AFP World

Le gouvernement syrien annonce la fin d’une semaine de combats sanglants à Soueida

Le gouvernement syrien a annoncé la fin des combats dimanche à Soueida, reprise par les groupes druzes, une semaine après le déclenchement d’affrontements intercommunautaires sanglants dans cette ville du sud du pays.Les violences entre groupes druzes et bédouins sunnites qui ont éclaté le 13 juillet dans la région de Soueida ont fait 940 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée à Londres qui s’appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays.”Soueida a été évacuée de tous les combattants tribaux, et les combats dans les quartiers de la ville ont cessé”, a écrit sur Telegram le porte-parole du ministère syrien de l’Intérieur Noureddine Al-Baba.Près de 87.000 personnes ont été déplacées par ces affrontements, d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Samedi, le pouvoir syrien avait annoncé un cessez-le-feu dans la province de Soueida et commencé à y redéployer des forces dans l’objectif d’y rétablir la paix.Le gouvernement du président intérimaire Ahmad al-Chareh avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida. Il les avait toutefois retirées après des bombardements de plusieurs cibles du pouvoir à Damas par Israël, qui dit vouloir protéger la communauté druze et s’estimait menacé par la présence de forces gouvernementales syriennes dans cette région proche de sa frontière.Un cessez-le-feu a par la suite été conclu entre la Syrie et Israël, sous l’égide des Etats-Unis.Samedi dans la journée, dans un quartier de la ville, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tiraient avec des armes automatiques, selon des images de l’AFP.- “Empêcher l’EI” d’entrer dans la région -L’un des combattants avait le front ceint d’un bandeau noir portant la profession de foi de l’islam. Un autre brandissait des ciseaux, utilisés pour taillader les moustaches des vieux druzes, insulte suprême pour ce peuple de fiers guerriers.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a exhorté les autorités syriennes à “demander des comptes et traduire en justice toute personne coupable d’atrocités, y compris dans leurs propres rangs”.Les autorités syriennes doivent utiliser “leurs forces de sécurité pour empêcher l’Etat islamique et autres jihadistes violents d’entrer dans la région et d’y perpétrer des massacres”, a-t-il écrit sur le réseau social X.Le groupe Etat islamique avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d’un “califat” transfrontalier en 2014.Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l’ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.- Maisons incendiées -Samedi, un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés.”Les combattants tribaux se sont retirés de Soueida samedi soir”, après une contre-offensive druze, mais continuaient à bombarder la ville, avait indiqué samedi l’OSDH.Ahmad al-Chareh, arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et salué “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Paris a appelé “l’ensemble des parties” à respecter “strictement” le cessez-le-feu annoncé par Damas et “à s’abstenir de toute action unilatérale”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent un peu plus le pouvoir de M. Chareh, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Le gouvernement syrien annonce la fin d’une semaine de combats sanglants à Soueida

