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Un robot américain privé se pose sans encombre sur la Lune

“Nous sommes sur la Lune!”: une entreprise privée américaine a réussi à poser dimanche, pour le compte de la Nasa, un robot sur le satellite naturel de la Terre, avant un autre alunissage prévu jeudi, signe de l’importance croissante du secteur privé dans l’exploration spatiale. Le Blue Ghost Mission 1 de Firefly Aerospace s’est posé sans encombres à 03H34, heure de l’Est des États-Unis (08H34 GMT), près de Mons Latreille, une formation volcanique de Mare Crisium, sur la face nord-est de la Lune. Les images ont été retransmises en direct.Après 45 jours de voyage, qui a permis à l’engin de prendre au passage nombre de photos spectaculaires, un ingénieur du centre de contrôle de la mission à Austin, au Texas, s’est exclamé “nous sommes sur la Lune!”, sous les applaudissements de toute l’équipe.C’est la deuxième fois qu’un engin privé réussit un alunissage, après la sonde Odysseus, en février 2024. Cette dernière avait toutefois été handicapée pendant son séjour lunaire par le fait qu’elle s’était posée sous un mauvais angle, cassant au moins l’un de ses six pieds et se retrouvant ainsi inclinée sur le sol lunaire.Cette fois en revanche, Blue Ghost, robot compact doré de 2 mètres de haut et de 3,5 mètres de large (la taille d’un hippopotame), a aluni dimanche de manière “stable et verticale”, s’est félicité le patron de Firefly Aerospace, Jason Kim.”Nous avons effectué deux manoeuvres d’évitement des dangers lors de l’alunissage, ce qui montre que notre logiciel a fonctionné exactement comme il le fallait”, a déclaré aux journalistes la responsable du programme Blue Ghost, Ray Allensworth, soulignant aussi la précision du processus, le robot s’étant posé à moins de 100 mètres de sa cible.Le vétéran de la conquête spatiale Buzz Aldrin, l’astronaute d’Apollo 11 âgé de 95 ans, s’est joint à la célébration depuis son domicile, en affichant ses félicitations sur X, accompagnées d’une vidéo de lui en pyjama, rayonnant et levant le pouce lors de la retransmission en ligne.Blue Ghost, qui transporte divers instruments scientifiques de la Nasa, parmi lesquels un outil pour forer le sol lunaire et analyser ses températures, a ensuite rapidement envoyé de premières images du terrain rocailleux et semé d’embûches où il a dû définir de manière autonome son point d’alunissage, lors d’une lente approche finale à environ 3 km/h.- Manoeuvre périlleuse -Les manoeuvres d’alunissage présentent des défis uniques en raison de l’absence d’atmosphère, qui rend les parachutes inopérants, et contraint les engins spatiaux à s’appuyer sur des poussées contrôlées avec précision pour ralentir leur descente. Jusqu’alors, cette manÅ“uvre périlleuse n’avait été réussie que par une poignée de pays, à commencer par l’Union soviétique en 1966.Avec Blue Ghost, les scientifiques espèrent étudier la poussière lunaire ou encore la “caractérisation de la structure et des propriétés thermiques de l’intérieur de la Lune”, avait expliqué une responsable de la Nasa en amont de son lancement. Le robot, qui doit fonctionner pendant 14 jours terrestres, devrait notamment immortaliser au cours de son séjour un crépuscule ainsi qu’une éclipse totale lunaire, un événement survenant quand l’astre passe dans l’ombre de la Terre.Blue Ghost avait quitté la Terre le 15 janvier à bord d’une fusée Falcon 9 de Space X, propriété du milliardaire Elon Musk. La fusée transportait également un engin Resilience de la société japonaise ispace, dont l’arrivée sur la lune est prévue au printemps.La mission de Firefly Aerospace s’inscrit dans un partenariat entre la Nasa et le secteur privé visant à réduire les coûts et à soutenir Artemis, le programme destiné à ramener des astronautes sur la Lune.Jeudi, un autre robot spatial, Athéna – conçu pour la NASA par la société privée Intuitive Machines qui avait déjà lancé Odysseus – doit tenter d’alunir à son tour. Cet engin de plus de 4 mètres de haut a emprunté une trajectoire bien plus directe que Blue Ghost et doit se poser sur le pôle Sud de la Lune, objet de nombreuses convoitises car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace.Ces missions doivent permettre de tester des technologies visant à améliorer la navigation, dans l’objectif d’aider à préparer de futures missions humaines sur la Lune, dans le cadre du programme Artemis.Les incertitudes autour de ce projet ne cessent cependant de croître: après de multiples reports, la Nasa table aujourd’hui sur un retour des astronautes à l’horizon “mi-2027”, mais le président Donald Trump s’est montré sceptique sur l’utilité de repasser par la Lune avant d’aller sur Mars.

