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Argentine: le sac à dos d’un alpiniste décédé il y a 40 ans libéré des glaces par ses filles

Deux filles d’un alpiniste argentin décédé il y a 40 ans sur les pentes d’un volcan ont récupéré son sac à dos jusqu’ici prisonnier des glaces et des rouleaux de film Super 8 qui leur ont permis d’en savoir plus sur les derniers instants de leur père, ont-elle raconté à l’AFP. Guillermo Vieiro avait 44 ans lors de sa mort en 1985 en descendant les pentes enneigées du volcan argentin Tupungato, haut de plus de 6.500 mètres à la frontière chilienne. Son corps et celui de son accompagnateur avaient été récupérés, mais pas toutes leurs affaires. L’année dernière, l’alpiniste Gabriela Cavallaro a repéré un sac à dos prisonnier des glaces dont elle n’a pu extraire qu’une caméra Super 8 et un piolet. L’identifiant comme ayant appartenu à Guillermo Vieiro, elle a alors contacté les filles de l’alpiniste, connu pour avoir notamment gravi à plusieurs reprises les pentes de l’Aconcagua, point culminant de la cordillère des Andes, à 6.962 mètres.En février, à la faveur de l’été austral, Guadalupe et Azul Vieiro, 40 et 44 ans, se sont lancées dans une expédition filmée de 11 jours pour récupérer le sac réapparu à 6.100 mètres d’altitude. “Dans ma famille, le mot +montagne+ a toujours été interdit. Ma mère ne veut rien avoir à faire avec la découverte de ce sac à dos. C’est une famille qui a été brisée par le chagrin, par le vide”, a déclaré à l’AFP Azul Viero, qui n’avait que quatre ans à la mort de son père. Dans le sac à dos, ont été retrouvés une veste, un sac de couchage, une gourde, de l’aspirine, des comprimés de vitamine C, des couteaux et deux bobines de film de caméra Super 8.- “Un signe” -“Spirituellement, cela était comme un signe +Je suis toujours là, j’existe. Vous n’êtes pas seules+, estime Azul Vieiro. Les soeurs disent avoir appris davantage de ce père qu’elle n’ont que peu connu.”Ma mère ne nous a jamais vraiment dit qui il était. Nous savions qu’il était mort en montagne et qu’il était alpiniste, mais pas grand-chose de plus. Donc, c’était comme redécouvrir son histoire”, poursuit Azul. Les images ont montré que Guillermo Vieiro et son partenaire de cordée Leonardo Rabal, 20 ans, avaient été les premiers alpinistes à atteindre le sommet du Tupungato par sa face est, la plus difficile. “Cette pente n’a jamais été gravie à nouveau”, affirme Gabriela Cavallaro à l’AFP. “Ce qu’ils ont accompli a une réelle valeur historique pour l’alpinisme argentin et international”. Les deux soeurs vont offrir les affaires retrouvées de leur père à un musée afin de “partager un morceau de l’histoire de l’alpinisme argentin”. 