Le gouvernement syrien a annoncé la fin des combats dimanche à Soueida, reprise par les groupes druzes, une semaine après le déclenchement d’affrontements intercommunautaires sanglants dans cette ville du sud du pays.Les violences entre groupes druzes et bédouins sunnites qui ont éclaté le 13 juillet dans la région de Soueida ont fait 940 morts, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une organisation basée à Londres qui s’appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays.”Soueida a été évacuée de tous les combattants tribaux, et les combats dans les quartiers de la ville ont cessé”, a écrit sur Telegram le porte-parole du ministère syrien de l’Intérieur Noureddine Al-Baba.Près de 87.000 personnes ont été déplacées par ces affrontements, d’après l’Organisation internationale pour les migrations.Samedi, le pouvoir syrien avait annoncé un cessez-le-feu dans la province de Soueida et commencé à y redéployer des forces dans l’objectif d’y rétablir la paix.Le gouvernement du président intérimaire Ahmad al-Chareh avait déjà déployé ses forces mardi à Soueida. Il les avait toutefois retirées après des bombardements de plusieurs cibles du pouvoir à Damas par Israël, qui dit vouloir protéger la communauté druze et s’estimait menacé par la présence de forces gouvernementales syriennes dans cette région proche de sa frontière.Un cessez-le-feu a par la suite été conclu entre la Syrie et Israël, sous l’égide des Etats-Unis.Samedi dans la journée, dans un quartier de la ville, des combattants tribaux, certains au visage masqué, tiraient avec des armes automatiques, selon des images de l’AFP.- “Empêcher l’EI” d’entrer dans la région -L’un des combattants avait le front ceint d’un bandeau noir portant la profession de foi de l’islam. Un autre brandissait des ciseaux, utilisés pour taillader les moustaches des vieux druzes, insulte suprême pour ce peuple de fiers guerriers.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a exhorté les autorités syriennes à “demander des comptes et traduire en justice toute personne coupable d’atrocités, y compris dans leurs propres rangs”.Les autorités syriennes doivent utiliser “leurs forces de sécurité pour empêcher l’Etat islamique et autres jihadistes violents d’entrer dans la région et d’y perpétrer des massacres”, a-t-il écrit sur le réseau social X.Le groupe Etat islamique avait pris le contrôle de vastes pans des territoires syrien et irakien au début de la guerre civile, qui a éclaté en 2011, proclamant la création d’un “califat” transfrontalier en 2014.Les forces kurdes syriennes soutenues par les Etats-Unis l’ont vaincu en 2019, mais les jihadistes ont maintenu une présence, en particulier dans le vaste désert syrien.- Maisons incendiées -Samedi, un correspondant de l’AFP a vu des dizaines de maisons et de voitures brûlées et des hommes armés mettre le feu à des magasins après les avoir pillés.”Les combattants tribaux se sont retirés de Soueida samedi soir”, après une contre-offensive druze, mais continuaient à bombarder la ville, avait indiqué samedi l’OSDH.Ahmad al-Chareh, arrivé au pouvoir après avoir renversé le président Bachar al-Assad en décembre, a réaffirmé son engagement à protéger les minorités et salué “le rôle important joué par les Etats-Unis, qui ont confirmé leur soutien à la Syrie”.Son ministère de l’Intérieur a annoncé dans le même temps “le début du déploiement des forces de sécurité dans la province de Soueida (…) dans le but de protéger les civils et de mettre un terme au chaos”.Paris a appelé “l’ensemble des parties” à respecter “strictement” le cessez-le-feu annoncé par Damas et “à s’abstenir de toute action unilatérale”.Israël, qui affirme vouloir défendre les druzes, une minorité ésotérique issue d’une branche de l’islam, était jusque-là opposé à la présence de telles forces dans cette région.Ces nouvelles violences intercommunautaires fragilisent un peu plus le pouvoir de M. Chareh, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.Des affrontements avaient opposé en avril des combattants druzes aux forces de sécurité près de Damas et à Soueida, faisant plus de 100 morts.En mars, des massacres avaient fait plus de 1.700 morts, essentiellement des membres de la communauté alaouite dont est issu M. Assad, après des affrontements dans l’ouest du pays, selon un bilan de l’OSDH.Présente principalement à Soueida, la communauté druze de Syrie comptait avant la guerre civile quelque 700.000 personnes. Cette minorité est aussi implantée au Liban et en Israël.

Typhon Wipha: Hong Kong décrète le niveau d’alerte maximal et fait suspendre 500 vols

Les autorités de Hong Kong ont émis dimanche matin une alerte pour “vents de force ouragan”, le niveau maximal, alors que s’approchait des côtes du Sud de la Chine le typhon Wipha, contraignant le gouvernement à fermer les crèches et à faire annuler environ 500 vols.Wipha se trouvait à environ 60 kilomètres au sud-est de Hong Kong vers 10h00 locales (02h00 GMT), et continue de se renforcer en se rapprochant des côtes de la province chinoise du Guangdong (sud), a indiqué l’Observatoire météorologique de Hong Kong.Cet observatoire a porté l’alerte à son maximum au niveau “T10”, indiquant que “des vents de force ouragan” avec “des vitesses moyennes de 118 kilomètres par heure ou plus sont attendus”.Le typhon devait contourner le centre financier dimanche en journée, à environ 50 kilomètres au sud, en “posant une menace considérable pour Hong Kong”.Les provinces chinoises de Hainan et Guangdong ont également été mises en alerte, selon l’agence officielle Chine nouvelle.Un représentant de l’Autorité aéroportuaire de Hong Kong a déclaré dimanche qu’environ 500 vols avaient été annulés en raison des intempéries, tandis qu’environ 400 autres devraient décoller ou atterrir plus tard dans la journée.Plus de 200 personnes ont trouvé refuge dans des centres d’hébergement temporaires gérés par le gouvernement.La presse locale a rapporté que de grandes vagues ont été observées au large de Heng Fa Chuen, un quartier résidentiel situé dans la partie est de l’île de Hong Kong.Un homme a été reçu aux urgences d’un hôpital public dimanche matin, toujours selon la presse locale, et les autorités ont reçu plus d’une dizaine de signalements concernant des chutes d’arbres.Les autorités ont fait suspendre dimanche les activités des crèches et des écoles, et les trains circulent en service réduit.Hong Kong avait hissé pour la dernière fois le signal d’alerte au niveau T10 au passage du super typhon Saola en 2023.Deux personnes ont été portées disparues aux Philippines après le passage de Wipha, selon les autorités locales.

