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Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
Au moins 40 personnes sont mortes en une semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, pays en guerre frappé par sa pire épidémie de choléra depuis des années.Evoquant une hausse des cas “qui exacerbe les pires effets de la malnutrition”, l’Union européenne a appelé jeudi toutes les parties au conflit à laisser entrer l’aide humanitaire internationale “de toute urgence”.Le Soudan, troisième plus grand pays d’Afrique, est, depuis 2023, le territoire le plus durement frappé au monde par le choléra, avec plus de 2.400 décès enregistrés depuis un an dans 17 des 18 Etats du pays, selon l’Unicef.Dans la seule région du Darfour, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont soigné “plus de 2.300 patients et enregistré 40 décès la semaine dernière”, a déclaré l’ONG. “En plus d’une guerre généralisée, les Soudanais font actuellement face à la pire épidémie de choléra que le pays ait connue depuis des années”, a souligné MSF, en référence à la guerre entre l’armée et les paramilitaires depuis plus de deux ans.Cette maladie diarrhéique, transmise par l’eau et la nourriture contaminées, peut tuer en quelques heures sans traitement.Mais si une simple réhydratation orale permet parfois de guérir, la guerre a mis à genoux le système de santé et bloqué l’accès aux convois humanitaires, laissant les civils sans moyen de se protéger, ni de se soigner.”Cela ne peut pas durer”, a estimé l’UE, dans un communiqué, également signé par le Japon, le Canada et le Royaume-Uni.- Tawila, épicentre de l’épidémie -La situation est la plus critique à Tawila, dans l’Etat du Darfour-Nord, où des centaines de milliers de Soudanais fuyant les combats ont trouvé refuge.”Nous mélangeons du citron dans l’eau (…) et nous le buvons comme remède”, confiait cette semaine à l’AFP Mona Ibrahim, une femme déplacée à Tawila. “Nous n’avons pas de toilettes”.Comme elle, beaucoup de déplacés sont privés de soins et d’hygiène et d’eau potable, “avec une moyenne de seulement trois litres d’eau par jour, soit moins de la moitié du seuil minimum d’urgence de 7,5 litres par personne et par jour nécessaire pour boire, cuisiner et assurer l’hygiène, selon les recommandations de l’OMS”, a indiqué jeudi MSF. Dans l’un des centres de traitement du choléra de Tawila, des enfants fiévreux, blottis contre leurs mères, attendent une perfusion sur l’un des quelque 160 lits installés par MSF. Selon l’ONU, près de 300 cas de choléra chez des enfants ont été recensés dans cette ville depuis avril.Nibrar al-Dai, bénévole soudanaise, s’emploie à sensibiliser les déplacés : “faites bouillir l’eau, laissez-la refroidir, puis stockez-la dans des récipients propres”, conseille-t-elle.Mais pour beaucoup, maintenir une hygiène minimale relève de l’impossible, comme pour les travailleurs humanitaires qui “souhaitent simplement une cuisine propre et éloignée des toilettes”, confie à l’AFP Roba Al-Basatna, une autre bénévole.La saison des pluies, qui s’intensifie en août et s’étend jusqu’en octobre, pourrait aggraver la crise sanitaire.Depuis juillet 2024, environ 100.000 cas de choléra ont été recensés au Soudan, selon l’Organisation mondiale de la santé. A Damazin, la capitale de l’Etat du Nil Bleu, dans le sud-est du pays, MSF observe une combinaison mortelle de choléra et de malnutrition: “Entre le 3 et le 9 août, six patients atteints de choléra décédés souffraient également de malnutrition aiguë”, selon MSF.A El-Facher, au Darfour, au moins 63 personnes sont mortes de malnutrition en une semaine, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable du ministère de la Santé. Près de 25 millions de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où la famine a déjà gagné plusieurs régions.Alors que Washington semble intensifier ses efforts diplomatiques pour obtenir la paix au Soudan, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al Burhane, a affirmé jeudi qu’il n’y aurait “ni compromis, ni réconciliation” avec les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) contre lesquels ses forces sont en guerre depuis avril 2023.Selon l’ONU, le conflit à provoqué “la pire crise humanitaire au monde.”Â
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
