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L’Ukraine accepte une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie

L’Ukraine a accepté mardi une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant “prête pour la paix” après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé en retour la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à Kiev.Cette rencontre s’est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front.”Aujourd’hui nous avons fait une proposition que les Ukrainiens ont acceptée, qui est de commencer un cessez-le-feu et des négociations immédiates”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après environ neuf heures de discussions à Jeddah, ajoutant que le projet serait transmis à la Russie.”La balle est à présent dans leur camp”, a-t-il ajouté.L’Ukraine, arrivée à la réunion avec un projet de trêve “dans les airs” et “en mer”, “accepte cette proposition” d’un cessez-le-feu de 30 jours et les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie de l’accepter, a réagi le président Volodymyr Zelensky.”L’Ukraine est prête pour la paix. La Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il “allait parler” à son homologue russe Vladimir Poutine sans doute cette semaine. “Je sais que nous avons une grosse réunion demain avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront”, a-t-il indiqué, sans autres détails.Moscou de son côté n’a pas “exclu” des contacts avec des représentants des Etats-Unis “pendant les prochains jours”.   Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.- “Avancée remarquable” -Les deux plus hauts responsables de l’Union européenne ont salué une “évolution positive qui peut constituer un pas vers une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine”. “La balle est désormais dans le camp de la Russie”, ont aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, tout comme le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué une “avancée remarquable”.L’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.L’Ukraine avait mis sur la table une proposition de trêve en espérant convaincre les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, interrompus depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président et M. Zelensky.Le président ukrainien avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, a indiqué la déclaration finale.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie” avec une possible médiation “pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.

L’Ukraine accepte une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie

L’Ukraine a accepté mardi une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant “prête pour la paix” après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé …

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L’Ukraine accepte une proposition américaine de cessez-le-feu avec la Russie