Une voiture fonce dans la foule à Los Angeles, son conducteur inculpé pour violences volontaires

Une voiture a foncé samedi sur un groupe de personnes rassemblées devant une boîte de nuit à Los Angeles, faisant au moins 30 blessés, et le conducteur, blessé par balle dans la confusion qui a suivi, a été inculpé pour violences volontaires, selon la police.Le conducteur a été identifié par la police de Los Angeles (LAPD) comme s’appelant Fernando Ramirez, 29 ans, et se trouve dans un état stable à l’hôpital, où il a subi une intervention chirurgicale. Il est pour le moment inculpé de violences volontaires avec une arme potentiellement mortelle, a déclaré la porte-parole du LAPD Rosario Cervantes.Selon des médias américains, il s’était vu refuser l’entrée dans la boîte de nuit, située à East Hollywood, juste avant les faits. L’examen d’images vidéo a établi qu’il s’agit d'”un acte intentionnel”, a déclaré le capitaine du LAPD Ben Fernandes, cité par le Los Angeles Times.L’agression présumée a eu lieu samedi vers 02H00 du matin (09H00 GMT). Des vidéos publiées sur les réseaux sociaux ont montré des personnes paniquées courant en tous sens, des victimes étalées sur un trottoir taché de sang et d’autres pleurant dans les environs. Selon d’autres images, le conducteur a été extrait du véhicule et passé à tabac par la foule.- Tireur recherché -“Quand les agents sont arrivés, ils ont trouvé le conducteur en train de se faire agresser par des passants et ont constaté qu’il avait subi une blessure par balle”, a indiqué la police dans un communiqué. Une porte-parole du LAPD a par la suite précisé que l’auteur du tir était toujours recherché.”Nous avons 30 victimes, 18 femmes et 12 hommes dans la vingtaine et le début de la trentaine”, a déclaré la commandante du LAPD Lillian Carranza. Selon les autorités, sept des blessés sont dans un état critique et six dans un état grave.Un groupe de personnes faisait la queue pour entrer dans la boîte de nuit, à proximité d’un camion vendant des tacos et du service voiturier, quand la voiture leur a foncé dessus, a expliqué le chef des pompiers de Los Angeles, Adam VanGerpen, à la chaîne de télévision ABC News.”Le guichet pour le service voiturier et le camion de tacos ont été renversés, et un grand nombre de personnes ont été touchées par le véhicule”, a-t-il détaillé.”C’est une tragédie déchirante (…) Le cÅ“ur des habitants de Los Angeles est avec toutes les victimes touchées ce matin – une enquête approfondie sur ce qui s’est passé est en cours”, a déclaré la maire de la deuxième plus grande ville des Etats-Unis, Karen Bass, dans un communiqué.A l’aube samedi, une voiture au pare-chocs arraché et à la portière en pièces était emportée par les autorités locales devant le Vermont Hollywood, une salle de concert et boîte de nuit huppée, et le sol était jonché de débris, a constaté un photographe de l’AFP.Le lieu accueillait un événement de musique reggae et hip-hop de 22H00 à 02H00 du matin, selon son site internet. La zone où a eu lieu l’agression est proche d’endroits très fréquentés comme le Sunset Boulevard et le Walk of Fame, le trottoir orné d’étoiles célébrant des personnalités du spectacle.