Au moins 40 personnes sont mortes en une semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, pays en guerre frappé par sa pire épidémie de choléra depuis des années.Evoquant une hausse des cas “qui exacerbe les pires effets de la malnutrition”, l’Union européenne a appelé jeudi toutes les parties au conflit à laisser entrer l’aide humanitaire …
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
Au moins 40 personnes sont mortes en une semaine au Darfour, dans l’ouest du Soudan, pays en guerre frappé par sa pire épidémie de choléra depuis des années.Evoquant une hausse des cas “qui exacerbe les pires effets de la malnutrition”, l’Union européenne a appelé jeudi toutes les parties au conflit à laisser entrer l’aide humanitaire internationale “de toute urgence”.Le Soudan, troisième plus grand pays d’Afrique, est, depuis 2023, le territoire le plus durement frappé au monde par le choléra, avec plus de 2.400 décès enregistrés depuis un an dans 17 des 18 Etats du pays, selon l’Unicef.Dans la seule région du Darfour, les équipes de Médecins Sans Frontières (MSF) ont soigné “plus de 2.300 patients et enregistré 40 décès la semaine dernière”, a déclaré l’ONG. “En plus d’une guerre généralisée, les Soudanais font actuellement face à la pire épidémie de choléra que le pays ait connue depuis des années”, a souligné MSF, en référence à la guerre entre l’armée et les paramilitaires depuis plus de deux ans.Cette maladie diarrhéique, transmise par l’eau et la nourriture contaminées, peut tuer en quelques heures sans traitement.Mais si une simple réhydratation orale permet parfois de guérir, la guerre a mis à genoux le système de santé et bloqué l’accès aux convois humanitaires, laissant les civils sans moyen de se protéger, ni de se soigner.”Cela ne peut pas durer”, a estimé l’UE, dans un communiqué, également signé par le Japon, le Canada et le Royaume-Uni.- Tawila, épicentre de l’épidémie -La situation est la plus critique à Tawila, dans l’Etat du Darfour-Nord, où des centaines de milliers de Soudanais fuyant les combats ont trouvé refuge.”Nous mélangeons du citron dans l’eau (…) et nous le buvons comme remède”, confiait cette semaine à l’AFP Mona Ibrahim, une femme déplacée à Tawila. “Nous n’avons pas de toilettes”.Comme elle, beaucoup de déplacés sont privés de soins et d’hygiène et d’eau potable, “avec une moyenne de seulement trois litres d’eau par jour, soit moins de la moitié du seuil minimum d’urgence de 7,5 litres par personne et par jour nécessaire pour boire, cuisiner et assurer l’hygiène, selon les recommandations de l’OMS”, a indiqué jeudi MSF. Dans l’un des centres de traitement du choléra de Tawila, des enfants fiévreux, blottis contre leurs mères, attendent une perfusion sur l’un des quelque 160 lits installés par MSF. Selon l’ONU, près de 300 cas de choléra chez des enfants ont été recensés dans cette ville depuis avril.Nibrar al-Dai, bénévole soudanaise, s’emploie à sensibiliser les déplacés : “faites bouillir l’eau, laissez-la refroidir, puis stockez-la dans des récipients propres”, conseille-t-elle.Mais pour beaucoup, maintenir une hygiène minimale relève de l’impossible, comme pour les travailleurs humanitaires qui “souhaitent simplement une cuisine propre et éloignée des toilettes”, confie à l’AFP Roba Al-Basatna, une autre bénévole.La saison des pluies, qui s’intensifie en août et s’étend jusqu’en octobre, pourrait aggraver la crise sanitaire.Depuis juillet 2024, environ 100.000 cas de choléra ont été recensés au Soudan, selon l’Organisation mondiale de la santé. A Damazin, la capitale de l’Etat du Nil Bleu, dans le sud-est du pays, MSF observe une combinaison mortelle de choléra et de malnutrition: “Entre le 3 et le 9 août, six patients atteints de choléra décédés souffraient également de malnutrition aiguë”, selon MSF.A El-Facher, au Darfour, au moins 63 personnes sont mortes de malnutrition en une semaine, a indiqué dimanche à l’AFP un responsable du ministère de la Santé. Près de 25 millions de personnes souffrent d’une insécurité alimentaire aiguë au Soudan, où la famine a déjà gagné plusieurs régions.Alors que Washington semble intensifier ses efforts diplomatiques pour obtenir la paix au Soudan, le chef de l’armée, le général Abdel Fattah al Burhane, a affirmé jeudi qu’il n’y aurait “ni compromis, ni réconciliation” avec les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) contre lesquels ses forces sont en guerre depuis avril 2023.Selon l’ONU, le conflit à provoqué “la pire crise humanitaire au monde.”Â
