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Plusieurs morts dans l’accident d’un petit avion privé en Californie

Plusieurs personnes sont mortes jeudi en Californie lorsqu’un petit avion privé s’est écrasé en pleine nuit sur un quartier résidentiel de San Diego, ce qui a endommagé plusieurs maisons et mis le feu à des voitures.La police a confirmé au moins deux décès pour l’instant, mais une entreprise américaine a indiqué aux médias que trois de ses employés étaient morts dans l’accident. Les autorités s’attendent à ce que ce bilan s’alourdisse car l’avion, un Cessna 550 qui transportait six personnes, selon le régulateur américain de l’aviation civile (FAA), a été entièrement détruit.Aucun blessé grave n’a été recensé au sol, selon le chef adjoint des pompiers de San Diego, Dan Eddy. Une centaine de personnes ont dû être évacuées du quartier où l’avion s’est écrasé, a annoncé la police.L’accident a créé la panique, enflammant la zone avec le kérosène du réservoir de l’avion. Une dizaine de maisons ont été endommagées par des débris et une habitation avait le toit éventré et la façade noircie.”On aurait dit que toutes les maisons étaient en feu parce que je pouvais voir la fumée et les flammes, on aurait dit que les arbres étaient en feu”, a raconté à l’AFP Yasmine Sierra, qui a d’abord cru à un tremblement de terre.Cette habitante a secouru ses voisins, coincés dans leur jardin par les flammes, en sautant sur son trampoline afin de leur jeter une échelle par-dessus la haie.- “Du kérosène partout” -Jeremy Serna a lui expliqué avoir été réveillé avec sa femme par une forte détonation.”Nous avons regardé dehors et le ciel était orange. J’ai couru dehors pour voir ce que c’était, et tout était en feu ici”, a confié ce militaire à l’AFP.”J’ai vu que la maison du coin était en flammes. Je suis revenu ici et j’ai dit à ma femme: +Hé, il faut qu’on parte d’ici+”, a-t-il poursuivi. “C’était assez effrayant.”Parmi les passagers décédés de l’avion se trouve Dave Shapiro, agent musical qui a notamment représenté le groupe de rock Sum 41.L’agence qu’il a fondée, Sound Talent Group, a assuré aux médias américains que trois de ses employés étaient morts dans l’accident, dont M. Shapiro.Les enquêteurs passaient les lieux au peigne fin jeudi, fouillant les débris de l’avion dispersés dans tout le quartier.La zone est jonchée de carcasses de voitures carbonisées et une odeur de carburant entêtante flotte toujours dans l’air.”Lorsque l’avion a percuté la rue, le kérosène a détruit toutes les voitures qui se trouvaient de part et d’autre” de celle-ci, a expliqué M. Eddy, le pompier. “Il y a du kérosène partout.”L’avion s’est écrasé vers 03H45 locales (10H45 GMT), selon le régulateur américain de l’aviation civile (FAA). La visibilité était alors très mauvaise en raison d’un épais brouillard.La cause de l’accident reste pour l’instant inconnue, mais une ligne électrique du quartier a été endommagée. Les autorités tentent de comprendre si l’avion l’a heurtée avant de s’écraser.Immatriculé dans le Midwest, le Cessna 550 venait du Kansas et était en approche pour atterrir sur l’aérodrome Montgomery-Gibbs Executive à San Diego. – “Une tragédie” -Le quartier touché par l’accident est connu pour être habité par de nombreux soldats. San Diego abrite des installations de la Navy américaine, des bases des Marines et des garde-côtes.”Beaucoup de familles de militaires sont touchées”, a fait savoir le capitaine Robert Heely, commandant de la base navale de San Diego.”C’est une tragédie (…) et nous veillerons à ce que les familles touchées, celles qui n’ont pas accès à leur maison, bénéficient d’un soutien adéquat jusqu’à ce qu’elles puissent rentrer chez elles”, a déclaré Todd Gloria, maire de San Diego. Plusieurs incidents ont récemment ébranlé la confiance du public américain dans l’aviation.Ces dernières semaines, des pannes de contrôle du trafic aérien ont touché au moins deux fois l’aéroport de Newark, très fréquenté en banlieue de New York, sur la côte Est. En janvier, une collision en plein vol a eu lieu au-dessus de Washington entre un avion commercial et un hélicoptère militaire, faisant 67 morts.