L’Ukraine a accepté mardi une proposition des Etats-Unis pour un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, se disant “prête pour la paix” après plus de trois ans de guerre et appelant Moscou à se prononcer, à l’issue d’une rencontre américano-ukrainienne en Arabie saoudite.Lors de ces entretiens, en l’absence de la Russie, Washington a annoncé en retour la levée “immédiate” de la suspension de l’aide militaire à Kiev.Cette rencontre s’est tenue quelques heures après la plus importante attaque de drone menée par Kiev en territoire russe depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022, et alors que l’armée ukrainienne est en difficulté sur le front.”Aujourd’hui nous avons fait une proposition que les Ukrainiens ont acceptée, qui est de commencer un cessez-le-feu et des négociations immédiates”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain, Marco Rubio, après environ neuf heures de discussions à Jeddah, ajoutant que le projet serait transmis à la Russie.”La balle est à présent dans leur camp”, a-t-il ajouté.L’Ukraine, arrivée à la réunion avec un projet de trêve “dans les airs” et “en mer”, “accepte cette proposition” d’un cessez-le-feu de 30 jours et les Etats-Unis doivent à présent “convaincre” la Russie de l’accepter, a réagi le président Volodymyr Zelensky.”L’Ukraine est prête pour la paix. La Russie doit montrer si elle est prête à mettre fin à la guerre ou à la poursuivre”, a-t-il ajouté.A Washington, le président américain Donald Trump a déclaré qu’il “allait parler” à son homologue russe Vladimir Poutine sans doute cette semaine. “Je sais que nous avons une grosse réunion demain avec la Russie et on espère que de bonnes conversations suivront”, a-t-il indiqué, sans autres détails.Moscou de son côté n’a pas “exclu” des contacts avec des représentants des Etats-Unis “pendant les prochains jours”.   Pour le conseiller américain à la sécurité nationale, Mike Walz, la question est désormais de savoir “comment” et non “si” la guerre en Ukraine doit finir.- “Avancée remarquable” -Les deux plus hauts responsables de l’Union européenne ont salué une “évolution positive qui peut constituer un pas vers une paix globale, juste et durable pour l’Ukraine”. “La balle est désormais dans le camp de la Russie”, ont aussi affirmé la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le président du Conseil européen, Antonio Costa, tout comme le président français Emmanuel Macron. Le Premier ministre britannique, Keir Starmer, a salué une “avancée remarquable”.L’Ukraine et les Etats-Unis sont aussi tombés d’accord pour conclure “dès que possible” un accord sur les minerais ukrainiens, selon la déclaration conjointe publiée après la rencontre.L’Ukraine avait mis sur la table une proposition de trêve en espérant convaincre les Etats-Unis de rétablir leur aide militaire à Kiev et le partage de renseignements, interrompus depuis l’altercation, le 28 février dans le Bureau ovale, entre Donald Trump, son vice-président et M. Zelensky.Le président ukrainien avait alors quitté les Etats-Unis sans signer comme prévu un accord sur l’exploitation des minerais de son pays par les Etats-Unis.”L’Ukraine s’est déclarée prête à accepter la proposition américaine d’instaurer un cessez-le-feu immédiat et provisoire de 30 jours, qui peut être prolongé par accord mutuel des parties et qui est soumis à l’acceptation et à la mise en oeuvre simultanée par la Fédération de Russie”, a indiqué la déclaration finale.- “Prêts à tout” -Marco Rubio ainsi que le ministre ukrainien des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, ont participé à la réunion, au moment où Donald Trump fait pression sur l’Ukraine pour mettre fin à la guerre.”Nous sommes prêts à tout faire pour parvenir à la paix”, avait déclaré le chef de l’administration présidentielle ukrainienne, Andriï Iermak, en entrant dans la salle des négociations.Dans ce contexte, l’Ukraine a affirmé que son attaque massive menée avec des centaines de drones, qui a visé en particulier Moscou et sa région, à plus de 400 kilomètres de la frontière ukrainienne, devrait “inciter” Vladimir Poutine à accepter une trêve aérienne.L’attaque a fait trois morts, selon les autorités municipales. Le Kremlin a accusé Kiev de frapper “des infrastructures sociales, des immeubles d’habitation”. Selon Moscou, 343 drones ont été abattus au cours de cette attaque qui a également visé la région de Koursk, frontalière de l’Ukraine.Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait six morts mardi dans la région de Donetsk, a annoncé son gouverneur.Interrogé sur les négociations en Arabie saoudite, le Kremlin a estimé que c’était à l’Ukraine de montrer qu’elle était prête à faire la paix. “Ce que nous (en) attendons n’a pas d’importance”, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.Volodymyr Zelensky a rencontré à Jeddah le prince héritier saoudien, Mohammed ben Salmane, et estimé que le royaume apportait “une plateforme très importante pour la diplomatie” avec une possible médiation “pour la libération de prisonniers militaires et civils et le retour d’enfants déportés”, ainsi que sur les garanties de sécurité réclamées par Kiev.

Violences en Syrie: la commission d’enquête “déterminée” à faire justice

La commission d’enquête mandatée par la présidence syrienne pour enquêter sur les violences dans l’ouest du pays a affirmé mardi sa détermination à garantir la justice et à prévenir les représailles extrajudiciaires, après la mort de plus de 1.200 civils dans un bastion de l’ex-président Bachar al-Assad.Les tensions ont commencé le 6 mars dans un …

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Gaza: les négociations sur la trêve ont débuté à Doha