Boxe: Usyk champion du monde unifié des lourds après son KO contre Dubois

L’Ukrainien Oleksandr Usyk est redevenu champion du monde réunifié (WBA, WBC, WBO, IBF) des poids lourds après sa victoire par KO au cinquième round sur le Britannique Daniel Dubois, samedi soir à Wembley à Londres.Le boxeur originaire de Crimée, 38 ans, reste invaincu dans la catégorie reine au terme de son 24e succès, le 15e avant la limite.Avant ce combat de réunification, il possédait les ceintures WBA, WBC, WBO. Samedi, il a ravi à son adversaire la ceinture IBF pour redevenir le champion incontesté qu’il avait déjà été début 2024.Le duel entre les deux hommes, disputé devant 100.000 spectateurs à Wembley, était la revanche d’août 2023 à Wroclaw en Pologne quand l’Ukrainien avait déjà dominé son adversaire, de 11 ans son cadet, par arrêt de l’arbitre au neuvième round.”Je remercie Jésus. Je remercie mon équipe. Je remercie Wembley”, a déclaré Usyk, très croyant, qui a régulièrement déclaré par la passé qu’il combattait aussi pour le peuple ukrainien.Le président ukrainien s’est d’ailleurs empressé de féliciter son compatriote dans un message sur X.Les félicitations de Zelensky”Il l’a fait. Un champion incontesté. Une légende. L’un des nôtres. Merci pour la force et l’inspiration que tu donnes à tout le pays à chaque victoire. Merci de te lancer dans chaque combat avec l’Ukraine dans ton coeur”, a écrit Volodymyr Zelensky.”Ce soir, ce succès est pour les gens du monde entier”, a ajouté Usyk, avant d’expliquer qu’il allait désormais prendre quelques mois de repos même si à “38 ans (…)”, il reste “un jeune gars”.Avant ce duel, plusieurs observateurs avaient douté de la capacité du champion olympique de Londres en 2012 à tenir le rythme face à des adversaires plus jeunes. Dubois a lui “reconnu la supériorité” de son adversaire qu’il a pourtant bousculé à plusieurs reprises, avant l’issue fatale pour lui.Le combat a d’emblée été très rythmé, les deux boxeurs se rendant coup pour coup sans véritable d’observation.A l’allonge supérieure de Dubois (1m96, 110 kilos), Usyk (1m91, 103 kg) répliquait par des droites précises qui faisaient régulièrement mouche.En milieu de cinquième round, Dubois était envoyé une première fois au sol sans toutefois être compté. Décontenancé, il ne pouvait rien face à une nouvelle offensive de son adversaire qui l’envoyait définitivement au tapis quelques secondes plus tard.La messe était dite. Usyk pouvait poser les genoux au sol et se prendre le visage entre les gants, conscient de son exploit, lui qui est le maître absolu de la catégorie depuis dix ans.Une catégorie qui n’est pas la sienne à l’origine, lui qui a longtemps combattu chez les lourds légers avant de franchir le pas vers la catégorie reine.L’Ukrainien de semble pas rassasié. Car même s’il a annoncé que sa priorité sera de “prendre du repos auprès de sa famille”, il a déjà annoncé qu’il se verrait bien affronter à nouveau des adversaires britanniques.”Peut-être que ce sera Tyson Fury. Peut-être que nous avons trois choix, Derek Chisora et Anthony Joshua. Peut-être (le Néo-Zélandais) Joseph Parker. Ecoutez, je ne peux pas le dire maintenant parce que je veux rentrer à la maison”.Où il aura tout le loisir de profiter des 130 millions de dollars de la bourse totale lui revenant, selon plusieurs sources. Dubois devant lui se contenter de la moitié de cette somme.

Gaza: la Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près de centres d’aide

La Défense civile locale a affirmé que 39 Palestiniens avaient été tués samedi par des tirs israéliens près de centres d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas.Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que “39 personnes qui attendaient de l’aide humanitaire” avaient été tuées par l’armée israélienne.Plus tôt, il avait fait état de 32 morts et plus de 100 blessées près d’un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d’un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des “tirs israéliens”.Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d’aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient “fausses”.Un témoin a raconté à l’AFP s’être rendu avant l’aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l’un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui.- “Que des balles” -“Nous n’avons rien pu avoir”, a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. “Chaque jour, je m’y rends mais nous ne recevons que des balles”.Trois autres témoins ont également accusé les soldats d’avoir ouvert le feu.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des “suspects” qui se sont approchés de soldats.Ils n’ont pas obtempéré aux appels à quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d’avertissement, a précisé l’armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes.”Nous examinons l’incident” qui s’est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d’aide fermé à ce moment-là, selon l’armée. “Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d’aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin”, a déclaré la GHF sur X, faisant état de “fausses” informations sur des morts près de ses sites.Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l’ONU sur un risque imminent de famine à Gaza.L’ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l’aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l’un de ses sites.En début de semaine, l’ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 “à proximité des sites de la GHF”. – “Ouvrez les passages” -Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. “Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l’Unrwa accomplir sa mission”, a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.