Londres et Paris travaillent avec Kiev à un plan pour l’arrêt des combats

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé dimanche que le Royaume-Uni et la France travaillent ensemble sur “un plan pour faire cesser les combats” entre l’Ukraine et la Russie, à quelques heures d’un sommet d’une quinzaine de dirigeants européens à Londres.Prévu à partir de 14H00 GMT, ce sommet crucial, en présence d’une quinzaine de dirigeants alliés de l’Ukraine, vise à imaginer de nouvelles garanties de sécurité en Europe face aux craintes de lâchage par Washington, accentuées après le clash de vendredi entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.”Nous nous sommes mis d’accord pour que le Royaume-Uni, avec la France, et peut-être un ou deux autres (pays), travaillent avec l’Ukraine à un plan pour cesser les combats, puis nous discuterons de ce plan avec les Etats-Unis”, a déclaré Keir Starmer sur la BBC. Londres et Kiev ont parallèlement signé samedi un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités de défense de l’Ukraine, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés.”L’argent servira à produire des armes en Ukraine”, a assuré sur Telegram M. Zelensky, qui doit rencontrer le roi Charles III dimanche et participer au sommet sur la sécurité.Ce sommet réunit notamment le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les Premiers ministres canadien Justin Trudeau, polonais Donald Tusk, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte et les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Antonio Costa. Il précède un sommet européen extraordinaire sur l’Ukraine prévu jeudi à Bruxelles.Selon Downing Street, les discussions à Londres vont porter sur “le renforcement de la position de l’Ukraine aujourd’hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie”.- Garanties de sécurité -Les participants discuteront également de “la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense” et des “prochaines étapes de la planification de garanties de sécurité solides” sur le continent, face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.Ukraine et Europe suivent avec une profonde inquiétude le revirement opéré par Donald Trump et son rapprochement avec son homologue russe Vladimir Poutine.En arrivant à Downing Street, Giorgia Meloni, une des rares dirigeantes européennes à avoir assisté à l’investiture de Donald Trump, a affirmé qu’il était “très important d’éviter” que l’Occident ne “se divise” et assuré qu’Italie et Royaume-Uni pouvaient “construire des ponts” avec Washington.Donald Tusk est allé dans le même sens en déclarant que Varsovie pourrait faire jouer ses “très bonnes relations avec les Américains” pour les persuader de soutenir davantage l’UkraineA Moscou, le Kremlin se réjouit pour sa part du changement radical de politique des Etats-Unis à l’égard de la Russie, son porte-parole Dmitri Peskov jugeant qu’il coïncidait “largement” avec la vision de Moscou, lors d’un entretien enregistré mercredi avec la télévision d’Etat.Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Les craintes européennes ne sont pas près de s’apaiser après la violente altercation publique dans le Bureau ovale entre MM. Zelensky, Trump et le vice-président américain JD Vance vendredi.Pendant de longues minutes, M. Trump a reproché à M. Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a ordonné de faire la paix avec la Russie en menaçant: “concluez un accord ou nous vous laissons tomber” avant de le chasser de la Maison Blanche.- “Nouvelle ère d’infamie” -“Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a réagi samedi la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, avait exhorté la veille la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.Emmanuel Macron s’est dit pour sa part prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Dans un entretien à plusieurs journaux français, M. Macron a dit espérer que les pays de l’Union européenne avanceront rapidement vers “un financement massif et commun” représentant “des centaines de milliards d’euros” pour bâtir une défense commune.”Je crois qu’aujourd’hui, c’est le moment d’un réveil stratégique, parce que dans tous les pays il y a un trouble, une incertitude, sur le soutien américain dans la durée”, a-t-il expliqué.