Après des faux départs, le premier vol commercial d’Ariane 6 espéré jeudi

Lourd d’enjeux pour la souveraineté spatiale européenne, le premier lancement commercial de la fusée Ariane 6 est attendu jeudi depuis la Guyane française, après avoir été plusieurs fois repoussé, dont lundi au dernier moment.”Les investigations menées sur un équipement sol en interface avec le lanceur” à la suite de “la tentative du 3 mars, permettent désormais à Arianespace d’envisager un lancement le 6 mars 2025 à 13h24 heure locale à Kourou”, soit 16h24 GMT et 17h24 heure de Paris, a détaillé Arianespace dans la nuit de mardi à mercredi.”Ariane 6 et son passager, le satellite CSO-3, sont dans des conditions stabilisées et en sécurité”, a assuré le groupe chargé de l’exploitation et de la commercialisation du lanceur.Le lancement avait été avorté lundi, trente minutes avant l’heure prévue, en raison du dysfonctionnement d’une vanne sur un des tuyaux d’avitaillement. Le lanceur était pourtant sur son pas de tir et le portique mobile qui protège la fusée avait été retiré.Cette vanne est un “dispositif lourd” de 150 kg, a expliqué lundi le président exécutif d’Arianespace, David Cavaillolès. Or, les tests effectués avant le tir “montraient qu’on avait un comportement anormal”. Par conséquent, “la seule bonne décision était d’interrompre la chronologie jusqu’à permettre de comprendre le dysfonctionnement et le traiter”. Initialement prévue en décembre, la mission avait déjà été reportée au 26 février, puis au 3 mars, une pratique courante dans le secteur spatial. Cette mission, hautement symbolique, vise à sceller la souveraineté retrouvée de l’Europe spatiale, en plein contexte de rapprochement entre les Etats-Unis et la Russie.Le satellite CSO-3 (pour “composante spatiale optique”), qu’Ariane 6 doit placer sur une orbite à 800 kilomètres, va compléter la mini-constellation de surveillance de la Terre pour le ministère français de la Défense et améliorera ses capacités de renseignement.Pour cette mission, la fenêtre de tir est à la seconde près, l’armée française souhaitant une orbite précise pour optimiser la qualité des prises de vues. Si le lancement doit encore être reporté, il ne pourra être reprogrammé le lendemain, car la nécessaire vidange des réservoirs de carburant prend 48 heures. En revanche, le tir aura forcément lieu à 13h24 locales, quel que soit le jour.- “Garder notre place” -En Europe, seules la France et l’Italie disposent de satellites militaires, respectivement cinq avec celui qui doit être lancé jeudi et deux, alors que les Etats-Unis comme la Chine comptent “des centaines” de satellites militaires ou civils et militaires, selon Philippe Steininger, auteur du livre “Révolutions spatiales” et consultant du Cnes, l’agence spatiale française.Le satellite CSO-3 attend depuis 2022 d’être lancé; ses deux prédécesseurs, CSO-1 et CSO-2, ont été envoyés en 2018 et 2020 par des vaisseaux russes Soyouz.Après le dernier vol d’Ariane 5 en 2023, Ariane 6 a décollé pour la première fois en juillet 2024. Son premier vol embarquant un satellite commercial doit sécuriser l’accès autonome des Européens à l’espace, dont ils ont été privés pendant plusieurs mois puisqu’ils n’utilisent plus de Soyouz depuis l’invasion de l’Ukraine en 2022.L’autre fusée européenne légère, Vega-C, n’a repris les vols qu’en décembre 2024, après avoir été immobilisée pendant deux ans dans la foulée d’un accident ayant entraîné la perte de satellites.Le secteur est aussi bousculé par la montée en puissance de SpaceX, l’entreprise d’Elon Musk, qui a renforcé son influence en devenant un membre éminent de l’administration de Donald Trump.”L’Europe doit assurer sa propre sécurité”, avait défendu lundi le directeur du transport spatial de l’Agence spatiale européenne, Toni Tolker-Nielsen, en insistant sur la nécessité de viser plus de lancements annuels avec Ariane 6, jusqu’à 12, contre cinq prévus en 2025.”Le nombre de lancements a explosé, non seulement américains, mais aussi chinois. Nous devons garder notre place”, a également fait valoir à Kourou le général Jérôme Bellanger, chef de l’Etat-major de l’armée de l’air et de l’espace.

Trump avertit Gaza: “Si vous gardez des otages, vous êtes morts”