Gaza: la Défense civile annonce la mort de 39 Palestiniens près de centres d’aide

La Défense civile locale a affirmé que 39 Palestiniens avaient été tués samedi par des tirs israéliens près de centres d’aide humanitaire dans la bande de Gaza, affamée et ravagée par la guerre entre Israël et le Hamas.Les quelque deux millions de Palestiniens assiégés par Israël à Gaza sont au bord de la famine après plus de 21 mois de conflit, déclenché par une attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien le 7 octobre 2023. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a déclaré à l’AFP que “39 personnes qui attendaient de l’aide humanitaire” avaient été tuées par l’armée israélienne.Plus tôt, il avait fait état de 32 morts et plus de 100 blessées près d’un centre au sud de Khan Younès (sud) et près d’un autre au nord de Rafah, attribuant les attaques à des “tirs israéliens”.Selon la même source, les tirs ont eu lieu à proximité de centres de distribution d’aide humanitaire gérés par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF), soutenue par les Etats-Unis et Israël. La GHF a indiqué que les informations faisant état de morts près de ses sites étaient “fausses”.Un témoin a raconté à l’AFP s’être rendu avant l’aube avec cinq membres de sa famille pour chercher de la nourriture dans l’un de ces centres, lorsque des soldats israéliens ont commencé à tirer, selon lui.- “Que des balles” -“Nous n’avons rien pu avoir”, a affirmé Abdelaziz Abed, 37 ans. “Chaque jour, je m’y rends mais nous ne recevons que des balles”.Trois autres témoins ont également accusé les soldats d’avoir ouvert le feu.Interrogée par l’AFP, l’armée israélienne a indiqué avoir identifié dans le secteur de Rafah des “suspects” qui se sont approchés de soldats.Ils n’ont pas obtempéré aux appels à quitter les lieux et les soldats ont ouvert le feu en guise d’avertissement, a précisé l’armée, ajoutant avoir reçu des informations sur des victimes.”Nous examinons l’incident” qui s’est déroulé la nuit à environ un kilomètre du centre d’aide fermé à ce moment-là, selon l’armée. “Nous avons averti à plusieurs reprises les personnes en quête d’aide de ne pas se rendre sur nos sites pendant la nuit et tôt le matin”, a déclaré la GHF sur X, faisant état de “fausses” informations sur des morts près de ses sites.Cette organisation avait commencé ses opérations fin mai, après un blocus humanitaire total de plus de deux mois imposé par Israël en dépit des avertissements de l’ONU sur un risque imminent de famine à Gaza.L’ONU et des ONG humanitaires refusent de travailler avec cette organisation au financement opaque en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité.Après plusieurs semaines marquées par des scènes de chaos et des informations quasi quotidiennes faisant état de Palestiniens tués en attendant de l’aide, la GHF a reconnu la mort mercredi de 20 personnes dans une bousculade sur l’un de ses sites.En début de semaine, l’ONU a indiqué avoir recensé 875 personnes tuées en tentant de se procurer de la nourriture depuis fin mai, dont 674 “à proximité des sites de la GHF”. – “Ouvrez les passages” -Ailleurs dans le centre de la bande de Gaza, la Défense civile a fait état de 12 morts dans une frappe contre une maison à Nusseirat.Compte tenu des restrictions imposées aux médias par Israël, qui assiège Gaza, et des difficultés d’accès sur le terrain, l’AFP n’est pas en mesure de vérifier de manière indépendante les bilans et affirmations des différentes parties.L’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) a assuré samedi disposer de stocks alimentaires suffisants pour toute la bande de Gaza pendant plus de trois mois. “Ouvrez les passages, mettez fin au blocus, et laissez l’Unrwa accomplir sa mission”, a-t-elle écrit sur X. Les négociations indirectes entre le Hamas et Israël en vue d’une trêve sont dans l’impasse, la branche armée du Hamas accusant vendredi Israël de les bloquer.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.Sur les 251 personnes également enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne. Israël a juré de détruire le Hamas et a lancé en représailles une offensive destructrice dans laquelle au moins 58.765 personnes, majoritairement des civils, ont été tuées, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU.