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“Mécontentement” de Trump face aux projets de reconnaissance d’un Etat palestinien

Donald Trump “a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada” à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, a déclaré sa porte-parole Kaorline Leavitt jeudi.Le président américain a donc durci quelque peu sa position en la matière.S’il avait déjà vivement critiqué l’annonce par le Premier ministre canadien Mark Carney de son intention de reconnaître un Etat palestinien, Donald Trump n’avait pas été aussi virulent pour les décisions semblables du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre Keir Starmer.Il avait surtout jugé que les déclarations de son homologue français sur la reconnaissance d’un Etat palestinien n’avaient guère “de poids” et “ne changeraient rien”.S’agissant du Royaume-Uni, qui entend reconnaître un Etat palestinien en septembre si Israël ne prend pas une série d’engagements, Donald Trump avait seulement indiqué qu’il n’était “pas dans ce camp”.Selon Karoline Leavitt, il est désormais davantage critique et estime qu’un tel projet équivaut à “récompenser le Hamas à un moment où le Hamas est le réel obstacle à un cessez-le-feu et à une libération de tous les otages” dans la bande de Gaza.

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Donald Trump “a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada” à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, a déclaré sa porte-parole Kaorline Leavitt jeudi.Le président américain a donc durci quelque peu sa position en la matière.S’il avait déjà vivement critiqué l’annonce par le Premier ministre …

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Nicaragua : un sandiniste historique incarcéré pour corruption

Le commandant sandiniste Bayardo Arce, conseiller économique du président Daniel Ortega, a été incarcéré jeudi après que le gouvernement eut annoncé qu’il faisait l’objet d’une enquête pour corruption, ont rapporté les médias nicaraguayens en exil. Cet homme âgé de 76 ans est tombé en disgrâce à l’occasion d’une purge interne dans les cercles du pouvoir, selon des opposants nicaraguayens vivant à l’étranger. Cette purge est effectuée sous la direction de Rosario Murillo, la puissante coprésidente et épouse de Daniel Ortega, avec l’aval de ce dernier, ont dit les mêmes sources.Le commandant sandiniste a été arrêté à l’aube après que “des dizaines de policiers” eurent fait irruption dans sa résidence à Managua, la capitale, a raconté le journal en ligne Confidencial.Le média Divergentes, qui cite “des sources policières et proches” d’Arce, ajoute qu’il a été arrêté après la perquisition de sa résidence, où il était assigné à résidence depuis dimanche. Le bureau du procureur général de la République (PGR), contrôlé par le gouvernement, l’a accusé jeudi de “transactions et négociations” illégales. La PGR a déclaré avoir ouvert “des enquêtes sur des propriétés et des sociétés liées aux intérêts de l’État”, sans donner plus de détails. Selon cette entité, Bayardo Arce n’a pas voulu s’expliquer à ce sujet ni présenter de documents sur des transactions immobilières. Ricardo Bonilla, un assistant du commandant, a été arrêté mercredi pour avoir refusé de “rendre des comptes”. Bayardo Arce est le troisième membre de la vieille garde de l’ancienne guérilla du Front sandiniste de libération nationale (FSLN, au pouvoir) à être assigné à résidence.Henry Ruiz l’est depuis mars et Humberto Ortega, un ancien chef de l’armée et frère du président, l’était également lorsqu’il est mort en septembre 2024.Bayardo Arce et Daniel Ortega ont été compagnons d’armes dans la lutte armée contre le dictateur Anastasio Somoza, renversé en 1979 par la révolution sandiniste. Daniel Ortega, âgé de 79 ans, est au pouvoir depuis 2007 après des réélections contestées par la communauté internationale. Ces derniers mois, il a été vu pendant des événements publics éprouvant des difficultés à marcher et le teint pâle – il souffre d’un lupus et d’insuffisance rénale -, ce qui a conduit les analystes de l’opposition à affirmer que Rosario Murillo prépare le terrain pour la succession. 

Nicaragua : un sandiniste historique incarcéré pour corruption

Le commandant sandiniste Bayardo Arce, conseiller économique du président Daniel Ortega, a été incarcéré jeudi après que le gouvernement eut annoncé qu’il faisait l’objet d’une enquête pour corruption, ont rapporté les médias nicaraguayens en exil. Cet homme âgé de 76 ans est tombé en disgrâce à l’occasion d’une purge interne dans les cercles du pouvoir, selon …

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Le Liban déterminé à retirer ses armes au Hezbollah, assure son président