Plusieurs morts dans l’accident d’un petit avion privé en Californie

Plusieurs personnes sont mortes jeudi en Californie lorsqu’un petit avion privé s’est écrasé en pleine nuit sur un quartier résidentiel de San Diego, ce qui a endommagé plusieurs maisons et mis le feu à des voitures.La police a confirmé au moins deux décès pour l’instant. Mais les autorités s’attendent à ce que ce bilan s’alourdisse …

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Un homme inculpé pour l’assassinat de deux employés de l’ambassade d’Israël à Washington

Un homme a été inculpé jeudi pour l’assassinat de deux employés de l’ambassade d’Israël près d’un musée juif de Washington, après s’être écrié “Libérez la Palestine” lors de son arrestation, une attaque qui a accentué les tensions entre Israël et les Européens.Donald Trump et Benjamin Netanyahu ont tous deux dénoncé une agression antisémite, le Premier …

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Les taxis obtiennent une réunion samedi au ministère des Transport en présence de François Bayrou

Les taxis ont obtenu une réunion samedi au ministère des Transports en présence du Premier ministre, après une quatrième journée de mobilisation jeudi au cours de laquelle ils ont manifesté contre une nouvelle convention régissant le transport de patients mais aussi contre la concurrence des VTC.François Bayrou “ouvrira” cette réunion avec les représentants des taxis, a annoncé son entourage jeudi soir.Il s’agira “d’échanger” avec la profession mobilisée depuis lundi, a-t-on précisé de même source. La réunion est organisée par le ministère des Transports.”Je pense qu’ils ont constaté la détermination des taxis”, a déclaré Rachid Boudjema, le président de l’Union Nationale des Taxis Ensemble, sur France Info.Jeudi, 1.700 taxis se sont mobilisés dans l’Hexagone dont 960 à Paris, selon la préfecture.A Pau (Pyrénées-Atlantiques), la ville de François Bayrou devenue l’un des centres de la mobilisation, des centaines de taxis selon leurs représentants, 100 selon la police, se sont mobilisés.- “Geler” pour le PS -L’intersyndicale des taxis a entamé lundi une mobilisation massive pour protester contre un projet de nouvelle tarification de l’Assurance maladie sur les transports de malades par des chauffeurs de taxi conventionnés. Approuvée le 16 mai par le gouvernement dans un arrêté, elle doit entrer en vigueur le 1er octobre.L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).Mais ces trajets vers les hôpitaux ou cabinets médicaux représentent la majorité du chiffre d’affaires de nombreux chauffeurs, surtout dans les petites villes.Dans une interview au Parisien, Thomas Fatôme, le directeur général de l’Assurance maladie, a assuré que “la très grande