La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l’Europe du Sud
Le sud de l’Europe n’a connu jeudi aucun répit face aux incendies: le Portugal, la Grèce, l’Italie et surtout l’Espagne, où un troisième décès a été enregistré, continuent de combattre les flammes en pleine canicule.Le Premier ministre Pedro Sánchez a déploré “la mort d’un deuxième volontaire à León” – un homme de 36 ans, décédé …
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La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l’Europe du Sud
Le sud de l’Europe n’a connu jeudi aucun répit face aux incendies: le Portugal, la Grèce, l’Italie et surtout l’Espagne, où un troisième décès a été enregistré, continuent de combattre les flammes en pleine canicule.Le Premier ministre Pedro Sánchez a déploré “la mort d’un deuxième volontaire à León” – un homme de 36 ans, décédé jeudi matin en Castille-et-León (nord ouest) – et souligné que “la menace reste extrême” en Espagne, où Paris a envoyé deux Canadair.Onze incendies sont classés au niveau 2 (sur 4) et celui de Zamora (en Castille-et-Léon), “où une superficie importante a brûlé (…) inquiète” beaucoup, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, à la télévision publique.Quelque 10.700 personnes ont été évacuées depuis le début de cet épisode d’incendies, selon le ministère de l’Intérieur.- “Les pires pronostics” – Pays en première ligne du réchauffement climatique en Europe, l’Espagne est habituée aux températures extrêmes, mais elle fait face depuis quelques années à une multiplication et une intensification des vagues de chaleurs.Plus de 157.000 hectares sont partis en fumée dans ce pays depuis janvier, ce qui fait déjà de 2025 la pire année après 2022 et 2012, depuis le début de l’existence (en 2006) des données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).En outre, août arrive d’ores et déjà en deuxième place des pires mois enregistrés pour les incendies avec 115.191 hectares brûlés. Plus de 70.000 hectares ont brûlé au cours des derniers jours.La Galice (nord-ouest), la région de Valence (est) et l’Estrémadure (ouest) préoccupent également les autorités, et une quinzaine d’axes routiers sont coupés.”Cette nuit, les pires pronostics se sont réalisés”, a écrit sur X Abel Bautista, un responsable du gouvernement régional d’Estrémadure, plaçant désormais toute la région en alerte incendie 2 et demandant à la population la “prudence maximale”.Une trentaine de personnes soupçonnées d’être à l’origine des incendies, soit par négligence ou imprudence, soit intentionnellement, ont été arrêtées.Le Portugal est lui également touché par une vague d’incendies depuis 22 jours. Jeudi en fin de journée, plus de 2.700 pompiers, épaulés par une trentaine d’appareils aériens, restaient déployés pour combattre plusieurs foyers dans le nord et le centre du pays.Dans certains villages menacés, des habitants se sont joints aux secours pour repousser les flammes, d’après les images diffusées en direct par les télévisions locales.Face à cette situation, le gouvernement, qui s’attend une journée de vendredi compliquée, “a décidé de prolonger la situation d’alerte, qui restera en vigueur avec toutes les interdictions” jusqu’à dimanche, a déclaré la ministre de l’Intérieur, Maria Lucia Amaral, lors d’une conférence de presse.Ces mesures interdisent notamment l’accès à des zones forestières, certains travaux agricoles et l’usage de feux d’artifice.De l’autre côté de la Méditerranée, au Maroc, les pompiers luttaient jeudi contre un important incendie de forêt dans une zone montagneuse autour de la ville touristique de Chefchaouen, au sud de Tanger (nord-ouest du pays).- Amélioration en Grèce -En Grèce, où 20.000 hectares ont été détruits par le feu depuis juin, les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie qui menaçait Patras, troisième ville du pays et principal port vers l’Italie.Il y a des foyers “épars”, même si le feu est “toujours actif” dans les faubourgs est de la ville de plus de 200.000 habitants, selon les pompiers.Ailleurs dans le pays, 600 équipes au sol et près de 30 avions bombardiers d’eau luttaient notamment sur trois autres fronts, l’île ionienne de Zante (ouest), l’île égéenne de Chios (est) et près de la ville occidentale de Preveza.Dans les Balkans, les incendies ont tué au moins deux personnes et entraîné l’évacuation de milliers d’habitants.En Albanie, l’un des pays les plus durement touchés, les pompiers ont lutté