Le président libanais Joseph Aoun a affirmé jeudi la détermination de son pays, soumis à une intense pression américaine, à désarmer le Hezbollah malgré le refus du mouvement pro-iranien.La veille, le chef du Hezbollah Naïm Qassem, dont la formation est sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, a estimé que toute demande de désarmer son mouvement revenait à “servir le projet israélien”.Il a accusé l’émissaire américain Tom Barrack, qui a appelé au désarmement du Hezbollah, de recourir à la “menace et l’intimidation” pour “aider Israël”, pays allié des Etats-Unis et ennemi du Hezbollah.Quelques heures après les déclarations de M. Aoun, l’armée israélienne a mené de nouveaux bombardements au Liban contre “les infrastructures” du Hezbollah, dont un “important site de production de missiles”, selon le ministre de la Défense Israël Katz.S’exprimant dans une allocution devant les militaires, à l’occasion de la Fête de l’Armée, le président libanais a déclaré vouloir “retirer les armes de tous les groupes armés, y compris le Hezbollah, et les remettre à l’armée libanaise”.Le Hezbollah conserve une partie de son arsenal, dont des missiles.Malgré un cessez-le-feu en vigueur depuis novembre 2024, Israël continue de mener des frappes en territoire libanais, affirmant viser le Hezbollah qui s’abstient de riposter.- “Saisir une occasion historique” -Jeudi, les bombardements israéliens dans la Békaa (est) ont visé “des sites de fabrication d’explosifs, utilisés pour développer l’arsenal du Hezbollah, ainsi qu’un site souterrain dédié à la production et au stockage d’armes stratégiques”, selon l’armée israélienne.Un responsable libanais qui a requis l’anonymat a indiqué à l’AFP que le gouvernement était “soumis à une intense pression internationale et régionale pour s’engager formellement, en Conseil des ministres, à désarmer le Hezbollah”.M. Aoun a indiqué que des modifications avaient été introduites à “des idées” soumises par les Etats-Unis sur le désarmement du Hezbollah.Ce plan doit être discuté la semaine prochaine en Conseil des ministres pour “établir un calendrier d’application”, a-t-il ajouté.Dans le même temps, le Liban demande l’arrêt des bombardements israélien, le retrait des forces israéliennes de cinq positions qu’elles occupent dans le sud du Liban et la libération des prisonniers libanais, a ajouté le chef de l’Etat.M. Aoun a appelé “toutes les parties politiques” à “saisir une occasion historique” pour que les forces libanaises aient “le monopole des armes (…) sur l’ensemble du territoire libanais, afin de regagner la confiance de la communauté internationale”.Il a affirmé que le Liban traversait une “phase cruciale qui ne tolère aucune provocation de quelque côté que ce soit, ni aucune surenchère nuisible et inutile”. – “Effondrement ou stabilité” -“Pour la millième fois, j’assure que mon souci de garder le monopole des armes découle de mon souci de défendre la souveraineté du Liban et ses frontières, de libérer les terres libanaises occupées et d’édifier un Etat qui accueille tous ses citoyens (…) dont vous en êtes un pilier essentiel”, a-t-il ajouté, s’adressant au public du Hezbollah.”Aujourd’hui, nous devons choisir entre l’effondrement et la stabilité”, a encore dit M. Aoun, qui a hérité à son élection en janvier d’un pays ruiné par une crise économique inédite.La communauté internationale exige pour venir en aide au Liban le désarmement des groupes armés et des réformes économiques structurelles.Le Hezbollah est la seule formation armée libanaise à avoir conservé ses armes après la fin de la guerre civile en 1990, au nom de la “résistance” contre Israël. Les autorités se sont également engagées à désarmer les groupes palestiniens armés qui contrôlent des camps de réfugiés dans le pays, mais n’ont pas encore mis en oeuvre cette décision.

Le Liban déterminé à retirer ses armes au Hezbollah, assure son président

Le président libanais Joseph Aoun a affirmé jeudi la détermination de son pays, soumis à une intense pression américaine, à désarmer le Hezbollah malgré le refus du mouvement pro-iranien.La veille, le chef du Hezbollah Naïm Qassem, dont la formation est sortie très affaiblie d’une guerre avec Israël, a estimé que toute demande de désarmer son …

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La junte birmane annonce la levée de l’état d’urgence, avant les élections