Londres et Paris travaillent avec Kiev à un plan pour l’arrêt des combats

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a annoncé dimanche que le Royaume-Uni et la France travaillent ensemble sur “un plan pour faire cesser les combats” entre l’Ukraine et la Russie, à quelques heures d’un sommet d’une quinzaine de dirigeants européens à Londres.Prévu à partir de 14H00 GMT, ce sommet crucial, en présence d’une quinzaine de dirigeants alliés de l’Ukraine, vise à imaginer de nouvelles garanties de sécurité en Europe face aux craintes de lâchage par Washington, accentuées après le clash de vendredi entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky.”Nous nous sommes mis d’accord pour que le Royaume-Uni, avec la France, et peut-être un ou deux autres (pays), travaillent avec l’Ukraine à un plan pour cesser les combats, puis nous discuterons de ce plan avec les Etats-Unis”, a déclaré Keir Starmer sur la BBC. Londres et Kiev ont parallèlement signé samedi un accord de prêt de 2,26 milliards de livres (près de 2,74 milliards d’euros) pour soutenir les capacités de défense de l’Ukraine, qui sera remboursé avec les bénéfices des actifs russes gelés.”L’argent servira à produire des armes en Ukraine”, a assuré sur Telegram M. Zelensky, qui doit rencontrer le roi Charles III dimanche et participer au sommet sur la sécurité.Ce sommet réunit notamment le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz, les Premiers ministres canadien Justin Trudeau, polonais Donald Tusk, la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, le secrétaire général de l’Otan Mark Rutte et les présidents de la Commission européenne et du Conseil européen, Ursula von der Leyen et Antonio Costa. Il précède un sommet européen extraordinaire sur l’Ukraine prévu jeudi à Bruxelles.Selon Downing Street, les discussions à Londres vont porter sur “le renforcement de la position de l’Ukraine aujourd’hui, y compris un soutien militaire continu et une pression économique accrue sur la Russie”.- Garanties de sécurité -Les participants discuteront également de “la nécessité pour l’Europe de jouer son rôle en matière de défense” et des “prochaines étapes de la planification de garanties de sécurité solides” sur le continent, face au risque de retrait du parapluie militaire et nucléaire américain.Ukraine et Europe suivent avec une profonde inquiétude le revirement opéré par Donald Trump et son rapprochement avec son homologue russe Vladimir Poutine.En arrivant à Downing Street, Giorgia Meloni, une des rares dirigeantes européennes à avoir assisté à l’investiture de Donald Trump, a affirmé qu’il était “très important d’éviter” que l’Occident ne “se divise” et assuré qu’Italie et Royaume-Uni pouvaient “construire des ponts” avec Washington.Donald Tusk est allé dans le même sens en déclarant que Varsovie pourrait faire jouer ses “très bonnes relations avec les Américains” pour les persuader de soutenir davantage l’UkraineA Moscou, le Kremlin se réjouit pour sa part du changement radical de politique des Etats-Unis à l’égard de la Russie, son porte-parole Dmitri Peskov jugeant qu’il coïncidait “largement” avec la vision de Moscou, lors d’un entretien enregistré mercredi avec la télévision d’Etat.Moscou et Washington ont lancé, sans inviter l’Ukraine ni les Européens, des négociations pour mettre fin à la guerre, dont le président américain refuse de considérer Moscou comme responsable.Les craintes européennes ne sont pas près de s’apaiser après la violente altercation publique dans le Bureau ovale entre MM. Zelensky, Trump et le vice-président américain JD Vance vendredi.Pendant de longues minutes, M. Trump a reproché à M. Zelensky de “s’être mis en très mauvaise posture” et lui a ordonné de faire la paix avec la Russie en menaçant: “concluez un accord ou nous vous laissons tomber” avant de le chasser de la Maison Blanche.- “Nouvelle ère d’infamie” -“Une nouvelle ère d’infamie a commencé (…) dans laquelle nous devons plus que jamais défendre l’ordre international fondé sur des règles et la force du droit contre la loi du plus fort”, a réagi samedi la ministre allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock.”Il est devenu clair que le monde libre a besoin d’un nouveau leader. C’est à nous, Européens, de relever ce défi”, avait exhorté la veille la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas.Emmanuel Macron s’est dit pour sa part prêt à “ouvrir la discussion” sur une éventuelle future dissuasion nucléaire européenne, après une demande en ce sens du futur chancelier allemand Friedrich Merz, qui a jugé nécessaire que l’Europe se prépare “au pire scénario” d’une Otan lâchée par Washington.Dans un entretien à plusieurs journaux français, M. Macron a dit espérer que les pays de l’Union européenne avanceront rapidement vers “un financement massif et commun” représentant “des centaines de milliards d’euros” pour bâtir une défense commune.”Je crois qu’aujourd’hui, c’est le moment d’un réveil stratégique, parce que dans tous les pays il y a un trouble, une incertitude, sur le soutien américain dans la durée”, a-t-il expliqué.

