adressé ses “félicitations au président sortant pour sa réélection”. Il a salué “un climat globalement apaisé” tout en s’inquiétant d'”un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions”. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique notamment par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source. La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin. Dans un communiqué, dimanche soir, le Front commun qui regroupe les partis de MM. Thiam et Gbagbo a fait état de sept morts le jour du scrutin. Déplorant une “communauté internationale restée silencieuse” et un régime “qui a érigé la répression et la peur (…) en stratégie électorale”, il dénie “toute légitimité” à Alassane Ouattara et réclame de nouvelles élections. L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations du Front commun en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.
Caracas s’insurge contre l’arrivée d’un bateau de guerre américain à Trinité-et-Tobago
Caracas s’est insurgé dimanche contre la présence d’un navire de guerre lance-missile américain à Trinité-et-Tobago, archipel situé à une dizaine de kilomètres du Venezuela, estimant qu’il s’agissait “d’une provocation” pouvant mener à une “guerre dans les Caraïbes”.La venue de l’USS Gravely dans la capitale, Port-d’Espagne, ainsi que d’une unité de marines, officiellement pour des exercices avec l’armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d’habitants. Elle survient alors que le président américain Donald Trump, qui a aussi autorisé des actions clandestines de la CIA sur le sol vénézuélien, accentue sa pression sur son homologue Nicolas Maduro.Washington a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le golfe du Mexique, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic, visant particulièrement le Venezuela et Nicolas Maduro.Le président Trump a aussi annoncé l’arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde.Caracas estime que la visite de l’USS Gravely est “une provocation militaire de Trinité-et-Tobago en coordination avec la CIA pour provoquer une guerre dans les Caraïbes”.Le pouvoir vénézuélien, qui annonce régulièrement démanteler des complots réels ou imaginaires, assure aussi avoir “capturé un groupe de mercenaires” liés à “la CIA” et découvert la préparation “d’une attaque sous faux drapeau (…) visant à générer un affrontement militaire complet contre notre pays”.Donald Trump accuse son homologue vénézuélien d’implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour M. Maduro, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des importantes réserves de pétrole de son pays.- “Entre deux murs” -A Port-d’Espagne, où le destroyer est arrivé dimanche vers 9H (13H GMT) certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. “C’est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire” vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille. “C’est pour la bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l’oppression” et du “crime”, ajoute-t-elle.De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l’arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain.”S’il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l’Amérique (…) nous pourrions finir par recevoir des coups”, redoute Daniel Holder, 64 ans, opposé à la stratégie de son gouvernement.La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai un discours virulent contre le pouvoir vénézuélien ainsi que contre l’immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays.Elle devrait laisser Washington et Caracas régler leur différend “au lieu d’essayer de s’interposer”. C’est comme “être entre deux murs”, soupire M. Holder.- “Alarmant” -Les Etats-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants.Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain.Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l’une d’elles, selon leurs familles. Les autorités locales n’ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés.”Nous n’avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix… et de Dieu”, affirme auprès de l’AFP Rhonda Williams, réceptionniste trinidadienne de 38 ans.Randy Agard, citoyen américain en visite sur l’archipel, dit avoir des “émotions mitigées” à la vue du navire de guerre envoyé par son pays. Les Etats-Unis “essaient de s’immiscer partout pour tenter de contrôler tout le monde”. Ce n’est pas “pour la sécurité des gens, c’est juste une question de contrôle”, dit cet homme de 28 ans.