La junte birmane a annoncé jeudi la levée de l’état d’urgence à l’approche des législatives de décembre que l’opposition a promis de boycotter et qui sont dénoncées par les observateurs internationaux. “L’état d’urgence est aboli aujourd’hui afin que le pays puisse organiser des élections sur le chemin vers une démocratie multipartite”, a déclaré le porte-parole des militaires au pouvoir en Birmanie, Zaw Min Tun, dans un message vocal transmis à la presse.Cette mesure met fin au régime d’exception qui avait été décrété lorsque l’armée avait renversé en février 2021 le gouvernement civil élu de la lauréate du prix Nobel de la Paix Aung San Suu Kyi.”Les élections auront lieu dans six mois”, a-t-il assuré.L’instauration de l’état d’urgence avait déclenché une guerre civile qui a fait des milliers de morts en Birmanie. Cette mesure d’exception avait conféré à Min Aung Hlaing le pouvoir suprême sur le législatif, l’exécutif et le judiciaire en tant que chef des forces armées. Mais le numéro un birman a récemment estimé que le scrutin prévu pour décembre et janvier pourrait ouvrir la voie à un règlement du conflit en Birmanie où de vastes régions sont aux mains de groupes rebelles. – “Deuxième étape” -Les analystes prédisent que Min Aung Hlaing conservera un rôle majeur en tant que président ou commandant de l’armée après les législatives et consolidera son pouvoir, prolongeant ainsi son mandat en tant que dirigeant de facto. “Ce sont les mêmes personnes qui sont toujours au pouvoir”, a dit à l’AFP Morgan Michaels, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques. “Ces types-là ne prévoient tout simplement pas de rendre le pouvoir aux civils”.”Nous avons déjà passé la première étape”, a déclaré Min Aung Hlaing dans un discours à Naypyidaw dont a fait état jeudi le journal officiel The Global New Light of Myanmar. “Maintenant, nous entamons la deuxième étape,” a-t-il lancé, devant d’autres membres de la junte. “Les prochaines élections auront lieu en décembre et des efforts seront déployés pour permettre à tous les électeurs éligibles de voter”, a écrit le journal, paraphrasant une autre partie de son allocution. Le scrutin se déroulera “par phases”, en fonction de “la situation sécuritaire”.La junte a cependant annoncé par la suite que l’état d’urgence resterait en vigueur pour 90 jours dans 63 cantons, la plupart situés dans des zones de conflit ou sous le contrôle de groupes rebelles.- “Imposture” -À New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a dénoncé ce projet d’organiser des élections “dans un contexte de conflit et de violations des droits humains persistants et sans que les conditions soient réunies, notamment en matière de sûreté et de sécurité”. Il a appelé à la fin des violences, y compris des bombardements aériens contre les civils, et à ce que les travailleurs humanitaires aient pleinement accès au territoire birman afin de répondre aux “besoins humanitaires considérables exacerbés depuis les tremblements de terre du 28 mars”, selon  Farhan Haq, le porte-parole de M. Guterres.Des groupes d’opposition, y compris d’anciens parlementaires évincés au moment du coup d’État, ont promis de boycotter le scrutin, qu’un expert de l’ONU, Tom Andrews, a assimilé le mois dernier à une “imposture” visant à légitimer la domination continue des militaires.Aucune date précise pour le vote n’a encore été annoncée par la junte mais les partis politiques sont en cours d’enregistrement tandis que des séances de formation sur les machines de vote électronique ont déjà eu lieu.Mercredi, le gouvernement militaire a déclaré avoir promulgué une nouvelle loi prévoyant des peines de prison pouvant aller jusqu’à 10 ans pour les discours ou les manifestations visant à nuire au “processus électoral”.Un recensement effectué l’année dernière dans la perspective des législatives n’a pas permis de collecter les données de près de 19 des 51 millions de Birmans, d’après des résultats provisoires.”Des contraintes significatives sur le plan de la sécurité” ont été invoquées pour expliquer ce problème majeur, qui témoigne de la portée limitée que pourrait avoir le scrutin en raison de la guerre civile.De vastes parties de la Birmanie échappent au contrôle de la junte et certains agents recenseurs gouvernementaux déployés ont été menacés et ont fait face à de la résistance. Les analystes ont prédit que les rebelles déclencheraient des offensives autour des dates des élections pour manifester leur opposition. Mais, ce mois-ci, la junte a commencé à offrir des récompenses en espèces à ceux qui accepteraient de déposer les armes et de “revenir dans le giron légal” avant le vote.Peu après l’annonce de la levée de l’état d’urgence, la Chine a déclaré jeudi soutenir la Birmanie dans la recherche d’une solution “pacifique” à la guerre civile.”Nous invitons tous les partis et les factions de Birmanie à régler leurs différends de manière appropriée par des moyens politiques, dans le cadre constitutionnel et juridique”, a dit Guo Jiakun, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

La junte birmane annonce la levée de l’état d’urgence, avant les élections

La junte birmane a annoncé jeudi la levée de l’état d’urgence à l’approche des législatives de décembre que l’opposition a promis de boycotter et qui sont dénoncées par les observateurs internationaux. “L’état d’urgence est aboli aujourd’hui afin que le pays puisse organiser des élections sur le chemin vers une démocratie multipartite”, a déclaré le porte-parole des …

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