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L’Argentine vote pour des législatives de mi-mandat cruciales pour Milei et ses réformes

L’Argentine vote dimanche lors de législatives où l’ultralibéral Javier Milei joue sa marge de manoeuvre pour réformer et déréguler, sur ses deux ans restants de présidence, une économie fragile et dernièrement sous perfusion financière américaine.Ces élections de mi-mandat sont le premier test national pour l’économiste “anarcho-capitaliste” de 55 ans qui a bousculé la politique argentine …

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L’Argentine vote pour des législatives de mi-mandat cruciales pour Milei et ses réformes

L’Argentine vote dimanche lors de législatives où l’ultralibéral Javier Milei joue sa marge de manoeuvre pour réformer et déréguler, sur ses deux ans restants de présidence, une économie fragile et dernièrement sous perfusion financière américaine.Ces élections de mi-mandat sont le premier test national pour l’économiste “anarcho-capitaliste” de 55 ans qui a bousculé la politique argentine à la présidentielle de 2023. Et fait de ces législatives un plébiscite de sa gestion.Elles ont de plus pris une résonance mondiale, avec l’aide spectaculaire de plus de 40 milliards de dollars, publics ou privés, promise par l’administration Trump à son allié idéologique sud-américain. Aide lestée d’un bémol: Washington ne sera “pas si généreux” si Milei perd, a prévenu Donald Trump.De premiers résultats devraient être connus vers 21H00 (lundi 00H00 GMT)”Le plus dur est passé”, “Ne lâchez pas!”, a répété Javier Milei ces derniers mois, et encore jeudi en clôture de campagne à Rosario. Conscient qu’une majorité d’Argentins ont plus ressenti les privations que la stabilisation macro-économique.Le scrutin renouvelle la moitié des députés et un tiers des sénateurs, chambres sans majorité absolue. Quasi-certitude selon les sondages: bien qu’au coude à coude avec l’opposition péroniste (centre gauche), le petit parti de Milei, La Libertad Avanza, comptera plus de sièges qu’à présent (15% des députés, 10% des sénateurs).- Manque de finesse politique  -Progression, mais “victoire” pour autant? “Un bon chiffre” serait un tiers des sièges, seuil qui lui permettrait d’imposer ses vetos, a estimé Javier Milei.Dans son viseur d’ici 2027: des réformes fiscale, de flexibilisation du marché du travail, et du système de protection sociale. Qu’il n’est pas seul à souhaiter.”Baisse de l’inflation, pas d’émission monétaire: ce gouvernement est en train d’essayer de sortir le pays du trou où l’ont mis les précédents”, saluait dimanche Victorio, élégant retraité de 70 ans, après avoir voté “en soutien du président”. Mais Milei “manque de finesse. Il devrait arrêter de mépriser ceux qui l’ont aidé, donner moins de pouvoir à sa soeur, et bien qu’il s’y connaisse en économie, écouter ceux qui s’y connaissent en politique”.Javier Milei a beaucoup légiféré par décrets, ou accords législatifs ponctuels. Mais il s’est vu de plus en plus entravé par un Parlement braqué par sa rigidité, voire ses insultes: “nid à rats”, “dégénérés”…”Le programme économique ne fonctionne pas pour les gens, pour les entreprises, pour l’industrie”, a déclaré après son vote le sénateur d’opposition (centriste) Martín Lousteau. “On a besoin d’un Parlement moins polarisé, avec moins de cris, d’insultes et plus de capacité à dialoguer”.Quel que soit le résultat dimanche, “Milei devra prendre un virage pragmatique”, abonde la politologue Lara Goyburu. “Retrouver la capacité de négociation qui lui permit de faire passer des textes” en début de mandat.Javier Milei a voté en fin de matinée à Buenos Aires, prenant un mini-bain de foule aux cris de “Allez Javier”! “Bien, president !”, mais sans faire de déclaration, a constaté l’AFP.Il arrive au scrutin auréolé de succès contre l’inflation, ramenée de plus de 200% à 31,8% en interannuel, et d’un équilibre budgétaire inédit depuis 14 ans.Mais son “plus grand ajustement budgétaire de l’Histoire” – comme il aime à répéter –  a vu la perte de plus de 200.000 emplois, un  définancement de la santé et de l’université publique, une activité anémiée, en contraction de 1,8% en 2024, une reprise 2025 qui s’essouffle. Et une société plus que jamais à deux vitesses.-Peur pour le peso-“Ils sont en train d’anéantir la classe moyenne”, enrageait dimanche Mariana Menendez, 54 ans. Qui racontait “l’angoisse” d’avoir vu disparaître 200 des 600 emplois de son hôpital de santé mentale, et “désactiver des programmes d’aide à l’enfance, aux violences intrafamiliales, des choses gravissimes”.Les Argentins ont montré une “tolérance inédite” à l’austérité, mais “ne voient pas venir l’oasis après la traversée du désert”, diagnostique l’économiste Guillermo Oliveto, qui a vu l’humeur sociale basculer en 2025.Après bientôt deux ans de restrictions budgétaires “s’estompe la confiance dans sa capacité à réaliser des ajustements plus importants”, estime Mauricio Monge, analyste Amérique latine au cabinet britannique Oxford Economics. Illustrant cette défiance, les marchés financiers sont sceptiques sur le maintien du cap d’austérité, et jugent le peso surévalué. Plusieurs fois en octobre, le Trésor américain est intervenu directement sur le marché des changes pour acheter du peso, évitant sa chute libre.D’expérience, les Argentins savent que cela signifie un risque de dévaluation, ou de forte dépréciation, post-élections.