Donald Trump a lancé mercredi un “dernier avertissement” au Hamas, l’enjoignant de libérer les otages, sans quoi le “peuple de Gaza” risque “la mort”, le jour même où Washington a confirmé avoir eu des contacts directs avec le mouvement islamiste palestinien.”Au peuple de Gaza: un bel avenir vous attend, mais pas si vous gardez des otages. Si vous le faites, vous êtes MORTS! Prenez une BONNE décision”, a menacé le président américain dans un message sur son réseau Truth Social.Il a encore dit envoyer “à Israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail” à Gaza, soulignant qu'”aucun membre du Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis”, à l’heure où la trêve dans la bande de Gaza semble menacée.”C’est maintenant qu’il faut quitter Gaza, tant que vous pouvez encore le faire”, a-t-il ajouté à l’adresse des chefs du mouvement islamiste palestinien.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré que M. Trump ne plaisantait pas.”Il ne dit pas ce genre de choses s’il ne les pense pas, comme les gens peuvent le voir à travers le monde. S’il dit qu’il va faire quelque chose, il va le faire”, a-t-il déclaré sur Fox News. “Donc ils feraient bien de le prendre au sérieux”, a-t-il ajouté à l’intention du Hamas.Les menaces du président américain, qui a rencontré mercredi huit otages libérés de Gaza, surviennent le jour où les Etats-Unis, ainsi que le Hamas, ont confirmé avoir eu des contacts directs.- Négociations -Ces consultations, sans précédent, rompent avec une politique de longue date qui veut que les Etats-Unis n’aient pas de pourparlers directs avec des groupes qu’ils considèrent comme terroristes, ce qui est le cas du Hamas depuis 1997.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé que l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, était “engagé dans ces négociations, (et) a l’autorité de parler à n’importe qui”.Elle s’est refusée à livrer des détails, arguant que “des vies américaines étaient en jeu”, mais a indiqué qu’Israël avait été “consulté”, ce qu’a ensuite confirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Pour sa part, un responsable du Hamas a évoqué à l’AFP, sous le sceau de l’anonymat, “deux rencontres directes entre le Hamas et des responsables américains ces derniers jours à Doha”.Il reste cinq otages américains détenus à Gaza, dont quatre sont confirmés morts et un serait vivant, selon un décompte de l’AFP.- Jusqu’à la “victoire” -Entretemps, le nouveau chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le Hamas à Gaza n’était “pas encore terminée”.”Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, tandis que M. Netanyahu s’est dit “déterminé à (remporter) la victoire”.Israël a annoncé dimanche suspendre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, un blocus dénoncé mercredi soir à l’ONU par la France et quatre autres pays, qui l’ont exhorté à permettre l’entrée “inconditionnelle et massive de l’aide humanitaire”, un point qui “n’est pas négociable”.Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël.L’offensive israélienne a fait au moins 48.440 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “La famine, arme de guerre” -Après 15 mois de guerre, un accord de trêve conclu via les médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, avant de la bloquer dimanche.Israël, qui souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril, réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas, qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il avait pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.- Obsèques d’un otage -Sur les 251 personnes enlevées le 7-octobre, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain, Donald Trump, qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.

Trump avertit Gaza: “Si vous gardez des otages, vous êtes morts”

Donald Trump a lancé mercredi un “dernier avertissement” au Hamas, l’enjoignant de libérer les otages, sans quoi le “peuple de Gaza” risque “la mort”, le jour même où Washington a confirmé avoir eu des contacts directs avec le mouvement islamiste palestinien.”Au peuple de Gaza: un bel avenir vous attend, mais pas si vous gardez des otages. Si vous le faites, vous êtes MORTS! Prenez une BONNE décision”, a menacé le président américain dans un message sur son réseau Truth Social.Il a encore dit envoyer “à Israël tout ce dont il a besoin pour finir le travail” à Gaza, soulignant qu'”aucun membre du Hamas ne sera en sécurité si vous ne faites pas ce que je dis”, à l’heure où la trêve dans la bande de Gaza semble menacée.”C’est maintenant qu’il faut quitter Gaza, tant que vous pouvez encore le faire”, a-t-il ajouté à l’adresse des chefs du mouvement islamiste palestinien.Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, a assuré que M. Trump ne plaisantait pas.”Il ne dit pas ce genre de choses s’il ne les pense pas, comme les gens peuvent le voir à travers le monde. S’il dit qu’il va faire quelque chose, il va le faire”, a-t-il déclaré sur Fox News. “Donc ils feraient bien de le prendre au sérieux”, a-t-il ajouté à l’intention du Hamas.Les menaces du président américain, qui a rencontré mercredi huit otages libérés de Gaza, surviennent le jour où les Etats-Unis, ainsi que le Hamas, ont confirmé avoir eu des contacts directs.- Négociations -Ces consultations, sans précédent, rompent avec une politique de longue date qui veut que les Etats-Unis n’aient pas de pourparlers directs avec des groupes qu’ils considèrent comme terroristes, ce qui est le cas du Hamas depuis 1997.La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a confirmé que l’envoyé spécial américain pour les otages, Adam Boehler, était “engagé dans ces négociations, (et) a l’autorité de parler à n’importe qui”.Elle s’est refusée à livrer des détails, arguant que “des vies américaines étaient en jeu”, mais a indiqué qu’Israël avait été “consulté”, ce qu’a ensuite confirmé le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.Pour sa part, un responsable du Hamas a évoqué à l’AFP, sous le sceau de l’anonymat, “deux rencontres directes entre le Hamas et des responsables américains ces derniers jours à Doha”.Il reste cinq otages américains détenus à Gaza, dont quatre sont confirmés morts et un serait vivant, selon un décompte de l’AFP.- Jusqu’à la “victoire” -Entretemps, le nouveau chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a affirmé mercredi que la mission de vaincre le Hamas à Gaza n’était “pas encore terminée”.”Le Hamas a subi un coup dur, mais il n’est pas encore vaincu”, a affirmé le lieutenant-général Zamir, tandis que M. Netanyahu s’est dit “déterminé à (remporter) la victoire”.Israël a annoncé dimanche suspendre l’entrée de l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, un blocus dénoncé mercredi soir à l’ONU par la France et quatre autres pays, qui l’ont exhorté à permettre l’entrée “inconditionnelle et massive de l’aide humanitaire”, un point qui “n’est pas négociable”.Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza après une attaque d’une violence et d’une ampleur sans précédent menée le 7 octobre 2023 par des commandos du Hamas infiltrés de Gaza dans le sud d’Israël.L’offensive israélienne a fait au moins 48.440 morts à Gaza, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là.- “La famine, arme de guerre” -Après 15 mois de guerre, un accord de trêve conclu via les médiateurs – Qatar, Egypte, Etats-Unis – est entré en vigueur le 19 janvier.Mais le maintien du cessez-le-feu semble incertain, Israël et le Hamas s’opposant sur la façon de le prolonger après l’expiration de sa première phase. Pendant cette phase, le Hamas a remis 33 otages et Israël a libéré quelque 1.800 Palestiniens. Israël a aussi autorisé l’entrée d’une aide humanitaire accrue à Gaza, avant de la bloquer dimanche.Israël, qui souhaite une extension de la première phase jusqu’à la mi-avril, réclame la “démilitarisation totale” du territoire, le départ du Hamas de Gaza et le retour des otages avant de passer à la deuxième phase.Refus catégorique du Hamas, qui réclame l’application de la deuxième étape censée aboutir à un cessez-le-feu permanent, et insiste pour rester dans la bande de Gaza où il avait pris le pouvoir en 2007. Une troisième phase devrait être consacrée à la reconstruction de Gaza.- Obsèques d’un otage -Sur les 251 personnes enlevées le 7-octobre, 58 sont encore détenues à Gaza dont 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.Mercredi, les obsèques de l’otage franco-israélien Ohad Yahalomi dont le corps a été rendu le 27 février par le Hamas ont eu lieu au kibboutz Nir Oz.”Seize ans de joie et de lumière, et cette lumière est maintenant éteinte”, a dit en larmes, sa veuve, Bat-Sheva Yahalomi.Réunis au Caire mardi, les dirigeants arabes ont adopté un plan pour la reconstruction de Gaza qui met de fait à l’écart le Hamas et prévoit un retour de l’Autorité palestinienne, chassée du territoire en 2007 par le mouvement islamiste.Mais Israël l’a rejeté.Le plan garantit, selon l’Egypte, le maintien des habitants de Gaza sur leur terre, une réponse au projet du président américain, Donald Trump, qui prévoit leur expulsion vers l’Egypte et la Jordanie pour faire du territoire la “Riviera du Moyen-Orient”.