Avalanche dans le nord de l’Inde: une 8e victime retrouvée, fin des opérations de secours

L’armée indienne a mis fin dimanche à ses opérations de recherche après avoir retiré de la neige le corps du dernier ouvrier encore porté disparu dans une avalanche survenue dans l’Etat himalayen de l’Uttarakhand (nord), qui porte le bilan définitif de l’accident à 8 morts.”Les 54 personnes (recherchées) ont été sauvées ou retrouvées. C’est l’aboutissement de l’opération de sauvetage”, a déclaré un responsable militaire local, le lieutenant-colonel Manish Shrivastava.L’avalanche a surpris vendredi à l’aube les ouvriers d’un campement situé près du village de Mana, à la frontière avec la province chinoise du Tibet, alors que la plupart dormaient encore dans des conteneurs métalliques, à plus de 3.200 m d’altitude.L’armée avait aussitôt engagé une importante opération de secours, avec des chiens d’avalanche, six hélicoptères et un dispositif de détection d’objets enfouis à base de drones, dans des conditions rendues difficiles par la neige et le froid – jusqu’à -12 degrés Celsius.La plupart des personnes disparues ont pu être retrouvées vivantes, mais quatre sont décédées de leurs blessures et quatre autres ont été retrouvées mortes dimanche. Certains des blessés ont été grièvement atteints.”C’est comme si les anges de Dieu étaient venus à notre aide”, a déclaré à l’AFP un des rescapés, Anil. “Nous étions tellement enfouis sous la neige que nous n’avions plus beaucoup d’espoir d’en sortir”, a-t-il confié au téléphone depuis son lit d’hôpital.Le jeune homme âgé d’une vingtaine d’années, qui a préféré taire son patronyme par discrétion, a raconté avoir été surpris par l’avalanche alors que la plupart de ses camarades étaient encore endormis.- “Grondement de tonnerre” -“Au début nous n’avons pas compris ce qu’il se passait mais, en regardant par la fenêtre des conteneurs, nous avons vu partout des tonnes de neige”, a-t-il détaillé. “Le toit des conteneurs s’est enfoncé (…) tout le monde n’a pas réussi à sortir, certains sont restés coincés”.”J’ai entendu un grondement, comme du tonnerre et avant que je puisse réagir, tout est devenu noir”, a raconté au quotidien Times of India un autre ouvrier, Vipan Kumar. “J’ai bien cru que c’était la fin”.”Mon fils et mon neveu sont sains et saufs”, s’est réjoui auprès de l’AFP le père d’un ouvrier, Dhan Singh Bisht. “Grâce à la rapidité d’intervention de l’armée (…) les vies de nos enfants ont pu être sauvées”, a-t-il ajouté.Les avalanches et glissements de terrain sont courants dans les hautes régions de l’Himalaya, surtout l’hiver.Les scientifiques ont démontré que le changement climatique causé par l’utilisation de combustibles fossiles dans les activités humaines amplifiait l’intensité des événements météorologiques.La déforestation causée par la multiplication des projets de développement dans les régions fragiles de la plus haute chaîne de montagnes de la planète y a également aggravé les conséquences des événements climatiques.En 2021, près de 100 personnes étaient mortes dans le même Etat de l’Uttarakhand après la chute d’un énorme morceau de glacier dans une rivière, qui avait déclenché des inondations.En 2013, des inondations dévastatrices dues à la mousson et à des glissements de terrain y avaient tué 6.000 personnes.