inlassablement contre les incendies, tandis qu’au Monténégro voisin, les conditions climatiques et le dispositif aérien engagé ont permis de maîtriser les principaux feux de forêt.L’Angleterre a elle aussi eu à combattre un incendie, dans les landes du Yorkshire du Nord, sur environ cinq kilomètres carrés.Une chaleur torride continue de peser sur l’Italie, relativement épargnée par les feux cet été, et où 16 villes dont Rome et Venise sont placées en alerte rouge. A Florence, le thermomètre devrait monter jusqu’à 39°C, et à Milan, jusqu’à 38°C. Un septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante a aussi frappé les trois quarts de la France.Même le nord de l’Europe est affecté par la canicule: la météo exceptionnellement chaude en juillet en Finlande, en Norvège et en Suède a entraîné, selon le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), de nombreux évanouissements lors d’événements en plein air, saturé et surchauffé les hôpitaux, provoqué des incendies de forêt, causé de multiples noyades ou encore poussé les rennes à chercher de l’ombre dans les villes.
La canicule et les incendies ne laissent aucun répit à l’Europe du Sud
Le sud de l’Europe n’a connu jeudi aucun répit face aux incendies: le Portugal, la Grèce, l’Italie et surtout l’Espagne, où un troisième décès a été enregistré, continuent de combattre les flammes en pleine canicule.Le Premier ministre Pedro Sánchez a déploré “la mort d’un deuxième volontaire à León” – un homme de 36 ans, décédé jeudi matin en Castille-et-León (nord ouest) – et souligné que “la menace reste extrême” en Espagne, où Paris a envoyé deux Canadair.Onze incendies sont classés au niveau 2 (sur 4) et celui de Zamora (en Castille-et-Léon), “où une superficie importante a brûlé (…) inquiète” beaucoup, a déclaré le ministre de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, à la télévision publique.Quelque 10.700 personnes ont été évacuées depuis le début de cet épisode d’incendies, selon le ministère de l’Intérieur.- “Les pires pronostics” – Pays en première ligne du réchauffement climatique en Europe, l’Espagne est habituée aux températures extrêmes, mais elle fait face depuis quelques années à une multiplication et une intensification des vagues de chaleurs.Plus de 157.000 hectares sont partis en fumée dans ce pays depuis janvier, ce qui fait déjà de 2025 la pire année après 2022 et 2012, depuis le début de l’existence (en 2006) des données du Système européen d’information sur les feux de forêt (EFFIS).En outre, août arrive d’ores et déjà en deuxième place des pires mois enregistrés pour les incendies avec 115.191 hectares brûlés. Plus de 70.000 hectares ont brûlé au cours des derniers jours.La Galice (nord-ouest), la région de Valence (est) et l’Estrémadure (ouest) préoccupent également les autorités, et une quinzaine d’axes routiers sont coupés.”Cette nuit, les pires pronostics se sont réalisés”, a écrit sur X Abel Bautista, un responsable du gouvernement régional d’Estrémadure, plaçant désormais toute la région en alerte incendie 2 et demandant à la population la “prudence maximale”.Une trentaine de personnes soupçonnées d’être à l’origine des incendies, soit par négligence ou imprudence, soit intentionnellement, ont été arrêtées.Le Portugal est lui également touché par une vague d’incendies depuis 22 jours. Jeudi en fin de journée, plus de 2.700 pompiers, épaulés par une trentaine d’appareils aériens, restaient déployés pour combattre plusieurs foyers dans le nord et le centre du pays.Dans certains villages menacés, des habitants se sont joints aux secours pour repousser les flammes, d’après les images diffusées en direct par les télévisions locales.Face à cette situation, le gouvernement, qui s’attend une journée de vendredi compliquée, “a décidé de prolonger la situation d’alerte, qui restera en vigueur avec toutes les interdictions” jusqu’à dimanche, a déclaré la ministre de l’Intérieur, Maria Lucia Amaral, lors d’une conférence de presse.Ces mesures interdisent notamment l’accès à des zones forestières, certains travaux agricoles et l’usage de feux d’artifice.De l’autre côté de la Méditerranée, au Maroc, les pompiers luttaient jeudi contre un important incendie de forêt dans une zone montagneuse autour de la ville touristique de Chefchaouen, au sud de Tanger (nord-ouest du pays).