Pérou: vaste incendie dans le centre historique de Lima

Plusieurs centaines de pompiers luttent depuis lundi contre un vaste incendie dans le centre historique de Lima, qui a déjà touché plusieurs bâtiments commerciaux sans faire de blessés pour le moment, ont indiqué mercredi les autorités.Le feu s’est déclaré lundi soir dans un entrepôt de jouets et de produits alimentaires, avant de se propager à d’autres bâtiments, a indiqué à la chaîne N Carlos Malpica, un responsable des pompiers.”L’incendie pourrait se poursuivre jusqu’à dimanche”, a-t-il estimé.Plusieurs habitants ont été contraints de quitter leur logement, certains emportant leur matelas, leur frigidaire ou des chaises.Une épaisse fumée noire était visible à plusieurs kilomètres du sinistre.”Nous sommes dans le centre historique de Lima, où il y a beaucoup d’entrepôts. C’est une véritable bombe à retardement pour les habitations”, a témoigné auprès de l’AFPTV Zulli Cabanillas, un habitant du quartier qui a dû quitter son logement.Mario Casaretto, en charge de la gestion du sinistre pour la municipalité, a fait état lors d’une conférence de presse de “onze familles sinistrées”.M. Malpica a affirmé que les bâtiments touchés ne respectaient “aucune norme”. Outre l’absence d’escalier de secours, ils ne disposent pas de système anti-incendie, a-t-il souligné. Parmi les rares bouches d’incendie certaines sont “hors d’usage”, a-t-il déploré.Plusieurs réservoirs d’eau alimentés par des camions-citernes ont été déployés dans la zone sinistrée.