Espagne: forte mobilisation à Séville après des retards de dépistage du cancer du sein

Plusieurs milliers de manifestants, dont une grande majorité de femmes, se sont rassemblés dimanche midi à Séville pour protester contre la gestion des autorités régionales dans des retards de dépistage de cancer de sein, une polémique qui s’est transformée en crise politique.Les autorités de la région d’Andalousie (sud), menées par le Parti populaire (droite, opposition), ont reconnu qu’au moins 2.300 femmes au cours des dernières années n’ont pas été informées des résultats de leurs mammographies passées dans des hôpitaux publics, notamment à Séville.Dans ces cas précis, c’est un résultat “non concluant” ou présentant des “lésions douteuses” qui ne leur a pas été transmis, alors précisément qu’il impliquait de passer de nouveaux examens à plus ou moins brève échéance.La polémique a ému en Espagne au-delà de l’Andalousie, devenant depuis plusieurs semaines le sujet de critiques échangées entre le gouvernement central de gauche, à Madrid, et les autorités régionales, de droite, dont dépendent les compétences en matière de santé.Dimanche, les manifestants se sont réunis à l’appel d’Amama, l’association qui représente les patientes concernées, devant le siège des autorités régionales, pour faire entendre leur colère.”Ni oubli, ni pardon, Bonilla démission!”, a scandé la foule, ciblant nommément Juan Manuel Moreno Bonilla, le président de droite de la région, au cœur des critiques pour sa gestion de la crise qui a déjà entraîné la démission de sa conseillère à la santé, Rocío Hernández.Les slogans “Les erreurs de dépistage sont un attentat”, “Nos vies ne peuvent pas attendre” ou encore “Vous n’êtes pas seules” ont également résonné, selon une journaliste de l’AFP présente sur place.La foule, parmi lesquelles de nombreuses femmes étaient visiblement très émues, s’est ensuite dispersée en début d’après-midi dans le calme.Des patientes ont déjà annoncé leur intention de porter plainte contre les autorités régionales.Sous le feu des critiques, Juan Manuel Moreno Bonilla, dont le mandat expire l’année prochaine, a “présenté (ses) excuses” aux plaignantes, mais les autorités régionales sont restées jusque-là largement évasives sur les raisons de cette faille inédite.Face à la polémique, elles ont présenté début octobre un plan d’urgence, censé permettre notamment l’augmentation prochaine des effectifs des unités de sénologie. Sans donner pleine satisfaction jusque-là aux patientes et à leurs soutiens.Au niveau national, le ministère espagnol de la Santé a de son côté annoncé une étude “plus approfondie” des programmes de dépistage du cancer dans le pays, “en commençant bien évidemment” par l’Andalousie.

Espagne: forte mobilisation à Séville après des retards de dépistage du cancer du sein

Plusieurs milliers de manifestants, dont une grande majorité de femmes, se sont rassemblés dimanche midi à Séville pour protester contre la gestion des autorités régionales dans des retards de dépistage de cancer de sein, une polémique qui s’est transformée en crise politique.Les autorités de la région d’Andalousie (sud), menées par le Parti populaire (droite, opposition), …

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Trump lance sa tournée en Asie avec des accords, avant un sommet avec Xi

Donald Trump a signé dimanche en Malaisie une série d’accords commerciaux avec des pays asiatiques, espérant en faire de même dans quelques jours avec son homologue chinois Xi Jinping, lors d’une rencontre cruciale pour l’économie mondiale.Reçu avec les honneurs à Kuala Lumpur pour la première étape de sa tournée en Asie, le président américain a …