- Amélioration en Grèce -En Grèce, où 20.000 hectares ont été détruits par le feu depuis juin, les pompiers sont parvenus à circonscrire l’incendie qui menaçait Patras, troisième ville du pays et principal port vers l’Italie.Il y a des foyers “épars”, même si le feu est “toujours actif” dans les faubourgs est de la ville de plus de 200.000 habitants, selon les pompiers.Ailleurs dans le pays, 600 équipes au sol et près de 30 avions bombardiers d’eau luttaient notamment sur trois autres fronts, l’île ionienne de Zante (ouest), l’île égéenne de Chios (est) et près de la ville occidentale de Preveza.Dans les Balkans, les incendies ont tué au moins deux personnes et entraîné l’évacuation de milliers d’habitants.En Albanie, l’un des pays les plus durement touchés, les pompiers ont lutté inlassablement contre les incendies, tandis qu’au Monténégro voisin, les conditions climatiques et le dispositif aérien engagé ont permis de maîtriser les principaux feux de forêt.L’Angleterre a elle aussi eu à combattre un incendie, dans les landes du Yorkshire du Nord, sur environ cinq kilomètres carrés.Une chaleur torride continue de peser sur l’Italie, relativement épargnée par les feux cet été, et où 16 villes dont Rome et Venise sont placées en alerte rouge. A Florence, le thermomètre devrait monter jusqu’à 39°C, et à Milan, jusqu’à 38°C. Un septième jour d’une vague de chaleur encore écrasante a aussi frappé les trois quarts de la France.Même le nord de l’Europe est affecté par la canicule: la météo exceptionnellement chaude en juillet en Finlande, en Norvège et en Suède a entraîné, selon le réseau scientifique World Weather Attribution (WWA), de nombreux évanouissements lors d’événements en plein air, saturé et surchauffé les hôpitaux, provoqué des incendies de forêt, causé de multiples noyades ou encore poussé les rennes à chercher de l’ombre dans les villes.
Annulation d’une projection de “Barbie”: une enquête ouverte pour menace et intimidation
Une enquête a été ouverte jeudi en Seine-Saint-Denis pour menace, violence ou acte d’intimidation, après l’annulation de la projection du film “Barbie” le 8 août dans un quartier de Noisy-le-Sec sous la pression d’un groupe de jeunes habitants, a-t-on appris auprès du parquet de Bobigny.Le parquet a reçu la plainte déposée jeudi matin par le maire de Noisy-le-Sec, Olivier Sarrabeyrouse (PCF) qui avait décidé d’annuler la projection de “Barbie” afin de protéger les agents de la mairie agressés verbalement ce soir-là selon lui. “Une enquête a été ouverte pour menace, violence ou acte d’intimidation envers un chargé de mission de service public pour qu’il accomplisse ou s’abstienne d’acte de sa mission et confiée au commissariat de Noisy-le-Sec”, a précisé une source judiciaire.La ville avait annulé la diffusion sur écran géant du film “Barbie”, en plein air dans le quartier du Londeau, parce qu’une dizaine de jeunes hommes avaient proféré des “menaces insistantes”, selon le maire, de mettre un terme eux-mêmes à la séance.Devant la presse vendredi, M. Sarrabeyrouse a rappelé qu’il avait qualifiée “d’obscurantisme et de fondamentalisme” leur attitude et condamné leur argument “totalement fallacieux” selon lequel ce film prônait l’homosexualité et portait atteinte à l’image de la femme”. La mairie travaille à “la reprogrammation de ce film” dans des délais raisonnables, a-t-il annoncé, en souhaitant un moment de débat pour ne pas laisser “un groupe d’hommes se poser en censeurs moraux”.Mais l’élu s’est indigné du caractère “totalement disproportionné” de la polémique ayant suivi. “Je condamne avec encore plus de fermeté la récupération politicienne, la spéculation et la haine raciste islamophobe qui se déverse depuis 24 heures par la droite et l’extrême droite”, a-t-il insisté.Réalisé par Greta Gerwig, le film est une satire féministe qui voit Barbie, interprétée par Margot Robbie, découvrir la misogynie du monde réel.Sur l’esplanade où le film devait être projeté, plusieurs jeunes hommes ont estimé jeudi auprès de l’AFP que pour les nombreux enfants de moins de 10 ans présents le 8 août, le film n’était “pas adapté”, “pas correct”, “trop “vulgaire”, tout en affirmant que ce rejet “n’a rien à voir avec l’islam ou la religion”.Selon des propos rapportés jeudi par BFMTV, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé des “pressions d’une minorité violente qui veut +hallaliser+ l’espace public”, les jugeant “pas acceptables, comme n’est pas acceptable le moindre recul face à ces revendications communautaires”.