majorité des taxis seront gagnants avec ce nouveau modèle, car il s’appuie sur une logique de transporter davantage de patients”.”On veut construire un modèle +vertueux+ avec les taxis : économiquement pertinent pour eux et soutenable pour l’Assurance Maladie”, a-t-il ajouté en estimant “essentiel, avant sa mise en Å“uvre, d’expliquer en détail cette nouvelle convention et de rassurer sur les points qui auraient été mal compris”.A Pau, des taxis ont rencontré Olivier Faure, patron des députés PS, dans la ville pour dédicacer son dernier livre.”Je souhaite qu’on puisse geler cette convention, qui n’est pas d’ailleurs entrée en vigueur. Ca suppose que d’ici là, il y ait une vraie discussion”, a-t-il déclaré sur BFMTV à l’issue de la rencontre.Dans les Bouches-du-Rhône, plus de 300 taxis étaient mobilisés selon la préfecture de police.Ils bloquaient à nouveau une des principales artères du centre-ville de Marseille, rejoints par des taxis des Alpes-Maritimes, du Var ou encore plus loin des Hautes-Alpes.A Paris, 650 taxis venus de toute la France ont bloqué le boulevard Raspail, près du ministère des Transports, selon la police. Un barrage filtrant a aussi été mis en place à l’entrée de l’aéroport Charles-de-Gaulle, avant qu’une cinquantaine de taxis ne partent en opération escargot. D’autres ont ralenti la circulation aux abords du parc Disneyland Paris.- “Plus le choix” -Des chauffeurs marseillais se disaient jeudi prêts à poursuivre le mouvement autant de temps qu’il faudra malgré les pertes de chiffre d’affaires, qu’ils estiment entre 1.000 et 2.600 euros sur l’échelle d’une semaine.”Maintenant, on n’a plus le choix. On est tous ensemble. Moi, je serai là jusqu’au bout”, a lancé à l’AFP Thibault Lafontaine, vice-président de l’Union des taxis du 83 (Var).”On a des exemples assez poignants de gens qu’on transporte qui vous expliquent qu’ils ont un hôpital à 20 km, mais qu’il ne peut pas les soigner”, a-t-il expliqué. “Donc les gens font 150 km. Et donc c’est pour ça que ça a augmenté. Si ça a augmenté, c’est parce que la population vieillit, la population est plus malade et on a détruit le système de santé”.Les taxis marseillais ont prévu de distribuer des tracts vendredi devant des hôpitaux. A Paris, ils se sont donné comme objectif de bloquer les gares et de ralentir plusieurs boulevards.Le climat s’est tendu à plusieurs reprises avec les forces de l’ordre mais aussi avec les conducteurs de voitures de transport avec chauffeur (VTC).De nombreux taxis manifestent en effet contre la concurrence des VTC, coordonnés par des plateformes comme Uber. Le ministère des Transports a proposé mercredi un contrôle renforcé des VTC. Le syndicat de VTC Union-Indépendants a appelé de son côté à “l’apaisement”.