Présidentielle ivoirienne: les premiers résultats tombent, scores écrasants pour Ouattara
Les premiers résultats de la présidentielle ivoirienne étaient égrenés par la Commission électorale dimanche, avec des scores écrasants dans certains départements, souvent au-delà de 90%, pour Alassane Ouattara qui file sans surprise à 83 ans vers un quatrième mandat.Près de 9 millions étaient appelés à voter samedi, dans ce pays premier producteur mondial de cacao et redevenu un pôle de stabilité au sein d’une Afrique de l’ouest secouée par les putschs et les attaques jihadistes.La Commission électorale indépendante (CEI) publie au fil de la journée et de la soirée les résultats pour chacun des 111 départements ainsi que le district d’Abidjan et de la capitale Yamoussoukro. Les résultats compilés devraient être connus dans la nuit de dimanche à lundi. Dans le nord, région à dominante malinké, l’ethnie du chef de l’Etat, comme à chaque présidentielle, il a fait carton plein.98,44% à Seguela, 99,7% à Kani ainsi que dans son fief de Kong, 98,1% à Ferkessedougou ou encore 97,8% à Sinématiali, à chaque fois avec une participation approchant les 100% dans ces zones rurales du pays. Même à Dabakala, où l’un de ses rivaux de samedi Jean-Louis Billon est élu député, le président a dépassé les 92%.Dans les zones du sud et de l’ouest, où beaucoup de bureaux étaient déserts, les chiffres de participation étaient plus faibles, mais “ADO” restait en tête. Dans la commune cossue de Cocody à Abidjan, moins de 20% des électeurs se sont par exemple déplacés, et M. Ouattara a recueilli 68% des voix.L’un des quatre autres candidats, Jean-Louis Billon, devant ces “premiers résultats”, a adressé ses “félicitations au président sortant pour sa réélection”. “Si l’élection s’est déroulée dans un climat globalement apaisé et sécurisé (…), le processus n’a pas été exempt d’irrégularités”, a jugé M. Billon, s’inquiétant d'”un très faible taux de participation, particulièrement dans certaines régions”. Le chiffre officiel de la participation nationale n’est pas encore connu mais le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Ibrahime Kuibiert Coulibaly a estimé samedi soir qu’elle devrait “avoisiner les 50%”.Ces scores écrasants et le désintérêt d’une partie des Ivoiriens pour le scrutin s’explique en grande partie par l’absence de ses deux principaux rivaux. Ni le banquier international Tidjane Thiam, ni l’ancien président Laurent Gbagbo n’étaient sur les bulletins de vote samedi, tous deux ayant été écartés du scrutin et radiés des listes électorales, le premier pour des problèmes de nationalité, le second pour une condamnation pénale.”On observe une fracture très claire entre le nord et le sud. Le taux réel de participation est plus faible qu’annoncé. On peut émettre des doutes sur la légitimité d’un président élu dans ces conditions”, a déclaré à l’AFP Simon Doho, chef de file des députés du PDCI, le parti de M. Thiam.- Deux morts samedi -De quoi rappeler la dernière élection, en 2020, où M. Ouattara avait obtenu 94% des voix avec une participation légèrement au-dessus de 50%, dans un scrutin alors boycotté par les principaux opposants.Ce samedi, quatre adversaires lui faisaient face, mais aucun n’a de chance d’arriver à un second tour, faute de soutien d’un grand parti ou de moyens financiers importants. Si le scrutin s’est déroulé globalement dans le calme, des incidents ont été signalés dans 2% des lieux de vote, soit environ 200 endroits, selon un bilan des forces de l’ordre transmis à l’AFP.Des heurts ont éclaté dans plusieurs localités du sud et de l’ouest, mais sans “incidence majeure sur le déroulement du scrutin”, selon le ministre de l’Intérieur Vagondo Diomandé.Selon une source sécuritaire contactée par l’AFP, une personne de nationalité burkinabè est morte dans la région de Gadouan (centre-ouest) dans des affrontements intercommunautaires, samedi après-midi.Vingt-deux autres ont été blessées, par balle ou arme blanche, l’un d’eux, avec le “pronostic vital engagé” a-t-on appris de même source et les forces de sécurité ont été déployées pour ramener le calme. Un adolescent de 13 ans a été tué “par un tir” provenant d’un véhicule de transport en commun à Gregbeu (centre-ouest), selon cette source.Au total, six personnes sont mortes depuis mi-octobre en marge du processus électoral, dont deux le jour du scrutin. La Côte d’Ivoire est un pays où cohabitent une soixantaine d’ethnies de diverses langues et religions et une large population étrangère principalement venue des pays sahéliens voisins.L’élection présidentielle est toujours synonyme de tensions politiques et intercommunautaires dans l’esprit de nombreux Ivoiriens, après les scrutins de 2010 (3.000 morts) et 2020 (85 morts).Près de 44.000 membres de forces de l’ordre étaient déployés sur tout le territoire et le pouvoir avait interdit les manifestations des opposants inéligibles en octobre, procédant à des centaines d’arrestations pour troubles à l’ordre public notamment.
Guerre au Soudan: les paramilitaires affirment avoir pris le contrôle d’el-Facher
Les paramilitaires soudanais ont affirmé dimanche avoir pris le contrôle de la ville d’el-Facher, après s’être emparés du quartier général de l’armée dans la dernière grande ville du Darfour qui leur échappait encore, l’ONU demandant un passage sûr pour les civils piégés.Les Forces de soutien rapide (FSR) “annoncent avec fierté avoir pris le contrôle de …
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