Avant de voir Poutine, Trump souligne qu’un accord de paix ne se fera qu’avec Zelensky
A la veille de son tête-à -tête en Alaska avec Vladimir Poutine, Donald Trump a souligné jeudi que seul un sommet tripartite incluant aussi Volodymyr Zelensky pourrait sceller un accord de paix en Ukraine, répétant qu’il faudrait “partager” des territoires.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, a assuré le président américain à la radio Fox News. Il avait déjà affirmé auparavant que ce sommet à Anchorage avait seulement pour vocation de “tâter le terrain” avec la Russie.Kiev et les Européens redoutent qu’en réalité Donald Trump et Vladimir Poutine n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine sans l’accord du président ukrainien.”La deuxième rencontre sera très, très importante, car ce sera celle où ils concluront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump jeudi.”Je ne sais pas où aura lieu cette deuxième rencontre”, a-t-il ajouté. “On pense à trois lieux différents ainsi qu’à la possibilité, car ce serait de loin la plus facile, de rester en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.”Si d’une manière ou d’une autre le président Trump peut convaincre Poutine d’arrêter la tuerie, nous voudrons y croire. Nous devons  (…) espérer que quelque chose de bien va sortir de la rencontre”, a confié à l’AFP Zori Opanasevych, une Ukrainienne vivant à Anchorage, dont la famille avait émigré aux Etats-Unis dans les années 1990.- Conférence de presse commune -Le président américain a estimé à “25%” le risque d’échec de sa rencontre vendredi avec son homologue russe.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui indiqué que la question de “garanties de sécurité” devrait être abordée pour mettre fin au conflit débuté en février 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.Le président ukrainien n’a pas été invité à ce que le Kremlin a décrit comme un “tête-à -tête” entre Vladimir Poutine et Donald Trump, deux dirigeants qu’unit une relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur l’imprévisible Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson se déroulera avec des interprètes, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.”L’ordre du jour portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne”, a ajouté M. Ouchakov, évoquant aussi “la coopération bilatérale”. La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse commune, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires pour la bonne entente alors manifestée par les deux dirigeants.- Pression militaire -Sur le terrain, la pression s’accentue sur les troupes de Kiev, moins nombreuses.Elles sont confrontées à une avancée rapide de l’armée russe sur le front dans la région orientale de Donetsk, où l’armée russe a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi, incendiant une raffinerie et faisant trois blessés près de la ville russe Volgograd (sud), selon des responsables locaux.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.