Israël: Netanyahu défie la justice en nommant un nouveau chef du Shin Bet

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a défié ouvertement la justice et une bonne partie de la société israélienne en annonçant jeudi soir la nomination d’un nouveau chef de l’Agence de la sécurité intérieure, le Shin Bet.Accusé par ses détracteurs de dérive dictatoriale et de conflit d’intérêts dans une affaire qui agite Israël depuis trois mois, M. Netanyahu a décidé de faire fi de l’interdiction que lui avait intimée la veille la procureure générale, en annonçant avoir choisi le général de division David Zini pour succéder au directeur démissionnaire du Shin Bet, Ronen Bar.Le Mouvement pour un gouvernement de qualité, ONG luttant pour la transparence a immédiatement annoncé son intention de contester cette nomination devant la Cour suprême.Le Mouvement avait été à la pointe de la lutte contre la réforme de la justice portée par le gouvernement, l’un des plus à droite de l’histoire d’Israël, projet qui avait profondément fracturé le pays en 2023 avant que l’exécutif y renonce, temporairement, dans les premiers jours de la guerre déclenchée le 7 octobre de cette année-là par l’attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas.D’autres recours sont attendus et le chef de l’opposition, le centriste Yaïr Lapid a appelé le général Zini à “annoncer qu’il ne peut pas accepter cette nomination tant que la Cour suprême ne s’est pas prononcée” sur la légalité de cette décision.La procureure générale Gali Baharav-Miara, également conseillère juridique du gouvernement, a rapidement dégainé contre l’annonce du Premier ministre. “Il existe un sérieux soupçon (que M. Netanyahu) ait agi en situation de conflit d’intérêts, et le processus de nomination est vicié”, a-t-elle déclaré.- Pots-de-vin -En cause, une enquête du Shin Bet diligentée par son chef sortant et visant des proches de M. Netanyahu soupçonnés d’avoir touché des pots-de-vin du Qatar.Les avis juridiques défavorables émis par Mme Baharav-Miara à l’encontre de plusieurs projets du gouvernement insupportent l’exécutif au point que le cabinet a entamé contre elle une procédure de destitution.Mercredi soir, la Cour suprême a statué sur le renvoi de M. Bar en jugeant que la décision prise le 21 mars par le gouvernement de le limoger était “contraire à la loi”.Ce limogeage avait ravivé les divisions de la société israélienne, au moment où le gouvernement décidait de repartir à l’offensive contre le Hamas après deux mois de trêve, provoquant d’importantes manifestation contre l’exécutif.Selon le bureau du Premier ministre, “le général Zini a occupé de nombreux postes opérationnels et de commandement dans les Forces de défense israéliennes”, notamment comme combattant de l’unité d’élite Sayeret Matkal, ou encore de fondateur de la brigade commando, un corps créé en 2015 pour regrouper des unités d’élite.- “Respecter la loi” -Fils d’émigrés venus de France et petit-fils d’une survivante du camp d’extermination nazi d’Auschwitz, le général Zini est actuellement chef du commandement de la formation au sein de l’armée israélienne et à la tête du corps d’état-major général.Le gouvernement le crédite d’avoir rédigé en mars 2023, six mois avant l’attaque du Hamas, un rapport exposant les failles de l’armée israélienne en cas “d’incursion surprise” en Israël à partir de la bande de Gaza.”Le chef du Shin Bet est nommé par le gouvernement sur proposition du Premier ministre, c’est la loi et tout le monde doit respecter la loi, y compris la Cour et la conseillère juridique du gouvernement”, avait déclaré M. Netanyahu mercredi soir, indiquant déjà son intention de passer outre les recommandations de cette dernière.M. Netanyahu affirme que le gouvernement peut décider à sa guise de nommer et renvoyer le chef du Shin Bet. Il reproche à Ronen Bar son incapacité à empêcher l’attaque sanglante du Hamas ayant déclenché la guerre, le 7 octobre 2023.M. Bar, qui a reconnu sa responsabilité personnelle dans cet échec, a toujours soutenu que la décision de M. Netanyahu de le limoger était motivée par une animosité personnelle à son endroit et non pour des raisons liées à ses compétences professionnelles.Il avait finalement accepté de jeter l’éponge fin avril, en annonçant qu’il quitterait ses fonctions le 15 juin, non sans adresser à la Cour suprême une déclaration écrite affirmant que le Premier ministre avait exigé de lui une loyauté personnelle et lui avait ordonné d’espionner des manifestants antigouvernementaux, ce que M. Netanyahu a qualifié de “mensonge absolu”. 

Israël: Netanyahu défie la justice en nommant un nouveau chef du Shin Bet

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a défié ouvertement la justice et une bonne partie de la société israélienne en annonçant jeudi soir la nomination d’un nouveau chef de l’Agence de la sécurité intérieure, le Shin Bet.Accusé par ses détracteurs de dérive dictatoriale et de conflit d’intérêts dans une affaire qui agite Israël depuis trois …

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Au Pakistan, traitement de choc inédit pour deux éléphantes tuberculeuses