Avalanche dans le nord de l’Inde: une 8e victime retrouvée, fin des opérations de secours

L’armée indienne a mis fin dimanche à ses opérations de recherche après avoir retiré de la neige le corps du dernier ouvrier encore porté disparu dans une avalanche survenue dans l’Etat himalayen de l’Uttarakhand (nord), qui porte le bilan définitif de l’accident à 8 morts.”Les 54 personnes (recherchées) ont été sauvées ou retrouvées. C’est l’aboutissement …

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Remise de combattants du FDLR au Rwanda: l’armée de RDC dénonce un “montage grossier”

L’armée de la République démocratique du Congo (FARDC) a qualifié dimanche de “montage grossier” destiné à la discréditer la remise la veille au Rwanda de combattants présumés du FLDR, rébellion hostile à Kigali, par le groupe armé congolais M23 qui combat Kinshasa dans l’est de la RDC.La présence active, dans des zones de l’est de la RDC frontalières du Rwanda, des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), fondées par d’anciens responsables hutu rwandais du génocide des Tutsi de 1994, est une des raisons avancées par Kigali pour justifier la présence de ses troupes aux côtés du M23.Samedi, au poste-frontière entre Goma (RDC) et Gisenyi (Rwanda), le M23, qui a repris en 2021 les armes contre le gouvernement de Kinshasa et s’est emparé depuis fin janvier des deux gandes villes de l’est congolais, Goma et Bukavu, a remis devant les caméras à l’armée rwandaise 20 personnes présentées comme des combattants des FDLR.”Cette action est un montage de mauvais goût orchestré dans la seul but de discréditer notre armée”, estime l’état-major général des FARDC dans un communiqué, et “ceci rentre également dans la stratégie rwandaise destinée à justifier l’invasion d’une partie du territoire de la RDC”.Selon l’état-major, “les autorités rwandaises qui se sont spécialisées dans l’art du mensonge et de la manipulation ont pris des anciens FDLR détenus” au Rwanda et “les ont habillés en tenues militaires neuves des FARDC récupérées (…), pour les faire passer pour des combattants FDLR capturés à Goma”.Selon la liste publiée par l’armée rwandaise, le plus haut gradé des FDLR remis samedi est le général Ezéchiel Gakwerere, cité dans des documents du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) comme ayant pris une part active au génocide des Tutsi, d’avril à juillet 1994, dans la ville de Butare (sud du Rwanda).L’état-major des FARDC accuse également dans ce communiqué l’armée rwandaise de s’être livrée à “l’exécution sommaire” des “militaires malades et blessés de guerre trouvés dans l’hôpital du camp Katindo à Goma”, un acte “constitutif de crimes de guerre et crime contre l’humanité”.

Remise de combattants du FDLR au Rwanda: l’armée de RDC dénonce un “montage grossier”

L’armée de la République démocratique du Congo (FARDC) a qualifié dimanche de “montage grossier” destiné à la discréditer la remise la veille au Rwanda de combattants présumés du FLDR, rébellion hostile à Kigali, par le groupe armé congolais M23 qui combat Kinshasa dans l’est de la RDC.La présence active, dans des zones de l’est de la RDC …

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Les Oscars s’annoncent à couteaux tirés entre “Anora” et “Conclave”