La “guerre” de Trump contre les cartels est un “immense service” rendu au Mexique, juge Vance

La “guerre” contre les cartels déclarée par Donald Trump va empêcher le Mexique de devenir un narco-Etat, a estimé mercredi le vice-président américain JD Vance, sans exclure l’hypothèse d’une intervention militaire.En visite au Texas, le long de la frontière américano-mexicaine, il a assuré que l’offensive anti-immigration lancée par Washington et la classification des cartels comme organisations terroristes doivent permettre d’endiguer les flux de drogues entrant aux Etats-Unis.Donald Trump “rend un immense service au peuple mexicain car, s’ils ne maitrisent pas ces cartels, le peuple mexicain va se réveiller dans un narco-Etat où les cartels ont plus de pouvoir que leur propre gouvernement”, a-t-il estimé.Son déplacement se déroule au lendemain d’un discours de M. Trump devant le Congrès, où le président a annoncé vouloir faire la guerre aux cartels.- “Nous trouverons quoi faire” -“Les cartels font la guerre à l’Amérique et il est temps que l’Amérique fasse la guerre aux cartels, ce que nous faisons”, a assuré le président, en rappelant avoir placé plusieurs d’entre eux, dont le cartel de Sinaloa, sur une liste noire des organisations terroristes. “Le territoire situé immédiatement au sud de notre frontière est désormais entièrement dominé par des cartels criminels qui assassinent, violent, torturent et exercent un contrôle total”, a insisté le milliardaire républicain. “Ils exercent un contrôle total sur toute une nation, ce qui constitue une grave menace pour notre sécurité nationale.”Mercredi, M. Vance a expliqué qu’il n’était pour l’instant pas question d’envoyer des troupes américaines au Mexique. Mais n’a pas exclu la possibilité d’une intervention militaire.”Je ne vais pas annoncer d’invasion du Mexique ici aujourd’hui”, a-t-il déclaré. “Le président (…) parlera de ces questions comme il le jugera nécessaire.”La nouvelle administration américaine préférerait que le Mexique règle lui-même ce problème, a-t-il assuré.”Nous voulons que le gouvernement mexicain s’aide lui-même, mais aussi qu’il aide le peuple américain”, a-t-il insisté. “Cela va déstabiliser l’ensemble du pays et du gouvernement mexicains s’ils ne prennent pas le problème plus au sérieux.”Sans résultat concret au Mexique, “nous trouverons quoi faire”, a-t-il averti.Face aux accusations du gouvernement Trump, la présidente du Mexique Claudia Sheinbaum défend régulièrement la souveraineté de son pays, rejetant toute “ingérence” et “invasion”.Dans sa contre-offensive, le Mexique a annoncé un élargissement de la plainte déposée il y a plusieurs années aux Etats-Unis contre des fabricants d’armes, accusés d’en vendre aux cartels et d’alimenter ainsi la narco-violence sur son sol.- “Améliorer la police aux frontières” -M. Vance, qui cultive son image de fantassin enthousiaste et loyal du président depuis sa prise de fonctions, était accompagné du ministre de la Défense Pete Hegseth, qui a ordonné la semaine dernière l’envoi de 3.000 soldats le long de la frontière. Les deux hommes sont arrivés à la mi-journée à Eagle Pass, un important point de passage situé au Texas, où le nombre d’interpellations de migrants a chuté de 1.500 à 30 par jour, selon M. Vance – qui n’a donné aucune période de comparaison.”Nous n’avions pas besoin de nouvelles lois pour sécuriser la frontière. Nous avions besoin d’un nouveau président, et Dieu merci, nous l’avons”, a déclaré M. Vance.Les interpellations de migrants à la frontière avaient déjà drastiquement baissé lors de la dernière année du mandat de Joe Biden, à cause notamment d’importantes restrictions mises en place par l’ex-président démocrate.Outre des soldats le long de la frontière, l’administration Trump est en train de débloquer d’autres moyens, a expliqué Pete Hegseth.”Le ministère de la Défense dispose d’atouts que nous pouvons mettre à profit, pas seulement des troupes, pas seulement de la surveillance, pas seulement de l’équipement, mais aussi une planification et des capacités réelles qui améliorent ce que la police aux frontières fait déjà”, a déclaré le ministre.La lutte contre l’immigration a été le thème principal de la campagne de Donald Trump. Depuis son retour au pouvoir, il a lancé une vaste offensive en la matière, et continue d’affirmer que les récents immigrés sont responsables d’une vague de criminalité aux Etats-Unis, sans aucun élément statistique probant.

Ligue des champions: le PSG, sans réussite, puni par Liverpool

Dominant dans les grandes largeurs l’impressionnante armada de Liverpool, Paris, sans réussite offensivement, a été puni en fin de match par les Reds (1-0) mercredi au Parc des Princes en huitième de finale aller de Ligue des champions.La tâche s’annonce donc très ardue mardi prochain à Anfield pour le retour. Pour décrocher sa place en quarts, Paris devra autant harceler son adversaire et être autant au niveau qu’il l’a été mercredi soir au Parc des Princes, où le ballon n’a guère quitté les pieds des joueurs de Luis Enrique. Mais, cette fois, avec l’efficacité qui lui a manquée. Les statistiques sont rageantes pour les Parisiens: 27 tirs à deux. Sur leur deuxième occasion du match, les Reds les ont punis en toute fin de match (1-0, 87e) à l’issue d’une contre-attaque lancée par le gardien Alisson et conclue par l’entrant Harvey Elliott qui a marqué sur son premier ballon.Et sur ce deuxième tir des Reds, le portier parisien Gianluigi Donnarumma, qui a eu peu de chose à faire le reste du temps, ne s’est pas assez déployé malgré sa grande taille pour le sortir. Il ne dévie pas suffisamment le ballon. La différence avec Allison a été frappante. “S’il y avait eu match nul, on aurait déjà été chanceux, ils ont été meilleurs que nous, sur la première période ils ont eu beaucoup d’occasions”, a estimé le coach des Reds, Arne Slot.Les coéquipiers de Marquinhos ont confirmé leur forme du moment mais sans réussite et sans concrétiser leur domination, rappelant des matches du début de saison quand ils n’étaient pas efficaces offensivement, comme face à l’Atlético en novembre (défaite 2-1).Les Reds, ultra-dominateurs en Premier League et sur la scène européenne en finissant en tête de la phase de groupes, ont été muselés mais grandement aidés par la prestation d’Alisson dans les buts. C’est lui qui a repoussé une frappe de Désiré Doué, entré après l’heure de jeu, et une autre d’Ousmane Dembélé (80e). On a très peu vu en revanche les autres, que ce soit les milieux ou les ailiers et notamment Luis Diaz et la star, Mohamed Salah (30 buts cette saison).Cela a été dû en grande partie au latéral gauche Nuno Mendes, cadenassant parfaitement l’Egyptien — transparent –, et se battant comme un mort de faim sur chaque duel. – Résultat “injuste” -La première période a été le meilleur exemple de cette non-réussite. Paris a dominé de la tête et des épaules cette mi-temps, dans tous les compartiments du jeu et avec la possession encore une fois (68%), en duels gagnés, en nombre de tirs (12 contre 1), en occasions (7 contre 1).C’est simple, c’est la première fois cette saison que les Reds n’ont tenté qu’un seul tir en une mi-temps et qu’ils en ont subi autant (12). Paris les a malmenés comme jamais ils l’ont été cette saison.Mais malheureusement pour le PSG, le but d’une frappe enroulée du gauche de Khvicha Kvaratskhelia a été refusé pour un bout de pied hors-jeu (20e).Dans la foulée, l’arbitre n’a pas sifflé sur Ibrahima Konaté, qui a remporté son duel épaule contre épaule avec Bradley Barcola à l’entrée de la surface (25e) et l’arbitrage vidéo a conclu qu’il n’y avait pas faute. Devant, “Kvara” a tout tenté. Luis Enrique a une nouvelle fois créé la surprise en alignant le Géorgien à la place de Désiré Doué. En plus de son but refusé, il a été dangereux sur une frappe puissante mais Alisson l’a écÅ“uré en se couchant bien sur sa droite (29e), puis en repoussant d’un arrêt réflexe un autre tir de “Kvara” (37e), puis un coup franc (54e).Le gardien brésilien a sauvé les siens, coup sur coup, en sortant parfaitement sur Dembélé (30e), qui avait réalisé un festival sur le côté droit un quart d’heure plus tôt, mal conclu par Joao Neves (16e).”On a été très supérieurs à Liverpool dans le jeu, dans le nombre d’occasions créées, on a réussi à affronter une des meilleures équipes d’Europe, on a fait un match complet, en prenant des risques, on aurait clairement mérité un autre résultat, il est injuste”, a déclaré Luis Enrique, disant que Paris n’aura rien à perdre à Anfield.Pour que Paris aille à Munich en finale de Ligue des champions le 31 mai, il faudra réaliser le même match, avec la réussite qui lui collait à la peau jusqu’à mercredi soir.