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Trump lance sa tournée en Asie avec des accords, avant un sommet avec Xi

Donald Trump a signé dimanche en Malaisie une série d’accords commerciaux avec des pays asiatiques, espérant en faire de même dans quelques jours avec son homologue chinois Xi Jinping, lors d’une rencontre cruciale pour l’économie mondiale.Reçu avec les honneurs à Kuala Lumpur pour la première étape de sa tournée en Asie, le président américain a également cosigné un accord de cessez-le-feu entre le Cambodge et la Thaïlande, qu’il a jugé “historique”.Des négociations commerciales Chine-Etats-Unis, entamées samedi dans la capitale malaisienne, se sont conclues dimanche sur une note encourageante, avant l’entretien, prévu jeudi avec Xi Jinping en marge du sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (Apec) en Corée du Sud, destiné à mettre fin à leur guerre commerciale.”Je pense que nous allons trouver un bon accord avec la Chine”, a assuré M. Trump devant la presse, alors que le président américain avait menacé courant octobre d’imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur les produits chinois au 1er novembre.Le représentant chinois pour le Commerce international, Li Chenggang, a souligné que Pékin et Washington étaient parvenus à un “consensus préliminaire” afin de résoudre leurs différends commerciaux.De son côté, le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a jugé dimanche que sa discussion avec le vice-Premier ministre chinois He Lifeng à Kuala Lumpur avait permis “de préparer la rencontre des dirigeants dans un contexte très positif”.Il a également assuré à la télévision ABC que la Chine envisageait de reprendre ses achats de soja américain et de retarder l’imposition de ses restrictions à l’exportation de terres rares, annoncées en octobre.Selon M. Bessent, cela permettrait en échange à Pékin d’éviter les droits de douane supplémentaires de 100% que Donald Trump menaçait de lui imposer.- “J’aime ça” -Engagé sur de multiples fronts, Donald Trump a également cosigné dimanche à Kuala Lumpur, en marge d’un sommet de l’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (Asean), un accord de cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge.Les deux pays, qu’oppose un vieux différend frontalier, se sont affrontés en juillet à leur frontière. Ces combats ont fait au moins 43 morts et provoqué des déplacements massifs de population.C’est un “pas monumental” vers la paix, a assuré dimanche M. Trump à propos de ce texte qui prévoit notamment le déploiement d’observateurs régionaux et la libération de 18 prisonniers cambodgiens.La Thaïlande et le Cambodge étaient convenus d’une trêve le 28 juillet après l’intervention de Donald Trump, du Premier ministre malaisien Anwar Ibrahim et de négociateurs chinois. Mais l’hôte de la Maison Blanche s’en est attribué le mérite.”Je ne devrais pas dire que c’est un hobby, parce que c’est bien plus sérieux qu’un hobby, mais je suis bon à ça et j’aime ça”, a-t-il dit dimanche à propos de ses activités de médiation.Il a ajouté qu’il avait conclu en parallèle “un important accord commercial avec le Cambodge et un accord très important sur les minéraux critiques avec la Thaïlande”.- Rencontre avec Lula -Pour sa première visite en Malaisie en tant que président, Donald Trump a été reçu en grande pompe. Anwar Ibrahim est venu l’accueillir sur un tapis rouge déroulé sur le tarmac de l’aéroport.Le républicain y est apparu de fort bonne humeur. Il a même esquissé une chorégraphie devant une troupe de danse traditionnelle.Un accueil qu’affectionne particulièrement Donald Trump et qui s’est concrétisé par la signature dimanche d’un accord avec la Malaisie sur le commerce et les minéraux.Soucieux d’apaiser les tensions bilatérales, Donald Trump a également rencontré le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, un dirigeant avec lequel il avait engagé un bras de fer politico-commercial.”Nous devrions arriver à trouver de bons accords pour nos deux pays”, a assuré M. Trump à son homologue. Le président américain est attendu lundi au Japon. Il doit y rencontrer la nouvelle Première ministre, la nationaliste Sanae Takaichi.Avant son départ de Washington, Donald Trump s’était également dit “ouvert” à une rencontre avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un, ce qui serait une première depuis 2019. burs-jhe-ehl-aue/lrb