Les négociations indirectes sur la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, ont débuté mardi à Doha, le mouvement islamiste palestinien disant espérer des “progrès tangibles”.La situation humanitaire reste dramatique dans le petit territoire dévasté par plus de 15 mois de guerre. Pour faire pression sur le Hamas, Israël bloque pour le 10e jour consécutif l’entrée de l’aide humanitaire et a cessé dimanche la fourniture d’électricité vers la principale usine de dessalement d’eau qui alimente au moins 600.000 personnes.   Et malgré la trêve, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur Gaza, qui ont fait au moins cinq morts.”Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé” et “nous espérons qu'(il) aboutira à des progrès tangibles vers le lancement de la deuxième phase”, a indiqué dans un communiqué un haut responsable du Hamas, Abdel Rahmane Shadid.”Nous espérons que les efforts de l’envoyé américain (Steve Witkoff) aboutiront au début des négociations pour la deuxième phase” de cet accord, a-t-il ajouté, soulignant que l’administration américaine, allié historique d’Israël, portait “la responsabilité de son soutien illimité” au gouvernement israélien.- Désaccords -M. Shadid a dénoncé le blocage de l’aide qui “a fait flamber les prix de la nourriture et provoqué une pénurie de fournitures médicales, exacerbant la crise humanitaire” en plein ramadan.L’Egypte, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie ont condamné mardi la coupure de l’électricité à Gaza, exhortant la communauté internationale à prendre des mesures.L’accord de trêve, arraché par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre provoquée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité parmi les 251 personnes enlevées. En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.503 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Durant la première phase de la trêve, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux délégations tentent, à travers les médiateurs américains et qataris, de surmonter les désaccords portant sur la deuxième phase.- “Où est la trêve?” -Celle-ci prévoit, selon le Hamas, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des derniers otages. Israël, de son côté, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril, et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des derniers otages.Il reste selon l’armée 58 otages détenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts.Si les combats se sont arrêtés à Gaza, l’aviation israélienne mène quasi quotidiennement des frappes sur le territoire.  Quatre hommes, âgés d’une vingtaine d’années et parmi lesquels deux frères, ont été tués dans le sud de la ville de Gaza, selon la Défense civile du territoire. Les quatre hommes faisaient partie d’un groupe qui se trouvait dans le quartier de Netzarim, a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. L’armée israélienne a confirmé avoir visé plusieurs individus se livrant à des “activités suspectes” et qui “représentaient une menace” pour les troupes au sol.”Où est la trêve dont ils parlent? Ils tuent nos jeunes et parlent d’une trêve!”, a lancé Oumm Tariq Obaïd, à l’hôpital Al-Ahli Arab de Gaza-Ville où les corps de membres de sa famille ont été transportés. “Ils n’ont rien fait!”Une autre frappe aérienne, dans le sud du territoire, a tué un combattant qui “utilisait des appareils de surveillance” des troupes, selon l’armée.En Israël, les familles et les proches des otages tentent aussi de faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour accélérer la libération des captifs. Plusieurs centaines d’entre eux campent depuis samedi dans des tentes devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Gaza: les négociations sur la trêve ont débuté à Doha