Avant de voir Poutine, Trump souligne qu’un accord de paix ne se fera qu’avec Zelensky
A la veille de son tête-à -tête en Alaska avec Vladimir Poutine, Donald Trump a souligné jeudi que seul un sommet tripartite incluant aussi Volodymyr Zelensky pourrait sceller un accord de paix en Ukraine, répétant qu’il faudrait “partager” des territoires.”Cette rencontre va ouvrir la voie à une autre”, a assuré le président américain à la radio Fox News. Il avait déjà affirmé auparavant que ce sommet à Anchorage avait seulement pour vocation de “tâter le terrain” avec la Russie.Kiev et les Européens redoutent qu’en réalité Donald Trump et Vladimir Poutine n’entreprennent vendredi de redessiner la carte de l’Ukraine sans l’accord du président ukrainien.”La deuxième rencontre sera très, très importante, car ce sera celle où ils concluront un accord. Et je ne veux pas utiliser le terme +se partager les choses+, mais d’une certaine manière, ce n’est pas un mauvais terme. Il y aura du donnant donnant en ce qui concerne les frontières, les territoires”, a aussi dit Donald Trump jeudi.”Je ne sais pas où aura lieu cette deuxième rencontre”, a-t-il ajouté. “On pense à trois lieux différents ainsi qu’à la possibilité, car ce serait de loin la plus facile, de rester en Alaska”.Vladimir Poutine a lui salué jeudi les “efforts assez énergiques et sincères” des Etats-Unis “pour mettre fin aux hostilités, sortir de la crise et parvenir à des accords qui satisfassent toutes les parties impliquées”.”Si d’une manière ou d’une autre le président Trump peut convaincre Poutine d’arrêter la tuerie, nous voudrons y croire. Nous devons  (…) espérer que quelque chose de bien va sortir de la rencontre”, a confié à l’AFP Zori Opanasevych, une Ukrainienne vivant à Anchorage, dont la famille avait émigré aux Etats-Unis dans les années 1990.- Conférence de presse commune -Le président américain a estimé à “25%” le risque d’échec de sa rencontre vendredi avec son homologue russe.Le chef de la diplomatie américaine Marco Rubio a lui indiqué que la question de “garanties de sécurité” devrait être abordée pour mettre fin au conflit débuté en février 2022 par l’invasion russe de l’Ukraine, le plus meurtrier en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale.Le président ukrainien n’a pas été invité à ce que le Kremlin a décrit comme un “tête-à -tête” entre Vladimir Poutine et Donald Trump, deux dirigeants qu’unit une relation très particulière, alternant poussées de tension et rapprochements spectaculaires.Volodymyr Zelensky a été reçu chaleureusement jeudi à Londres par le Premier ministre britannique Keir Starmer.Les dirigeants européens font bloc autour de lui et tentent de peser sur l’imprévisible Donald Trump.Sa conversation avec Vladimir Poutine sur la base d’Elmendorf-Richardson se déroulera avec des interprètes, a indiqué le conseiller diplomatique du Kremlin, Iouri Ouchakov.”L’ordre du jour portera principalement sur le règlement de la crise ukrainienne”, a ajouté M. Ouchakov, évoquant aussi “la coopération bilatérale”. La réunion doit débuter vendredi vers 19H30 GMT, a précisé le Kremlin.Les présidents russe et américain donneront ensuite une conférence de presse commune, la première depuis leur apparition commune devant les caméras en 2018 à Helsinki, restée dans les mémoires pour la bonne entente alors manifestée par les deux dirigeants.- Pression militaire -Sur le terrain, la pression s’accentue sur les troupes de Kiev, moins nombreuses.Elles sont confrontées à une avancée rapide de l’armée russe sur le front dans la région orientale de Donetsk, où l’armée russe a revendiqué jeudi la prise de deux nouveaux villages.L’Ukraine a tiré des dizaines de drones dans la nuit de mercredi à jeudi, incendiant une raffinerie et faisant trois blessés près de la ville russe Volgograd (sud), selon des responsables locaux.Les positions officielles des deux belligérants sont toujours irréconciliables. La Russie réclame que l’Ukraine lui cède quatre régions partiellement occupées (Donetsk, Lougansk, Zaporijjia et Kherson), en plus de la Crimée annexée en 2014, et qu’elle renonce aux livraisons d’armes occidentales et à toute adhésion à l’Otan.Pour Kiev, ces exigences sont inacceptables.Lors des trois sessions de pourparlers depuis le printemps, dont la dernière s’est tenue à Istanbul en juillet, Russes et Ukrainiens avaient seulement réussi à s’entendre sur l’échange de prisonniers de guerre.Dans ce cadre, Kiev et Moscou ont annoncé jeudi avoir échangé 84 prisonniers de chaque camp.