Quatre cents comprimés tous les deux jours, des dizaines de boulettes de riz pour les cacher et 18 employés mobilisés: le parc animalier de Karachi, la grande ville côtière du Pakistan, redouble d’ingéniosité pour soigner ses deux derniers éléphants atteints de la tuberculose.L’affaire est inédite dans ce pays d’Asie du Sud, englué dans le marasme politique et économique, et pointé du doigt pour le mauvais traitement des animaux en captivité.Il a donc fallu appeler du renfort: le vétérinaire Buddhika Bandara est venu spécialement du Sri Lanka pour s’occuper des pachydermes.Lui qui a déjà guéri 15 éléphants de la tuberculose détaille la marche à suivre à des soignants désormais aux petits soins pour les dernières éléphantes du Pakistan.En 2009, le pays avait accueilli quatre soeurs éléphantes capturées à l’état sauvage en Tanzanie. En 2023, Noor Jehan s’éteignait à 17 ans. Fin 2024, c’est Sonia, 19 ans, qui la suivait dans la tombe. Quelques semaines plus tard, l’autopsie révélait qu’elle avait notamment contracté la tuberculose.A Karachi, cela a été le déclic. Le parc s’est aperçu que Malika, 21 ans et Madhubala, 18 ans, étaient elles aussi atteintes de la tuberculose, maladie endémique dans ce pays de 240 millions d’habitants.- “Cas d’étude passionnant” -Ses équipes ont décidé de mettre les bouchées doubles car le pays a déjà été épinglé pour avoir laissé dépérir un autre élephant.En 2012, Kaavan, un pachyderme obèse de 35 ans détenu au zoo d’Islamabad, avait ému le monde entier. La chanteuse américaine Cher avait mené campagne pour l’extraire de son enclos de béton exigu vers une réserve au Cambodge. Il était l’unique éléphant d’Asie du pays et vivait seul depuis la mort en 2012 de sa compagne Saheli.Pour traiter ses deux éléphantes, la Karachi Metropolitan Corporation a mobilisé 18 personnes: des vétérinaires, des cornacs, des employés du parc et le docteur Naseem Salahuddin, chef du service des maladies infectieuses de l’Indus Hospital and Health Network.”J’ai été surpris d’apprendre l’existence de cette maladie infectieuse chez les éléphants”, raconte ce dernier à l’AFP. “C’est un cas d’étude passionnant pour moi comme pour mes étudiants, tout le monde veut connaître la procédure et ses évolutions”.Courante chez les humains comme chez les animaux, la tuberculose “peut être soignée avec les mêmes médicaments”, explique le docteur Bandara.La posologie a été adaptée au poids des deux femelles: pour leurs 4.000 kilos, Madhubala doit ingérer 415 comprimés par jour et Malika 409. Et cela, un jour sur deux pendant plus d’un an.Le problème? Ces pilules, prescrites depuis début mai, sont amères et leur faire avaler “n’est pas une mince affaire”, s’amuse Buddhika Bandara.Alors, pour masquer le goût des médicaments, Ali Baloch, un cornac de 22 ans, a dû se transformer en cuisinier.- Boulettes de riz ou pâtisseries -Un matin sur deux, dès huit heures, il fait cuire riz et lentilles dans une énorme marmite d’acier. Il forme ensuite avec un autre soignant des dizaines de boulettes, incorporant subrepticement dans chacune d’elles une poignée de comprimés rouges.Les boulettes sont ensuite distribuées aux deux éléphantes par des employés gantés, masqués et vêtus de blouses chirurgicales, redoublant de prudence pour éviter la contagion dans un pays qui compte plus de 500.000 cas de tuberculose chez l’humain par an.Ali Baloch insère aussi parfois les médicaments dans des pommes, des bananes et des gulab jamun, ces petites boules de farine sucrées, emblématiques de la pâtisserie traditionnelle pakistanaise.Et pour tromper encore plus l’animal, de temps à autre, le cornac distribue ces mêmes aliments mais sans médicament.Le vétérinaire et le cornac soulignent que les éléphants sont très curieux et intelligents en matière de goût et qu’il faut donc ruser.Les deux premiers jours, les éléphantes ont refusé d’ingérer la nourriture –et les médicaments qui y étaient cachés– “mais petit à petit, elles se sont habituées et ne montrent quasiment plus aucune résistance désormais”, assure le docteur Bandara.Encore aujourd’hui, “Malika sent le médicament, alors elle le prend d’abord avec sa trompe, tandis que Madhubala le gobe directement par la bouche”, décrit Ali Baloch.Une fois les boulettes ingurgitées, Madhubala et Malika profitent du moment et s’égayent sous le tuyau d’arrosage des employés du parc qui tentent de les soulager de la chaleur qui dépasse allègrement les 40°C degrés. 

Au Pakistan, traitement de choc inédit pour deux éléphantes tuberculeuses

Quatre cents comprimés tous les deux jours, des dizaines de boulettes de riz pour les cacher et 18 employés mobilisés: le parc animalier de Karachi, la grande ville côtière du Pakistan, redouble d’ingéniosité pour soigner ses deux derniers éléphants atteints de la tuberculose.L’affaire est inédite dans ce pays d’Asie du Sud, englué dans le marasme …

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