Les négociations indirectes sur la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, ont débuté mardi à Doha, le mouvement islamiste palestinien disant espérer des “progrès tangibles”.La situation humanitaire reste dramatique dans le petit territoire dévasté par plus de 15 mois de guerre. Pour faire pression sur le Hamas, Israël bloque pour le 10e jour consécutif l’entrée de l’aide humanitaire et a cessé dimanche la fourniture d’électricité vers la principale usine de dessalement d’eau qui alimente au moins 600.000 personnes.   Et malgré la trêve, l’armée israélienne a poursuivi ses frappes aériennes sur Gaza, qui ont fait au moins cinq morts.”Un nouveau cycle de négociations de cessez-le-feu a commencé” et “nous espérons qu'(il) aboutira à des progrès tangibles vers le lancement de la deuxième phase”, a indiqué dans un communiqué un haut responsable du Hamas, Abdel Rahmane Shadid.”Nous espérons que les efforts de l’envoyé américain (Steve Witkoff) aboutiront au début des négociations pour la deuxième phase” de cet accord, a-t-il ajouté, soulignant que l’administration américaine, allié historique d’Israël, portait “la responsabilité de son soutien illimité” au gouvernement israélien.- Désaccords -M. Shadid a dénoncé le blocage de l’aide qui “a fait flamber les prix de la nourriture et provoqué une pénurie de fournitures médicales, exacerbant la crise humanitaire” en plein ramadan.L’Egypte, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Jordanie ont condamné mardi la coupure de l’électricité à Gaza, exhortant la communauté internationale à prendre des mesures.L’accord de trêve, arraché par les Etats-Unis, le Qatar et l’Egypte, a abouti à un cessez-le-feu le 19 janvier après 15 mois de guerre provoquée par l’attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité parmi les 251 personnes enlevées. En riposte, Israël a juré d’anéantir le Hamas et lancé une offensive à Gaza qui a fait au moins 48.503 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Durant la première phase de la trêve, qui a pris fin le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les deux délégations tentent, à travers les médiateurs américains et qataris, de surmonter les désaccords portant sur la deuxième phase.- “Où est la trêve?” -Celle-ci prévoit, selon le Hamas, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des derniers otages. Israël, de son côté, souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril, et réclame, pour passer à la deuxième, la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas et le retour des derniers otages.Il reste selon l’armée 58 otages détenus à Gaza, dont 34 ont été déclarés morts.Si les combats se sont arrêtés à Gaza, l’aviation israélienne mène quasi quotidiennement des frappes sur le territoire.  Quatre hommes, âgés d’une vingtaine d’années et parmi lesquels deux frères, ont été tués dans le sud de la ville de Gaza, selon la Défense civile du territoire. Les quatre hommes faisaient partie d’un groupe qui se trouvait dans le quartier de Netzarim, a précisé le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal. L’armée israélienne a confirmé avoir visé plusieurs individus se livrant à des “activités suspectes” et qui “représentaient une menace” pour les troupes au sol.”Où est la trêve dont ils parlent? Ils tuent nos jeunes et parlent d’une trêve!”, a lancé Oumm Tariq Obaïd, à l’hôpital Al-Ahli Arab de Gaza-Ville où les corps de membres de sa famille ont été transportés. “Ils n’ont rien fait!”Une autre frappe aérienne, dans le sud du territoire, a tué un combattant qui “utilisait des appareils de surveillance” des troupes, selon l’armée.En Israël, les familles et les proches des otages tentent aussi de faire pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour accélérer la libération des captifs. Plusieurs centaines d’entre eux campent depuis samedi dans des tentes devant le ministère de la Défense à Tel-Aviv.

Gaza: les négociations sur la trêve ont débuté à Doha

Les négociations indirectes sur la poursuite de la trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas, en vigueur depuis le 19 janvier, ont débuté mardi à Doha, le mouvement islamiste palestinien disant espérer des “progrès tangibles”.La situation humanitaire reste dramatique dans le petit territoire dévasté par plus de 15 mois de guerre. …

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Prise d’otages au Pakistan: trois morts, une centaine de passagers du train libérés