Arrivée d’un navire de guerre américain à Trinité-et-Tobago, face au Venezuela

Un navire de guerre lance-missile américain est arrivé dimanche à Port d’Espagne, capitale de Trinité-et-Tobago, petit archipel situé à une dizaine de kilomètres du Venezuela, alors que le président américain Donald Trump accentue sa pression sur son homologue Nicolas Maduro.La venue de l’USS Gravely, ainsi qu’une unité de marines, pour des exercices avec l’armée trinidadienne, avait été annoncée jeudi par le gouvernement de ce pays anglophone de 1,4 million d’habitants.Cette visite, sous sous l’oeil de quelques curieux dimanche, survient alors que Washington a déployé sept navires de guerre dans les Caraïbes et un dans le Golfe du Mexique, officiellement dans le cadre d’une opération contre le narcotrafic, visant particulièrement le Venezuela et son président Nicolas Maduro. Le président Trump a aussi annoncé l’arrivée du porte-avions Gerald R. Ford, le plus grand au monde, une montée en puissance considérable des moyens militaires américains dans la région que M. Maduro a dénoncé vendredi comme une tentative d'”inventer une nouvelle guerre”.Donald Trump accuse M. Maduro d’implication directe dans le trafic de drogue, ce que ce dernier dément formellement. Pour le dirigeant vénézuélien, Washington se sert du trafic de drogue comme prétexte “pour imposer un changement de régime” et s’emparer des importantes réserves de pétrole de son pays.- “Entre deux murs” -A Port d’Espagne, certains soutiennent la présence américaine si près des côtes vénézuéliennes. “Il y a une bonne raison pour laquelle ils amènent leur navire de guerre ici. C’est pour aider à nettoyer les problèmes de drogue qui sont sur le territoire” vénézuélien, estime Lisa, une habitante de 52 ans qui préfère ne pas donner son nom de famille.”C’est pour une bonne cause, beaucoup de gens seront libérés de l’oppression” et du “crime”, ajoute-t-elle.De nombreuses personnes interrogées expriment cependant une inquiétude face à l’arrivée du navire. Le président Trump a évoqué des frappes contre des cartels sur le territoire vénézuélien et a dit avoir autorisé des opérations clandestines sur le sol du pays sud-américain.  “S’il arrivait quelque chose entre le Venezuela et l’Amérique, en tant que personnes vivant à la périphérie (…) nous pourrions finir par recevoir des coups”, redoute Daniel Holder, 64 ans.Assis sur une place du centre-ville, cet adepte du rastafarisme, un mouvement spirituel apparu parmi des descendants d’esclaves de Jamaïque, estime que “les gens ne voient pas à quel point c’est sérieux actuellement” mais que “des choses pourraient arriver ici” en raison de la proximité géographique entre son pays et le Venezuela.Il s’oppose à la stratégie de son gouvernement.La Première ministre de Trinité-et-Tobago, Kamla Persad-Bissessar, est un fervent soutien de M. Trump, et a adopté dès son accession au pouvoir en mai dernier un discours virulent contre l’immigration et la criminalité vénézuéliennes dans son pays.Mme Persad-Bissessar, “invite l’Amérique” alors qu'”elle devrait se tenir à l’écart” et laisser Washington et Caracas régler leur différend “au lieu d’essayer de s’interposer”, regrette-t-il. C’est comme “être entre deux murs”, soupire M. Holder.- “Alarmant” -Les États-Unis mènent depuis début septembre, essentiellement dans les eaux caribéennes mais aussi dans le Pacifique, des frappes aériennes contre des embarcations présentées comme celles de narcotrafiquants. Jusque-là, dix ont été revendiquées. Elles ont tué au moins 43 personnes, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres du gouvernement américain.Deux Trinidadiens auraient été tués mi-octobre dans l’une d’elles, selon leurs familles. Les autorités locales n’ont ni confirmé ni infirmé ces décès. Des experts ont remis en question la légalité des frappes dans des eaux étrangères ou internationales, contre des suspects qui n’ont pas été interceptés ou interrogés.Rhonda Williams, réceptionniste de 38 ans, ne souhaite qu’une chose: la paix. “Nous n’avons pas besoin de tous ces meurtres et de ces bombardements, nous avons juste besoin de paix … et de Dieu”, affirme-t-elle à l’AFP.”Le Venezuela traverse en ce moment une situation très difficile, au niveau social et économique”, une situation “due au gouvernement”, estime Ali Ascanio, un Vénézuélien de 38 ans installé à Trinité-et-Tobago – comme nombre de ses compatriotes- depuis huit ans.L’arrivée du destroyer américain “est un peu préoccupant”, “alarmant parce que nous savons que c’est un signe de guerre”. Ce vendeur de fruits et légumes espère que la pression américaine poussera Nicolas Maduro à “partir bientôt”.