Le tapis rouge a été déroulé, le champagne est au frais et Hollywood est prêt à couronner le meilleur du cinéma aux Oscars dimanche, où la tragicomédie “Anora” et le thriller papal “Conclave” sont au coude-à-coude pour le prix du meilleur film.”Il y aura une réelle tension”, explique à l’AFP Jacqueline Coley, du site de critiques populaires Rotten Tomatoes. “Si +Conclave+ ne gagne pas, ce sera certainement +Anora+.”La saison des récompenses a été très mouvementée, entre les incendies qui ont ravagé Los Angeles et l’effondrement d'”Emilia Pérez” de Jacques Audiard, ex-favori plombé par les tweets racistes de son actrice principale.Réalisé par Sean Baker, “Anora” suit les mésaventures d’une strip-teaseuse new-yorkaise qui se marie avec le fils d’un oligarque russe, avant de déchanter cruellement face au mépris de classe de sa belle-famille. Ce Cendrillon moderne est le film qui a gagné le plus de prix avant la cérémonie: outre la Palme d’or à Cannes, il a été récompensé par les syndicats des réalisateurs, producteurs et scénaristes hollywoodiens, ainsi que par l’organisation des critiques américains.Mais “c’est un film un peu polarisant à cause du thème des travailleuses du sexe”, note Mme Coley.Par opposition, “Conclave” est un “thriller à l’ancienne avec un casting de stars”, ajoute-t-elle.Le film propose une plongée dans les arcanes mouvementées de l’élection d’un nouveau Pape au Vatican, avec en vedette Ralph Fiennes, impeccable en cardinal qui perd la foi face aux luttes intestines de l’Eglise.Il a dominé les SAG Awards, le syndicat des acteurs hollywoodiens, qui représentent le collège de votants le plus nombreux au sein de l’Académie des Oscars. Et il résonne d’une manière nouvelle avec les problèmes de santé actuels du Pape François.- Chalamet ou Brody? -“C’est un film plus traditionnel, plus typique pour la catégorie meilleur film”, estime auprès de l’AFP un membre de l’Académie, qui a voté en sa faveur.Ce votant, qui souhaite rester anonyme, admire également la fresque épique “The Brutalist”.Adrien Brody y incarne un architecte survivant de l’Holocauste qui émigre aux Etats-Unis. Un rôle qui en fait le favori pour remporter l’Oscar du meilleur acteur, statuette qu’il a déjà remportée en 2003 pour “Le Pianiste”, où il jouait déjà un artiste confronté à la Shoah.Mais Timothée Chalamet pourrait l’empêcher de rejoindre Marlon Brando et Jack Nicholson parmi le club prestigieux des doubles vainqueurs. Car le jeune acteur incarne Bob Dylan avec brio dans “Un parfait inconnu”.A 29 ans à peine, il pourrait devenir le plus jeune comédien à remporter l’Oscar du meilleur acteur, en battant de quelques mois le record détenu par… Adrien Brody lui-même.Encore faut-il que les membres de l’Académie soient arrivés au bout de “The Brutalist” — 3H35 avec entracte. Certains “étaient contrariés d’être enfermés dans une pièce pour une telle durée”, raconte l’électeur anonyme.Côté actrices, un autre duel oppose Mikey Madison, l’actrice d'”Anora”, à la superstar Demi Moore, qui a fait sensation dans “The Substance” de la Française Coralie Fargeat. Une fable gore où elle incarne une ancienne gloire d’Hollywood accro à un sérum de jouvence.Le film compte cinq nominations, dont celle du meilleur film, du meilleur scénario et de meilleure réalisatrice pour Coralie Fargeat.Mais cette catégorie “est un face-à-face” entre Sean Baker (“Anora”) et Brady Corbet (“The Brutalist”), selon Scott Feinberg, chroniqueur du Hollywood Reporter.- “Emilia Pérez” en difficulté -Egalement nominé pour “Emilia Pérez”, Jacques Audiard pâtit des anciens tweets racistes et islamophobes de Karla Sofía Gascón, qui incarne le rôle-titre de son odyssée musicale sur la transition de genre d’un narcotrafiquant mexicain.Leur émergence a plombé les chances du film, malgré 13 nominations – un record pour une production non anglophone. Et son triomphe vendredi aux César français, où il a remporté sept trophées, n’y changera probablement rien.L’Oscar du meilleur second rôle féminin semble promis à Zoe Saldaña – l’actrice a dominé toute la saison des récompenses, comme Kieran Culkin pour le prix masculin avec “A Real Pain” – et la comédie musicale a de bonnes chances pour le prix de la meilleure chanson.Mais pour le reste, la moisson d'”Emilia Pérez” semble très incertaine, y compris dans la catégorie du meilleur film international, où le film brésilien “Je suis toujours là” lui dispute la vedette, grâce à une Fernanda Torres qui pourrait créer la surprise dans la catégorie meilleure actrice.Présentée pour la première fois par l’humoriste Conan O’Brien, la cérémonie rendra un hommage appuyé aux pompiers et aux victimes des incendies meurtriers qui ont ravagé Los Angeles en janvier.Un des temps forts du spectacle sera assuré par la chanteuse pop Ariana Grande de “Wicked”, la comédie musicale sur la sorcière du “Magicien d’Oz”.