Trois personnes ont été tuées et une centaine de passagers libérés par les troupes pakistanaises après que des séparatistes baloutches ont attaqué mardi un train transportant plus de 450 passagers dans le sud-ouest du pays, théâtre d’une rébellion indépendantiste.Les forces de sécurité sont parvenues à libérer “plus de 100” passagers retenus en otage dans ce train, pris d’assaut au Baloutchistan, région frontalière de l’Iran et de l’Afghanistan, a annoncé le ministre de l’Intérieur, Mohsen Naqvi.Il s’agit de “58 hommes, 31 femmes et 15 enfants”, d’après des sources de sécurité qui indiquent dans la nuit de mardi à mercredi que “les efforts se poursuivent pour assurer la libération en toute sécurité des passagers restants”.A la mi-journée, l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA), le principal groupe séparatiste de cette province, avait annoncé avoir bloqué un train transportant, selon les chemins de fer locaux, plus de 450 personnes au niveau de la ville de Sibi.”Un policier, un soldat et le conducteur du train ont été tués”, a dit Mohammed Aslam, un responsable des chemins de fer de Mach, une ville voisine où la gare a été transformée en hôpital de campagne.Ce bilan a été confirmé à l’AFP par Nazim Farouq, un soignant sur place posté dans le hall de la gare où des draps ont été tendus au sol pour accueillir des blessés.- Bandages et cordons policiers -Des médicaments et des bandages ont été amenés sur les lieux, gardés par des cordons de policiers et de paramilitaires.Des passagers ont raconté à l’AFP avoir été relâchés par les combattants baloutches et avoir ensuite marché durant des heures pour atteindre la prochaine gare d’où un train de fret les a conduit vers Mach.L’un d’eux, Youssef Bachir, a dit à l’AFPTV avoir vu “des gens crier et pleurer” à l’arrivée des assaillants dans le train. “Il y avait des tirs et des explosions et les assaillants nous ont dit de sortir (…) avec les enfants, nous sommes descendus” du train, a-t-il ajouté.L’armée n’a pas fait de commentaire jusqu’ici.Le ministre de l’Intérieur Nohsen Naqvi a lui prévenu: “Les assaillants sans pitié qui ont tiré sur des innocents ne méritent aucune clémence.””Seize terroristes ont été tués”, a-t-il ajouté, alors que des sources de sécurité font état “d’importants échanges de tirs” et de “17 blessés hospitalisés”, alors que l’hôpital de Sibi a été placé en état d’alerte en début d’après-midi.Dans un communiqué, la BLA a de son côté assuré avoir “détruit la voie ferrée avec des explosifs, forçant le Jaffar Express à s’arrêter”.D’après un haut fonctionnaire de Sibi, le train y a été bloqué vers 13H00 (08H00 GMT) après que “des hommes armés” l’ont forcé à s’arrêter.Il était parti de Quetta, la capitale du Baloutchistan, vers 09H00 en direction de Peshawar, la capitale de la province voisine du Khyber-Pakhtunkhwa, qu’il devait rallier après 30 heures de trajet.Un haut responsable policier a de son côté ajouté que le train était “bloqué à l’entrée d’un tunnel entouré de montagnes”.La BLA revendique régulièrement des attaques meurtrières contre les forces de l’ordre et les Pakistanais originaires d’autres provinces. Elle les accuse, au même titre que les investisseurs étrangers, de piller la province et de marginaliser sa population baloutche.- Pendjabis visés -Cette province, la plus pauvre du cinquième pays le plus peuplé au monde, est riche en hydrocarbures et en minerais mais ses habitants se plaignent d’être privés de cette manne.De nouveau mardi soir, un otage libéré a raconté à l’AFP que les assaillants avaient “vérifié les papiers d’identité” des passagers et “mis à l’écart ceux qui étaient originaires du Pendjab”, perçus comme dominant les rangs de l’armée, engagée dans la bataille contre les séparatistes.”Ils ont abattu deux soldats devant moi, avant d’en embarquer quatre autres vers je ne sais où”, a-t-il encore dit, en refusant de donner son nom.En août, des combattants de la BLA avaient tué 39 personnes, notamment en vérifiant les cartes d’identité des passagers sur différentes routes avant de les abattre s’ils étaient Pendjabis.Début novembre, la BLA avait posé une bombe sur un quai de la gare de Quetta et tué 26 personnes, dont 14 soldats.Le Pakistan connaît une recrudescence d’attaques, en particulier d’islamistes et de séparatistes, principalement au Baloutchistan et dans le Khyber-Pakhtunkhwa, qui borde également l’Afghanistan. Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad estime que l’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie avec plus de 1.600 personnes ayant péri dans des attaques, dont 685 membres des forces de sécurité.

Prise d’otages au Pakistan: trois morts, une centaine de passagers du train libérés

Trois personnes ont été tuées et une centaine de passagers libérés par les troupes pakistanaises après que des séparatistes baloutches ont attaqué mardi un train transportant plus de 450 passagers dans le sud-ouest du pays, théâtre d’une rébellion indépendantiste.Les forces de sécurité sont parvenues à libérer “plus de 100” passagers retenus en otage dans ce …

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