La Russie informe Washington d’un essai final réussi de son missile de croisière à propulsion nucléaire

La Russie a annoncé dimanche avoir informé Washington d’un essai final réussi de son missile de croisière à propulsion nucléaire, Bourevestnik, en pleine offensive en Ukraine et incertitude sur une nouvelle rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump.”Les tests décisifs sont désormais achevés”, a lancé le président russe, dans une vidéo diffusée par le Kremlin, lors d’une réunion avec des responsables militaires, en ordonnant de commencer à “préparer les infrastructures pour mettre en service cet armement dans les forces armées” russes.”C’est une création unique que personne d’autre au monde ne possède”, a assuré le maître du Kremlin, selon lequel le Bourevestnik (“oiseau de tempête” en russe) a une “portée illimitée”.Lors du dernier essai le 21 octobre, le missile Bourevestnik a passé dans l’air “environ 15 heures”, en survolant 14.000 km, a précisé pour sa part le chef de l’Etat-major russe, Valéri Guérassimov, en ajoutant que “ce n’est pas une limite” pour cet armement.- ‘précision garantie’ -“Les caractéristiques techniques du Bourevestnik permettent de l’utiliser avec une précision garantie contre des sites hautement protégés situés à n’importe quelle distance”, a-t-il affirmé.Un émissaire du Kremlin pour les questions économiques, Kirill Dmitriev, à Washington depuis vendredi, a annoncé dans l’après-midi avoir “déjà informé” des responsables de l’administration Trump de cette réunion “où le président russe s’est fait présenter un rapport (…) sur les essais réussis du missile du type tout à fait nouveau Bourevestnik”.Vladimir Poutine avait annoncé le développement par l’armée russe de ces missiles, capables de surmonter selon lui quasiment tous les systèmes d’interception, en 2018, à l’époque pour faire face selon Moscou aux menaces des Etats-Unis.Sept ans plus tard, l’annonce des tests finaux du Bourevestnik intervient alors que l’armée russe continue de grignoter lentement du terrain dans certains secteurs en Ukraine, malgré de lourdes pertes, face à des forces ukrainiennes moins nombreuses.- “dialogue constructif” -Les négociations de paix entre Moscou et Kiev sont, elles, au point mort, malgré les efforts de médiation du président américain Donald Trump qui avait promis de mettre fin rapidement au conflit en Ukraine à son retour à la Maison Blanche en janvier.Donald Trump a reporté mardi sine die un projet de rencontre tout juste annoncé avec Vladimir Poutine à Budapest, disant ne pas vouloir de discussions “pour rien” et les Etats-Unis ont imposé le lendemain de nouvelles sanctions sur les hydrocarbures russes.Samedi, il a réitéré qu’il ne “perdrait pas son temps” à programmer une nouvelle rencontre avec Vladimir Poutine sans accord en vue pour mettre fin au conflit en Ukraine.Kirill Dmitriev, qui enchaîne depuis vendredi des rencontres avec des responsables de l’administration Trump, a dénoncé dimanche des “tentatives titanesques de saper tout dialogue entre la Russie et les États-Unis”.Selon lui, la Russie est disposée “à un dialogue constructif”, mais “le respect” des intérêts russes et “l’éradication des causes profondes de la crise ukrainienne” devraient servir de base pour des “solutions justes”.Pour sa part, Vladimir Poutine a fait savoir dimanche qu’il ne voulait pas fixer de calendrier pour la fin des combats.”Nous n’allons rien harmoniser avec les dates ou évènements quelconques (…), nous allons nous baser sur une rationalité militaire”, a-t-il indiqué, lors de sa rencontre avec des responsables militaires.Sur le terrain, une attaque de drones russe sur Kiev a fait dans la nuit trois morts et près d’une trentaine de blessés dont six enfants, selon le maire de la capitale ukrainienne Vitali Klitschko.En Russie, des attaques de drones et des frappes ukrainiennes ont fait dimanche un mort et 17 blessés dans la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, selon le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

La Russie informe Washington d’un essai final réussi de son missile de croisière à propulsion nucléaire

La Russie a annoncé dimanche avoir informé Washington d’un essai final réussi de son missile de croisière à propulsion nucléaire, Bourevestnik, en pleine offensive en Ukraine et incertitude sur une nouvelle rencontre entre Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump.”Les tests décisifs sont désormais achevés”, a lancé le président russe, dans une vidéo diffusée …

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